Proposition d’enquête action dans et contre l’emploi précaire à destination des AG de lutte et des isolés appelés à les rejoindre
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8093
Le texte qui suit a été diffusé aux participants à la coordination nationale étudiante ce 2 avril 2016 à Rennes.
La seule richesse que nous avons à tirer aujourd’hui de l’école c’est la dynamique de lutte qu’elle peut entrainer...
Parmi ceux qui sont à la fois les plus mobilisés et les plus en butte à la répression, les questions du travail et de la précarité sont en train d’être abordées collectivement, creusée de manière critique. Voici quelques notes à ce propos, en espérant qu’elles puissent être utiles à des échanges parmi ceux qui luttent, et parmi tous ceux qui sont appelles à les rejoindre.
Une proposition immédiate serait de réaliser des petits moments d’enquête (qui taffe où ? comment fait-on pour vivre ?) qui permettent d’ajouter aux formes de luttes actuellement expérimentées, des actions de perturbations/interruptions qui visent des entreprises, événements et institutions organisatrices du travail, de pratiquer des formes de grèves qui puissent s’assurer le maximum d’impunité salariale, disciplinaire, policière.
Il peut être plus aisé d’occuper tranquillement un Mac do deux heures pendant le rush après avoir bloqué une plate forme téléphonique, puis d’aller agir ailleurs, que de se confronter frontalement à la police. Il s’agit de nuire aux entreprises (etc.) dont on dépend, par exemple en y faisant intervenir des inconnus de ces boites, comme lorsque le mouvement des intermittents et précaires bloquait des spectacle à la demande d’intermittents qui ne pouvaient s’y mettre en grève, et ainsi de contribuer à faire des lycées et facs en lutte des lieux d’élaboration depuis lesquels soient impulsées de multiples actions vers l’extérieur.
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#toctoc ?