• *Enquête au coeur du nouveau #Front_National

    Son état major, son implantation locale, ses militants, sa stratégie

    par Sylvain Crépon

    Comme mouvement, le Front national a presque quarante ans. Comme phénomène politique, son éclosion date du milieu des années 1980. Le #FN constitue une des clefs des prochaines présidentielles et des législatives qui suivront. Or si les médias s’intéressent à sa nouvelle présidente, Marine #Le_Pen, ainsi qu’à son entourage, on n’y trouve pas trace d’une enquête en profondeur sur le mouvement en tant que tel : ses effectifs réels, ses militants, ses sympathisants, ses cadres locaux et nationaux, ses structures, son implantation géographique…
    Une telle enquête nécessite du temps. De plus en plus souvent sollicité par les médias comme spécialiste du sujet, l’auteur a élargi sa connaissance unique du mouvement des jeunes du FN à l’ensemble de ses structures.

    D’où un livre d’investigation clinique et critique, exhaustif et vivant, car nourri d’interviews recueillies aux quatre coins de la France par un enquêteur de terrain.Un livre qui aborde des aspects méconnus mais essentiels :
    • Le FN « Algérie française » de Marseille et le FN « fils de mineurs-CGT » du Nord-Pas-de-Calais
    • La montée en puissance dans l’appareil des anciens responsables du Front national de la jeunesse
    • La composition du noyau dirigeant
    • Les réseaux d’extrême droite (Œuvre française, « identitaires », mégrétistes)
    • Le profil des militants de base

    http://www.nouveau-monde.net/livre/?GCOI=84736100441160

  • La #piraterie barbaresque en Méditerranée XVIe-XIXe siècle

    Entretien avec Roland Courtinat, auteur de « La piraterie barbaresque en Méditerranée XVIe-XIXe siècle » (éditions Dualpha)

    Propos recueillis par Fabrice Dutilleul

    Comment est apparue la piraterie barbaresque ?

    Après la chute de Grenade en 1492, la Reconquista est terminée. Je montre comment beaucoup de Maures refusent de vivre dans un monde chrétien et se réfugient en Afrique du Nord, base de départ de leurs ancêtres, le cœur rempli de haine contre la chrétienté. Ils n’ont qu’un seul désir : celui de se venger. Sur place, le peuple berbère souffre de la défaite de l’islam andalou. L’émotion berbère, attisée par les marabouts, explique la piraterie, car faute de pouvoir lever des armées à la reconquête de l’Andalousie, les navires maures vont semer la terreur et la désolation sur les côtes ibériques.

    http://www.mediaslibres.com/tribune/post/2012/06/29/La-piraterie-barbaresque-en-Mediterranee-XVIe-XIXe-siecle

  • http://anarchistnews.org/content/eyes-south-french-anarchists-and-algeria
    It is held in some circles that #anarchism, like Marxism, is a form of thought and praxis that originated in nineteenth-century Europe and as such is inseparably related to this social milieu; interventions and mobilizations taken outside of this geographical-historical intersection, however strongly critical they be of patriarchy, the State, and capital, are in patronizing manner considered not to be anarchist. This raises the question of ethnocentrism among self-identified proponents of anarchist social philosophy—a concern that is not without its historical basis, given that even the Spanish anarchists of the CNT and the FAI refused seriously to consider emancipating Spain’s colonies in Morocco as part of the radical socio-political program it would counterpose to feudalism and capitalism in the Iberian peninsula.1 These glaring trends are ones that anarchist academic David Porter confronts and challenges strongly with his Eyes to the South: French #Anarchists and #Algeria, an extensive work that examines the various dramas of modern Algerian history and the engagement by French anarchist observers of this. In broad terms, it can be said that Porter in this work seeks to advance a mutual enrichment between established Western anarchist perspectives with the effectively anarchist practices seen in the Algerian context after the military defeat of Nazism in Europe, in addition to challenging the reactionary tendency of residents and workers of core Western societies to identify with the colonial projects promoted by their ruling classes as well as showing the potential of anarchism’s relevance to the lives of the social majorities of the world—following in the example of the CNT-FAI in Spain.
    [If we are lucky we will win 1936 all over again]

  • Hannah Arendt, Frantz Fanon et les mécanismes de la haine de soi

    Le #racisme a son modèle type, comme tout concept. C’est celui qui confronte l’esclave noir au maître blanc, et il n’est donc pas étrange que ce soit là où l’écart physique et culturel maximal se soit manifesté entre les deux protagonistes qu’on cherche l’incarnation la plus cruelle de cette relation : en Afrique du Sud pendant l’apartheid, et dans les Etats esclavagistes des Etats-Unis d’Amérique au XIXe siècle. Des blancs nordiques faces à des noirs bantous.

    A côté de ce racisme idéal-typique, pourrait-on dire, un autre, plus diffus, plus subtil, existe, très répandu dans une autre situation historique, une situation dans laquelle la Méditerranée, l’Amérique latine, le Moyen-Orient vivent encore.

    Deux auteurs parlent, avec finesse et lucidité de ce racisme particulier, de ses mécanismes, de ses conséquences. La première est Hannah Arendt. La philosophe et journaliste américaine d’origine allemande étudia, avec probité, courage et distance, les enchaînements qui menèrent à la catastrophe nazie. Dans son livre Sur l’Antisémitisme, elle indique une forme spécifique de racisme, non pas seulement la haine du Juif de la part des étrangers, mais la haine à l’intérieur de la communauté juive, entre Juifs. Le second auteur est Frantz Fanon, le médecin antillais qui rejoignit les rangs de la révolution algérienne, et soutint, de son action et de ses écrits les peuples africains soulevés contre le colonialisme. On connait son livre fameux, Les Damnés de la terre. Moins connu est le court ouvrage qu’il écrivit bien avant, Peau noire, masque blancs où, parmi les différentes dimensions du racisme, il note la haine de soi, la haine du noir pour le noir, selon des mécanismes voisins, à mon sens, de ceux décrits par Hannah Arendt.

    http://omarsaghi.com/2012/06/18/hannah-arendt-frantz-fanon-et-les-mecanismes-de-la-haine-de-soi-retranscr

  • http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/15/la-berbetite-des-etats-du-maghreb-la-plus-longue-guerre-froide-de-l-histoire

    La « berbérité » des Etats du Maghreb, la plus longue guerre froide de l’Histoire

    Le Monde.fr | 15.06.2012

    Par Amar Ben Tahar et Inès El-Shikh, North African Science & Technology Gateway, Genève, Suisse

    En avril 2007, François Hollande, alors premier secrétaire du PS, au cours d’une rencontre avec le Réseau citoyen des associations franco-berbères, exprimait son « respect pour ce que [les #Berbères] sont, pour ce qu’ils portent et pour ce qu’ils exigent ». Etre-porter-exiger : cette formulation résume bien l’essence du combat des Berbères (ou #Imazighen - #Amazigh au singulier - selon la terminologie endonyme) qu’ils soient en France ou ailleurs : affirmer leur existence, avoir conscience de l’héritage multimillénaire qu’ils portent (nous sommes en l’an 2962 du calendrier amazigh) et exiger la liberté de l’exprimer. « Des demandes républicaines [...] fondées sur ce qui nous rassemble et non sur ce qui nous divise », comme le précisait François Hollande.

    Cinq ans plus tard, en 2012, c’est pas moins de trois personnalités d’origine amazighe qui figurent dans le gouvernement Ayrault (Belkacem, Benguigui, Arif). Une rupture avec Nicolas Sarkozy dont la méconnaissance de cette communauté pourtant bien implantée en France avait de quoi interpeller au vu du temps qu’il a consacré à parler de l’immigration maghrébine et à entreprendre des actions militaires et stratégiques dans la région nord-africaine.

    La relation de la France avec les Imazighen est bien entendu un enjeu stratégique étant donné l’interdépendance des deux parties. Néanmoins, c’est surtout au sein des nations nord-africaines que le devenir de la question amazighe se joue chaque jour. Justement, dans ces pays, qu’en est-il ?

  • http://www.algerie-focus.com/blog/2012/06/15/comprendre-lhistoire-millenaire-de-lalgerie-15

    A l’approche du #cinquantenaire de l’indépendance politique algérienne, le 5 juillet prochain, le professeur des Universités et Expert international en management stratégique, Dr Abderrahmane Mebtoul , réalise une synthèse sur ce que furent les évolutions du peuple Algérien. De la période des Numides à 1962, il revendique l’importance majeure d’informer un peuple sur son histoire contre la désinformation et l’assujettissement. Voilà la première partie de son travail.

    Première partie : de la période des Numides, IVe siècle avant J.C

    Quelle est l’origine du nom " #Algérie " ? L’étymologie en arabe, « Al-Djaza’ir » (الجزائر), rattache ce nom aux îles qui faisaient front au port d’Alger et furent rattachées à sa jetée actuelle. Selon des géographes musulmans du Moyen Âge, le terme d’île désignerait la côte fertile de l’actuelle Algérie, encerclée par le vaste désert du Sahara et la Méditerranée. Cette terre apparaissant alors comme une île de vie.

    A propos des origines issues de « Mezghenna », l’anthropologue Tassadit Yacine supporte la thèse d’une forme arabisée d’ « Imazighen » (Berbères ) , donnant au pays le nom originel de « Tiziri At Imezghan » soit « Le Ziri des Berbères ». L’étymologie berbère rappelle également » une île » ou » une petite source ». Une autre étymologie prend son origine dans le nom de « Ziri Ibn Menad Djezair ». L’appellation « Algérie » provient surtout du nom de la ville d’Alger qui dérive du catalan « Aldjère » , lui-même tiré d’ Al-Djaza’ir, nom donné par Bologine Ibn Ziri, fils du fondateur de la dynastie Ziride, lorsqu’il bâtit la ville en 960 sur les ruines de l’ancienne ville au nom romain Icosium, Djaza’ir Beni Mezghenna.

    Dans la langue française le nom »Algérie » est utilisé pour la première fois en 1686, par Fontenelles pour qualifier la Régence d’Alger. Il est officiellement adopté le 14 Octobre 1839 afin de désigner ce territoire faisant partie de la Côte des Barbaresques.

    Ainsi, l’Algérie, dans sa pré-histoire est d’essence berbère et selon une version fréquente, aurait le sens « d Homme libre » de rebelle, mais dans un cadre organisé. Les Berbères représentent un ensemble ethnique d’ autochtones d’Afrique du Nord, qui ont occupé un large territoire allant de l’Ouest de la vallée du Nil en passant par l’Atlantique et s’étendait sur l’ensemble du Sahara. Ils y fondèrent de puissants royaumes, formés de tribus confédérées, reconnus dans l’Antiquité sous les noms de »Maures » ( habitants de la partie occidentale du Maghreb) et « Numides » (habitants du Maghreb oriental). Le pays connu successivement plusieurs conquêtes ; Romaine, Arabe, Espagnole, Ottomane et Française ainsi que les invasions Vandales et la conversion à l’Islam. C’est pourquoi depuis de nombreux siècles, une véritable identité nationale « algérienne » s’est forgée et a résisté malgré les bouleversements historiques incessants.

  • #Islamophobia: Anatomy of an American Panic
    DateThursday, June 14, 2012

    _The Nation has a special issue entitled “Islamophobia: Anatomy of an American Panic” with articles examining different aspects of Islamophobia in the US.

    These include Moustafa Bayoumi, “Fear and Loathing of Islam”, Jack Shaheen, “How the Media Created the Muslim Monster Myth” (subscription only), Petra Bartosiewicz, “Deploying Informants, the FBI Stings Muslims”, Laila Lalami, “Islamophobia and Its Discontents”, Abed Awad, “The True Story of Sharia in American Courts”, Ramzi Kassem, “The Long Roots of the NYPD Spying Program”, Max Blumenthal, “The Sugar Mama of Anti-Muslim Hate”, and Laila Al-Arian, “When Your Father Is Accused of Terrorism”._

    http://www.islamophobia-watch.com/islamophobia-watch/2012/6/14/islamophobia-anatomy-of-an-american-panic.html

  • Les limites du « néo-ottomanisme » face aux ambitions de la diplomatie turque

    Ankara a su s’imposer, particulièrement au cours de la dernière décennie, sur les scènes régionale et internationale grâce à sa double caractéristique occidentale et orientale.
    Dans un contexte où le monde arabe est en ébullition et l’#Europe fortement ébranlée par une interminable crise financière, la Turquie se démarque par une croissance économique insolente et une assise diplomatique régionale et internationale de plus en plus solide.
    Certes, la République turque a une longue histoire d’entente et de participation active aux dossiers traités par la communauté internationale, et ce depuis les années 1940, d’autant qu’elle est membre fondateur de l’ONU, de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), du Conseil de l’Europe et de l’OTAN. En 1987, la #Turquie présente sa demande d’adhésion à l’Union européenne (UE) ; depuis 2005 toutefois, les négociations officiellement entamées sont houleuses, et le processus est depuis bloqué.

    http://www.lorientlejour.com/category/%C3%80+La+Une/article/763241/Les_limites_du_%3C%3C+neo-ottomanisme+%3E%3E_face_aux_ambitions_de_la

  • #Algérie :
    http://www.capital.fr/enquetes/economie/algerie-mais-ou-est-passe-l-argent-du-petrole-731794/%28offset%29/2

    Et si le salut venait des Algériens expatriés ? C’est le credo d’Abdelouahab Rahim qui, fortune faite en Suisse et au Moyen-Orient, est revenu en Algérie où son groupe Arcofina est présent dans les assurances, l’hôtellerie et l’immobilier. « Sept millions d’Algériens vivent à l’étranger, dont beaucoup ont réussi. Si le pays faisait appel à eux, ça ferait bouger les choses sans heurter notre nationalisme très chatouilleux », soutient ce businessman de 60 ans dans son gigantesque bureau au sommet de la seule tour d’affaires de la capitale. Il vient de créer l’Association internationale de la ­diaspora algérienne (Aida) et rêve tout haut : « Rien que dans la Silicon Valley, une trentaine d’entre nous pourraient ­aider des start-up algériennes. »
    Sans attendre son appel, Nassim Kerdjoudj a déjà franchi le pas. Après avoir fait ses études à Paris et occupé un beau poste chez IBM France, cet informaticien est venu créer une SSII à Alger, Net-Skills, qui travaille entre autres pour l’opérateur mobile Mobilis. « J’ai trouvé des partenaires locaux et me suis lancé. Les besoins sont énormes, donc on peut faire du business », raisonne le jeune patron, qui dit faire 6 millions d’euros de chiffre d’affaires. Tout aussi optimiste, Cerine Mefidène. Née en France, cette jeune femme diplômée d’une école de commerce a suivi ici son mari, un haut fonctionnaire, pour devenir directrice marketing de Condor, une marque locale d’électroménager et de téléviseurs qui se fait une réputation. « On fabrique sur place avec des standards internationaux, assure-t-elle. Vous verrez bientôt nos produits dans les hypermarchés français, j’en suis sûre. » L’amorce d’un « miracle algérien » ? Cela serait une excellente nouvelle.

  • Merci, Monsieur Badiou
    Secular fanaticism must be exposed for its own hatred and xenophobia, and get over the old cliches of #East and #West.

    New York, NY - In a powerful new essay for Le Monde [Fr], Alain Badiou, arguably the greatest living French philosopher, pinpoints the principal culprit in the success of the far-right in the recent French presidential election that resulted in the presidency of Francois Hollande.

    At issue is the evidently not-so-surprising success of the French #far-right, #anti-immigration, #Islamophobe nationalist politician #Marine Le Pen - to whom the French electorate handed a handsome 20 per cent and third place prestige.

    As Neni Panourgia has recently warned, “the phenomenon of Golden Dawn (Chrysi Avgi in Greek), the #neo-Nazi organisation that received almost seven per cent of the vote in the Greek elections of May 6” is a clear indication that this rise of the right is not limited to France. The gruesome mass murderer Anders Breivik signalled from Northern Europe a common spectre that hovers over the entirety of the continent - most recently marked by the trial of the Bosnian Serb mass murderer General Ratko Mladic - accused of 11 counts of war crimes and crimes against humanity, including orchestrating the week-long massacre of more than 7,000 Muslim boys and men at Srebrenica in 1995 during the Bosnian war.

    http://www.aljazeera.com/indepth/opinion/2012/05/2012521133112754351.html

  • DOSSIER

    Où va le monde arabe ?
    Monde arabe : à chaque pays sa révolution

    Printemps arabe, jeunesse révoltée, transition démocratique… Des mobilisations dans le monde arabe de 2011, on a beaucoup dit, beaucoup entendu. De l’histoire personnelle d’habitants indignés par l’injustice sociale jusqu’aux grandes manifestations contre le pouvoir dans les capitales, on a beaucoup lu aussi. Qu’a-t-on retenu ? Les analyses des derniers mois laissent l’impression d’un chaos politique sans précédent, d’une fièvre révolutionnaire qui a pu être comparée à la Révolution française, au printemps des peuples de 1848 ou à la chute du mur de Berlin et des républiques populaires en 1989. Mais au-delà de l’effet domino, dans chacun des pays concernés, quelles ont été les raisons, profondes ou immédiates, du déclenchement de ces mouvements ?

    Syrie, Libye, Tunisie, Égypte, Yémen, Bahreïn, ou encore Algérie – notable exception aux soulèvements observés dans les États autoritaires de la région – chaque pays présente des caractéristiques dans le contexte actuel. Des chercheurs spécialistes de ces États ont accepté de revenir sur les antécédents historiques, les enjeux politiques, et les conséquences de ces événements.

    http://www.scienceshumaines.com/ou-va-le-monde-arabe_fr_dossier_72.html

  • L’ECOLE DES HAUTES ETUDES EN SCIENCES SOCIALES

    Série de conférences à écouter en ligne :

    http://www.franceculture.fr/plateformes-sciences-humaines/histoire/revolutions-dans-le-monde-musulman-l%E2%80%99actualite-au-regard-du-p

    #Révolutions dans le monde #musulman : l’#actualité au regard du #passé

    Le cycle de conférences publiques proposé cette année veut aborder les événements en cours à travers une vision globale, ancrée dans l’histoire des pays d’Islam. En se situant dans la longue durée, au sein d’un espace élargi à l’ensemble du monde musulman, il offrira une réflexion sur les phénomènes révolutionnaires, les aspirations démocratiques et la mise en place des nouveaux régimes...

    La Palestine au rythme de ses intifada
    Cette conférence visera à réinsérer dans l’histoire des deux dernières décennies, l’incapacité palestinienne actuelle à reconstruire un programme politique consensuel dans le cadre d’une impasse diplomatique toujours d’actualité...

    La Révolution Egyptienne
    Plus d’un an après la chute de Moubarak, l’armée est toujours au pouvoir en Égypte et les partis islamistes ont remporté les élections législatives. On examinera le devenir de la Révolution du 25 janvier 2011. Cette conférence tentera de dresser un bilan de la situation actuelle et de dresser quelques perspectives d’avenir...

    Le FLN (1954-1962) : une révolution ?
    L’histoire algérienne officielle enseigne que le FLN dirigea une « révolution » (thawra). Thawra signifie en arabe révolte, insurrection. En fait il conduisit une guerre populaire contre la domination coloniale davantage qu’il ne conçut et prépara une révolution de la société. Il ne fut guère révolutionnaire si l’on dépasse l’acception d’une révolution anticoloniale, et compte tenu ...

    1906-1979, les deux révolutions iraniennes du vingtième siècle, du nationalisme à l’islam politique
    La comparaison entre le mouvement constitutionaliste des années 1906-1911 qui transforma la monarchie traditionnelle à tendance absolutiste des Qâjârs en un régime monarchique parlementaire à tendance laïque et la révolution dite « islamique » de 1978-79 qui bouleversa complètement les institutions pour mettre au pouvoir les clercs chiites est riche d’enseignements. Parmi les traits ...

    La Révolte arabe (1916-1918)
    La révolte arabe de 1916 est le premier événement arabe à être qualifié de révolution dans la langue arabe ; C’est un événement matriciel à l’origine des États arabes du Proche-Orient contemporain. On en examinera les origines, le déroulement et les conséquences...

    Une révolution oubliée, la révolution de 1908 dans l’Empire ottoman
    Rejetée dans l’ombre par les réformes kémalistes de l’entre-deux-guerres, la révolution qui s’est produite en 1908 dans l’Empire ottoman est aujourd’hui oubliée : pour situer les révolutions arabes dans l’histoire, on a évoqué toutes sortes de révolutions du passé, sauf celle-là. Pourtant, cette révolution s’est produite dans un État musulman...

    Révoltes, mutineries et révolutions de palais dans l’Empire ottoman (XVIIe - XIXe siècles)
    La conférence vise à éclairer une double opposition du fait révolutionnaire ottoman. A l’époque moderne, l’histoire est riche en détrônements de sultan, en mutineries de janissaires et en révoltes populaires, fomentées à Istanbul ou dans les provinces. En revanche, elle comporte très peu de révolutions de palais ou de rébellions fiscales. À l’époque contemporaine, les élites politiques ...

    Révolutions dans le monde, révolutions en terre d’Islam : une approche typologique
    Cette conférence initiale portera, dans un premier temps, sur les passions et attentes révolutionnaires qui habitent le monde, d’abord européen, puis non-européen, depuis plusieurs siècles. Nous esquisserons ensuite un « portrait-type » de la « configuration révolutionnaire », où les palais, encore occupés par les détenteurs du pouvoir ne parviennent plus à reproduire de l’obéissance ...

  • English pirates turning #Turk

    Sacred Mysteries: Among the myths that Pitts dispelled was that the tomb of Mohammed floated above the ground by the power of a lodestone or magnet.

    One day, on his pilgrimage to Mecca, Joseph Pitts sat down, then after a while lay, with his feet towards the Kaaba (pictured here from a 16th-century Turkish manuscript). A Turk beside him asked what country he was from. From the West, he replied. How far west? From Algiers. “Have you taken so much pains and been at so much cost,” the Turk said, “and now be guilty of this irreverent posture before the House of God?”

    That was in 1684. Pitts was the first Englishman to give a reliable account of the hajj to Mecca, in his Faithful Account of the Religion and Manners of the Mahometans (1704). It is now republished with notes and a fascinating introduction by Paul Auchterlonie (Arabian Publishing, £48).

    Among the myths that Pitts dispelled was that the tomb of Mohammed floated above the ground by the power of a lodestone or magnet. He was able to give eyewitness details because he was there as a Muslim, by his account having embraced the religion after a good deal of beating. His third owner treated him more kindly, granting his freedom on their return from Mecca.

    http://www.telegraph.co.uk/news/religion/9261344/English-pirates-turning-Turk.html

  • #Monagate : la polémique autour de l’article de Mona Eltahawy (Why do they hate us ?) fait encore couler beaucoup d’encre... (pour employer la formule consacrée.)

    Dalila Mahdawi répond.

    http://english.alarabiya.net/views/2012/05/11/213393.html

    ‘Why they hate us’ debate ignores positive role of Arab men
    Egyptian journalist Mona Eltahawy unleashed a veritable media storm on Arab gender relations with her recent article for Foreign Policy magazine, provocatively titled, “Why Do They Hate Us?” referring to male attitudes towards women.

    Amid the controversy, however, important questions risk being overlooked. Instead of dwelling on whether Arab men really do hate women, our attention might be better focused on formulating strategies to achieve gender equality.

    Eltahawy may be doing gender relations a great service by raising awareness about the need for supporting women’s rights, but the article’s tone is controversial. The article, illustrated with photographs of a naked woman covered in black body paint suggestive of a niqab, is an impassioned diatribe against the poor condition of women’s rights in the Arab world. Eltahawy lists a catalogue of abuses women suffer, including her own beating and sexual assault at a protest in Cairo last year, attributing such attitudes to “a toxic mix of culture and religion”. The crux of her argument is that Arab women live as second-class citizens because they are “hated” by men. “Our political revolutions will not succeed unless they are accompanied by revolutions of thought – social, sexual, and cultural revolutions that topple the Mubaraks in our minds as well as our bedrooms,” she writes.

  • Les arabes haïssent-ils les femmes ? Mona Eltahawy face à la tempête

    Article original en anglais: Why do they hate us? : http://www.foreignpolicy.com/articles/2012/04/23/why_do_they_hate_us

    La chroniqueuse égypto-américaine Mona Eltahawy a, à nouveau, suscité la controverse en publiant dans le Foreign Policy Magazine de ce 23 avril 2012, un article traitant de la discrimination envers les femmes au Moyen-Orient intitulé ‘Pourquoi nous haïssent-ils ?‘.

    Dont voici la traduction sur Slate.fr : http://www.slate.fr/story/54247/printemps-arabe-haine-femmes

    Eltahawy y affirme que les sociétés arabes sont fondamentalement misogynes et que les incessantes violences envers les femmes “alimentées par un mélange à la fois de culture et de ‘religion” tendent à se généraliser.

    De nombreux journalistes, blogueurs et activistes arabes ont critiqué la manière dont Mona Eltahawy a formulé ses arguments et ont exprimé leur colère face aux images accompagnant l’article - une jeune femme nue, le corps recouvert d’une peinture noire semblable au niqab - arguant que celles-ci constituaient une représentation stéréotypée des femmes arabes.

    Voir différentes réactions :
    http://fr.globalvoicesonline.org/2012/04/29/106756

    Cet article commence à avoir un écho en France, des réactions commencent à poindre... :
    Mona El Tahawy et le Monde Arabe imaginaire

    http://www.foulexpress.com/2012/05/mona-el-tahawy-et-le-monde-arabe-imaginaire

    • Eltahawy’s description—and it is merely a description, not an analysis—disappoints many Arab, Muslim, and non-Western feminists because it thrives on cultural essentialism: They, Arab men, hate us because this is how our culture is, because something is inherently wrong about the culture itself that they have created. Instead of moving the discussion beyond essentialist claims—the sort that Christian fundamentalists, racist Islamophobes, neoconservatives, LePen supporters in France, and Rick Santorum, to name a few propagate—Eltahawy as a native speaker and herself a victim of Arab misogyny, provides fodder for such misconstrued claims that Arab feminists have been desperately trying to deconstruct. The disappointment lies not in the fact that Eltahawy made us look bad in public—as she claimed in a television appearance on MSNBC’s Melissa Harris-Perry show—but in the failure to perform the very task her article title promised: Providing an answer. The result is a tautological piece, that starts with the conclusion and misidentifies the who and the what of that hate.

      http://www.jadaliyya.com/pages/index/5355/politics-at-the-tip-of-the-clitoris_why-in-fact-do

  • Les militaires nord-africains pendant la Seconde Guerre mondiale

    Le 8 mai est une date anniversaire qui marque la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945. Les médias français se sont contentés de relayer une “belle image” : les deux présidents, Hollande et Sarkozy, posant “ensemble” une gerbe sur la tombe du soldat inconnu. Mais le 8 mai 1945 marque aussi une journée sanglante : le massacre de Sétif en Algérie. Ironie de l’histoire (il y en a d’autres). La victoire des Alliés contre les Nazis a été possible aussi grâce aux militaires nord-africains qui ont combattu pendant la Seconde Guerre mondiale pour libérer l’Europe.

    L’historien Belkacem Recham nous livre une tranche d’histoire sur « Les militaires nord-africains pendant la Seconde Guerre Mondiale ».
    mémoire._

    http://eastwestwesteast.wordpress.com/2012/05/08/les-militaires-nord-africains-pendant-la-seconde-guerre- _

  • ‘Arabs are not ready for democracy’: the orientalist cravings of Arab ruling elites
    Hasan Tariq Alhasan, 8 May 2012

    http://www.opendemocracy.net/hasan-tariq-alhasan/%E2%80%98arabs-are-not-ready-for-democracy%E2%80%99-orientalist-cravi

    Scrambling to adjust to the new reality of the Arab revolts, Arab regimes have fallen back on Orientalist stereotypes. Portraying the Arab peoples as unready for democracy, the sole goal of these remaining regimes is to prolong their people’s subjugation.
    About the author
    Hasan Tariq Alhasan is currently pursuing a Masters in International Political Economy at the London School of Economics, UK, having obtained an undergraduate degree from the Institut d’Etudes Politiques (Sciences Po) in Paris. He can be contacted on twitter @HTAlhasan
    It is ironic that scarcely more than a year prior to announcing his candidacy to the presidential elections on Saturday, April 7, former Egyptian intelligence chief Omar Suleiman had confidently declared that, “Egypt is not ready for democracy” ↑ . Suleiman’s last-minute application for candidacy in Egypt’s presidential elections, handed in only half an hour before the 2pm deadline on Saturday, is perhaps a reminder of the fact that Arab anciens régimes and western governments are, themselves, the ones not ready for democracy in the Arab world.
    Scrambling to adjust to the new reality of the Arab revolts which they rightly deem threatening to their own hegemony, these Arab regimes, Israel and their Orientalist chums advising western governments have dug once again into their vast repertoire of nonsensical Orientalist stereotypes to portray the Arab populations in a fashion similar to that in which their former British and French colonizers had portrayed them in the past; all this for the sole purpose of prolonging their subjugation. To the colonizer, quoting Edward Said, “subject races did not have it in them to know what was good for them.” (Orientalism, p. 37) Clearly, this very same tautological, performative belief that Arabs – for some occult, essentialist reason - are not ready for democracy is still perhaps one of the greatest barriers standing in their way to emancipation and self-government.
    Suleiman merely echoed a discourse characteristic of most of his Arab counterparts in other countries struck by last year’s protests. Despite their struggle against despotism, Arab populations were deemed unfit for self-government by the same despots they were trying to overthrow. The assumption underlying the discourse is that almost despite themselves Arabs were predisposed to extremism and tyranny. As such, the naïve, passionate Arab has to be disciplined and tamed; his anger is to be vented. Although it is quite unclear how the Americans and the French were ‘prepared’ for democracy before overthrowing their despots in 1783 and 1789 respectively, Arab populations are almost automatically compared to their western counterparts, seen as better disposed to governing themselves.

  • Le #racisme des #intellectuels
    LE MONDE | 05.05.2012 à 14h46

    Par Alain Badiou

    Badiou, sur l’importance du vote pour Marine Le Pen, rappelle que le PS a aussi contribué à renforcer ses thèses. Et ensuite il met en relief l’importance du rôle des « intellectuels » dans la montée de la #xénophobie, du racisme et de #l'islamophobie, en France.

    Et derrière tout cela, de longue date, depuis plus de vingt ans, qui trouve-t-on ? Qui sont les glorieux inventeurs du « #péril_islamique », en passe selon eux de désintégrer notre belle société occidentale et française ? Sinon des intellectuels, qui consacrent à cette tâche infâme des éditoriaux enflammés, des livres retors, des « enquêtes sociologiques » truquées ? Est-ce un groupe de retraités provinciaux et d’ouvriers des petites villes désindustrialisées qui a monté patiemment toute cette affaire du « conflit des civilisations », de la défense du « pacte républicain », des menaces sur notre magnifique « laïcité », du « féminisme » outragé par la vie quotidienne des dames arabes ?

    N’est-il pas fâcheux qu’on cherche des responsables uniquement du côté de la droite extrême - qui en effet tire les marrons du feu - sans jamais mettre à nu la responsabilité écrasante de ceux, bien souvent - disaient-ils - « de gauche », et plus souvent professeurs de « philosophie » que caissières de supermarché, qui ont passionnément soutenu que les Arabes et les Noirs, notamment les jeunes, corrompaient notre système éducatif, pervertissaient nos banlieues, offensaient nos libertés et outrageaient nos femmes ? Ou qu’ils étaient « trop nombreux » dans nos équipes de foot ? Exactement comme on disait naguère des juifs et des « métèques » que par eux la France éternelle était menacée de mort.

    http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/05/05/le-racisme-des-intellectuels-par-alain-badiou_1696292_1471069.html#xtor=AL-3

  • Cultural Connectives: Understanding #Arab_Culture Through #Typography
    by Maria Popova
    What typography has to do with cross-cultural understanding and linguistic minimalism.

    I’m obsessed with language, such a crucial key to both how we understand the world and how the world understands us. In today’s political and media climate, we frequently encounter the Middle East in the course of our daily media diets, but these portrayals tend to be limited, one-note and reductionist. We know precious little about Arab culture, with all its rich and layered multiplicity, and even less about its language. On the heels of last month’s excellent Arabic Graffiti comes Cultural Connectives — a cross-cultural bridge by way of a typeface family designed by author Rana Abou Rjeily that brings the Arabic and Latin alphabets together and, in the process, fosters a new understanding of Arab culture.

    http://www.brainpickings.org/index.php/2011/05/16/cultural-connectives

  • Stéphane Dufoix
    « La dispersion : une histoire des usages du mot #diaspora »

    Les trente dernières années ont vu le mot diaspora prendre une place considérable dans les discours universitaire, politique, juridique et même journalistique. Ces usages contemporains, qui prennent et construisent diaspora comme un terme représentatif de notre époque « globale », occultent l’histoire complexe d’un mot qui a eu au cours du temps des utilisations fluctuantes, voire contradictoires, bien au-delà de son sens initial intimement lié à l’histoire du peuple juif.
    La Dispersion est le contraire d’une tentative de définition, c’est une cartographie des usages de diaspora : de l’émergence des différents emplois du mot, de son appropriation par des groupes sociaux différents, de son succès croissant. C’est l’occasion d’un voyage de plus de deux millénaires sur les traces de ce mot, depuis sa création au IIIe siècle avant l’ère chrétienne jusqu’à ses transformations les plus récentes et son entrée dans le lexique des organisations internationales, en passant par sa réinterprétation par les protestants au XVIe siècle, sa reconfiguration par le mouvement sioniste et son adoption par les mouvements noirs-américains au XXe siècle.
    Les usages de diaspora, aujourd’hui dispersés tant géographiquement que sémantiquement, ont très peu été questionnés. C’est désormais chose faite, avec ce travail qui replace la question des usages du mot dans le temps long de ses trajectoires complexes.
    (4ème de couverture)

    http://www.franceculture.fr/emission-la-suite-dans-les-idees-la-dispersion-une-histoire-des-usages

  • #Grèce-#Turquie : la #frontière de la #xénophobie
    L’#extrême_droite grecque montre du doigt la frontière turque.

    Le point de crispation se situe à la frontière gréco-turque par où neuf migrants sur dix entrent illégalement en #Europe. Il y a deux ans, les autorités avaient annoncé la construction d’un mur entre les deux pays. Soit plus de 200 km de frontière. Pour l’heure, seule une bande de 12 km a été érigée, sur une portion asséchée du fleuve Evros. Officiellement, la Grèce réclame de son voisin turc qu’il renforce les dispositifs de contrôle de son côté mais Ankara souhaite en échange que la politique européenne de visas pour les Turcs soit assouplie. « Et on en est où aujourd’hui ? fulmine Maria Kouvelis, membre du conseil municipal d’Athènes. Nulle part, en réalité, il n’y a jamais eu de véritable volonté politique de régler cette question-là. En tant qu’élue, je peux vous dire que nous avons toujours trouvé porte close à toute proposition concernant l’immigration clandestine. »

    http://www.lejdd.fr/International/Europe/Actualite/Grece-la-frontiere-de-la-xenophobie-506673/?from=headlines

    La Grèce tentée par les extrêmes
    REPORTAGE - Quelque 7 millions d’électeurs se rendent aux urnes dimanche prochain. Étranglés par l’austérité, les Grecs pourraient voter pour les extrêmes, gauche et droite, des arbitres qui risquent de paralyser le pays.

    http://www.lejdd.fr/International/Europe/Actualite/La-crise-politique-grecque-continue-506671

  • Les langues se délient “Dans les murs de la #Casbah
    Webdoc

    Des toits parsemés de paraboles dominent des quartiers délabrés, surplombant le bleu méditerranéen. Au loin, montent les bruits de la vie quotidienne que viennent transpercer les appels à la prière : vous venez d’entrer Dans les murs de la Casbah.

    Voir ici http://casbah.france24.com

    Diffusé depuis le 4 avril en français et en arabe, sur les sites de France24, ce webdocumentaire propose une immersion dans le quartier mythique d’#Alger. Dédale de ruelles et d’escaliers, la Casbah reste un symbole fort de l’#Algérie, de sa lutte pour la libération. Mémoire historique, elle se meurt pourtant peu à peu, prise « entre une rénovation complexe et une urgence sociale criante », résume la documentariste Céline Dréan. Bien décidée à lever le voile, l’auteur du film Le Veilleur sur le peintre franco-cambodgien Séra, est allée à la rencontre de ces Casbadjis à la vie précaire et souvent peu enclins à se livrer : des anciens installés dans un café, des habituées de la Maison des femmes, des étudiants en quête d’avenir.

    http://television.telerama.fr/television/les-langues-se-delient-dans-les-murs-de-la-casbah,80615.php#xtor

  • ANDERS #BREIVIK AND THE CULTURE OF DELUSION by Kenan Malik

    ‘We want to create a European version of al-Qaeda’, the ‘most successful revolutionary movement in the world’. So claimed Anders Behring Breivik at his trial in Oslo last week. In his sick, twisted, paranoid fantasy world, Breivik sees himself as warrior defending Christian Europe against a Muslim invasion. Yet, nothing so resembles Breivik’s mindset as that of an Islamist jihadist. Not just because Breivik admires the organizational ability of al-Qaeda, but because both Breivik and jihadists draw upon the same deluded notions of culture, identity and belongingness.

    In his book, The Fear of Barbarians, the philosopher Tzvetan Todorov observes that whereas during the Cold War the faultlines that divided the world were broadly ideological, today the world is structured not so much by ideology as by emotion, and in particular the emotions of fear and resentment. There is today, he suggests, a deep-rooted fear of the ‘Other’ driven by a sense of ‘humiliation, real and imaginary’ that has bred resentments against those ‘held responsible for private misery and public powerlessness’. So it is for both jihadists and for figures like Breivik.

    http://kenanmalik.wordpress.com

    #clash_of_civilizations

  • EXTERRITORY PROJECT

    Colloque imaginé par les artistes Ruti Sela & Maayan Amir

    avec : Angus Cameron, Dana Diminescu, Stuart Elden
    et Laurent Jeanpierre
    Modératrice : Anat Ben-David

    Colloque co-organisé par la Fondation Kadist
    et La Fondation Evens

    Mercredi 2 mai 2012, de 17h à 21h
    au Comptoir Général
    80 quai de Jemmapes, 75010 Paris
    www.lecomptoirgeneral.com

    Ruti Sela et Maayan Amir, Exterritory Project, documentation du projet, 2010

    Exterritory Project est un projet artistique qui encourage l’exploration théorique
    et pratique de la notion d’extraterritorialité dans un contexte interdisciplinaire.

    Le projet fut conçu en 2009 lorsque nous avons projeté des œuvres d’artistes
    du Moyen-Orient sur les voiles de bateaux situés dans des eaux extraterritoriales –
    une sphère autonome retirée des limites de tout territoire national – afin de tenter
    d’offrir aux artistes, curateurs et penseurs venant de diverses zones de conflit une sphère conceptuelle et géographique alternative qui pourrait encourager l’échange artistique et discursif.
    Courant 2010, le projet s’est élargi pour devenir une collaboration artistique qui cherche à fournir une plateforme pour la production et le partage de savoirs, pour la réflexion critique et diverses formes de productions artistiques et culturelles.

    Ce colloque, co-organisé par l’équipe d’Exterritory Project, la Fondation Kadist et la Fondation Evens, constitue la partie théorique du projet ; l’idée est que cette discussion publique permette l’analyse critique et poétique de la notion d’extraterritorialité en rassemblant des recherches déjà existantes dans différents domaines dont la géographie, l’histoire, l’économie, la science ainsi que la technologie,
    la sociologie, ou la philosophie.

    Téléchargez le livret de présentation du colloque :
    http://www.kadist.org/pdf_proxy.php?pdf=pdf-90.pdf&lang=fr