• La Tête dans le Guidon : Port du casque
    http://latetedansleguidon.blogspot.fr/2012/07/port-du-casque.html

    Ainsi, il est « frappant » de constater que les cyclistes portant un casque sont plus souvent impliqué-e-s dans des des accidents que les cyclistes sans casque. Ceci s’explique en partie par un faux sentiment de sécurité engendré par le casque. Il en résulterait une baisse d’attention pour certain-e-s cyclistes (et aussi pour les automobilistes qui nous sentant « protégé-e-s » nous rasent de plus prêts). D’autres se sentiraient même déshinibé-e-s" (je ne trouve pas de terme plus adéquat) et s’autoriseraient un comportement plus dangereux en milieu urbain.

    Parmi d’autres, l’exemple suédois est révélateur. Une campagne appuyée en faveur du casque a fait progresser son port en même temps qu’elle a fait baisser d’un tiers le nombre d’enfants à vélo

    Voilà des faits qui me renforce dans l’idée que le port du casque en ville relève d’un choix personnel. Plutôt que par le vote d’une énième loi nous infantilisant, la sécurité à vélo passe l’effet de masse critique : plus nous sommes nombreux/ses et visibles à arpenter les rues des villes plus nous sommes pris-es en compte et respecté-e-s par les automobilistes.

    via @biou

    #vélo

    • Il y a trois fois plus de chances d’avoir un accident grave en vélo en australie (avec casque obligatoire) qu’aux pays bas (pas de casque obligatoire).

      De plus il est clair dans toutes les études que l’utilisation du casque diminue d’au moins un tiers le nombre de cyclistes. Quand à l’efficacité du casque, elle est selon les études légèrement positive, largement neutre, ou potentiellement négative.

      Et le premier élément de sécurité c’est d’avoir plus de cyclistes sur les routes. Plus il y a de cyclistes, moins il y a d’accidents.