RastaPopoulos

Développeur non-durable.

  • @monolecte ça me fait penser à lier cette super #conférence de #Catherine_Vidal, neurobiologiste qui a écrit moult livre sur le sujet de la #naturalisation des rôles du #sexe, non pas sous l’angle sociologique, comme on le voit partout dans les #gender_studies mais sous l’angle du #cerveau.

    La vidéo :
    http://feeds.univ-lyon2.fr/~r/2007_2008-GrandesConferences/~5/8DuixAF7Sd8/181143-High.mov

    Avec l’avancée des connaissances en neurosciences, on serait tenté de croire que les idées reçues sur les différences biologiques entre les hommes et femmes ont été balayées. Or médias et magazines continuent de nous abreuver de vieux clichés qui prétendent que les femmes sont « naturellement » bavardes et incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient nés bons en maths et compétitifs.

    Ces discours laissent croire que nos aptitudes et nos personnalités sont câblées dans des structures mentales immuables. Or les progrès des recherches montrent le contraire : le cerveau, grâce à ses formidables propriétés de « plasticité », fabrique sans cesse des nouveaux circuits de neurones en fonction de l’apprentissage et de l’expérience vécue.

    Garçons et filles, éduqués différemment, peuvent montrer des divergences de fonctionnement cérébral, mais cela ne signifie pas que ces différences sont présentes dans le cerveau depuis la naissance, ni qu’elles y resteront !
    L’objectif de cette conférence est de donner à comprendre le rôle de la biologie mais aussi l’influence de l’environnement social et culturel dans la construction de nos identités d’hommes et de femmes.