La question des contractuels d’Electricité du Liban, qui réclament leur intégration dans EDL, et non dans des entreprises sous-traitantes, est l’un des principaux blocages du moment. Régulièrement la direction affirme que l’entreprise va s’effondrer et promet un blackout complet de l’électricité dans le pays.
Ce qui apparaît comme une question sociale est considéré largement sous l’angle confessionnel :
►http://www.dailystar.com.lb/News/Local-News/2012/Jul-30/182601-edl-contract-workers-escalate-protest-in-beirut.ashx
Christian parties have objected to the draft law, arguing that employing contract workers with the state-run EDL without a proper mechanism would cause a sectarian imbalance in the public sector.
En réalité, c’est plus le clientélisme qui est dénoncé par les « chrétiens » (les aounistes) : ils considèrent qu’une partie des contractuels d’EDL sont des pantouflards installés là, par pur clientélisme politique, par Nabih Berri, et ils ne veulent donc pas que leur situation soit régularisée aux frais du contribuable. Le blocage complet est donc à plusieurs couches :
– une question sociale,
– doublée d’une question confessionnelle,
– triplée d’une dénonciation du clientélisme politique.