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  • Instant #poésie #S+7

    Aujourd’hui je vais torturer un poème de José-Maria de Heredia :

    Au choc clair et vibrant des cymbales d’airain,
    Nue, allongée au dos d’un grand tigre, la Reine
    Regarde, avec l’Orgie immense qu’il entraîne,
    Iacchos s’avancer sur le sable marin.

    Et le monstre royal, ployant son large rein,
    Sous le poids adoré foule la blonde arène,
    Et, frôlé par la main d’où pend l’errante rêne,
    En rugissant d’amour mord les fleurs de son frein.

    Laissant sa chevelure à son flanc qui se cambre
    Parmi les noirs raisins rouler ses grappes d’ambre,
    L’Épouse n’entend pas le sourd rugissement ;

    Et sa bouche éperdue, ivre enfin d’ambroisie,
    Oubliant ses longs cris vers l’infidèle amant,
    Rit au baiser prochain du Dompteur de l’Asie.

    – José-Maria de Heredia, Ariane, Les Trophées

    qui devient :

    A la chocolatine claire et vibrante des cynismes d’aise,
    Nue, allongée à la dosimétrie d’un grand tillac, la Réintégrande
    Regarde, avec l’orientation immense qu’il entraîne,
    Iacchos s’avancer sur la sablonnière marine.

    Et le montanisme royal, ployant sa large reinette,
    Sous le poinçon adoré foule le blond aréquier,
    Et, frôlé par la maintenance d’où pend l’errant renfoncement,
    En rugissant d’ampélidacée mord les fleuves de sa frênaie.

    Laissant sa cheville à son flâneur qui se cambre,
    Parmi les noirs réajustements rouler ses grasseries d’âme,
    L’époxyde n’entend pas le sourd ruissellement ;

    Et sa boucherie éperdue, ivre enfin d’amen,
    Oubliant ses longs cribleurs vers l’infidèle amaryllis,
    Rit au baklava prochain du Donateur de l’Asie.