you have ruined javascript
Grosse charge sur #angularJs :
▻http://codeofrob.com/entries/you-have-ruined-javascript.html
Cet article résonne bien avec mon expérience actuelle avec Angular et mes petites bidouilles avec #reactJS.
you have ruined javascript
Grosse charge sur #angularJs :
▻http://codeofrob.com/entries/you-have-ruined-javascript.html
Cet article résonne bien avec mon expérience actuelle avec Angular et mes petites bidouilles avec #reactJS.
Bof, c’est clairement de mauvaise foi sur le coup du « Hello world » qui nécessiterait 10000 trucs. Angular est à la fois simple et complexe, on peut faire des trucs tout bête sans se prendre la tête et en même temps on peut fabriquer des machineries incroyables et plutôt efficaces à condition de bien maîtriser la bête. Que trouve tu de mieux dans reactJS car au premier abord ça me branche beaucoup moins qu’Angularjs ?
Bof, c’est clairement de mauvaise foi sur le coup du « Hello world » qui nécessiterait 10000 trucs.
Oui, carrément caricatural :) Mais il n’a pas tort sur certains aspect « sur-ingéniérés ». Il se fait aussi bien remettre à sa place dans le premier commentaire (Nathan).
J’ai posté le lien car ça m’intéresse, j’aime avoir la propagande et la critique. Je « n’achète pas tout » dans l’article et l’auteur a des opinions très tranchées (mais pas inintéressantes).
Très vite (pas le tps de tout détailler) :
Ce que je reproche à Angular :
– Courbe d’apprentissage très plate puis ’falaise’ : c’est magique pour faire très très vite un POC, mais dès qu’il faut factoriser, généraliser, et faire des choses un peu avancées, il faut mettre les mains dans la machine et en comprendre une bonne part des tréfonds (la façon dont sont gérés les scopes, le binding, le dirty-checking, etc...). C’est pas progressif du tout.
– Très mauvaise documentation et exemples (cf plus haut)
– Coté UI, on se retrouve avec un HTML très sale, très pénible à travailler, surtout si les précédents développeurs se sont « amusés » avec les directives. (disclaimer, je suis « webdesigner/dev front » plutôt que « dev back qui s’est mis au front »)
– On y retrouve beaucoup d’idiomes et de patterns issus de JAVA, je ne vois pas l’intérêt en JS, et ça me file des boutons, désolé :)
Ce qui m’attire dans ReactJS :
– Périmètre très restreint : ça gère des composants, c’est tout. Contrairement à Angular où on a : vues + routeur + binding + composants + contrôleurs + services + tests.
– Fait pour la performance.
– ça ne pousse pas un modèle d’architecture ou d’organisation en particulier (défaut ou avantage ? ça dépend des contextes, plutôt avantage pour moi).
– je suis plus dubitatif sur le JSX, mais c’est à tester.
Je n’ai pas encore ’vraiment’ testé React (les tuto du web ça compte pas ^^). Je suis impatient, mais là où il faudra bosser, je pense, c’est dans l’organisation du code et des vues lorsque le projet grossira.
Bref, je pense que Angular est très adapté à certaines situations et projets, mais j’avoue que sur certains point j’ai été assez déçu.
Ce qui m’énerve également, c’est la tendance à vouloir en mettre partout, sans comprendre ce que c’est et pourquoi c’est fait ; comme c’est un peu la mode actuellement (javascript = AngularJS pour certains).
Sinon il y en a qui font ça : angular + react :
▻http://www.williambrownstreet.net/blog/2014/04/faster-angularjs-rendering-angularjs-and-reactjs
▻http://davidandsuzi.com/ngreact-react-components-in-angular
Que faciliterait react ? Qu’est ce que vous voudriez décliner en composants ?
Actuellement on charge tout en html : le formulaire principal, les 25 messages, leurs formulaires de réponse, les boutons « modifier, supprimer », etc. Ça fait circuler beaucoup de code inutilement, et puis ça ne permet pas de gérer facilement l’ajout d’un commentaire, le temps réel et tout ça.
Du spyware institutionnel dans les livres de classe ? Yes !
▻http://www.wired.co.uk/magazine/archive/2014/05/features/web-presence-employment/viewall
L’article traite d’un autre sujet, mais le paragraphe suivant m’a fait bondir:
Recently, a number of schools have started using a program called CourseSmart, which uses e-book analytics to alert teachers if their students are studying the night before tests, rather than taking a long-haul approach to learning. In addition to test scores, the CourseSmart algorithm assigns each student an “engagement index” which can determine not just if a student is studying, but also if they’re studying properly. In theory, a person could receive a “satisfactory” C grade in a particular class, only to fail on "engagement"
Ca me rappelle Snow Crash (1992) (▻http://web.archive.org/web/20120224104505/http://vx.netlux.org/lib/mns00.html) où une fonctionnaire réfléchissait à la vitesse à laquelle elle allait lire une circulaire afin qu’elle ait l’air de s’y intéresser sans non plus trop traîner ?
Y.T.’s mom pulls up the new memo, checks the time, and starts reading it. The estimated reading time is 15.62 minutes. Later, when Marietta does her end-of-day statistical roundup, sitting in her private office at 9:00 P.M., she will see the name of each employee and next to it, the amount of time spent reading this memo, and her reaction, based on the time spent, will go something like this:
- Less than 10 min.: Time for an employee conference and possible attitude counseling.
– 10-14 min.: Keep an eye on this employee; may be developing slipshod attitude.
– 14-15.61 min.: Employee is an efficient worker, may sometimes miss important details.
– Exactly 15.62 min.: Smartass. Needs attitude counseling.
– 15.63-16 min.: Asswipe. Not to be trusted.
– 16-18 min.: Employee is a methodical worker, may sometimes get hung up on minor details.
– More than 18 min.: Check the security videotape, see just what this employee was up to (e.g., possible unauthorized restroom break).
Y.T.’s mom decides to spend between fourteen and fifteen minutes reading the memo. It’s better for younger workers to spend too long, to show that they’re careful, not cocky. It’s better for older workers to go a little fast, to show good management potential. She’s pushing forty. She scans through the memo, hitting the Page Down button at reasonably regular intervals, occasionally paging back up to pretend to reread some earlier section. The computer is going to notice all this. It approves of rereading. It’s a small thing, but over a decade or so this stuff really shows up on your work-habits summary.
J’ai posté ça sur mon blog et il semble que j’ai touché un nerf vu la discussion sur HN (▻https://news.ycombinator.com/item?id=7799807) et le nombre de mentions sur Twitter (▻https://twitter.com/search?f=realtime&q=spyware%20in%20coursebooks&src=typd)...
#neal_stephenson
Dans #snow_crash, il y a aussi l’excellent memo sur le papier q (qui, je dois l’avouer, n’a rien à voir avec le sujet du message) :
▻http://www.nocoercion.com/2012/02/05/a-couple-of-quotes-from-snow-crash
This prohibition still applies, but a single, one-time exception has now been made for any office that wishes to pursue a joint bathroom-tissue strategy.
By way of introduction, let me just make a few general comments on this subject. The problem of distributing bathroom tissue to workers presents inherent challenges for any office management system due to the inherent unpredictability of usage-not every facility usage transaction necessitates the use of bathroom tissue, and when it is used, the amount needed (number of squares) may vary quite widely from person to person and, for a given person, from one transaction to the next.
In the future, you don’t read books ; books read you !
C’est quand même rigolo de voir un tel outrage soulevé par des e-book espions alors que le même niveau de surveillance est silencieusement accepté par tous les utilisateurs d’applications ou de sites web contemporains... Peut-être est-ce parce que dans l’imaginaire de l’utilisateur, un e-book reste un livre. Mais pourquoi est-ce que tous les documents, livres, applications, pages et toute autre forme d’information communiquée ne devraient pas être aussi respectueux de leur lecteur qu’un bon vieux livre ?
Le pic de traffic HTTP d’hier - à l’échelle de mon blog c’est beaucoup...
C’est énorme ! L’éditeur du logiciel tente de contacter individuellement ses détracteurs au lieu de s’exprimer publiquement...
▻https://twitter.com/liotier/status/471308846749982720
▻https://twitter.com/liotier/status/471307993850859520
This reminds of the Robbins v. Lower Merion School District WebcamGate scandal: ▻https://en.wikipedia.org/wiki/Robbins_v._Lower_Merion_School_District
Lovely quote in a New York Times article about Coursesmart: “It’s Big Brother, sort of, but with a good intent” - of course, it always starts with a good intent !
▻http://www.nytimes.com/2013/04/09/technology/coursesmart-e-textbooks-track-students-progress-for-teachers.html?_r=0&page
Shtetl-Optimized » Blog Archive » Why I Am Not An Integrated Information Theorist (or, The Unconscious Expander)
▻http://www.scottaaronson.com/blog/?p=1799
The reason it’s so important that the theory uphold “common sense” on these test cases is that, given the experimental inaccessibility of consciousness, this is basically the only test available to us
That’s what the “Hard Problem” really is: people talk about consciousness like they have any clue what it means.
Syncthing replaces Dropbox and BitTorrent Sync with something open, trustworthy and decentralized. Your data is your data alone and you deserve to choose where it is stored, if it is shared with some third party and how it’s transmitted over the Internet.
Using syncthing, that control is returned to you.
Pour plus d’infos : ►http://seenthis.net/messages/257227
Quill - An Open Source Rich Text Editor with an API
▻http://quilljs.com
La fin du monde : la faute à qui ?
►http://www.lecourrier.ch/120627/la_fin_du_monde_la_faute_a_qui
RECHERCHE • Un article scientifique a déclenché une polémique dans la presse anglo-saxonne. L’auteur de la présente page a enquêté pour cerner à la fois l’objet de cet article et pourquoi on lui avait fait dire autre chose Source : Le Courrier
Au delà de certains détails discutables, l’élément le plus important qu’apporte l’étude de ces chercheurs, celui qui est pourtant passé sous silence dans la presse généraliste, est l’identification du coupable principal, le serial killer de toutes ces #civilisations passées, à savoir... l’#inégalité socioéconomique ! Au delà des jugements moraux, des conseils de certains économistes, ou des constatations d’historiens et d’épidémiologistes comme Richard Wilkinson, ce sont donc maintenant les mathématiciens qui montrent que seule une plus grande égalité entre les humains leur aurait permis d’éviter de disparaître...
Recension des travaux de #Richard_Wilkinson et #Kate_Pickett sur la corrélation entre #inégalités et #problèmes_sociaux ici :
►https://seenthis.net/messages/765806
dygraphs is a fast, flexible open source JavaScript charting library.
It allows users to explore and interpret dense data sets.
-Handles huge data sets: dygraphs plots millions of points without getting bogged down.
– Interactive out of the box: zoom, pan and mouseover are on by default.
- Strong support for error bars / confidence intervals.
- Highly customizable: using options and custom callbacks, you can make dygraphs do almost anything.
dygraphs is highly compatible: it works in all major browsers (including IE8). You can even pinch to zoom on mobile/tablet devices!
- There’s an active community developing and supporting dygraphs.
Node-webkit : pour réaliser des applications « natives » (cross-platform) avec nodeJS
node-webkit is an app runtime based on Chromium and node.js. You can write native apps in HTML and JavaScript with node-webkit. It also lets you call Node.js modules directly from the DOM and enables a new way of writing native applications with all Web technologies.
►https://github.com/rogerwang/node-webkit
Une liste d’application utilisant node-webkit :
▻https://github.com/rogerwang/node-webkit/wiki/List-of-apps-and-companies-using-node-webkit
C’est super intéressant : Si on connait son HTML/CSS/JS, on peut construire des interfaces graphiques sur à peu près n’importe quoi de réalisable en nodeJS (et sans prise de tête si on doit manipuler des fichiers locaux).
Do-It-Yourself Publishing for everyone
Whether you’re a journalist or an ambitious hobbyist writer, Substance Composer
is the tool to create and share professional web-first publications.
C’est une appli réalisée avec node-webkit (▻http://seenthis.net/messages/253568)
testé ce soir ; c’est très très impressionnant. Mais comme je n’y connais rien en logiciel d’édition, je peux bien être impressionné par quelque chose de tout à fait banal.
En tout cas ce logiciel permet de publier de manière très plaisante.
Il me semblait qu’on en avait déjà parlé ici il y a quelques mois. Ou alors c’était sur IRC ou autre part, je ne retrouve pas. Mais en tout cas ça fait page blanche avec javascript désactivé, y compris en mode « simple lecteur », même pas en édition. Javascript tyranny !
Sinon il y a effectivement des choses intéressantes, oui. :)
L’éditeur semble vraiment bien.
Ce que permet node-webkit est vraiment impressionnant (et pas trop trop compliqué, je suis en train de jouer avec).
Sur le github de substance.io , toutes les briques servant à construire l’éditeur sont bien séparées, il y a potentiellement beaucoup de choses utiles :
@rastapopoulos : L’éditeur est une application desktop qui utilise javascript (c’est chromium+nodeJS utilisés comme un moteur d’exécution). Mais les pages web produites ne nécessitent pas forcément du javascript (je viens juste d’écrire une page de test qui reste très jolie sans JS activé).
On peut voir ça comme un élément d’une boite à outil de publication web, sous forme d’application desktop.
Why I won’t work for Google
►http://qnrq.se/why-i-wont-work-for-google
“Gentlemen do not read each other’s mail.” – Henry L. Stimson
En lien avec : ▻http://seenthis.net/messages/250417#message250420
et
How to fight desertification and reverse climate change (sous-titres français)
►http://www.ted.com/talks/allan_savory_how_to_green_the_world_s_deserts_and_reverse_climate_change
ça c’est un vrai et très bel exemple de permaculture qui marche : non dogmatique, adaptée au lieu, pragmatique et pratique, et avec une comparaison avant/après qui ne laisse aucun doute.
Ce que j’aime bien c’est de voir à quel point un projet peut être un succès d’un point de vue agronomique mais se planter pour d’autres raisons. Quel échec pour le projet n°1, qui en trois ans n’a pas su expliquer, convaincre et/ou autonomiser les personnes sur place. Et on le voit bien avec le deuxième projet où l’accent est plus mis sur la culture des liens et des esprits, et la mise en place d’une durabilité sur l’aspect social. On voit plus de locaux et moins d’arbres.
Voir aussi :
▻http://permaculturenews.org/2010/08/06/letters-from-jordan-on-consultation-at-jordans-largest-farm-and-co
▻http://permaculturenews.org/2013/12/10/desert-food-forest-organic-commercial-production-three-years-updat
J’avais zappé cette partie de la vidéo, effectivement il y a eu un abandon quelques années.
C’est clair que l’autonomisation, la possibilité de s’approprier les techniques, de les inclure dans sa culture, c’est fondamental.
C’est ce qui explique aussi tout le fossé qu’on voit chez nous entre les gens ordinaires et une forme d’écologie bureaucrate qui déploie des moyens fous pour réintroduire trois ours dans les Pyrénées et produit dans le même temps un urbanisme invivable. Qui veut scinder la nature : sanctuarisée en dehors de là où on vit, saccagée sans complexe autour de nous. Le fameux modèle illusoire de la #wilderness
▻http://www.seenthis.net/messages/207382
Cet échec du au décalage culturel, si je puis dire, me rappelle l’histoire de Yacouba ▻http://seenthis.net/messages/120810 qui a rencontré beaucoup de difficultés avec les habitants de son village lorsqu’il voulu reboiser le désert.
Tu as un compte à régler avec des vegans @aude_v ou ne serait-ce pas plutôt avec des militants qui pensent que les autres doivent faire exactement pareils qu’eux ? Heureusement il y a des gens splendides qui sont végétaliens, vivent et voyagent en camion dans tous les pays sans faire chier personne avec des dogmes, juste en partageant leur humanité. Bref, je ne pense pas que la connerie soit l’apanage des vegans. Par contre je peux te raconter le découpage administratif absurde et pas du tout vegan des montagnes et des champs dans les Hautes-Corbières avec une règle et un crayon, tu vois l’Afrique, ben la même chose mais en France au XXIem siècle pour faire des sanctuaires Natura2000 qui ne dépassent pas. Les quelques paysans se retrouvent avec leurs champs découpés en deux ! Bon, vu qu’il n’y a presque plus rien qui subsiste, poissons sans eaux, écrevisses polluées, bords de route arrosés de pesticides, on y laisse les chasseurs et leur maïs à sangliers quand même…
@simplicissimus racontait comment en augmentant significativement et en quelques années le nombre de chèvres dans le désert de Mongolie pour produire plus de laine l’herbe n’a plus le temps de repousser et la catastrophe écologique se rapproche dangereusement, alors que la subsistance des habitants était assurée jusque là.
Je ne sais pas si tu as regardé la vidéo d’Allan Savory que j’ai posté dans un des commentaires de ce billet @touti, mais on y voit bien que le problème n’est pas tant les animaux, ou même leur nombre, mais la mauvaise gestion de leur déplacement.
La prairie et les herbivores ont coévolués, mais le « pattern » de broutage était dicté par le déplacement en meute, la prédation, le souillage du fourrage par les déjections qui imprimait un rythme fort et rapide puis un repos de l’herbe plus long, alors que maintenant c’est au contraire permanent et moins massif. Mais quand il y a déjà des chèvres c’est synonyme de misère car ça veut dire qu’il n’y a plus assez de couvert herbacé pour des herbivores. Il faut empêcher que les chèvres ne dévore la terre jusqu’à l’os, mais il ne faut pas croire que la meilleure solution est de ne rien faire, car Allan Savory a bien vu que dans les environnements type « brittle » (fragiles, très peu de précipitation) qu’on laisse se reposer en excluant les animaux ça va en se dégradant. Il faut restaurer le lien écologique avec les ruminants pour que le milieu reparte dans une bonne dynamique.
@aude_v
ce modèle de la wilderness est présent dans les discours vegans,
pas dans tous les discours vegans.
et il est présent aussi dans le modèle de développement agro-industriel actuel, le même qui sanctuarise certaines zones des Pyrénées et fait des Landes une éponge à azote de synthèse et à lisier de canard.
c’est pour ça que je dis que la dichotomie vegan/élevage ne peut pas se calquer sur la dichotomie modèle de la wilderness vs écoumène paysan (pour le dire de façon résumée).
ce qui va avec le modèle de la wilderness c’est l’industrialisation totale de la campagne, que celle-ci produise du soja pour le tofu ou pour la bouffe des canards et des vaches élevées en usine.
@nicolasm dans le cas mongol, de ce que je sais (je ne suis vraiment pas spécialiste) il s’agit de l’augmentation très forte de la proportion de chèvres dans le troupeau. L’un des nombreux dzuds qui menacent les éleveurs est le surpâturage et ils ont des règles traditionnelles dont celle de ne pas avoir plus d’une chèvre pour cinq animaux (si je me souviens bien de la proportion).
La demande de cachemire qu’a permis « l’ouverture » de l’économie mongole a fait exploser ces équilibres. Sous la pression des troupeaux de chèvres, il n’a pas fallu 10 ans pour provoquer la désertification…
@nicolasm, je ne trouve pas la vidéo de Allan Savory, si tu veux bien juste citer une vidéo sans l’inclure, colle l’url sans le http:// devant.
D’où vient donc l’idée qu’il ne faudrait rien faire et priver la terre des animaux ? Le souci actuel est d’abord politique : la destruction sociale et la pauvreté qui en découle engendrent l’abus des ressources immédiatement disponibles, dans cet article, on a quelques clefs pour comprendre pourquoi
depuis vingt ans, les cheptels d’animaux domestiques ont presque doublé, passant de 26 millions de moutons, chèvres, chevaux, bovins, chameaux et yaks en 1990 à environ 45 millions de têtes en 2012
Le problème est réellement dans cette incapacité à prendre le temps d’observer et de réfléchir à la pérénnité écologique, dans l’urgence, on se sert en détruisant l’avenir.
►http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/07/comment-chevres-et-moutons-accelerent-la-desertification-de-la-mongolie_3472
@aude_v
Et c’est de plus en plus ça qui s’entend dans le mainstream vegan urbain.
Ça je m’en rends pas trop compte là où je vis, où j’observe plutôt le mainstream viandard industriel tandis que je fais de la #végéculture #biointensive (avec des poules, certes, mais dans l’absolu je pourrais m’en passer).
Là où je vis c’est un pays traditionnellement de polyculture-élevage mais où l’habitude culturelle de manger de la viande s’est déplacée ces 60 dernières années vers le rumsteack uniquement (et la côte de boeuf les jours de fête), et tous les jours, et c’est ressenti comme un progrès, comme un « acquis social » ("mon bifteck") et une normalité vers laquelle tout le monde est (était) censé tendre. Les bas-morceaux et les tripes, les abattages de cochon à la maison, le quotidien à base de fayots, de pain et de soupe plutôt que de steak, on ne sait plus ce que c’est.
Et depuis plus récemment, un mouvement vegan plus élitiste qui se développe dans certains milieux militants urbains (de ce que j’en lis et de ce que @nicolasm et toi en témoignez), et pour qui la normalité, le « progrès », est l’abandon de tout produit animal et l’abandon de la domestication.
Les points communs que je vois entre les deux, c’est le recours non-conscient et non-réfléchi à l’industrie, l’ignorance de ce qu’est cultiver le sol ou élever des animaux (+ comme tu dis les discussions par confrontation d’identités plutôt que par réflexion).
@aude_v, j’aime l’idée de remettre l’écologie dans le politique, dans le sens de s’inquiéter de l’autre et d’une ouverture collective large.
C’est une des raisons qui font que je n’ai pas voulu entrer dans une AMAP, préférant entrainer mes voisins à aller régulièrement au marché et à reconnaitre et préfèrer les légumes de vrais maraîchers plutôt que ceux de Rungis. Après, mes potes sont à l’AMAP, et je vais filer un coup de main au paysan bio, mais je suis exaspérée de la mode écolo sans réflexion avec des urbains qui te font la leçon sur le retour aux principes fondamentaux de l’agriculture mais ignorent de quoi vivent leur voisin ou comment poussent les poireaux.
Et je te cite, parce que évidemment « la manière de pensée » pour être riche se doit d’abord d’être tendue par une réflexion sociale et politique .
je découvre que l’important n’est pas la recette mais la démarche, la manière de penser qui mène du constat à l’action
Société du gaspillage : les bas morceaux, c’est nutritionnellement et gustativement plus avantageux. Et comme c’est moins cher...
@touti : c’est ici : ►http://www.ted.com/talks/allan_savory_how_to_green_the_world_s_deserts_and_reverse_climate_change
Il y a (eu ?) toute une politique environnementale de conservation en Afrique et aux US qui voulait restaurer l’écologie d’un lieu en excluant toute activité humaine.
les bas morceaux, os compris, vont en bouffe pour animaux carnivores, non ?
oui, idem qu’une grande proportion de poissons « non nobles » comme le maquereau, le bogue...
Et encore, dans le meilleur des cas. Après la vache folle il y a eu des restrictions, les déchets partaient en cimenterie au lieu d’être donnés au animaux (comme si faire manger de la vache aux vaches c’était pareil qur faire manger de la vache aux cochons)
Un testeur de #regex qu’il a l’air bien :
▻http://regex101.com/#pcre
an online regex tester for #javascript, #php, #pcre and #python
v/@karlpro
Hécatombe de bars-concerts, Lille ville de la culture [dé]branchée.
▻http://lilleculture.com/index.php/critiques/item/99-hecatombe-de-bars-concerts-lille-ville-de-la-culture-de-branchee.ht
[article modifié après la réception de mail de lecteurs-lectrices, notamment sur la liste des cafés concerts, et quelques imprécisions. Bien que le plus important pour nous n’est pas de dresser une liste exhaustive des bars qui existent, mais de s’alerter sur tous ceux qui ont fermé, et ceux qui sont menacés.]
Les amateurs/amatrices de musique alternative à Lille vont bientôt devoir déménager. En effet, la ville a lancé une véritable offensive guerrière contre des bars-concerts sous des prétextes fallacieux pour mieux contrôler qui a le droit de faire de la musique ou pas.
Sperm RNA carries marks of trauma
▻http://www.nature.com/news/sperm-rna-carries-marks-of-trauma-1.15049
Trauma is insidious. It not only increases a person’s risk for psychiatric disorders, but can also spill over into the next generation. People who were traumatized during the Khmer Rouge genocide in Cambodia tended to have children with depression and anxiety, for example, and children of Australian veterans of the Vietnam War have higher rates of suicide than the general population.
Trauma’s impact comes partly from social factors, such as its influence on how parents interact with their children. But stress also leaves ‘epigenetic marks’ — chemical changes that affect how DNA is expressed without altering its sequence. A study published this week in Nature Neuroscience finds that stress in early life alters the production of small RNAs, called microRNAs, in the sperm of mice (K. Gapp et al. Nature Neurosci. ▻http://dx.doi.org/10.1038/nn.3695; 2014). The mice show depressive behaviours that persist in their progeny, which also show glitches in metabolism.
The study is notable for showing that sperm responds to the environment, says Stephen Krawetz, a geneticist at Wayne State University School of Medicine in Detroit, Michigan, who studies microRNAs in human sperm. (He was not involved in the latest study.) “Dad is having a much larger role in the whole process, rather than just delivering his genome and being done with it,” he says. He adds that this is one of a growing number of studies to show that subtle changes in sperm microRNAs “set the stage for a huge plethora of other effects”.
sur le même sujet (épigénétique, liens entre environnement et expression génique, transmissibilité de ces influences) : ►http://www.nature.com/news/epigenetics-the-sins-of-the-father-1.14816
Et on veut nous vendre de l’industrie génétique, alors qu’on s’aperçoit qu’on ne comprend toujours pas « comment ça marche »...
Netmundial ou comment l’Internet doit-il être gouverné ?
▻http://www.franceculture.fr/emission-ce-qui-nous-arrive-sur-la-toile-netmundial-ou-comment-l-inter
Dates/Horaires de Diffusion : 24 Avril, 2014 - 08:45 - 08:50
S’achève aujourd’hui le NetMundial, soit la « réunion multipartite mondiale sur la gouvernance de l’Internet », qui se déroule depuis hier à Sao Paulo, au Brésil. Cette réunion a rassemblé environ 700 personnes provenant plus de 80 pays et d’horizons divers : de représentants des gouvernements, des membres de la société civile, d’instances techniques, d’opérateurs privés, tout le monde ...
“A Web page is now like V’Ger from the first “Star Trek” movie, a piece of technology that we once understood but can no longer fathom”
Yes, Mickens is at it again !
▻https://www.usenix.org/system/files/1403_02-08_mickens.pdf
for example, it would definitely be horrible if your browser’s scripting language combined the prototype-based inheritance of Self, a quasi-functional aspect borrowed from LISP, a structured syntax adapted from C, and an aggressively asynchronous I/O model that requires elaborate callback chains that span multiple generations of hard-working Americans. OH NO I’VE JUST DESCRIBED JAVASCRIPT.
Interview des deux concepteurs/développeurs du logiciel #Prototypo permettant le développement de nouvelles #polices de caractères :
Prototypo est un logiciel de #dessin typographique, il permet de créer de nouvelles polices des caractère qui seront utilisées dans le design graphique (affiches, sites web, jeux vidéo, etc.). Dans Prototypo, le dessin démarre en modifiant une vingtaine de paramètres qui vont changer l’apparence de toutes les lettres de l’#alphabet en même temps. Alors que dans les autres logiciels (Fontlab, Glyphs, Robofont et l’alternative libre Fontforge) on dessine chaque caractère un à un. L’intérêt c’est qu’on démarre plus vite, même avec des connaissances limités dans cette discipline exigeante, et que l’on peut explorer de nouvelles formes et proportions en quelques clics.
▻http://www.framablog.org/index.php/post/2014/04/22/Prototypo-vos-polices-sur-mesure
EB Garamond
Claude Garamont’s designs go open source
▻http://www.georgduffner.at/ebgaramond/index.html
Dans un genre similaire (serif, orné, classique, doux) : la Calendas (▻http://seenthis.net/messages/238180).
via @WalterStephanie
La dépréciation de la forme à l’ère de la #fabrication_numérique - ArchDaily
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/83186685881
Dans un article pour une revue de #design australienne, rapporte ArchDaily, le designer Michael Parsons explique que les formes complexes rendues possibles par la fabrication numérique seront bientôt victimes de leur popularité et risquent de perdre de leur valeur intrinsèque à mesure que les compétences nécessaires pour les obtenir diminueront. Le style “organique” ou “algorithmique” et ses géométries complexes ne sera-t-il que le style d’une époque ?
Comment faire des graffitis en mousse — wikiHow
▻http://fr.wikihow.com/faire-des-graffitis-en-mousse
Les graffiti en mousse, aussi appelés « écograffitis » ou « graffitis verts » remplacent la peinture en bombe, les marqueurs et autres substances chimiques généralement utilisées pour graffer. Ils utilisent à la place un pinceau normal et de la mousse qui pousse toute seule sur les murs. Avec la montée des produits bios et écologiques, le graffiti a donc su séduire les artistes militants de tous bords. De plus, il peut aussi faire partie de la révolution du jardinage.
décidément, ils sont créatifs au NYT
NYT-Haiku... brillant !
Once advertisers
co-opt an Internet trend,
you know it’s over.
Times Haiku
▻http://haiku.nytimes.com/about
How does our algorithm work? It periodically checks the New York Times home page for newly published articles. Then it scans each sentence looking for potential haikus by using an electronic dictionary containing syllable counts. We started with a basic rhyming lexicon, but over time we’ve added syllable counts for words like “Rihanna” or “terroir” to keep pace with the broad vocabulary of The Times.
Not every haiku our computer finds is a good one. The algorithm discards some potential poems if they are awkwardly constructed and it does not scan articles covering sensitive topics. Furthermore, the machine has no aesthetic sense. It can’t distinguish between an elegant verse and a plodding one. But, when it does stumble across something beautiful or funny or just a gem of a haiku, human journalists select it and post it on this blog.
#haiku #poésie #sérendipité (c’était déjà là @mona) ; question par contre : peut-on comme le fait le NYT qualifier de sérendipitaire le produit d’un #algorithme ?
peut-on comme le fait le NYT qualifier de sérendipitaire le produit d’un #algorithme ?
Je dirais que c’est la navigation et la sélection humaine dans le corpus de haïkus générés par l’algo qui pourraient être rapprochées de la sérendipité. Et encore, je vois pas trop de notion d’accident ou d’imprévu dans ce processus.
ça me fait plus penser aux techniques de cut-up de Burroughs et Gysin.
Merci ! Bonjour et soyez les bienvenues
Voilà des petits clips ZEN... , en musique que je réalise
Bon visionnage ! :
lien :
►http://www.dailymotion.com/playlist/xm11k_timtam_les-poemes-videos-de-chronos/1#video=x2ccnv1
Merci c’est sympa mais le rapport avec le sujet @chronos ? Attention à ne pas spammer… #seenthis_police
▻http://metapolator.com
Metapolator is a web-based parametric font editor.
It provides a GUI for designing with UFO fonts and Metafont – a language for semi-algorithmic specification of typefaces. Metapolator was created out of the need to create large font families efficiently.
▻https://github.com/metapolator/metapolator
Wow !
Metapolator turns any existing typeface into an intelligent type family system, so you can express yourself through its dials and sliders.
Its just like a cross-fader that mixes 2 turntables.
Again drawing a connection to the world of music productio, consider modular synthesizers, where stacks of modules (or masters, in our case) are linked in all possible ways.
La #permaculture est elle destinée aux #riches ?
Continuant la lecture de l’étude évoquée ici : ▻http://seenthis.net/messages/246533
Si j’ai bien compris la légende du graphique, les pays « pauvres » ne sont le sujet que de 30% des publications (livres, articles, livrets, etc), dont seulement la moitié est écrite par eux-mêmes (l’autre moitié étant des publications écrites dans les pays « riches » et qui parlent de pays « pauvres ».
L’influence de l’#Australie dont les créateurs de la permaculture sont originaires baisse avec le temps, au profit de l’#Europe et des autres continents. On note une augmentation de la représentation de l’#Afrique comme sujet, mais les Africain⋅e⋅s écrivent peu de publication sur la permaculture. L’#Amérique_du_sud est encore moins bien placée.
La #carte nous éclaire un peu plus,
L’Afrique est sûrement sur-représentée dans le graphique précédent à cause de l’Afrique du Sud (qui sera difficilement taxée de pays « pauvre »). On y voit aussi l’écrasante majorité des pays anglophones (USA, Australie, UK, Nouvelle Zélande et Afrique du Sud).
La permaculture semble belle est bien WEIRD (Western, Educated, from Industrialized, Rich, and Democratic countries).
Lien vers l’article : ►http://madeinearth.files.wordpress.com/2014/04/ferguson-2013-permaculture_preprint.pdf
En relation, une partie tirée de « Sustainable Revolution : Permaculture in Ecovillages, Urban Farms, and Communities Worldwide » sur la permaculture vue comme un cheval de Troie d’un nouveau colonialisme.
À notre échelle, il y a eu pas mal de remous en France à cause de profs australiens qui venaient donner des cours hors de prix (> 1000€) dans des stages surchargés (+60 personnes) sans trop se renseigner sur les profs du coin où ils enseignaient (même si je suis pas trop pour l’approche chasse gardée). Et certain⋅e⋅s appellent à développer une « permaculture à la française » qui se baserait aussi sur les systèmes développés en France ou en Europe.
Beyond Perma-Colonialism
Indigenous Permaculture offers its trainings on a pay-what-you-can basis, open to anyone willing to take the information back home and put it to use. Through networking with a variety of native communities worldwide, the aim is to train a cadre of local permaculturists who can share skills with their neighbors.
“If you bring people from the outside the community, they may not accept a ‘permaculture teacher.’ People may come and take plants, intellectual property, and they never give back,” Vasquez says. “This has gone on for too many years. Indigenous people need to decide their own destiny.” Permaculture teacher Robyn Francis agrees, having trained thousands of students from different parts of the world (see for a profile of the neighborhood she designed). She discusses teaching with an awareness of histories of imperialism and traditional knowledge appropriation. When she taught a permaculture course in Indonesia in 1999, there was concern among participants about whether “it was just another kind of colonialism—an Australian concept taught by an Australian teacher.”
“The risk is greatest when the teacher sees permaculture as a kind of formula.… When this happens then—yes—it’s a new perma-colonialism,” Francis admits. “What I see as being the most valuable thing about permaculture, and the greatest challenge for a permaculture teacher to teach, is the process of lateral thinking and questioning, of developing the art of analytical observation.”12
Histories of imposed assimilation into industrial economies have alienated native people from their traditional cultures across the globe, creating poverty and environmental destruction. The irony of “teaching” permaculture to people who traditionally lived its principles is not lost on Vasquez, who points out that when he teaches, he doesn’t always use the term. “We don’t talk about it as permaculture in the indigenous community because we are talking about a way of life.… They practice it, and it works, that’s it.”
I had the opportunity to witness for myself this harmonious integration of principles and culture when I volunteered at a village school in Nepal in 1999. The experience led me to question mainstream notions of progress and development (for more on this theme, see the profile on Ladakh). I decided to study cultural anthropology at a radical graduate school in San Francisco that focused on decolonizing it.* This approach recognizes the imperialist perspective that spawned anthropology and questions the hierarchy that gives value to rational, scientific knowledge over indigenous and intuitive knowledge. The focus is on recognizing the continuing effects of colonialism and shifting the discipline toward cross-cultural advocacy for indigenous social and environmental justice.
“Postcolonial” anthropology introduced me to the concept of cultural hegemony: the domination of the global imagination by an ideology that describes the social, political, and economic status quo as inevitable and beneficial for everyone (rather than chiefly for those whom the Occupy movement dubbed “the 1 percent”).
Mollison calls permaculture a positivist philosophy, one that focuses on what we want and can do, rather than what we want others to change. Permaculture is revolutionary in that it gives people concrete tools to take power back, to become more reliant on local community resources, and to heal relationships. It is based on the assumption that the dominant global system is not inevitable, doesn’t benefit the majority of people, and is, in fact, leading us to the brink of environmental collapse. I came to believe that this design approach can be a catalyst for resistance and transformation within communities seeking alternatives to the globalized economy. The word permaculture usually brings up images of rural life, but it can equally be applied by individuals and groups at the center of the industrialized world, shifting the system from within the heart of the inner city (see Los Angeles Eco-Village).
(Si quelqu’un⋅e a une idée autre que pays « pauvres » ou « riches » je suis preneur, le mieux que je vois c’est pays industrialisés et non industrialisés, mais ça m’embête de définir les autres pays par un manque)
Hum j’aime pas trop goinfres/pillés, et « tropicaux » est trop restrictif. J’aime bien #WEIRD mais c’est pas trop compréhensif. Y a aussi occidentaux mais c’est pas très cohérent par rapport au Japon même si tout le monde comprend. Peut être exploiteur/exploité ? J’aime pas pauvre car il se place implicitement sur le terrain éco, et certains pays sont riches sur certains points même si tout tend à se dégrader.
Oui je pense qu’un gros verrou à faire sauter c’est la science réductionniste, qui réduit tellement le monde qu’elle n’est pas de grand intérêt pour étudier les systèmes vivants interconnectés. Je cherche énormément dans les revues scientifiques des articles sur les sujets qui m’intéressent (fourrage pour animaux, qualités nutritionnelle, etc) et j’ai constaté que :
– les buts des études sont souvent pour des gros projets ou des grosses boites, très industriels
– la granularité est trop fine pour être appropriée par le commun des mortel (style extraction de la substance X par procédé Y)
– c’est très réductionniste, par exemple sur une plante pas connu, tous les articles portent sur une substance de la plante
Le type d’article typique c’est comment extraire la substance X de la plante Y par un procédé Z et quel pourcentage P ont peut mettre dans les granulés des poules pour quelles pondent autant.
Alors qu’on peut facilement monter des expériences pas aussi carrées mais qui au moins serviraient le plus grand nombre, par exemple : ▻http://seenthis.net/messages/228590
Mais ce qui est bien avec la permaculture c’est que les concepteurs se sont beaucoup tournés vers les cultures traditionnelles et tribale, sans jugement (sauf positif sur leurs capacités à cultivar durablement les paysages), mais aussi ont gardé un esprit critique pour ne pas virer dans le new-age. Mais maintenant je suis un peu dans l’entre-deux, ni woowoo ni science pure, mais plutôt mythes culturels : ▻http://seenthis.net/messages/247665#message247714
Un de mes objectifs c’est de transmettre quelques polycultures pertinentes pour nos conditions climatiques, que les gens utiliseraient pendant des générations parce que ça marche, et que ça sera une composante d’une gestion soutenable de l’alimentation. Bien sûr il y a un risque de faire juste pareil que les ancêtres sans chercher à innover, mais c’est une autre composante de l’éducation (curiosité, confiance, soutien, #lateral_thinking, etc)
Pour la critique sur la permaculture de riches, je l’ai mis en partie parce que j’aime bien remettre en question même ce qui m’intéresse le plus, mais il peut y avoir plusieurs explications, une des plus importantes peut être est que l’écrit est bien plus présent en occident, et que les cultures traditionnelles fonctionnent plus que la transmission orale. J’espère que la permaculture se transmet bien dans les pays non-occidentaux.
Oui je pense qu’un gros verrou à faire sauter c’est la science réductionniste, qui réduit tellement le monde qu’elle n’est pas de grand intérêt pour étudier les systèmes vivants interconnectés.
+1000
Et celà pour bcp d’autres choses. Les approches « intégratives » ou « systémiques » progressent en sciences, mais la mythologie du réductionnisme a encore la dominance. Vivement qu’on arrive à intégrer « rationnellement » (pas de new-age, de dauphins volants, etc. svp :-) ) les apports des pensées orientales (Inde / Chine).
C’est un boulot que Varela avait commencé dans les neurosciences / sciences cognitives (surtout les apports de (Nāgārjuna)), et c’était passionnant.
Oui ça semble bouger de ce côté là, avec des recherches scientifiques pour appuyer le savoir traditionnel. Je l’ai vu dans les recherches sur la plante Schisandra sinensis qui a été utilisée par des peuples tribaux de Sibérie et en médecine traditionnelle orientale.
Mais il faut aussi de la science intégrative, sur les bénéfices ou pas de certaines connexions entre éléments.
Je dérive un peu, mais dans la même thématique (importance des relations et complexité des « systèmes vivants interconnectés ») :
►http://www.nature.com/news/epigenetics-the-sins-of-the-father-1.14816
▻http://seenthis.net/messages/250559
(dans les articles ils parlent un peu de l’épigénétique dans le domaine végétal).
Edit : ajout du bon lien.
Motion Ui #Design Principles — Beyond Kinetic
▻http://www.beyondkinetic.com/motion-ui-design-principles
This blog is a quick look at some simple Ui #motion_design principles. There isn’t too much documented about this area of mobile ui design and I thought there would be some value in expressing my views.
Sur la même thématique (via @iamvdo) :
▻http://fr.slideshare.net/dgeerts/the-animated-gui-lessons-from-disney
(cité dans ▻http://www.ui-transitions.com)