ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Ça fiche un sacré coup de vieux, mais regarde : Malik Oussekine est mort il y a 25 ans. Il avait 22 ans.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Malik_Oussekine

    Le ministre de l’Intérieur Charles Pasqua et le ministre délégué chargé de la sécurité Robert Pandraud suscitent alors une controverse en ne condamnant pas l’action de la police. Dans un entretien au journal Le Monde, Robert Pandraud déclare : « si j’avais un fils sous dialyse je l’empêcherais de faire le con dans la nuit. […] Ce n’était pas le héros des étudiants français qu’on a dit »2.

    Chaque fois que je lis un de ces commentaires sur la « droitisation » de la droite, les « glissements », les « appels du pied », les histoire de « chasser sur les terres du Front national »… je me souviens qu’en 1986, déjà, on avait Pasqua et Pandraud.

    • @arno, j’utilise cet argument depuis 2007. Chaque fois cela prend par surprise les personnes dont je refraîchis la mémoire, ce qui équivaut à dire que l’oeuvre de Sarkozy est tellement vilaine qu’on oublie celle de son prédécesseur, tout aussi mauvaise à mon sens, mais alors enrobée d’une certaine onctuosité dans le discours, qui rendait les choses moins crasses, en apparences seulement. C’est sans doute cela que l’on appelle la droite décomplexée, elle ne s’embête plus avec les discours. Mais la politique est peu ou prou la même.

      Malik Oussékine, quelle mort atroce ! Ca s’est passé tellement vite, les voltigeurs ont descendu la rue monsieur le prince à contre sens à toute berzingue, ils matraquaient au petit bonheur la chance, Malik Oussékine a tenté de trouver refuge au 22 de la rue Monsieur le Prince, le gardien lui en a refusé l’accès, le sale porc, du coup Malik Oussékine a eu tout juste le temps de traverser la rue Racine pour être rattrapé au 24.