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  • Une sécheresse critique s’installe durablement dans le bassin méditerranéen

    Du Maghreb à l’Italie, en passant par l’Algarve, dans le sud du Portugal, toute la côte est de l’Espagne, les Baléares, l’extrême sud de la France, la Sicile, la Sardaigne, Malte et jusqu’en Crète, le constat s’impose : la situation actuelle ne relève pas d’un épisode exceptionnel lié aux températures record – même si les trois derniers mois se distinguent comme l’hiver le plus chaud jamais enregistré à l’échelle mondiale –, mais d’un phénomène durable.

    [...]

    Après les températures extrêmement élevées qui ont marqué l’année 2023, 2024 débute dans des « conditions critiques » de #sécheresse dans le bassin méditerranéen, observent les scientifiques du Centre commun de recherche de la Commission européenne (JRC, selon son acronyme anglais) dans un rapport sur ce phénomène publié le 20 février. En s’appuyant sur les indicateurs de leur Observatoire européen de la sécheresse, fondé sur l’exploitation des images satellites du programme européen Copernicus, ils évoquent même un état d’alerte pour le sud et l’est de l’Espagne, le sud de la France, la majorité de l’Italie, Malte, Chypre, une partie de la Roumanie, de la Grèce et de la Turquie. Globalement, tout l’ouest du bassin méditerranéen est frappé de plein fouet. Le JRC insiste sur l’extrême gravité de la situation au Maghreb.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/18/une-secheresse-critique-s-installe-dans-le-bassin-mediterraneen_6222655_3244

    https://justpaste.it/e1up1

    #eau #Méditerranée

    • Face à un déficit en eau historique, « on risque de voir l’agriculture sicilienne mourir »
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/03/18/face-a-un-deficit-en-eau-historique-on-risque-de-voir-l-agriculture-sicilien

      L’île italienne souffre d’un déficit pluviométrique depuis plus de six mois. Le manque d’eau est tel qu’il menace la survie économique de nombreuses exploitations agricoles. Des orangeraies aux élevages bovins, la Sicile fait face à un « désastre annoncé ».
      Par Allan Kaval (Lentini et Raguse (Italie), envoyé spécial)

      Au bord du chemin poudreux, les orangers ont soif. Leurs feuilles sont flétries et leurs fruits, minuscules. Alessandro Scire, producteur d’agrumes dans la plaine de Catane comme son père et son grand-père avant lui, sort son couteau suisse et coupe une petite orange gorgée de sucre, de la taille d’une mandarine. Elle a beau être délicieuse, elle serait invendable. Le manque d’eau, sévère en cette fin d’hiver sicilien, a engendré des fruits nains, de taille non conforme aux calibres de commercialisation et aux habitudes des consommateurs, mettant en péril toute la filière des agrumes.

      Legs de la période islamique de l’île, entre les IXe et XIe siècles, exploités massivement au XIXe siècle à destination des marins pour éloigner le scorbut, bientôt exportés à travers le monde et faisant la fortune de premiers mafieux, les orangers, citronniers et mandariniers siciliens plongent leurs racines dans les profondeurs de l’histoire insulaire. Leur avenir est désormais menacé alors que la région affronte la pire #sécheresse_hivernale depuis que les mesures météorologiques ont commencé à être prises, en 1921.

      « Nous sommes en colère et émotionnellement éprouvés mais il n’y a rien à faire contre les forces de la nature », déplore, amer, M. Scire, 42 ans, propriétaire de 80 hectares d’orangers, soit environ 40 000 arbres dans une exploitation voisine. « C’est un désastre qui avance et avance et avance… » Les oranges seront probablement abandonnées sur l’arbre. Trop petites pour le commerce, elles pourraient intéresser les industries de transformation, mais selon l’agriculteur, les prix d’achat qu’ils imposent seraient inférieurs aux coûts de production. Les fruits continueront alors à peser sur les branches et à affaiblir l’oranger. De fait, la question n’est plus tant de savoir comment limiter les dégâts pour la récolte de cette année, mais bien de savoir comment les arbres vont survivre à l’été.

      https://justpaste.it/ea6ep

      #agriculture #Sicile

    • Le nord-est de l’Italie subit une sécheresse précoce
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/02/27/le-nord-est-de-l-italie-frappe-par-une-secheresse-precoce_6163533_3244.html

      Par Olivier Bonnel (Rome, correspondance), le 27 février 2023
      Canaux asséchés à Venise, pénurie d’eau potable… la région connaît une sécheresse persistante, de Venise au Piémont. Le ministre de l’environnement a même mis en garde contre de possibles rationnements.

      Des gondoles échouées dans des canaux asséchés à Venise… L’image, spectaculaire, a beaucoup circulé. Causé par les marées basses qui touchent la ville en cette saison et accentué par les hautes pressions anticycloniques auxquelles les Vénitiens sont habitués, le phénomène n’est pourtant pas lié à la sécheresse persistante qui touche le nord-est de l’Italie.

      [...]

      Selon les relevés pluviométriques de l’agence régionale de prévention et de protection de l’environnement, il est tombé seulement 0,5 millimètre de pluie en Vénétie au cours des quinze premiers jours de février, alors que la moyenne saisonnière est d’ordinaire de 60 millimètres.


      Marée basse à Venise (Italie), le 18 février 2023. LUIGI COSTANTINI/AP


      Le pont de la Becca, sur le fleuve Pô, non loin de Linarolo (Italie), le 21 février 2023. PIERO CRUCIATTI/AFP

      https://justpaste.it/e743c

    • En 2023, une sécheresse sans fin dans les Pyrénées-Orientales
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/12/29/en-2023-une-secheresse-sans-fin-dans-les-pyrenees-orientales_6208256_3244.ht

      Fin décembre, l’aquifère de la plaine du Roussillon reste « extrêmement dégradée, avec des niveaux très bas ». Une situation préoccupante, qui fragilise notamment les secteurs du tourisme et de l’agriculture.
      Par Stéphane Foucart, le 29 décembre 2023


      La retenue de Vinça, dans les Pyrénées-Orientales, le 9 décembre 2023. ED JONES/AFP

      Dans les Pyrénées-Orientales, l’année s’achève comme elle a commencé : sans pluie. Selon les données provisoires de Météo-France, le département a connu une sécheresse record, plus sévère encore que celle de 2022 – année qui avait été déjà la moins arrosée de l’histoire des relevés. Ce déficit de précipitations est une caractéristique forte de la Catalogne française, où il n’y a pas eu de températures plus inhabituellement élevées que dans le reste du territoire français.

      « Sur l’ensemble du département, le bilan des précipitations est catastrophique, avec des stations qui ont souvent cumulé la moitié, voire moins, des niveaux normaux », précise Tristan Amm, prévisionniste à Météo-France. A Perpignan, par exemple, le cumul de pluies atteint 250 millimètres (mm), soit près de 20 % de moins que le record de 2022, à 305 mm de cumul. « Pour donner une idée de ce que cela représente, il faut savoir que la moyenne 1991-2020 se situe à 571 mm de cumul par an sur Perpignan, détaille M. Amm. Le record de précipitations sur la ville a vu un cumul de 222 mm en une seule journée, le 12 novembre 1999. » Soit presque autant en vingt-quatre heures que sur l’ensemble de l’année écoulée…

      Un « rail des dépressions »

      Même les pluies exceptionnelles de l’automne n’ont pas profité à la plaine du Roussillon et au massif des Aspres. « Entre mi-octobre et mi-novembre, la France a été balayée par une succession quasi ininterrompue de passages pluvieux, favorisée par un “rail des dépressions” sur le proche Atlantique (…), explique Météo-France, dans son bilan provisoire. Jamais de telles quantités de pluies n’avaient été mesurées en trente jours consécutifs, à l’échelle du pays. Localement, les cumuls ont approché 900 mm dans le Massif central, 800 mm dans les Vosges, 500 mm dans le Pas-de-Calais, 400 mm en Poitou-Charentes, alors qu’ils n’ont pas dépassé 25 mm à Perpignan. »

      Au 1er décembre, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), constatait dans son bulletin que l’aquifère de la plaine du Roussillon était toujours « extrêmement dégradée, avec des niveaux très bas » et que « la recharge ne sembl[ait] pas avoir débuté ». En tout état de cause, l’année à venir sera elle aussi marquée par les difficultés, en particulier pour le secteur agricole, dominé dans le département par l’arboriculture et la viticulture. « Il semble difficilement envisageable de reconstituer durablement les réserves des nappes du Roussillon d’ici au printemps 2024 », note le BRGM.

      L’une des questions posées par ces deux années de sécheresse est celle du lien avec le changement climatique – et donc la possibilité de voir l’aridité devenir structurelle dans la région. « Les modèles climatiques ont du mal à simuler ce qui pourrait se produire dans l’avenir à d’aussi petites échelles que celle d’un département, explique M. Amm. Mais on a de bonnes raisons de penser que le réchauffement va rendre plus probables des sécheresses plus intenses et plus longues, mais aussi des épisodes de précipitations extrêmes. » Une oscillation entre extrêmes qui est, déjà, l’une des caractéristiques climatiques des contreforts méditerranéens des Pyrénées.

      Fort Impact sur la viticulture et l’élevage

      Le tourisme et l’agriculture font partie des secteurs les plus touchés. « Nous sommes depuis deux ans dans une situation extrêmement compliquée, avec des rendements faibles dans la plupart des secteurs, mais surtout dans les cultures non irriguées, résume Bruno Vila, arboriculteur et responsable local de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles. En particulier, la viticulture est très touchée ; la situation étant aggravée par l’état du marché. L’élevage est aussi énormément affecté : sur le département, nous avons beaucoup de fermes extensives autonomes en fourrage. La sécheresse a fortement réduit les réserves et, dès janvier, les exploitants devront acheter du fourrage pour nourrir leur cheptel. »

      Durant le printemps, les milieux agricoles ont affronté des associations écologistes désireuses de voir restreint le pompage dans les rivières, menacées d’assèchement. Le débit réservé de la Têt, par exemple, a été au centre de nombreuses polémiques arbitrées par la préfecture.

      « Tout au long de l’année, nous avons dû discuter avec tous les acteurs du territoire, pour fixer des niveaux de restrictions que nous pouvions imposer à tel ou tel, sans mettre en péril la survie économique des activités, explique-t-on à la préfecture. Nous avons aussi accéléré la mise en place des mesures d’adaptation, telle la récupération des eaux usées pour certains usages comme l’arrosage ou le nettoyage de la voirie… Il y a aujourd’hui sept stations d’épuration habilitées, dans le département. »

      Les restrictions d’usage ont aussi été l’occasion d’inciter les secteurs économiques à investir dans des infrastructures et des systèmes moins gourmands en eau. « Pour l’agriculture, nous avons par exemple modulé les restrictions en fonction des systèmes d’irrigation, en favorisant les plus économes comme le goutte-à-goutte, précise-t-on à la préfecture. Nous avons aussi incité les campings et les hôtels à mettre en place des systèmes de récupération des eaux de lavage de filtre de piscine, de manière que chaque litre d’eau serve deux fois. »

    • Stress hydrique : comment la vallée du Rhône fait face
      https://www.lemonde.fr/le-monde-et-vous/article/2023/12/11/stress-hydrique-comment-l-auvergne-rhone-alpes-fait-face_6205214_6065879.htm

      Le déficit en eau, la hausse des températures et la multiplication des épisodes extrêmes placent le bassin rhodanien dans une situation climatique préoccupante.
      Par Richard Schittly (Lyon, correspondant), le 11 décembre 2023.

      C’est arrivé sans prévenir. Le 27 juillet 2022, dans le petit village de Clansayes, dans le sud du département de la Drôme. D’un coup, plus rien n’est sorti des robinets. Une coupure soudaine, généralisée. « Vous vous levez le matin et il n’y a plus d’eau du tout. Vous ne comprenez pas tout de suite ce qui arrive », raconte Maryannick Garin, maire du village de 600 habitants. Rupture de canalisation ? Beaucoup plus grave. En cherchant l’origine de la coupure, la municipalité se rend compte que le niveau de la nappe phréatique a trop baissé à cause de la sécheresse qui dure depuis des mois. Les pompes ne parviennent plus à puiser dans la source qui alimente depuis toujours la commune.
      « C’est un choc énorme. On se sent vulnérable, tout le monde comprend à quel point l’eau est précieuse », témoigne l’élu, (...)

      La hausse des températures va nécessiter de modifier le fonctionnement des quatre centrales nucléaires situées sur les rives du fleuve et de leurs dix-huit réacteurs. Objectif : limiter les rejets d’eau des circuits de refroidissement en périodes trop chaudes. Le ralentissement de la production l’été doit notamment concerner les trois centrales qui fonctionnent en circuit ouvert. Cette seule question des centrales nucléaires donne la mesure des efforts à accomplir : passer en circuit fermé deux centrales nucléaires suppose des travaux d’un coût d’un milliard d’euros.

      https://justpaste.it/edhxo

      #nucléaire

      Au Maroc...
      https://seenthis.net/messages/1038678

  • L’UE offre à l’Egypte une aide économique contre un meilleur contrôle des migrants
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/16/l-ue-offre-a-l-egypte-une-aide-economique-contre-un-meilleur-controle-des-mi

    L’UE offre à l’Egypte une aide économique contre un meilleur contrôle des migrants
    Après la Tunisie, l’Egypte. Trois premiers ministres européens – Giorgia Meloni, la présidente du conseil italien, Alexander De Croo et Kyriakos Mitsotakis, les premiers ministres belge et grec – et Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, sont attendus dimanche 17 mars au Caire. Ils doivent parapher une « déclaration commune » avec Abdel Fattah Al-Sissi, le président égyptien, pour la mise en place d’un partenariat global avec l’Union européenne (UE).
    A la clé pour l’Egypte un chèque de 7,4 milliards d’euros, comme l’a révélé le Financial Times le 13 mars. Cet accord survient après l’annonce, au début de mars, d’un prêt de 8 milliards de dollars (plus de 7,3 milliards d’euros) du Fonds monétaire international à l’Egypte et, surtout, à la mi-février d’un vaste plan d’investissements de 35 milliards de dollars des Emirats arabes unis. A cette aune, l’aide européenne semble plutôt chiche.
    Pour Bruxelles, l’urgence est d’éviter un écroulement de l’économie égyptienne, très dépendante de l’extérieur. Depuis le Covid-19 et la guerre en Ukraine, elle est plongée dans le marasme et les déficits budgétaires s’enchaînent. De surcroît, le pays doit faire face aux conséquences de la guerre à Gaza et, notamment, aux attaques houthistes en mer Rouge, qui ont entraîné une réduction du nombre de cargos dans le canal de Suez et fait chuter les revenus du pays. Enfin, le tourisme, qui avait atteint des records en 2023 avec plus de 15 millions de visiteurs, pourrait pâtir de la guerre aux portes du pays.
    Dans le détail, la Commission devrait apporter 5 milliards d’euros de soutien budgétaire à l’Egypte, dont 1 milliard d’euros déboursé d’ici au mois de juin, selon une procédure d’urgence. Les 4 autres milliards suivront à plus long terme. Le ministre des finances égyptien, Mohamed Maait, a confirmé cette somme, évoquant une aide de « 5 milliards à 6 milliards de dollars » (4,5 milliards à 5,5 milliards d’euros).Les 2,4 milliards supplémentaires sont constitués d’un certain nombre de projets, souvent déjà annoncés, dans les énergies renouvelables, ainsi que d’un important volet migratoire. L’UE doit notamment financer des bateaux de surveillance des côtes, que la France s’est engagée à livrer, « même si les départs des côtes égyptiennes sont rarissimes », rappelle Sara Prestianni, de l’ONG Euromed Rights.
    Des moyens seront proposés pour sécuriser les frontières, à la fois entre l’Egypte et le Soudan, au sud, et avec la Libye, à l’est. Depuis plusieurs années, l’agence européenne Frontex a constaté une hausse des entrées irrégulières d’Egyptiens, avec plus de 25 000 tentatives en 2022, via la Libye ou la Tunisie. En outre, le pays accueille près de 500 000 réfugiés soudanais sur son sol, selon les données des Nations unies, et certains cherchent à rejoindre l’Europe par le même chemin. A cela s’ajoute la crainte que des Palestiniens puissent entrer massivement dans le pays. Pour l’instant, l’Egypte l’a exclu.
    « L’Europe fait de la migration une priorité. Or, si les candidats au départ augmentent, c’est à cause de la crise économique, juge au Caire Timothy Kaldas, codirecteur du Tahrir Institute for Middle East Policy. S’ils veulent que les Egyptiens restent, ils devraient exiger un accord avec des conditions strictes afin d’améliorer la gouvernance et de s’assurer que ces aides aillent réellement à la population. »
    « Banque mondiale des dictateurs » Selon le chercheur, « cet accord manque de transparence. Le volet sur la conditionnalité de l’aide financière reste flou. » Il rappelle celui de l’accord controversé signé à l’été 2023 entre l’UE et la Tunisie. Déjà, l’Europe avait proposé un soutien budgétaire, doublé d’un fort volet migratoire. Jeudi 14 mars, à Strasbourg, les eurodéputés ont d’ailleurs voté une résolution condamnant le versement par la Commission, en procédure d’urgence, de 150 millions d’aides budgétaires à Tunis, sans aucune condition.
    « Cela a été fait sans aucun contrôle de la part du Parlement et sans contrepartie du gouvernement tunisien en matière de respect des droits de l’homme, critique l’écologiste français Mounir Satouri. Et maintenant, la Commission veut débourser 5 milliards pour l’Egypte, qui ne respecte pas les droits de l’homme. L’Union européenne est en train de se transformer en banque mondiale des dictateurs ! »
    En Egypte, l’accord fait grincer des dents du côté des défenseurs des droits humains. Le maréchal Al-Sissi dirige le pays depuis 2013 d’une main de fer, réprimant férocement ses opposants politiques avec à la clé près de 60 000 prisonniers d’opinion. Sa politique vis-à-vis des réfugiés n’est pas plus tendre, selon la Plate-forme pour les réfugiés en Egypte.Le 14 mars, cette ONG a dénoncé dans un rapport le traitement appliqué aux réfugiés soudanais dans le pays. Ils sont souvent harcelés par les autorités, forcés de payer d’importantes sommes en dollars, parfois arrêtés et, dans certains cas, renvoyés de force au Soudan. Bref, conclut M. Kaldas, « il y a un vrai risque qu’un accord sur les migrations mène à plus de répression des migrants en Egypte. La Commission devrait s’assurer que ses financements soient échelonnés dans le temps, et menacer de les suspendre si les droits de l’homme ne sont pas respectés. »

    #Covid-19#migrant#migration#UE#egypte#tunisie#droit#sante#soudan#refugie#economie

  • Le #débit des #rivières se transforme complètement dans tous les pays de l’hémisphère Nord

    Le réchauffement climatique n’a pas seulement des conséquences sur les températures, les précipitations et la fonte des glaciers. Il modifie également le débit des rivières, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. La différence de débit entre l’#hiver et le #printemps est de moins en moins grande, ce qui risque d’affecter tout l’écosystème.

    Une équipe d’hydrologues anglais a analysé le débit des rivières dans environ 10 000 stations réparties sur l’ensemble du monde au cours des 35 dernières années (https://www.science.org/doi/10.1126/science.adi9501). Ils ont découvert que toutes les régions de l’#hémisphère_Nord étaient concernées par un changement au #niveau_du_débit des #fleuves et rivières. Les débits affichent en effet une tendance à la baisse au printemps et une tendance à la hausse l’hiver, une situation complètement inversée par rapport au cycle naturel sur :

    - 40 % des stations d’Amérique du Nord ;
    – 32 % des stations de Sibérie du Sud ;
    – 19 % des stations du nord de l’Europe.

    Ces mesures prennent en compte les débits naturels, et ont exclu les débits modifiés par des barrages ou autres aménagements qui fausseraient les résultats. L’hémisphère Sud semble bien moins touché par ces changements de débits, à l’exception du sud-est du Brésil qui affiche des extrêmes encore plus marqués entre l’hiver et le printemps.

    En cause, la fonte précoce des neige et la croissance en avance des végétaux

    D’où vient cette évolution étonnante dans l’hémisphère Nord ? Principalement de la #fonte_des_glaces en #Arctique, précisent les chercheurs, et de la #fonte_des_neiges plus précoce en fin d’hiver, qui augmentent les débits l’hiver. Le décalage de la saison de croissance des plantes joue aussi un rôle : la hausse des #températures permet aux plantes de pousser plus tôt dans la saison et d’absorber plus de précipitations, ce qui contribue à la réduction du débit des rivières. C’est donc la variation naturelle des rivières au cours des #saisons qui est chamboulée. Les conséquences sur la biodiversité qui dépend de ces rivières n’ont pas encore été évaluées et cela fera l’objet d’études futures.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-debit-rivieres-transforme-completement-tou
    #climat #changement_climatique #chiffres #statistiques

  • An extraordinarily powerful protest as thousands line the seafront at San Sebastian in the Basque Country of Spain
    https://mastodon.scot/@alanferrier/112113188376024928

    An extraordinarily powerful protest as thousands line the seafront at San Sebastian in the Basque Country of Spain to denounce the ongoing massacre of Palestinian civilians by the Israeli state.

    The sirens you can hear in the background are those of Guernica.

    https://stockage.framapiaf.org/framapiaf/cache/media_attachments/files/112/113/196/028/625/827/original/1d90969f33d0f879.mp4

    • Je suis totalement admirative par la capacité de lutte et de mobilisation des Basques. (bon, ils ont été à l’école de la contestation à la dure, hein !).

      Il y a une quinzaine d’années, on se prenait une pause au bistrot du Guggenheim de Bilbao en été, c’était peinard, tranquille.

      Et d’un coup, comme surgis de terre, on s’est retrouvés cernés par des centaines et des centaines de manifestants. C’était dense, bruyant et super bien organisé. Les banderoles en plusieurs langues revendiquaient la libération des prisonniers politiques en Espagne (c’est comme ça qu’on a su que tous les indépendantistes n’étaient pas rentrés chez eux) et des tracts étaient lancés et distribués partout pour expliquer la mobilisation.

      Puis pouf, plus personne, comme ça, en un claquement de doigt. Ils se sont dispersés de manière super efficace, impossible de savoir qui avait fait quoi.

      Les poulets ne se sont même pas déplacés : pas le temps et plus rien à voir.

      À l’époque, on était en train de perdre la grande bataille sur les retraites et je me suis dit qu’avec les méthodes de ces gens, on était certains de gagner.

      Je le pense encore.

      Un tel niveau d’organisation et d’efficacité, on n’a pas.

  • Covid-19 : quatre ans après, les hôpitaux français ont retrouvé « au global » leur niveau d’activité d’avant crise, mais avec « des disparités préoccupantes »
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/info-franceinfo-covid-19-quatre-ans-apres-les-hopitaux-francais-ont-ret

    La Fédération hospitalière de France souligne que si les hôpitaux ont retrouvé leur niveau d’activité « global » de 2019, ce n’est pas le cas pour certains secteurs comme la cardiologie, la rhumatologie, la greffe, ou la prise en charge des maladies digestives ou du système nerveux.

    Je note tout de même que ça fait trois ans et demi qu’ils nous disent que le Covid, c’est fini.

  • Au Niger, la junte sourde aux pressions américaines
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/03/15/au-niger-la-junte-sourde-aux-pressions-americaines_6222262_3212.html

    Selon un conseiller du gouvernement de transition joint par « Le Monde Afrique », la délégation américaine a « dit vouloir reprendre la coopération militaire avec le Niger », après que celle-ci a été suspendue par l’administration de Joe Biden au lendemain du coup d’Etat. Mais à une condition, selon lui : que la junte puisse garantir à Washington que ses quelque mille soldats présents dans le pays « ne soient pas au même endroit, sur le même terrain, que les Russes ».
    Cette conditionnalité a manifestement irrité le régime nigérien qui ne cesse de se rapprocher de Moscou, notamment sur le plan militaire, depuis son arrivée au pouvoir. « On leur a dit leurs quatre vérités. Ce n’est pas la peine de venir chez nous pour nous faire des injonctions. C’est à nous de décider des termes de la présence étrangère sur notre sol ! », raconte la même source.
    Fin de non-recevoir
    Les Etats-Unis subiront-ils le même sort que la France, dont les soldats ont été chassés en 2023 après que la junte a dénoncé les accords de défense encadrant leur présence ?

  • Luciana Peker : « Pour Milei, le féminisme est l’ennemi public numéro un » - AOC media
    https://aoc.media/entretien/2024/03/15/luciana-peker-pour-milei-le-feminisme-est-lennemi-public-numero-un

    Face aux oppressions fascistes et sexistes du président Javier Milei, la journaliste et militante féministe Luciana Peker a quitté l’Argentine pour venir s’installer en Europe. Elle s’évertue, depuis, à alerter l’opinion publique internationale sur les dangers d’une complaisance face à l’extrême-droite, notamment pour les droits des femmes.

    https://justpaste.it/b9l74

  • Plaidoirie magistrale de Monique Chemillier-Gendreau à la CIJ – Aurdip

    "La plaidoirie magistrale de la Professeure Monique Chemillier-Gendreau au nom de l’Organisation de la coopération islamique devant la Cour Internationale de Justice concernant les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est »"

    https://aurdip.org/plaidoirie-magistrale-de-monique-chemillier-gendreau-a-la-cij

    #palestine #cij

  • Médecins du monde dénonce le cynisme de la #communauté_internationale sur l’aide humanitaire
    https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240316-%F0%9F%94%B4-en-direct-une-trentaine-de-personnes-tu%C3%A9es-%C3%

    Tout en saluant l’arrivée d’aide par la mer, la directrice des opérations internationales de Médecins du monde, Helena Ranchal, interrogée par France 24, dénonce le cynisme de la communauté internationale sur l’aide humanitaire.

    « On est en train de mettre des moyens énormes pour quelques tonnes équivalent à quelques dizaines de camions, alors qu’il y a des centaines de camions à quelques mètres de #Rafah côté égyptien. C’est absurde », dit-elle, alors que ces camions sont bloqués par le gouvernement israélien.

    #Gaza #génocide

  • Raphael Pradeau sur X : « Depuis la Révolution industrielle, la mortalité infantile n’a cessé de diminuer en #France au fur et à mesure que l’État se développe et investit dans la #santé. Mais ça c’était avant la #casse du système public de santé : la France est repassée derrière les pays d’Europe du Sud ! » /
    https://twitter.com/raphpradeau/status/1769282325223715193

    • Pays d’Europe riverains de la mer Méditerranée considérés par les ceusses « qui ont fait l’Europe » comme étant « arriérés ». Excepté l’Italie du Nord plus urbanisée et industrialisée que le « Mezzogiorno ».
      C’est surtout d’un point de vue social que l’on pourrait parler d’arriération avec le maintien d’une économie de plantation et son lot d’ouvriers précarisés comme jamais.
      De plus ces régions qui bordent la méditerranée sont fortement impactées par le changement climatique.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Mezzogiorno

    • Voilà une belle image pour décrire une partie du problème. Du reste le texte n’est pas radical mais long.

      L’adoption d’une loi prévoyant une procédure spéciale vers la mort précoce pour les personnes handicapées permettra peut-être à Nicole Gladu de mourir chez elle en regardant le coucher du soleil, une coupe de champagne rosé à la main, mais à quel prix ?

    • Malgré le titre de la traduction française par Cabrioles, le texte n’est pas une « réponse radicale à l’aide médicale à mourir » dans son ensemble, mais est explicitement motivé par :

      le projet de loi C-7, un amendement au code pénal qui élargit le régime d’aide médicale à mourir […] du pays. À l’origine, l’AMM devait être une alternative à une mort douloureuse. Elle est désormais disponible comme alternative à une vie douloureuse - si vous avez un handicap.

      C’est aussi le sujet du rapport d’expert de l’ONU dont on cause déjà dans l’autre article :

      Dans une récente déclaration publique, les Nations Unies ont mis en garde les pays contre la possibilité de recourir à la mort administrée par l’État sur la base du handicap, déclarant qu’"en aucun cas la loi ne devrait prévoir qu’une personne souffrant d’une maladie invalidante et qui n’est pas en train de mourir puisse prendre la décision raisonnée de mettre fin à sa vie avec l’aide de l’État".

      Je reste donc toujours extrêmement dubitatif quand à ces textes qui n’acceptent aucune gradation dans le principe de l’aide médicale à mourir, décrétant que la possibilité pour une personne souffrant d’une maladie en phase terminale à mourir dignement est forcément la porte ouverte à l’euthanasie des personnes considérées comme pas assez rentables…

      Je serais, au minimum, intéressé par un argumentaire démontrant que l’ouverture du droit à une assistance médicale à mourir pour les malades en phase terminale mène forcément à un élargissement à des personnes qui ne sont pas en train de mourir. C’est peut-être le cas (parce que tous les pays qui ont légalisé l’AMM l’auraient finalement fait ? – est-ce la cas ?), soit parce que la « philosophie » générale du truc mène à cet élargissement, ou bien parce que des tribunaux vont forcément imposer cette lecture… ? Ou bien est-ce que non, ce n’est pas le cas, et on peut introduire l’AMM avec des limites qui évitent de dériver vers l’euthanasie des « surnuméraires » ?

      Mais pour l’instant, ce n’est pas ce que je lis, et tout ce qu’on a, c’est une mise en concurrence des souffrances.

  • 45 élèves par classe dans une école maternelle : « Nos enfants sont découragés. Certains jours, ils n’ont plus envie d’aller à l’école »
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/seine-saint-denis/45-eleves-par-classe-dans-une-ecole-maternelle-nos-enfa
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/Z0PJ7Uu4pmglgpxNq-uzrcFpbIY/930x620/regions/2024/03/15/whatsapp-image-2024-03-15-a-15-00-50-1ae318a7-65f48495c

    Pour Frédérique Blot, représentante syndicale SNUipp-FSU 93, à Noisy-le-Grand, le problème est loin d’être isolé. « Dans de nombreuses écoles de Seine-Saint-Denis, il manque des professeurs remplaçants. Un élève du département perd en moyenne une année d’enseignement sur toute sa scolarité. De telles conditions d’apprentissage, c’est de la maltraitance pour les enfants et les enseignants. »

    • Et ça donne des maternelles où les violences augmentent souvent sans soutien ni recours psy ou éducatif pour personne, que ce soit des enfants entre eux (pas assez de personnel pour encadrer) ou des adultes envers les enfants (pas assez de prise de conscience et d’encadrement bienveillant de toute part).

      A Clichy, nous avons été menacées d’un ça la suivra toute sa vie si vous persistez pour être intervenue et avoir demandé des explications et un rappel à l’ordre à la direction sur le comportement d’une instit, sûrement lassée de trop d’années seule avec des petits mais qui les avait copieusement insultés et pour certains tiré par l’oreille lors d’une sortie dont j’étais. J’ai vu à l’œuvre l’équipe enseignante défendre l’indéfendable, je leur ai alors demandé de me rappeler les lois et en quelle année on pouvait être, peut-être en 1850 ai-je soufflé médusée de leur mauvaise foi. La FCPE est restée inactive, parfois seuls leurs enfants les intéressent, même à LO.
      J’ai obtenu que mon enfant change de classe (perturbant pour tout le monde) et les témoignages des autres petits ont commencé à pleuvoir sur ces violences quotidiennes, notamment lors de la sieste.
      Je crois me souvenir que l’instit s’est mise en maladie 3 mois puis en retraite anticipée. (à l’époque c’était possible) Imagine à 65 ans entendre hurler 40 gamins autour de toi durant 40 ans tous les jours … ça devient de la torture sans jamais personne pour aider. Et vraiment, mon signalement était une réponse à ce que j’ai vu comme un appel à l’aide, violenter des enfants devant les parents ça ne pouvait pas être autre chose.

    • Dans les 90’s, j’ai connu des classes de maternelles avec 35 élèves de 2 ans et demi à 5 ans, donc au moins trois niveaux. Heureusement, c’était dans le cadre d’un remplacement donc pas plus de 15 jours. Par contre la collègue titulaire du poste était souvent en arrêt maladie. Dans ces conditions-là, on ne devrait plus parler d’établissement scolaire mais carcéral.

  • ne l’ayant lue nulle part lors de ses matutinales revues de presse, elle va user de ses prérogatives de dictateuse cruelle et sanguinaire (donc rompue aux subtilités politiques) pour vous la donner, elle, son explication de texte.

    Alors voilà : quand l’autre kéké des plages, là, le déjà tristement célèbre président de République bananière, prend ses airs de scrogneugneu pour glisser comme ça dans une conversation qu’il a bien envie d’envoyer quelques pioupious se faire démonter la tronche en Zaporoguie, ça ne signifie pas que le ceusse croit un seul instant ce qu’il dit lui-même : en annonçant un truc pareil il sait pertinemment qu’il va instantanément susciter un tollé au sein de l’autoproclamée « communauté internationale » et qu’en Europe personne ou presque ne va appuyer ou oser appuyer ses déclarations, du moins dans l’immédiat. Il se met dans la position du gringalet qui se trouve face à un malabar et qui dit à ses potes « Retenez-moi ou je vais lui casser la gueule » — tout en ayant la certitude que ses potes vont effectivement le retenir, ne serait-ce que parce que la réaction à avoir face à ce type de fanfaronnades est vaguement prévue par la Constitution européenne qui bien que très orientée n’est PAS UNIQUEMENT un tissu d’âneries.

    Donc, en déclarant ce qu’il déclare le roitelet bouffi d’orgueil est gagnant à tous les coups : dans le cas où ça tourne vinaigre (aux yeux des petites-bourgeoisies occidentales) et où Vladimir finit par écrabouiller Volodymyr il pourra dire « Ha ha, vous voyez bien, si vous m’aviez laissé faire ça ne serait pas arrivé », et dans le cas où c’est Volodymyr qui renvoie Vladimir valdinguer dans la taïga il pourra arguer que c’est grâce à lui parce que lui au moins « il est un homme, un vrai » (sic), qu’il est le seul à l’avoir soutenu à donf et qu’il est tellement impressionnant que ses simples menaces de coups de poing ont réussi à flanquer la pétoche à Cortisone 1er. Bref : « pile je gagne, face tu perds ».

    Évidemment dans toutes les configurations le ceusse a quelque chose à vendre : soit des flingots, soit du béton — c’est comme dans les dessins animés, dès qu’il y a du flouze à escroquer quelque part il a les yeux qui affichent le signe « $ ». Bien entendu ce pognon de dingue n’allez pas croire qu’il sera pour vous ou vos défunts services publics, hein, la gueusaille ! Faut pas confondre : vous, la guerre, vous êtes là pour la payer, pas pour en récolter les dividendes.
    Voyez jeunes gens, ce qui énerve la vieille Garreau, ce sont toutes les publications ou tous les commentaires haineux où le locataire de l’Élysée se fait traiter de débile sur Internet. Parce que ce n’est pas lui, l’imbécile : le crétin c’est plutôt « le bon peuple de la République » qui par son incroyable inculture politique permet à ce style de margoulins d’accéder à de telles fonctions.

    Allez, on termine par le rappel de deux petites citations : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage » (© Jean Jaurès) et « On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels » (© Anatole France).

    #VotezGarreau.

  • Cisjordanie : la chronique d’un village détruit par les Israéliens projetée aux habitants
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/15/cisjordanie-la-chronique-d-un-village-detruit-par-les-israeliens-projetee-au

    Le documentaire primé à Berlin, en février, raconte sur plusieurs années les violences de l’armée et des colons israéliens pour expulser les villageois de leurs hameaux.

    Dans la cour de l’école d’At-Tuwani, une petite foule frissonnante se serre sur des chaises en plastique. La nuit est tombée, la rupture du jeûne a été expédiée, il fait un froid à rester chez soi. Qu’est-ce, au fond, que cette notion « chez soi » ? Voilà en substance le thème qui a amené, jeudi 14 mars au soir, quelques centaines de personnes à se retrouver ici, au milieu des collines empierrées, à l’extrême sud de la Cisjordanie occupée, à une cinquantaine de kilomètres de Jérusalem.

  • Institutional COVID denial has killed public health as we knew it. Prepare to lose several centuries of progress.
    https://www.thegauntlet.news/p/institutional-covid-denial-has-killed

    If you live in a rich country, you’re probably not going to get cholera from your drinking water. The state accepts the responsibility of waterborne disease elimination as an obvious duty of governance, and the state and the collective then benefit from a healthier population, more able to participate in the economy and work.

    Let’s say tomorrow the US government decided to stop cleaning our water supply. President Joe Biden or one of his minions gets on TV and says “cholera has been defeated, it’s over, and we need to get back to normal. We can’t live in fear of cholera forever- we need to live our lives!” Massive cholera outbreaks ensue, and people are quietly told they can (pay out of pocket) for private water filtration systems. Those who do pay this burdensome individual tax are told they are living in fear and mocked by those who do not. People with cholera are pushed by their employers to come to work anyway, and CDC guidance reduces cholera isolation to one day, whether or not you’re still symptomatic or infectious.

  • Attal contredit en direct par les chefs d’établissement
    https://www.cafepedagogique.net/2024/03/15/attal-contredit-en-direct-par-les-chefs-detablissement

    Mais le plus important dans ce webinaire c’est l’avalanche de remarques et questions posées par les personnels de direction. La très grande majorité montre leur opposition et leurs inquiétudes. ” Les réformes se succèdent sans évaluation, ni bilan… Nous ne sommes pas écoutés, ni nous, ni les experts, nous n’avons aucune autonomie pour faire au mieux dans notre établissement avec le peu de moyens donnés, … Nous sommes fatigués !“, dit un principal. ” Les réactions sont extrêmement nombreuses et négatives envers vos annonces. Qu’en sera t-il, de la prise en compte de toutes ces remarques qui vous indiquent que nous ne sommes pas en mesure de préparer une rentrée scolaire dans les conditions actuelles ?…“, dit un autre.

    • « et pourtant, elle tourne », tant éducation nationale que la prochaine rentrée. Suffit de virer tout.es les islamo-gauchiste :-)

    • Gabriel Attal a trois arguments pour faire passer sa réforme. D’une part, il dit que “à la fin il y a un gouvernement élu par les Français qui prend les décisions et les fait appliquer”. Il explique que sa réforme est soufflée par A. Schleicher, directeur de l’éducation de l’OCDE, sans répondre aux demandes de précision. Et finalement il énumère tous les avantages sonnants et trébuchants qu’il réserve aux personnels de direction. Au total ce sont 27.5 millions qui sont prévus par an pour les 15 500 personnels de direction. “Votre rémunération augmentera en moyenne de 1800 € par an“, promet G Attal. Et finalement interrompt le webinaire près d’une heure avant l’heure prévue.

      Les chefs avaient déjà eu droit à une prime pour la mise en place du pacte enseignant.

  • Gaza : les largages aériens et les routes maritimes ne peuvent pas être une alternative à l’acheminement de l’aide par voie terrestre
    13 mars 2024 - mis à jour le 14 mars 2024 | Médecins sans frontières
    https://www.msf.fr/communiques-presse/gaza-les-largages-aeriens-et-les-routes-maritimes-ne-peuvent-pas-etre-une-altern

    Alors que les décès liés à la malnutrition et les maladies augmentent, 25 ONG appellent les gouvernements à exiger en priorité un cessez-le-feu et un acheminement de l’aide humanitaire par voie terrestre.(...)

    Les largages aériens ne peuvent fournir les mêmes volumes d’aide humanitaire que le transport par voie terrestre. Alors qu’un convoi de cinq camions peut transporter environ 100 tonnes de nourriture et de matériel indispensable à la survie des populations, les derniers largages aériens n’ont pu livrer que quelques tonnes chacun. Les largages aériens sont également susceptibles d’être extrêmement dangereux pour les vies des civils en quête d’aide : à Gaza, au moins cinq personnes ont été tuées par des colis d’aide humanitaire en chute libre. L’assistance humanitaire ne peut pas être improvisée : elle doit être délivrée par des équipes professionnelles, dotées d’une expertise en matière d’organisation des distributions et de services de soins vitaux. La délivrance de l’aide doit avoir un visage humain ; non seulement pour être capable d’évaluer correctement les besoins de la population touchée, mais également pour redonner espoir et dignité à une population traumatisée et désespérée. Après avoir enduré cinq mois de bombardements incessants dans des conditions de vie déshumanisantes, les enfants, les femmes et les hommes de Gaza ont droit à d’avantage qu’une charité insuffisante jetée depuis le ciel. Bien que toute aide humanitaire arrivant à Gaza soit la bienvenue, les voies aérienne et maritime doivent être considérées comme un complément au transport terrestre, et ne peuvent en aucun cas remplacer l’aide délivrée par les routes terrestres.

    Il est important de souligner que certains des États qui ont mené des opérations de largage d’aide fournissent aussi des armes aux autorités israéliennes, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Les États ne doivent pas exploiter l’aide humanitaire pour contourner leurs responsabilités et obligations en vertu du droit international ; y compris la prévention de crimes atroces. Pour que les États remplissent leurs obligations prévues par le droit international, ils doivent cesser tout transfert d’armes risquant d’être utilisé pour commettre des crimes internationaux. Ils doivent également mettre en place des mesures sérieuses afin d’imposer un cessez-le-feu immédiat, garantir un accès humanitaire sans entrave et tenir les coupables pour responsable. (...)

  • Thread by LBantigny on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1768576505024536922.html

    Est-ce qu’on se représente bien ce que ça signifie ? Pour une blague @GMeurice s’est retrouvé à la police judiciaire. Glaçant. Son livre est une mine pour penser l’humour, les polémiques médiatiques insensées, les libertés mises en péril. Et la « cartographie de la lâcheté ». Thread

    « Que faisons-nous entre ces murs qui ont vu passer tant d’escrocs, de voyous et de criminels ? » Oui, c’est délirant. Et c’est sur ce délire que s’ouvre le livre : un interrogatoire des heures durant en raison d’une poursuite pour « injure publique et provocation à la haine raciale ».

    Pour avoir dit que Netanyahu serait une « sorte de nazi sans prépuce ». Meurice fait son métier : une blague. Un tombereau de haine s’abat sur lui : énormément de menaces de mort. Il est un « chien », une « petite salope ». On lui promet « une belle dans la nuque ».

    La rabbin Delphine Horvilleur lance un appel à la censure : il faudrait « circoncire le temps d’antenne » de G. Meurice. Les mêmes qui bien sûr disaient #JeSuisCharlie appellent à son licenciement. Les médias sont en boucle. Le courrier qu’il reçoit des jours durant est terrifiant.

    Guillaume Meurice écrit « J’aime la réalité. Car elle ne fait pas que dépasser la fiction. Elle la sublime. Quelle probabilité existait-il pour que, un beau matin, je sois convoqué à la police judiciaire en ayant simplement effectué mon travail ? » Poursuivi « pour une vanne ».

    Cette vanne, c’était sa « réaction face à l’horreur des bombardements israéliens. On parle alors de 10000 morts en quelques jours, le secrétaire général de l’ONU compare Gaza à un cimetière pour enfants et les rapporteurs de l’organisation alertent déjà sur un risque de génocide. »

    Évidemment que cette blague n’a rien d’un appel à la « haine raciale » comme deux organisations l’en accusent de manière délirante. Elle ironise sur un bourreau, Netanyahu, et sur lui seul. « Rien de bien méchant qui puisse blesser. Offenser, peut-être. Choquer, éventuellement. »

    Guillaume Meurice a un rapport tranquille et serein à la manière dont on réagit à ses blagues en général. Il en a fait des milliers. « Cela ne me dérange pas qu’on puisse débattre d’une blague. Qu’on puisse la juger bonne, mauvaise, opportune ou non. »
    Mais cette fois, pour cette blague, sa hiérarchie au sein de France Inter et de Radio France le convoque, le somme de s’excuser. Sans un mot de soutien face aux menaces qu’il reçoit. Meyer Habib le traite alors de « petite vermine antisémite » et le menace de manière ignoble.

    Heureusement, « revers du revers de la médaille », arrivent encore plus de messages de soutien. Par exemple : « Je suis juif et ta blague ne m’a pas du tout choqué. Et quand bien même elle m’aurait choqué, tu avais le droit de la faire. Ne te laisse pas intimider par des débiles ».

    Sibyle Veil, PDG de Radio France, décide pourtant de sanctionner Guillaume Meurice. Lequel la prévient immédiatement : il contestera cette sanction aux prud’hommes. « La raison est simple : n’ayant pas commis de faute, il ne me semble pas normal d’être sanctionné. »

    Cette sanction est une honte. Comme l’écrit Adrien Dénouette, « toute tentative de faire taire la moquerie cède à une pulsion autoritaire. Les rappels à l’ordre de Radio France révèlent les impostures morales de l’époque, qui trépigne d’instaurer la tyrannie des susceptibles ».

    Certains ont versé dans l’ignominie. Tel A. Finkielkraut, rapprochant Guillaume Meurice d’Édouard Drumont, celui qui forgea le plus abject des complotismes antisémites à la fin du 19e siècle ; M. Van Renterghem, le comparant aux collaborationnistes pronazis

    Le paradoxe (apparent) c’est que ces gens aux propos infâmes, bataillant officiellement contre ce racisme qu’est l’antisémitisme, ne se privent pas d’ignobles propos racistes. Comme dans cette lettre reçue par G.Meurice : « j’espère que tu vas crever dans un attentat de bougnoules »

    Le président du Sénat G. Larcher attaque G.Meurice tout en assurant que ce n’est pas un débat sur la liberté d’expression. Ah bon !? « Doit-on s’arrêter avant les limites de la loi ? En fixer d’autres ? Comment ? Selon leur propre humeur, leur agenda politique, leur plan de carrière ? »

    Autrement dit, demande Guillaume Meurice, « faut-il faire valider nos blagues par Gérard Larcher, Cyril Hanouna, Pascal Praud ou Delphine Horvilleur ? » Le livre mêlant légèreté et gravité, pose de fait beaucoup de questions majeures, notamment sur la liberté d’expression.

    L’avocat qui a déposé plainte contre Guillaume Meurice est Rémi-Pierre Drai. Le même qui défend le sénateur Joël Guerriau, accusé d’avoir drogué une députée pour l’agresser sexuellement, et qui excuse son client parce qu’il avait... perdu son chat...

    « Dans quelques années peut-être que cet ouvrage brillera par sa banalité, devenu un simple exemple parmi des milliers d’un climat de censure devenu la norme » "Ou un modeste témoignage d’une époque troublée mais à laquelle on aura su collectivement faire face pour éviter le pire."

  • PAC : la Commission européenne propose une nouvelle politique agricole avec beaucoup moins de contraintes environnementales
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/15/la-commission-europeenne-detricote-le-verdissement-de-la-pac_6222117_3210.ht

    L’exécutif communautaire doit annoncer, vendredi, un retour en arrière, de manière définitive, sur une partie des acquis verts de la politique agricole commune, au nom de la simplification et de l’allègement des tâches administratives.

  • L’hypersonique révolution des Houthis
    https://www.dedefensa.org/article/lhypersonique-revolution-des-houthis

    L’hypersonique révolution des Houthis

    15 mars 2024 (15H20) — Il serait assez remarquable que les Houthis disposassent dans leur arsenal étonnamment fourni, d’armes hypersoniques dont nous jugeons depuis un certain temps qu’elles constituent un apport révolutionnaire à la grande stratégie mondiale et à la dissuasion stratégique, – qui n’a même plus besoin d’être nécessairement nucléaire, qui va apprendre avec ce type d’engins à devenir d’usage commun mais très profond, – sauf en Occident où l’on continue à pédaler dans une abondante semoule pour en fabriquer.

    Cela constituerait une assez belle leçon de choses pour les cohortes rutilantes d’experts occidentaux qui, depuis 1945, font de ces domaines de haute stratégie réservé aux plus hautes intelligences et aux plus fortes responsabilités, la réserve ultime de ce (...)

    • S’ils commencent à utiliser de tels missiles pour attaquer des navires, des navires de guerre, le résultat sera dévastateur. La manière dont les États-Unis réagiront est bien entendu une question ouverte”, a déclaré Leonkov, avertissant qu’il ne pouvait rien exclure – même un recours désespéré aux armes nucléaires tactiques. Il est inquiétant de constater que la dernière révision de la posture nucléaire des États-Unis, en 2022, n’a pas interdit au président de lancer une première frappe nucléaire, même contre des adversaires non dotés de l’arme nucléaire .

  • Le ministre des Armées à l’X pour accélérer sur l’IA de Défense - École polytechnique, école d’ingénieur
    https://www.polytechnique.edu/actualites/le-ministre-des-armees-lx-pour-accelerer-sur-lia-de-defense

    (...)

    S’adressant aux élèves-officiers polytechniciens, le ministre a déclaré : « Le saut technologique que représente l’intelligence artificielle est sans doute celui qui révolutionnera la manière de faire la guerre ou même, plus important encore, de l’éviter comme l’atome en son temps. »

    (...)

    « J’attends que chacun d’entre vous puisse prendre part à l’aventure stratégique qui se jouera dès l’été où une communauté de chercheurs, pionniers de l’intelligence artificielle donneront à la France les moyens de son indépendance et de sa crédibilité technologique pour les années à venir », a dit Sébastien Lecornu.

    (...)

    « Sous votre impulsion et celle du Délégué Général à l’Armement, l’École a considérablement renforcé ses liens avec nos Armées », a-t-elle dit en s’adressant au ministre.

    (...)

    « J’estime qu’un élève-officier polytechnicien doit se poser la question à sa sortie de l’X de rester dans les réserves », a déclaré Sébastien Lecornu,

    (...)

    Je serais Poutine, je serais inquiet.

  • Nouvelle instrumentalisation de la loi séparatisme : une compagnie de théâtre privée de subvention au motif de son engagement militant - LDH
    https://www.ldh-france.org/nouvelle-instrumentalisation-de-la-loi-separatisme-une-compagnie-de-thea

    La compagnie Arlette Moreau, qui réalise dans la rue des spectacles interactifs visant à faire réfléchir les spectateurs sur des problématiques contemporaines, s’est vu refuser une subvention par la Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité de Nouvelle-Aquitaine au motif que son rapport d’activité ferait état « d’engagements militants non conformes au respect des lois de la République consigné dans le contrat d’engagement républicain (CER) ».