ARNO*

Geek dilettante habitant une belle et grande propriété sur la Côte d’améthyste

  • Menaces sur la liberté académique et la liberté d’expression dans l’Enseignement supérieur et la Recherche (ESR)
    https://academia.hypotheses.org/55835

    Communiqué du SNTRS Paris-Nord Chère collègue, cher collègue, Le SNTRS-CGT s’alarme du climat de restriction de la liberté scientifique et de la liberté d’expression qui s’est installé dans le paysage de l’ESR depuis la reprise d’un conflit de haute intensité … Continuer la lecture →

    ##ResistESR #Actualités_/_News #Démocratie_universitaire #État_de_droit #Gouvernance_de_l'ESR #Libertés_académiques_:_pour_une_université_émancipatrice #CNRS #EHESS #libertés_académiques #libertés_d'expression #Université_de_Savoie_Mont_Blanc_USMB_

    • Au même moment, à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), une véritable vague de haine et d’insultes a visé une anthropologue reconnue, spécialiste de la Palestine, pour avoir relayé le communiqué d’un syndicat étudiant sur la liste de discussion politique et syndicale interne à l’École. En réponse à ce qui ne peut être qualifié autrement que de délation calomnieuse, la direction du CNRS a initié une procédure disciplinaire accélérée contre notre collègue, pour des motifs aussi graves et choquants qu’« apologie du terrorisme » et « incitation à la haine raciale » ! Lors de cette procédure, la défense précise assurée par le SNTRS-CGT a permis de démontrer l’absurdité de ce qui était reproché à notre collègue, et de rappeler les grands principes et la jurisprudence sur la liberté d’expression, en particulier dans le monde universitaire. La direction du CNRS s’est ainsi contentée de prononcer une sanction minime – un avertissement – mais, a toutefois décidé de la publier au Bulletin Officiel, contre l’avis de la CAP.

  • L’Association des Maires Ruraux de France re lance son Campagnol.fr : un service complet permettant de disposer d’un site internet communal pour pas trop cher.

    Bonne idée après tout.

    Un petit coup d’œil sur le code source des sites présentés permet de voir que c’est tout en wordpress :/ et bourré de liens tiers. Ça me fait marrer quand même, ça suit bien la politique habituelle de scier la branche du logiciel français Libre et c’est en plus sur la couche du framework bootstrap. Un truc mastoc qui est évité désormais en développement web est peu performant.

    <link rel='dns-prefetch' href='//maxcdn.bootstrapcdn.com' />
    <link rel='dns-prefetch' href='//fonts.googleapis.com' />
    <link href='https://fonts.gstatic.com' crossorigin rel='preconnect' />
  • Déficit : comment Bercy justifie un dérapage « très, très rare » | Les Echos
    https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/deficit-comment-bercy-justifie-un-derapage-tres-tres-rare-2085213

    Deux autres mauvaises surprises restent encore assez mystérieuses. La première est le rendement décevant de l’impôt sur les sociétés - 4,4 milliards de moins qu’escompté. Bruno Le Maire a simplement souligné le rôle des sociétés financières et promis de creuser le sujet.

    Enfin, le gouvernement n’a pu que constater le complet échec de sa taxe exceptionnelle sur les profits des énergéticiens - la fameuse CRIM (contribution sur les rentes inframarginales). Lors de sa conception, elle était censée rapporter 12,3 milliards en 2023. A l’automne, le gouvernement n’en attendait plus que 3,7 milliards. En décembre, ce chiffre était à nouveau abaissé à 2,8 milliards. Finalement, Bercy n’aura réussi à capter que… 300 millions - soit moins de 1 % des marges bénéficiaires empochées par les producteurs, distributeurs et intermédiaires du marché de l’électricité selon un récent rapport de la Cour des comptes.

  • United Nations Human Rights Council | #HRC55 sur X : https://twitter.com/UN_HRC/status/1772636445779300744

    “Following nearly 6 months of unrelenting Israeli assault on occupied #Gaza, it is my solemn duty to report on the worst of what humanity is capable of & to present my findings: ’the Anatomy of a Genocide’.” — Special Rapporteur FranceskAlbs at @UN Human Rights Council. #HRC55

    https://video.twimg.com/amplify_video/1772631868782882816/vid/avc1/1080x1080/bSVz_DiEIGsk8nBG.mp4?tag=16

    • Gaza : « motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis des « actes de génocide », selon une experte de l’ONU | ONU Info
      https://news.un.org/fr/story/2024/03/1144356

      Le rapport – intitulé « Anatomie d’un génocide » – conclut « qu’il existe des motifs raisonnables de croire que le seuil indiquant que des actes de génocide » ont été commis « contre les Palestiniens à Gaza a été atteint ».

      Devant le Conseil des droits des Nations Unies à Genève, la Rapporteure spéciale des Nations Unies pour les territoires palestiniens occupés a ainsi listé trois actes de génocide : « meurtre de membres du groupe ; atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; et soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ».

      Trois des cinq actes de génocide

      Il s’agit là de trois des cinq actes de génocide qui figurent dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. « La nature et l’ampleur écrasante de l’assaut israélien sur Gaza et les conditions de vie destructrices qu’il a causées révèlent une intention de détruire physiquement les Palestiniens en tant que groupe », a déclaré Francesca Albanese.

      L’experte indépendante, mandatée par le Conseil des droits de l’homme, mais qui ne s’exprime pas au nom de l’ONU, a souligné que ces « actes de génocide » ont été motivés par un discours anti-palestinien véhément, qui qualifie « l’ensemble du peuple palestinien de Gaza d’ennemi à éradiquer ou à éliminer par la force ». « Cette rhétorique est omniprésente dans tous les segments de la société israélienne », a-t-elle fait valoir.

      Et le fait que de hauts responsables israéliens ayant une autorité de commandement aient régulièrement appelé leurs soldats à anéantir la population de Gaza constitue « une preuve irréfutable de l’incitation explicite et publique à commettre un génocide ».

      Pas de distinction entre les civils et les combattants

      Dans ce climat, la puissante occupante ne fait pas de distinction entre les civils et les combattants ou entre les infrastructures civiles et les cibles militaires légitimes. Une façon de rappeler qu’Israël a qualifié l’ensemble de la population civile de Gaza de « boucliers humains » ou de « complices de terroristes ».

      Toutefois, ceux qui ont réussi à évacuer vers des zones qu’Israël a définies comme des « zones humanitaires sûres » ont été aussi la cible de nouvelles attaques, leurs morts et leurs blessés étant justifiés par Israël comme des « dommages collatéraux ».

      Derrière ce descriptif, l’experte onusienne entend aussi souligner que le génocide de Gaza est l’étape la plus extrême d’un processus de colonisation de longue date visant à effacer les Palestiniens de souche. « Le monde voit aujourd’hui les fruits amers de l’impunité accordée à Israël . Il s’agit d’une tragédie annoncée », a-t-elle fustigé.

      Alors que la Cour internationale de justice (CIJ) devra délibérer, que la Cour pénale internationale devra enquêter, elle estime qu’il est donc de sa responsabilité de rappeler au Conseil des droits de l’homme que le moment était venu pour les États d’agir. « Et comme ils ne l’ont pas fait, ce moment est venu ».

      Déni de la réalité et poursuite de l’impunité

      Outre plus de 30.000 Palestiniens tués, dont 13.000 enfants, les forces israéliennes ont utilisé un arsenal apocalyptique dans l’un des endroits les plus densément peuplés de la planète. Près de 25.000 tonnes d’explosifs (l’équivalent de deux bombes nucléaires), des munitions non guidées (ou "bombes muettes") et d’autres dispositifs ont été utilisés pour raser des quartiers entiers.

      Dans ces conditions, « le déni de la réalité et la poursuite de l’impunité et de l’exceptionnalisme d’Israël ne sont plus viables. À la lumière notamment de la résolution contraignante adoptée hier par le Conseil de sécurité, elle a donc imploré les États membres d’imposer un embargo sur les armes et de sanctionner Israël.

      « Il est stupéfiant de constater qu’au lieu d’enrayer cette dynamique, une minorité d’États membres puissants ont apporté un soutien militaire, économique et politique à cette atrocité , aggravant ainsi la dévastation qu’elle a provoquée chez les Palestiniens », a fait valoir la Rapporteure spéciale.

      NOTE

      Les Rapporteurs spéciaux et les groupes de travail font partie de ce que l’on appelle les procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme. Les titulaires de mandat des procédures spéciales sont des experts indépendants en matière de droits de l’homme nommés par le Conseil des droits de l’homme pour traiter soit de situations nationales spécifiques, soit de questions thématiques dans toutes les régions du monde. Ils ne font pas partie du personnel de l’ONU et sont indépendants de tout gouvernement ou organisation. Ils servent à titre individuel et ne reçoivent pas de salaire pour leur travail.

  • Je lisais un article du Parisien à propos des changements de comportements dus à l’inflation et je tombe sur ça :

    « Un meuble contre une boîte de lait » : en Mayenne, un groupe Facebook de troc connaît un succès grandissant

    Sur le groupe Facebook « Je ne jette pas je donne ou troc (en Mayenne et limitrophe) », on échange les objets dont on n’a plus besoin. Mais de plus en plus souvent contre de la nourriture…

    Élodie Goupil en est fière. En quatre ans, son groupe Facebook « Je ne jette pas je donne ou troc (en Mayenne et limitrophe) » s’est imposé comme une référence incontournable dans cette partie de l’Ouest. Aujourd’hui, il compte 10 340 membres. On y propose près de 350 objets par semaine. Et ce n’est pas fini.

    Mais ce succès la préoccupe. « Désormais, 90 % des échanges se font contre de la nourriture, souvent du lait infantile, relève cette trentenaire installée à Vimartin (Mayenne). Ça montre que notre société ne va pas bien. »

    https://www.leparisien.fr/mayenne-53/un-meuble-contre-une-boite-de-lait-en-mayenne-un-groupe-facebook-de-troc-

    L’article d’origine : https://www.leparisien.fr/economie/consommation/face-a-linflation-et-la-shrinkflation-un-francais-sur-deux-a-deja-reduit-

  • J’aime bien le vocabulaire associé, sur France Cul, à la baisse de la fécondité « à la fin du siècle » : « déclin, pessimiste, déclin, tomber… »
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-sciences/fecondite-un-declin-mondial-a-la-fin-du-siecle-6937238

    Fécondité : un déclin mondial prévu à la fin du siècle
    […] une projection un peu plus pessimiste qu’attendue
    […] La question du déclin démographique
    […] l’indice de fécondité moyen tombera à près d’1,4 à la fin du siècle

  • اسم البرغوثي يعود ويكشف المستور.. هل ترفض السلطة الفلسطينية الإفراج عنه؟ ولماذا؟.. وهل يُشكّل خطرًا على الرئيس عباس؟.. ولماذا تُصر “حماس” على الإفراج عنه بصفقة التبادل؟ وما هي مكاسبها؟.. مفاجآت مدوية في ملف الرجل الذي أرعب إسرائيل والسلطة معًا | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d8%a7%d8%b3%d9%85-%d8%a7%d9%84%d8%a8%d8%b1%d8%ba%d9%88%d8%ab%d9%8a-%d9%8

    Rumeurs ’assez plausibles) selon lesquelles l’Autorité palestinienne (Mahmoud Abbas) serait bien d’accord avec Israël et les USA pour que Marwan Barghouti reste encore un bon moment en prison, même si le Hamas insiste pour qu’il figure dans un éventuel échange de prisonniers.

    عودة اسم الأسير البرغوثي، هذه المرة جاءت بخلاف المرات السابقة والتي جميعها تحدثت عن إدماجه، بل ترأسه قائمة الأسرى في صفقة التبادل المرتقبة، أو ما يجري معه من اعتداءات عنيفة داخل معتقله، حتى وصلت لتهديد حياته بشكل مباشر ومحاولة طعنه واغتياله.
    فما كشفته بعض وسائل الإعلام، شكل مفاجئة من العيار الثقيل، حين ذكرت وبشكل صريح أن السلطة الفلسطينية ترفض “من تحت الطاولة” الإفراج عن الأسير البرغوثي ذو الـ 64 خريفا، وتفضل إبقائه داخل سجون الاحتلال وذلك خوفًا على “عرش” الرئيس محمود عباس.
    هذا التقرير ذكر بشكل صريح معارضه السلطة الفلسطينية للإفراج عن البرغوثي، ولكن الغريب في هذا الامر أنه وحتى كتابه هذا التقرير لم يخرج أي قيادي في حركة “فتح”، أو السلطة الفلسطينية، لينفي تلك الأخبار، الأمر الذي يضع علامات استفاهم كبيرة حول هذا الموقف وأسبابه ودوافعه الخفية.
    مصادر صحفية، قال في وقت سابق، إن الولايات المتحدة تعارض بشدة إطلاق سراح البرغوثي، وذلك استجابة لمطلب إسرائيلي بالخصوص بحسب ما نشرته “شبكة قدس”.
    وقال الموقع، إن واشنطن والاحتلال حريصان على إبقاء الأسير البرغوثي في سجون الاحتلال، وعدم إدراجه ضمن أي صفقة تبادل، وذلك بالتزامن مع التهديدات التي يتعرض لها البرغوثي في سجن مجدو والتي تهدد حياته.

  • Viols inventés, suite

    Israeli Soldier’s Video Undercuts Medic’s Account of Sexual Assault - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2024/03/25/world/middleeast/video-sexual-assault-israel-kibbutz-hamas.html

    New video has surfaced that undercuts the account of an Israeli military paramedic who said two teenagers killed in the Hamas-led terrorist attack on Oct. 7 were sexually assaulted.

    The unnamed paramedic, from an Israeli commando unit, was among dozens of people interviewed for a Dec. 28 article by The New York Times that examined sexual violence on Oct. 7. He said he discovered the bodies of two partially clothed teenage girls in a home in Kibbutz Be’eri that bore signs of sexual violence.

    The Associated Press, CNN and The Washington Post reported similar accounts from a military paramedic who spoke on condition of anonymity.

    But footage taken by an Israeli soldier who was in Be’eri on Oct. 7, which was viewed by leading community members in February and by The Times this month, shows the bodies of three female victims, fully clothed and with no apparent signs of sexual violence, at a home where many residents had believed the assaults occurred.

    Though it is unclear if the medic was referring to the same scene, residents said that in no other home in Be’eri were two teenage girls killed, and they concluded from the video that the girls had not been sexually assaulted.

    Nili Bar Sinai, a member of a group from the kibbutz that looked into claims of sexual assault at the house, said, “This story is false.”

  • Un responsable de l’Unicef parle d’‘anéantissement total’ après avoir parcouru toute la Bande de Gaza
    Posted on mars 23, 2024 | Jason Burke | The Guardian | Traduction J.Ch. pour l’AURDIP
    https://aurdip.org/un-responsable-de-lunicef-parle-daneantissement-total-apres-avoir-parcouru-t

    James Elder décrit des enfants au seuil de la mort et des familles cherchant désespérément de l’eau potable, de la nourriture et un abri.

    Un responsable de l’aide, qui a traversé cette semaine Gaza dans sa longueur, a décrit des paysages d’« anéantissement total », « rien ne restant » de ce que furent autrefois des villes prospères et très peuplées dans ce territoire.

    « L’ampleur de l’horreur dépasse notre capacité à la décrire », a dit James Elder, porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef).

    « Dès que vous roulez à travers le nord, vous voyez ce geste universel des gens affamés qui mettent la main à la bouche. Quantité d’enfants et de femmes aux visages décharnés. Dans [la ville de] Khan Younis, il y a un anéantissement total.

    « Je n’ai jamais vu un tel niveau de dévastation en 20 ans à l’ONU. Dans le nord, la capacité d’adaptation des gens a été réduite à néant et, dans le sud, elle ne tient qu’à un fil », a dit Elder vendredi dans une interview.

    Elder a dit qu’il a vu une douzaine d’enfants « squelettiques » dans l’hôpital Kamal Adwan de Beit Lahia dans le nord de Gaza.

    « Nous constatons des cas de malnutrition sévère… Des enfants qui sont au seuil de la mort, juste la peau sur les os… et ceux-là sont ceux qui ont pu arriver à l’hôpital. Il y a une véritable crainte pour ceux qui ne le peuvent pas », a dit Elder. « Cette situation est de la main de l’homme et peut être évitée. »

    Le personnel de l’hôpital faisait des journées de 36 heures, puis chacun-e rejoignait sa famille à la recherche d’eau potable, de nourriture et d’un abri, a dit Elder. (...)

  • The Cost of Germany’s Guilt Politics
    https://jacobin.com/2024/03/germany-antisemitism-afd-palestine-zionism

    La folie règne. Donc il y a de l’espoir, rien que ça.

    23.3.2024 - An interview with Emily Dische-Becker

    Germany has, in the name of fighting antisemitism, embraced a strange philosemitism and proxy Israeli nationalism, which involves demonizing and suppressing expressions of Palestinian identity and anti-Zionism in the guise of Holocaust remembrance. Consequently, leftist Jews often find themselves being lectured to about antisemitism by the descendants of people who murdered Jews.

    #Allemagne #antisemitisme #wtf

  • Comme un sale parfum (brun). Causerie avec l’historien #Johann_Chapoutot | #Au_Poste

    https://www.auposte.fr/causerie-avec-lhistorien-johann-chapoutot

    #Gramsci nous avait prévenus : « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres ». Avec l’#historien Johan Chapoutot, nous allons tenter, justement, de voir clair dans nos temps obscurs. Où sont les monstres ? Le cadavre du Vieux monde est-il déjà froid ou encore chaud ? La France à l’envers, Manouchian panthéonisé sous le sourire de Le Pen et ses lieutenants, la macronie machine à « com » d’#extrême_droite au service des #élites. On va écouter le maître.

    PAR
    DAV_DUF

    19 MARS 2024
    Johann Chapoutot, Historien spécialiste du "nazisme et de l’Allemagne, professeur d’histoire contemporaine à Paris-Sorbonne, est l’auteur, entre autres, de « Le Meurtre de Weimar » (PUF, 2010), « La Loi du sang. Penser et agir en nazi » (Editions Gallimard, 2014), « Le Grand récit » (PUF, 2021). Son travail sur le "management #nazi, antichambre du management #capitaliste_moderne, est l’un des plus notables.

  • Gaza : le Conseil de sécurité de l’ONU adopte sa première résolution pour un « cessez-le-feu immédiat »
    https://www.bfmtv.com/international/moyen-orient/israel/gaza-le-conseil-de-securite-de-l-onu-adopte-sa-premiere-resolution-pour-un-ce

    La première résolution pour un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza a été adoptée ce lundi 25 mars par le Conseil de sécurité de l’ONU. Les États-Unis ont fait le choix de s’abstenir.

    • Les médias qui titraient sur le fait que la précédente résolution des États-Unis exigeait déjà un cessez-le-feu-immédiat vont devoir nous expliquer pourquoi les américains s’abstiennent sur celle-ci au lieu de voter pour.

    • Prem’s ! Une aventure toute chaude.

      Voilà 6 mois qu’on prévoit de remplacer les balustrades en bois du balcon et des fenêtres. Il y a un mois, l’artisan nous annonce qu’il va passer. Une fois arrivé, la couleur n’est pas conforme, trop claire. Teck au lieu de Chêne foncé. On devient super-pro des nuanciers et des qualités de lasure.

      Pause : on a choisi cet artisan parce qu’il a déjà remplacé des balustrades chez deux de nos voisins...

      Suite : Ce matin, il revient. La couleur est conforme, mais la lasure n’est pas uniformément appliquée. Pire, les tranches sont quasiment blanches par endroit. Il propose d’appliquer la 3ème couche une fois les barres fixées. Il y a du vent, de la poussière, de la pluie annoncée en soirée... Ça ne le dérange pas. Il ajoute même qu’il faudra bien attendre 12 heures avant de s’accouder.

      Fin temporaire : Il est reparti, pour appliquer la 3ème couche en atelier.

      Et si tu insistes, on te raconte l’aventure de la réfection des halls d’entrée le printemps dernier, ou le nouveau placard du couloir il y a 8 ans. Et comme PapiGrizzly a toujours des choses à raconter, on pourra aussi raconter comment des bras cassés ont failli nous faire tomber en burn-out au moment de nous installer dans notre appart’.

    • Bah en règle générale, il ne faut pas être pressé pour les avoir sur un chantier. A tel point qu’on se demande même comment ils font pour « gagner leur vie » vu que les travaux restent longtemps en stand by et donc non facturés.

    • Hum ... et le plombier qui laisse la vanne d’arrivée d’eau du chauffe-eau ouverte lors de sa visite d’entretien annuel obligatoire et que tu te retrouve le week-end avec l’indicateur de pression qui monte et la valve de sécurité qui goutte sur le plan de travail, hein !

  • Dans la Manche, les techniques agressives de la police pour empêcher les traversées de migrants
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/23/dans-la-manche-les-techniques-agressives-de-la-police-pour-empecher-les-trav

    Dans la Manche, les techniques agressives de la police pour empêcher les traversées de migrants
    Par Julia Pascual (envoyée spéciale à Calais (Pas-de-Calais) et Loon-Plage (Nord)), Tomas Statius (Lighthouse Reports), Cellule Enquête vidéo et avec la contribution de Fahim Abed, May Bulman et Bashar Deeb (Lighthouse Reports)
    Officiellement, la police a interdiction formelle d’intercepter en mer les embarcations de migrants qui tentent de traverser la Manche. Après plusieurs mois d’enquête, « Le Monde » et ses partenaires de Lighthouse Reports, de « The Observer » et du « Der Spiegel » ont pourtant pu documenter différentes situations où les forces de l’ordre emploient des manœuvres dangereuses à l’encontre de ces « small boats » pourtant déjà à l’eau.
    Il pleut des cordes et la grande tonnelle blanche, sous laquelle plusieurs dizaines de personnes viennent s’abriter, a du mal à supporter le poids de l’eau qui s’accumule. Il est presque 11 heures, dans une zone périphérique de Loon-Plage (Nord), ce mardi 12 mars, à l’entrée de l’un des nombreux campements de personnes migrantes présents depuis des années maintenant sur la commune, voisine de Dunkerque.
    Ziko (les personnes citées par leur prénom ont requis l’anonymat), 16 ans, vivote ici depuis cinq mois. Le jeune Somalien a déjà essayé cinq fois de gagner le Royaume-Uni. A chaque fois en bateau. A chaque fois sans succès. Systématiquement, les policiers sont intervenus pour stopper l’embarcation à bord de laquelle lui et d’autres espéraient traverser la Manche. « A chaque fois, ils ont crevé le bateau », se souvient-il.
    Il y a environ deux semaines de cela, les policiers ont fait une manœuvre au large de la plage de Gravelines (Nord) que le jeune homme n’est pas près d’oublier. Les fonctionnaires ont fait obstacle au canot alors qu’il était déjà en mer. « On était à plusieurs dizaines de mètres des côtes quand un bateau pneumatique avec cinq ou six policiers s’est approché et a crevé notre embarcation. » Ziko rapporte que lui et la cinquantaine de passagers sont tous tombés à l’eau. « J’avais de l’eau jusqu’à la poitrine, c’était très dangereux. Il y avait des enfants qui étaient portés à bout de bras par des adultes pour ne pas se noyer. »
    De ses cinq tentatives de traversée, c’est la seule au cours de laquelle le bateau de Ziko a été crevé en mer. Son témoignage, rare, vient percuter la version officielle livrée par les autorités depuis 2018 et l’explosion du phénomène des small boats, ces petites embarcations de migrants dont le but est de rejoindre le Royaume-Uni. Officiellement, la police a interdiction formelle d’intervenir lorsque les small boats sont déjà en mer. Dans une directive à diffusion restreinte du 10 novembre 2022, le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord, Marc Véran, rappelait que « le cadre de l’action des moyens agissant en mer (…) y compris dans la bande littorale des 300 mètres (…) est celui de la recherche et du sauvetage en mer » et « ne permet pas de mener des actions coercitives de lutte contre l’immigration clandestine ».
    Et ce, en dépit de la pression constante sur le littoral : alors que moins de 2 000 personnes ont traversé la Manche en 2019, elles étaient plus de 45 000 en 2022 et près de 30 000 en 2023. Un phénomène qui est devenu un irritant majeur dans la relation franco-britannique.Au terme de plusieurs mois d’enquête, Le Monde, ses partenaires du collectif de journalistes Lighthouse Reports, du journal britannique The Observer et de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel ont pourtant pu documenter différentes situations, parfois filmées, où des tactiques agressives similaires à celles que dénonce Ziko ont été employées depuis juillet 2023. D’après nos informations, elles sont même comptabilisées par le ministère de l’intérieur sous la dénomination explicite d’« interceptions en mer ». Des données d’une sensibilité telle qu’elles ne font l’objet d’aucune publicité.D’autres que Ziko en témoignent. La Défenseure des droits explique au Monde que quatre saisines sont en cours d’investigation portant sur des interceptions en mer en 2022 et 2023. Par ailleurs, l’inspection générale de la police nationale est saisie depuis l’automne 2023 d’une enquête préliminaire à la suite d’un signalement au parquet de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) effectué par Rémi Vandeplanque, un garde-côte douanier et représentant du syndicat Solidaires.
    Ce dernier rapporte que, le 11 août 2023, au petit matin, un gendarme aurait demandé à un membre d’équipage de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de l’aider à percer un bateau au large de la plage de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) avec une dizaine de personnes à son bord. Une action que le sauveteur a refusé d’effectuer, tout en avisant le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Gris-Nez (Pas-de-Calais).
    L’échange a été entendu sur l’un des canaux radio utilisés par le Cross. « En tant que policier, on ne peut pas agir d’une manière qui met la vie d’autrui en danger, affirme Rémi Vandeplanque. On doit respecter les règles. » Sollicitée, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord assure que, « si elle est avérée, cette initiative ne pourrait être qu’une initiative individuelle de la personne en question et inappropriée ».
    Rares sont les images qui documentent ces pratiques, mais une vidéo inédite que nous nous sommes procurée, datée du 9 octobre 2023, montre un semi-rigide de la police nationale tourner autour d’un small boat dans le port de Dunkerque en créant à dessein des vagues qui déstabilisent la petite embarcation. A bord se trouvent pourtant une trentaine de passagers. Une partie d’entre eux se tient sur le boudin du canot. De l’eau entre dans l’embarcation au point que ceux assis au milieu sont immergés jusqu’aux genoux. Le policier semble ensuite dire aux occupants du petit bateau de retourner sur le bord. Les migrants seront finalement débarqués sains et saufs. Une manœuvre dangereuse, jugent plusieurs experts maritimes, d’autant que, en cas de chavirement, les embarcations légères des forces de l’ordre ne sont pas dimensionnées pour conduire des opérations de sauvetage. « Cette vidéo m’a choqué, raconte Kevin Saunders, ancien officier de la Border Force britannique en poste à Calais jusqu’en 2016 et connu pour ses positions extrêmement critiques à l’égard de l’immigration. Elle me rappelle ce que les Grecs faisaient à la frontière maritime avec la Turquie. Je suis surpris que les Français fassent cela parce que c’est contraire à leur interprétation du droit de la mer. »
    « Les Français sont poussés à jouer le même rôle dans la Manche que celui que l’Union européenne offre aux pays africains. Paris reçoit beaucoup d’argent des Anglais pour empêcher les migrants de partir ou les arrêter en mer », renchérit de son côté le politiste autrichien Gerald Knaus, architecte de l’accord de lutte contre l’immigration irrégulière entre l’Union européenne et la Turquie, faisant référence à la pression grandissante des autorités britanniques.De son côté, la préfecture de la zone de défense et de sécurité Nord relativise : « On était en journée, dans une enceinte portuaire. Le but de l’intervention est de dissuader les passagers de s’approcher de la digue du Braek [qui mène à la mer du Nord]. C’est la seule fois où on a pu intercepter un small boat par cette manœuvre et ça a été dissuasif. Toutes les personnes migrantes ont été sauvées et les passeurs interpellés. »
    Dans une seconde vidéo, diffusée sur le réseau social TikTok en juillet 2023, un semi-rigide appartenant à la vedette de gendarmerie maritime Aber-Ildut, déployée depuis 2022 dans la Manche, est filmé en train de percuter à deux reprises une embarcation de migrants à pleine vitesse, au large des côtes de Boulogne-sur-Mer. Trois gendarmes sont à bord. L’un d’entre eux brandit une bombe de gaz lacrymogène en direction du small boat et intime à ses passagers de s’arrêter. Une pratique, encore une fois, contraire au cadre opérationnel français.
    « Refusant le contrôle coopérant, aucune action de coercition n’a été réalisée et cette embarcation a librement poursuivi sa route, précise la préfecture maritime, interrogée sur cette action. Le nombre de ces contrôles reste très modeste, aucun naufrage, blessé ou procédure non conforme n’a été signalé. »D’autres témoignages, recueillis auprès de migrants à Calais (Pas-de-Calais) ou à Loon-Plage, décrivent des tentatives de traversées empêchées par des forces de l’ordre, qui s’avancent dans l’eau, jusqu’aux épaules parfois, pour crever des bateaux bondés de passagers. « A aucun moment de telles consignes ne sont données ni même suggérées aux équipes coordonnées, assure pourtant la préfecture maritime, bien au contraire, la préservation de la vie humaine en mer est le seul credo qui vaille. »
    La lutte contre l’immigration irrégulière franchit-elle la ligne rouge ? Le 10 mars 2023, une grappe de journalistes trépignent dans la cour de l’Elysée balayée par un vent hivernal. Tous attendent la poignée de main entre le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, et le premier ministre britannique, Rishi Sunak, sur le perron du palais présidentiel. C’est le premier sommet bilatéral entre les deux pays depuis cinq ans. Le rapprochement qui doit être mis en scène ce jour-là va s’incarner sur un sujet : l’immigration. Londres annonce le versement sur trois ans de 543 millions d’euros à la France pour « stopper davantage de bateaux », au titre du traité de Sandhurst de 2018.
    Cet argent va permettre de financer le déploiement de réservistes et l’installation de barrières et de caméras de vidéosurveillance sur la Côte d’Opale, mais aussi la surveillance aérienne du littoral ou encore l’équipement des forces de l’ordre en drones, jumelles à vision nocturne ou semi-rigides, comme celui que l’on voit à l’œuvre dans la vidéo prise dans le port de Dunkerque. Une tranche importante d’une centaine de millions d’euros est aussi dévolue à des projets immobiliers tels que la création d’un centre de rétention administrative vers Dunkerque ou d’un lieu de cantonnement pour les CRS à Calais. Désormais, plus de 700 policiers et gendarmes sillonnent vingt-quatre heures sur vingt-quatre heures les 150 kilomètres de littoral.
    Il n’est pas question ici de sauvetage en mer, au grand dam de certains opérateurs qui verraient bien leur flotte renouvelée alors que les naufrages d’embarcations sont récurrents et mettent à rude épreuve les équipages. Ainsi la SNSM a échoué à plusieurs reprises à bénéficier des fonds Sandhurst, « parce que son action n’est pas assimilable à de la lutte contre l’immigration illégale », justifie à regret un cadre de l’association dans un document que nous avons pu consulter.
    L’enveloppe d’un demi-milliard d’euros débloquée par les Britanniques en 2023 constitue, de l’aveu de plusieurs sources au ministère de l’intérieur, un tournant. « Cela a vraiment contractualisé la relation entre les deux pays, rapporte un cadre de la Place Beauvau, sous le couvert de l’anonymat. Les Anglais se comportent avec nous comme nous on le ferait avec un pays tiers. Ils mettent une pression énorme au quotidien sur le déblocage des crédits, si les chiffres ne s’améliorent pas. C’est non-stop et à tous les niveaux. »Déjà présents au sein d’un centre conjoint d’information et de coordination franco-britannique ainsi que dans une unité de renseignement à Coquelles (Pas-de-Calais), des officiers de liaison britanniques de la Border Force participent aussi, officiellement comme simples observateurs, à la réunion hebdomadaire de l’état-major de lutte contre l’immigration clandestine. « Ils sont extrêmement intrusifs, mais ils connaissent bien la zone, ils savent où on contrôle bien, où on est en difficulté », affirme un cadre de la gendarmerie.
    Pour tarir les flux de migrants, les Britanniques ne manquent pas d’idées. En octobre 2020, le gouvernement conservateur de Boris Johnson disait réfléchir à installer des machines à vagues pour repousser les small boats. En août 2021, la ministre britannique de l’intérieur d’alors, Priti Patel, est revenue enthousiasmée d’une visite en Grèce où elle avait effectué des patrouilles avec les gardes-côtes helléniques en mer Egée, l’une des portes d’entrée en Europe. « Elle a dit que nous devrions apprendre des Grecs, se souvient une source au Home Office. Ils étaient très agressifs, avaient un bon taux de détection. » Et ont, à de nombreuses reprises, fait l’objet d’accusations de refoulements illégaux de demandeurs d’asile vers la Turquie.Toutes ces idées sont partagées avec la France lors de réunions bilatérales. « Pour les Britanniques, il fallait attraper les bateaux en mer. Ils le disaient de façon par moment insistante, lâche un haut fonctionnaire du ministère de l’intérieur, en poste jusqu’à fin 2020. Ils nous ont même expliqué comment faire, par exemple en lançant des grappins ou des filets. » A la préfecture de la zone de défense et de sécurité Nord, on reconnaît que « de nouvelles techniques sont essayées en permanence », à l’image de celle qui consiste à paralyser l’hélice d’un bateau de migrants à l’aide de filets.
    Mais « cela n’a pas été concluant », assure-t-on. « Notre stratégie, ça a été plutôt de dire qu’il fallait une forte présence sur les plages et empêcher les livraisons de bateaux, corrobore un ancien directeur de la police aux frontières. En mer, on porte secours aux personnes, on ne les intercepte pas. » D’autres croient que ce qui a freiné les autorités tient plutôt à des contingences matérielles : « Il n’y avait pas de moyens nautiques pour cela », assure l’ancien haut fonctionnaire du ministère de l’intérieur.
    L’ampleur du phénomène des traversées persistant, les digues ont-elles sauté ? Les manœuvres en mer des forces de l’ordre « se comptent sur les doigts d’une main », balaye une source au ministère de l’intérieur.Le 10 mars 2023, tandis qu’Emmanuel Macron et Rishi Sunak enterrent à l’Elysée des années de brouille diplomatique, le préfet maritime Véran signe une nouvelle directive à diffusion restreinte. Elle précise le cadre de certaines manœuvres opérationnelles face à l’apparition du phénomène des taxis boats, ces embarcations qui longent la côte et récupèrent les migrants directement à l’eau pour éviter les interceptions sur les plages. La directive ouvre la voie à l’interception de small boats en mer par les forces de sécurité intérieure, à condition d’opérer « uniquement de jour », dans la bande côtière de 200 mètres de littoral, avant que le taxi boat n’embarque des passagers et dans le cas où « moins de trois personnes » seraient à bord. (....)

    #Covid-19#migrant#migration#france#royaumeuni#manche#traversee#smallboat#mortalite#frontiere#migrationirreguliere#taxiboat#SNSM#CROSS#PREMAR#sauvetage#sante#traversee

  • « Chaque pouvoir qui arrive dans Gaza essaye d’utiliser les clans à son profit »
    Orient XXI > Rami Abou Jamous > 25 mars 2024
    https://orientxxi.info/dossiers-et-series/chaque-pouvoir-qui-arrive-dans-gaza-essaye-d-utiliser-les-clans-a-son-pr

    (...) Si je fais ce rappel historique, c’est pour montrer que chaque pouvoir qui arrive dans la bande de Gaza essaye d’utiliser ces clans à son profit, quitte à s’en débarrasser quand il n’en a plus besoin. Maintenant, les Israéliens voudraient faire la même chose, en transférant le pouvoir vers les familles importantes. Mais ce projet suppose l’éradication du Hamas. Or, ce n’est pas le cas, et la plupart de ces grandes familles le savent.

    Depuis le 7 octobre, la police et la sécurité intérieure, qui sont particulièrement visées par l’armée israélienne, ne sont plus présentes sur le terrain. Certains clans en ont profité pour se livrer au pillage. Il y en a eu dans le nord, dans les maisons bombardées et abandonnées par leurs propriétaires, qui avaient fui vers le sud. Les convois d’aide humanitaire ont parfois été pillés aussi, pour revendre l’aide sur le marché.

    Le Hamas leur a fait comprendre de façon explicite qu’il fallait encore compter avec lui. Il a menacé des moukhtar, et même exécuté certains d’entre eux, parce qu’ils avaient franchi la ligne rouge en sortant les kalachnikovs pour piller des convois humanitaires. Le Hamas tolère les armes blanches, voire les pistolets, mais pas les mitraillettes ; c’est une arme de guerre et le Hamas ne peut admettre l’existence d’une force armée parallèle.

    Du coup, quand les « kalach’ » ont été sorties, les combattants du Hamas ont surgi de leurs caches souterraines. Résultat : on n’entend plus parler de pillages. Le Hamas a ensuite choisi de nouveau une solution politique : coopter les grandes familles en leur disant en substance : on ne peut plus être présents en uniforme pour protéger les convois humanitaires, parce qu’on est aussitôt ciblés par les Israéliens. Vous allez participer à la protection de l’aide, mais sous notre contrôle. C’est ainsi que pendant deux jours consécutifs, deux convois humanitaires chargés principalement de farine en provenance de Rafah sont arrivés sans encombre jusqu’à Jabaliya, dans le nord, protégés par des jeunes des clans, sous la supervision de nombreux militants du Hamas en civil. (...)

    • « Ce qui rend les Israéliens furieux, c’est que le Hamas est toujours là »
      Orient XXI > Rami Abou Jamous >Jeudi 23 mars 2024.
      https://orientxxi.info/dossiers-et-series/ce-qui-rend-les-israeliens-furieux-c-est-que-le-hamas-est-toujours-la,71

      Trois dirigeants du Hamas ont été tués par l’armée israélienne ces derniers jours. Un à Gaza-ville, un à Nusseirat et le troisième au nord de la bande de Gaza. Tous trois étaient responsables de la coordination pour sécuriser l’aide humanitaire qui passe via les camions, depuis la frontière égyptienne à Rafah, jusqu’au nord de la bande de Gaza en passant par Gaza ville.

      La date de leur assassinat ne doit rien au hasard. Il y a environ cinq jours, deux convois ont effectivement réussi à atteindre la ville de Gaza et le nord de la bande de Gaza. Ils ont livré leur cargaison de farine aux entrepôts de l’UNRWA à Jabaliya. Ces convois humanitaires venus d’Égypte n’ont pas été attaqués.

      Pourquoi cela s’est bien passé ? Parce que le Hamas avait déployé ses hommes tout au long du parcours, sur la rue Salaheddine, la plupart armés de bâtons. Auparavant, l’organisation avait publié un communiqué disant qu’il ne fallait pas se trouver dans ces endroits-là, et ne pas tenter d’arrêter les camions, surtout sur ce qu’on appelle le rond-point du Koweït, là où des camions d’aide humanitaire ont été attaqués et où l’armée israélienne a tiré sur les gens. Ces gardes – pour la plupart des jeunes - déployés n’étaient pas des policiers, mais des militants du Hamas. Deux convois se sont donc succédé sans encombre pendant deux jours. Le troisième jour, les Israéliens les ont bombardés. (...)

  • Quatremer remet en place la CIJ | Libé | 24.03.24

    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/opinions/la-qualification-de-genocide-a-gaza-une-accusation-de-trop-20240324_KIQO7

    j’en suis resté bibi. Et Libé accepte de publier ça...

    par Jean Quatremer
    publié le 24 mars 2024 à 20h31

    Le Hamas, à défaut de remporter la guerre sur le terrain, est en passe de l’emporter sur le plan idéologique en imposant son récit sur un prétendu génocide qui serait en cours à Gaza. C’est vrai dans le « Sud global », c’est vrai au sein d’une partie de la gauche occidentale et française. Ainsi, vendredi, à Riom (Puy-de-Dôme), Jean-Luc Mélenchon, le patron de LFI, a dénoncé, encore une fois, la « politique méthodique et organisée de génocide » qui serait en cours. L’horreur de ce qui s’y passe est indiscutable. La nécessité que cela cesse au plus vite évidente. Mais la qualification de génocide, est, elle, hautement contestable. Il ne s’agit pas de nier la gravité de la situation mais l’utilisation de ce terme, qui a un sens juridique précis, vise à délégitimer Israël, dont l’existence est en grande partie fondée sur la Shoah – qui a causé la mort d’environ 6 millions de Juifs d’Europe entre 1939 et 1945 – en l’accusant d’une barbarie équivalente à celle des nazis. Le piège dans lequel tombe une partie des opinions publiques et des Etats qui font leur ce récit est terrifiant, car le Hamas ne veut pas seulement en terminer avec un régime politique, mais veut l’anéantissement d’un pays et de sa population.

    Le Hamas il est un peu à la ramasse, s’il veut anéantir Israël.

  • Unpatchable vulnerability in Apple chip leaks secret encryption keys | Ars Technica
    https://arstechnica.com/security/2024/03/hackers-can-extract-secret-encryption-keys-from-apples-mac-chips

    Finalement, se promener sur les autoroutes numériques, c’est un peu comme se retrouver tout nu au milieu des Champs Elysées. Avant, ça n’arrivait que dans les cauchemards...

    A newly discovered vulnerability baked into Apple’s M-series of chips allows attackers to extract secret keys from Macs when they perform widely used cryptographic operations, academic researchers have revealed in a paper published Thursday.

    The flaw—a side channel allowing end-to-end key extractions when Apple chips run implementations of widely used cryptographic protocols—can’t be patched directly because it stems from the microarchitectural design of the silicon itself. Instead, it can only be mitigated by building defenses into third-party cryptographic software that could drastically degrade M-series performance when executing cryptographic operations, particularly on the earlier M1 and M2 generations. The vulnerability can be exploited when the targeted cryptographic operation and the malicious application with normal user system privileges run on the same CPU cluster.
    Beware of hardware optimizations

    The threat resides in the chips’ data memory-dependent prefetcher, a hardware optimization that predicts the memory addresses of data that running code is likely to access in the near future. By loading the contents into the CPU cache before it’s actually needed, the DMP, as the feature is abbreviated, reduces latency between the main memory and the CPU, a common bottleneck in modern computing. DMPs are a relatively new phenomenon found only in M-series chips and Intel’s 13th-generation Raptor Lake microarchitecture, although older forms of prefetchers have been common for years.

    Security experts have long known that classical prefetchers open a side channel that malicious processes can probe to obtain secret key material from cryptographic operations. This vulnerability is the result of the prefetchers making predictions based on previous access patterns, which can create changes in state that attackers can exploit to leak information. In response, cryptographic engineers have devised constant-time programming, an approach that ensures that all operations take the same amount of time to complete, regardless of their operands. It does this by keeping code free of secret-dependent memory accesses or structures.

    The breakthrough of the new research is that it exposes a previously overlooked behavior of DMPs in Apple silicon: Sometimes they confuse memory content, such as key material, with the pointer value that is used to load other data. As a result, the DMP often reads the data and attempts to treat it as an address to perform memory access. This “dereferencing” of “pointers”—meaning the reading of data and leaking it through a side channel—is a flagrant violation of the constant-time paradigm.

    #Cybersécurité #Faille_M1 #Apple #Cryptographie

  • IDF general: US official accused Israel of sexually abusing Palestinians - The Jerusalem Post
    https://www.jpost.com/israel-hamas-war/article-793420

    IDF Brig.-Gen. (res.) Amir Avivi met with the holder of the Israeli-Palestinian portfolio at the US State Department, who accused Israel of “systematically” sexually abusing Palestinian woman, the general explained in an interview on 103FM.

    Recounting his meeting, he explained, “It was a meeting that shook me. We sat there, talked about the situation, and suddenly she accused Israel of systematically sexually abusing Palestinian women.”

    Avivi described his reaction.

    “This is absolutely disconnected from reality. But without hesitation, she said, ’The UN presented evidence to the Israeli government.’ I told her, ’Does it make sense that this phenomenon would exist and the media would never have reported on it?’ I wanted there to be greater awareness... about what is really happening in the US State Department. In the end, I left there with the feeling that they simply don’t talk to us and don’t pass on any information.”

    Is it the official US position that IDF soldiers rape Palestinian women?

    "When we meet with a State Department official holding the Israeli-Palestinian portfolio, every word she utters, as far as I’m concerned, is an official US position. Ultimately, she is a government official.