grommeleur

Wrong’Em Boyo

  • Stupeur et tremblements : comment faire fuir les développeuses expérimentées
    http://www.duchess-france.fr/coup de gueule/sexisme/2023/03/06/stupeur-et-trembements.html

    Dire à une femme qu’elle est agressive quand elle est assertive ? Un grand classique du sexisme ordinaire. Demander dix fois plus de compétences et pinailler sur la moindre chose pour éviter de donner une promotion à une femme ? Un grand classique du sexisme ordinaire et du plafond de verre. “Ne pas le sentir” mais sans vraiment de raisons factuelles ? Un grand classique du sexisme ordinaire. Source : Duchess France

    • Ah merde, j’ai cru que j’en étais l’autrice, j’y relis tellement de situations déjà vécues qui sont à répétition pour beaucoup de développeuses. Dernièrement j’ai compris que je dois passer deux fois plus de temps pour prouver que mon code est bon, que le résultat attendu est correct puisqu’après tel et tel développement ça marche. Mais même quand le client me connait depuis longtemps, il faut lui faire une démonstration et lui expliquer le pourquoi du comment, lui qui de prime abord va relever des incohérences … qui n’existent pas. J’ai fini par comprendre que les retours suspicieux sont dirigés contre les femmes développeuses parce que la règle sexiste générale est que si une femme peut le faire, c’est que ça doit être facile. Et donc si c’est difficile, elle ne peut que se planter.
      Sans parler des personnes qui te demandent de l’aide et qui imaginent que les conseils que tu oses prodiguer les dénudent de leur intelligence, donc ils vont faire l’inverse dans un déni brutal et stupide.
      Oui, c’est très décourageant, il faut furieusement du courage pour créer du code et pour dire ce que c’est d’être une femme dans ce milieu en france en 2023.

  • ▶︎ Habibi Funk 021: The Free Music - Free Music (Part 1) | The Free Music | Habibi Funk Records
    https://habibifunkrecords.bandcamp.com/album/habibi-funk-021-free-music-part-1

    Avid Habibi Funk listeners may be familiar with Libyan composer / producer Najib Alhoush, who’s “Ya Aen Daly” - Bee Gee’s “Stayin Alive” cover - was included in our 2nd compilation.

    Najib’s group, “The Free Music” produced an astonishing 10 albums, all impressively strong and equally infused by soul, funk, disco and reggae. Groovy synths, thumping bass and drums and Najib’s distinct flavor collide for something special. Self-financed, all their albums are fully dedicated to their unique musical blend, a distinctly infectious groove that unfortunately didn’t make an impact outside of Libya due to the complex political situation at the time.

    #musique #funk #soul #habibi_funk #Libye #Najib_Alhoush

  • « Hommage national à Gisèle Halimi : pourquoi Choisir- la cause des femmes,
    l’association qu’elle a créée avec Simone de Beauvoir, n’y participera pas. La Lettre de notre présidente, Violaine Lucas à Emmanuel Macron. »
    https://www.choisirlacausedesfemmes.org/2023/03/02/hommage-nationale-%C3%A0-gis%C3%A8le-halimi-pourquoi-choisi

    Paris, le jeudi 2 mars 2023

    Monsieur le Président de la République,

    Ce jeudi 2 mars 2023 vous avez adressé une invitation officielle pour une cérémonie d’hommage à Gisèle Halimi au Palais de justice de Paris, le 8 mars 2023, à l’association Choisir la Cause des femmes qu’elle a fondée avec Simone de Beauvoir et que j’ai l’honneur de présider.

    Le choix que vous opérez en organisant en dernière minute cet hommage national à la féministe Gisèle Halimi, ce 8 mars 2023, nous semble relever d’une instrumentalisation politique. Elle ne trompera personne.

    En effet, la veille, votre contre-réforme des retraites, qui pénalise particulièrement les femmes, se sera heurtée à un mouvement de protestation massif dans tout le pays sous la forme d’une journée de grève reconductible. Et, le 8 mars, une grève des femmes prendra le relais pour dénoncer à son tour une réforme particulièrement injuste pour elles ainsi que l’a admis un de vos ministres, M Riester, le 23 janvier dernier.

    Rendre hommage à l’occasion de la journée internationale des luttes pour les droits des femmes à l’une des plus grandes combattantes françaises pour la dignité des femmes et des peuples, serait une idée de bon sens si elle n’arrivait de façon aussi inattendue, après deux ans et demi d’atermoiements, et au moment d’un grand mouvement social auquel elle aurait, sans aucun doute possible, pris une part active.

    Gisèle Halimi nous a quittés le 28 juillet 2020. Depuis près de trois ans, vous n’avez cessé de vous défausser derrière une série d’excuses destinées à ne pas rendre hommage à l’avocate aux combats radicaux : luttes féministe, sociale, anticapitaliste, anticolonialiste, antiraciste, anti-impérialiste, cause palestinienne. Si l’on y ajoute sa condamnation de toutes les formes de violences policières, comme celle qui a marqué la répression du mouvement des gilets jaunes, Gisèle Halimi n’est pas exactement une féministe consensuelle. Nous avions pris notre parti de vos états d’âme.

    Malgré toute l’admiration et la reconnaissance que nous avons pour notre fondatrice et notre amie, Gisèle Halimi, ce 8 mars 2023, Choisir la cause des femmes, son association, ne participera pas à votre cérémonie précipitée et au rabais. Ce 8 mars 2023, nous aurons d’autres choses à faire que de vous servir de caution féministe au moment où la France populaire, celle de la relégation sociale, celle des banlieues et des provinces que vous méprisez, se soulèvera contre le monde que vous incarnez.

    Monsieur le Président de la République, ce 8 mars 2023, avec toutes les féministes, c’est Gisèle Halimi elle-même qui sera absente de votre hommage.

    Violaine Lucas
    Présidente de Choisir la cause des femmes

    #8mars2023

  • Tac au Tac
    https://lcp.fr/programmes/rembob-ina/du-tac-au-tac-la-creation-televisee-au-service-de-l-improvisation-dessinee

    Rembob’Ina met à l’honneur DU TAC AU TAC, programme court réunissant tous les plus grands du dessin et de la bande dessinée de la fin du 20ème siècle.
    Une émission imaginée par Jean Frapat, inventeur des concepts et des dispositifs parmi les plus innovants de l’histoire de la télévision.
    Son principe est simple : réunir 3 ou 4 dessinateurs devant une grande feuille blanche et les faire jouer à improviser ensemble, à s’amuser, à se surprendre, à se répondre, du tac au tac et sans un mot.
    Les créations et réparties graphiques de Cardon, Brétécher, Gébé, Topor, Gotlib, Giraud, Gourmelin, Forest, Morris, Peyo, Roba, Franquin, Pratt, entre autres, sont autant de trésors, éblouissants de talent et de virtuosité.

    Les présentateurs et invités de l’émission rembob’ìna sont dispensables mais les séquences de Tac au Tac vraiment super.
    10:38 - Cardon, Brétécher, Gébé, Topor
    23:42 - Cardon, Gourmelin, Forest
    42:40 - Morris, Peyo, Roba, Franquin
    55:50 - Brétécher, Gotlib, Roba, Franquin (celle ci c’est macholand)
    1:15:06 - Giraud, Pratt
    1:27:59 - Giraud, Neal Adams, Joe Kubert (à New York)

    #bd #dessin

  • Est-ce que votre noix de coco est mûre ? training set
    Acoustic Signal Dataset: Tall Coconut Fruit Species - Mendeley Data
    https://data.mendeley.com/datasets/hxh8kd3snj

    The dataset contains the extracted acoustic signal features of tall Philippine coconut fruits. There are a total of 129 coconut samples that were tapped uniformly on their three side ridges. Acoustic signals acquired from each ridge are recorded, having a total of 387 acoustic signals.

    The coconut_acoustic signals.csv shows the acoustic features of coconuts. The dataset is divided into three sheets: ‘Ridge A’, ‘Ridge B’, and ‘Ridge C’. Acoustic signals in each sheet are labeled with their corresponding sample number and their maturity level classification. There are three maturity levels used with their respective maturity level code (im: ‘premature’, m: ‘mature’, om: ‘overmature’). There are 8, 36, and 85 coconut samples per maturity level, respectively.

    The dataset can be used for machine learning procedures and the classification of coconuts according to their maturity levels based on their acoustic features.

    Download All 266 MB

  • La Syndicaliste et le panier de crabes
    https://blogs.mediapart.fr/yves-faucoup/blog/010323/la-syndicaliste-et-le-panier-de-crabes

    « Le film de Jean-Paul Salomé sort en salle ce mercredi. Le scénario suit de très près le scandale d’une lanceuse d’alerte agressée pour avoir dénoncé des pratiques d’Areva. Où l’on retrouve sans filtre un monde glauque fait de complicités entre politiques, PDG et homme de main chargé des basses œuvres. »

    • « Scandale d’État. Mais ils n’ont pas réussi à briser toutes les victimes.

      Fier que mon groupe exige une commission d’enquête pour faire toute la vérité. Bravo à Mathilde Panot et Clémentine Autain. » Hadrien Clouet

      https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/apres-le-film-la-syndicaliste-sur-maureen-kearney-lfi-veut-une-commis

      « C’est l’histoire d’un scandale d’État potentiel », a estimé mardi la députée Clémentine Autain lors de la conférence de presse hebdomadaire de LFI. « Progressivement, gendarmerie et justice transforment la victime en coupable », a-t-elle dit, s’interrogeant sur d’éventuelles « pressions ».

      « Pourquoi est-ce que la justice n’a pas fait correctement son travail ? Est-ce qu’il y a eu des pressions sur les gendarmes et le procureur de Versailles ? Pourquoi le Parquet ne s’est pas autosaisi ? Que savaient les ministres ? Arnaud Montebourg, ministre de l’Industrie, a apporté son soutien mais bien d’autres personnalités politiques, de près ou de loin, ont su ce qui se passait. Pourquoi n’ont-ils rien fait ou qu’ont-ils fait ? », énumère la députée de Seine-Saint-Denis, qui évoque également « deux rapports » dont un à la DGSE sur l’ingérence chinoise commandés par François Hollande et qui « sont visiblement introuvables ».

      La demande de commission d’enquête porte aussi sur une affaire impliquant un ancien cadre de Veolia, qui aurait subi des menaces et dont la femme aurait été agressée à son domicile. « Emmanuel Petit a été licencié après s’être opposé à l’intermédiaire Alexandre Djouhri », qui « aurait réclamé une part dans un dossier de création d’une filiale Veolia au Moyen-Orient », écrit LFI dans le texte de sa demande. « La similitude entre les deux affaires est quand même assez impressionnante », souligne Clémentine Autain.

      Les Insoumis réclament que soient examinées les étapes des procédures de ces deux affaires, notamment le « choix du parquet de ne pas poursuivre », ainsi que le rôle des responsables politiques et des services de renseignement.

      https://twitter.com/HadrienClouet/status/1630693689835020289?cxt=HHwWgoCzga3RsaEtAAAA

    • Nom de domaine : de Gandi à Your.online - Image - CB News
      https://www.cbnews.fr/digital/image-nom-domaine-gandi-youronline-74808

      En « créant Your.Online, nous nous assurons que Gandi reste autonome, tout en nous associant à des personnes partageant les mêmes valeurs », a commenté dans un communiqué Stephan Ramoin, le PDG de Gandi qui conservera un rôle de dirigeant non exécutif au sein de la nouvelle entité. Gandi est un bureau d’enregistrement de noms de domaine et un hébergeur web fondé en 2000 par Pierre Beyssac, Laurent Chemla, Valentin Lacambre et David Nahmias. L’entreprise emploie désormais 150 personnes et gérait en 2019 quelque 2,3 millions de noms de domaines, ces adresses indispensables au bon fonctionnement du réseau internet. Elle a généré en 2022 plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Depuis quatre ans, la société était contrôlée par le fonds Montefiore Investments, qui a revendu sa participation majoritaire à la société néerlandaise Total Webhosting Solutions pour fonder le groupe Your.Online. Celui-ci regroupe désormais huit marques pour plus de 175 millions d’euros de chiffre d’affaires cumulé.

    • 🚨 Important: Gandi.net has been acquired by Your.Online 🚨
      https://framapiaf.org/@h3artbl33d@exquisite.social/109927450786169413

      There is a backstory here - which I will explain. The TL;DR: if you have any trust or whatsoever in Gandi, you should seriously reconsider.

      Your.online was previously known as TWS (Total Webhosting Solutions), one of the three big investors in the Dutch hosting market. Together with Team.blue and Group.one they own the majority of the hosting brands.

      If TWS acquires a new brand, the prices skyrocket threefold (or more) being more of a rule rather than an exception. Support staff is fired and/or relocated - so whatever the issue, you’ll have to wait multiple days before a human response. If any.

      This is really counter to what Gandi stands for, but no doubt that the acquisition by TWS will have a negative impact from this point forward.

      For instance, Versio is one of the TWS brands. Their forum is currently filled with complaints about broken websites, servers with outages, and expired domains. And yes, it was claimed that Versio should remain independent and that the acquisition should not have an impact on the brand.

      At the risk of being abundant: do your due diligence and check the risk and impact of this acquisition if you have anything hosted / registered with Gandi.

    • De mon côté, j’ai quelques domaines historiques. Et j’y prends les certificats wildcards. Et je ne sais pas où aller pour ceux-là. J’ai l’essentiel chez OVH. Il y a pas mal de petits registrars, qui ne font que revendre en marque blanche du goddady ou équivalent...
      De vrais indépendants, il n’y en a pas tant que ça... :-/

      (comme dit Laurent, « We’ll see » ; il faut attendre pour voir...).

    • J’ai également tout mes domaines chez gandi, j’ai fui leur hébergement et je mets les sites ailleurs tout en gardant les MX chez eux. Ça permet(tait) de ne pas gérer les boites mails le smtp et tout le tralala.
      Ça fait quelques jours qu’on s’en inquiète. Du coup, j’ai testé Infomaniak. Il faut s’y retrouver dans le panier ingérable de leur boutique avec des options proposées qui sont payantes, lorsqu’on les efface pour un domaine on ne les retrouve plus pour les autres. Ne pas afficher ses données persos whois (+ 2,88€TTC de protection Domain Privacy) ou avoir un service mail (3€ par mois) ou un DNS Fast Anycast (pour avoir un site mondial uhuh) alourdit considérablement le coût.
      Je suis pas allée plus loin pour le moment, pas testé la hotline non plus. L’installation de mon .fun sur mon serveur a été hyper rapide ensuite.

      J’espére qu’il y aura une alternative à gandi qui ne prenne pas les client·es pour des portes monnaie ambulants. Juste un service clair, avec l’enregistrement et la gestion DNS des domaines avec la possibilité de partager des comptes et de déléguer des droits. Et si possible un service mails, même restreint, mais qui assure proprement son job.
      Et surtout pas du OVH qui t’empêche de sortir de leur cage par tout les moyens. Donc, vraiment, la possibilité de changer les postes du domaines (propriété, facture…) sans attendre le bon vouloir d’une boite qui ne réponds jamais.
      Déjà lister ce dont on a besoin et tenter de relancer quelque chose ?

    • Infomaniak, je bosse avec depuis des années. Si le client me laisse le choix, c’est là que je vais. Je ne trouve pas que ce soit cher. Perso j’aime beaucoup leur interface graphique (bicoz j’ai l’habitude, je suppose). Pour le service technique, quand j’en ai besoin, ça répond très rapidement, je n’ai jamais eu à me plaindre, au contraire.

  • L’économie des industries sonores : quand les marchés valorisent le son (Étude Asterès) https://asteres.fr/site/wp-content/uploads/2023/01/ASTERES-Leconomie-du-son-janvier-2023.pdf

    Combien pèse le #son ? Voilà la question baroque que nous nous sommes posés dans le cadre de cette étude. Et la réponse est nette : 38 milliards d’euros. L’économie du son, ce sont la radio, la musique mais aussi, et surtout, les télécoms, les prothèses sonores, les bureaux d’acoustique. En bref, toute une économie dont on parle peu.

  • #Travail des #enfants : « Il est difficile de concevoir qu’un pays aussi riche que les Etats-Unis s’attaque aux droits des enfants »
    https://www.nouvelobs.com/monde/20230226.OBS70049/il-est-difficile-de-concevoir-qu-un-pays-aussi-riche-que-les-etats-unis-f

    Ce ne sont pas des boulots pour des gamins. Ce sont des environnements très dangereux. Ils n’y apprendront pas un métier de manière encadrée dans le cadre d’un programme d’étude, ils vont juste faire le sale boulot, du nettoyage, de la manutention dans un environnement non sécurisé. Et puis c’est un comble de vouloir les faire travailler dans les secteurs comme les abattoirs et les entreprises de nettoyage. C’est justement là qu’il y a eu des accidents, des brûlures graves qui ont déclenché les enquêtes du ministère du Travail, parce que les enfants avaient été en contact avec des substances chimiques.

    La proposition de l’Iowa prévoit également d’augmenter le nombre d’heures de travail que les adolescents sont autorisés à faire, jusqu’à six heures par jour pendant l’année scolaire. Imaginez la journée d’un gamin de 15 ans qui rentre de cours à 15 heures, part dans la foulée travailler, n’est pas de retour chez lui avant 22 heures, doit ensuite dîner et faire ses devoirs ! Le seul fait d’étendre les plages horaires de travail revient à diminuer la disponibilité des enfants pour l’école et les conduire à l’échec scolaire. Ces lois sont contraires à leur bien-être. Le texte de l’Iowa prévoit en plus d’exempter les employeurs de toute responsabilité civile en cas d’accident, et même de décès, d’un mineur sur son lieu de travail. C’est particulièrement cynique : cela signifie qu’ils savent que des gamins vont être blessés. Sinon, pourquoi auraient-il pris la peine d’en parler ? Résultat, les employeurs ne vont pas se soucier plus que ça de la sécurité des adolescents qu’ils emploient, puisqu’ils ne craindront pas d’être poursuivis.

  • Raphaëlle Bacqué, le jeûne et le « je »
    https://larevuedesmedias.ina.fr/raphaelle-bacque-m-le-monde-jeune-naturopathe-celeste-candido-f

    Tout début 2023, Raphaëlle Bacqué, grand reporter au Monde, racontait son expérience du jeûne dans un long récit publié dans le magazine sur papier glacé. Sans le vouloir, la journaliste a relayé des pratiques plébiscitées par les naturopathes, mais potentiellement dangereuses. Malaise ?

  • From the National Film Registry: “Wattstax” (1973) | Now See Hear!
    https://blogs.loc.gov/now-see-hear/2021/08/from-the-national-film-registry-wattstax-1973
    https://blogs.loc.gov/now-see-hear/files/2021/08/Al-Bell-At-Stax-1-courtesy-of-Reed-Bunzel.jpg
    Al Bell at Stax Museum courtesy of Reed BunzelAl Bell co-founder of Stax Records and Executive Producer of “Wattstax.” Photo by Reed Bunzell.

    20 August, 2021 by Stacie Seifrit-Griffin - If you get the chance to speak with the legendary Al Bell, take it! You will meet a man full of passion for the artists he works with and the communities he supports. The former co-owner of Stax Records is one of the visionaries behind the “Wattstax” concert and film documentary. Bringing people together is at the core of his heart and his long impressive career.

    It was on August 20, 1972 that the Wattstax concert took place and one year later that the iconic film was released. In today’s guest post essay, Al Bell will “take you there.” (Yes, he also wrote that song made famous by The Staple Singers).

    “Wattstax” was added to the Library of Congress National Film Registry in December 2020.

    “Wattstax” (1973) by Al Bell

    It was almost 50 years ago that Larry Shaw (producer and co-director), Forrest Hamilton (associate producer), and I had the vision of taking the roster of Stax Records’ recording artists to Los Angeles, California to put on a concert at the Los Angeles Coliseum, record it, film it, and produce a documentary titled Wattstax: The Living Word. In addition, and as part of our plan, we contributed a substantial portion of the net proceeds to an annual Los Angeles African American cultural event, the Watts Summer Festival, and to various other African American social, humanitarian, and Civil Rights organizations.

    We believed that Wattstax would demonstrate the positive attributes of Black pride and the unique substance found in the lives, living, and lifestyle of the African American working class and middle class while revealing some insight into their internal thoughts during a time when we were still struggling to be recognized, respected, accepted as human beings, and to be granted “equal rights” as enjoyed by every other ethnic group in the larger segment of American society.

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    The Bar-Kays performing at Wattstax. The documentary was inducted into the National Film Registry in 2020. Photo courtesy of Stax Museum/Saul Zaentz Film Center.

    Second only to Dr. Martin Luther King Jr.’s 1963 March on Washington, the Wattstax concert, with a turnstile count of more than 112,000 people, was the largest gathering of African Americans at that time.

    The seven-hour show in the Los Angeles Coliseum featured the Stax Records roster of celebrated artists such as Isaac Hayes, the Staple Singers, Rufus Thomas, Carla Thomas, Albert King, The Bar-Kays, Eddie Floyd, Soul Children, Rance Allen Group, Luther Ingram, William Bell, Little Milton and Kim Weston, and we captured it for prosperity in the Cannes-celebrated, Golden Globe-nominated, Sundance-honored film, Wattstax: The Living Word.

    The movie also featured witty social commentary from Stax artist Richard Pryor. From the nightclub performance by Johnnie Taylor to the church pulpit performance by The Emotions, the Wattstax movie told the human experience of being black in America through their music and insightful on- the-street interviews with everyday Watts residents, seven years after the 1965 social rebellion in Watts.

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    Over 112,000 people attended Wattstax at the LA Coliseum on August 20, 1972. Photo: Stax Museum/Saul Zaentz Film Center.

    We believed that Wattstax would provide somewhat of a “mirror” for us to see ourselves, and an opportunity for other Americans to peer through a small “window of our existence” and gain a better insight into the kind of caring and sensitive family-oriented people that we really are!!!

    This was a time when African Americans dreamed of, and desired, to merely be granted, “equal rights” thereby becoming “equal partners and equal participants” in the American Dream. Wattstax graphically demonstrates how a people, living in the land of plenty, possessing so little, found refuge in the “spirit of celebration.”

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    Original WattStax poster (1973) courtesy of Stax Museum/ Saul Zaentz Film Center

    It is very important to realize and note that Wattstax: The Living Word was financed by white and black money, for at that time Stax Records and Stax Films were owned fifty percent by Jim Stewart (white) and fifty percent by Al Bell (black). The film’s executive producers were Al Bell (black) and David Wolper (white). The producers were Larry Shaw (black) and Mel Stuart (white). The director was Mel Stuart, a white man, whose directing, editing, and finished product was guided and co-directed by a black man, Larry Shaw.

    As a result of the heavy black participation, the perspective of this movie was one of “truth!” It was bold, sincere, and undiluted!!! It also allowed for the 75-percent black film crew to gain entry into the closed Hollywood unions at the time and allowed co-producer David Wolper to gain valuable insight that inspired him later to produce Alex Haley’s “Roots.”

    Stax Records and the film Wattstax: The Living Word personified how white and black people working side by side could make music for people, and a documentary about how the music reflected what was going on in black lives, living, and lifestyles, without compromising in any manner the authenticity of the presentation. Is this a miracle, or is this merely an example of what we whites and blacks can achieve in America by working together, respecting each other, and accepting each other as we really are?

    Al Bell (born Alvertis Isbell in Brinkley, Arkansas) is the former Chairman and Owner of Stax Records, and served as Executive Producer on the film “Wattstax.” He subsequently served as President of Motown Records Group, and is the writer and producer of the hit song “I’ll Take You There” performed by The Staple Singers. Today, Mr. Bell is the Chairman and Chief Executive Officer of Al Bell Presents.

    Comments (3)

    Celia Hirschman says:
    August 20, 2021 at 6:58 pm

    Is it possible to watch the film online?
    Alicia Warren says:
    August 24, 2021 at 11:05 am

    How can I view the film, Wattstax?
    I want to see it, hear it, taste its vibes.
    Stacie Seifrit-Griffin says:
    August 24, 2021 at 11:14 am

    The film is available on many of the streaming platforms. You can also “Ask A Librarian” in the Motion Picture and Television Reading Room at mpref@loc.gov. However, the Library’s access may be limited due to copyright and distribution approval.

    #merci @grommeleur https://seenthis.net/messages/991838 (avec playlists qui ressemblent une grande partie du film)

    Wattstax - Wikipedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/Wattstax

    Wattstax was a benefit concert organized by Stax Records to commemorate the seventh anniversary of the 1965 riots in the African-American community of Watts, Los Angeles.[2][3] The concert took place at the Los Angeles Memorial Coliseum on August 20, 1972. The concert’s performers included all of Stax’s prominent artists at the time. The genres of the songs performed included soul, gospel, R&B, blues, funk, and jazz. Months after the festival, Stax released a double LP of the concert’s highlights, Wattstax: The Living Word. The concert was filmed by David L. Wolper’s film crew and was made into the 1973 film titled Wattstax. The film was directed by Mel Stuart and nominated for a Golden Globe award for Best Documentary Film in 1974.

    In 2020, the film was selected for preservation in the United States National Film Registry by the Library of Congress as being “culturally, historically, or aesthetically significant”.

    #musique #funk #soul #1973 #USA

  • ‘It was an out of body experience’: looking back at the #Wattstax music festival
    https://www.theguardian.com/music/2023/feb/23/wattsstax-music-festival-documentary-watts-1972

    In 1972, the largely Black community of Watts came together for a giant music event from Stax Records, captured in a thrilling, re-released documentary

    RUFUS THOMAS - "Breakdown’ & ’Funky Chicken’ LIVE @ WATTSTAX 1973
    https://www.youtube.com/watch?v=KCFyKRtlLOI

  • Faillites d’entreprises : une lanceuse d’alerte dénonce le scandale des milliards envolés
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/02/20/faillites-d-entreprises-une-lanceuse-d-alerte-denonce-le-scandale-des-millia

    Elle ne s’imaginait certes pas un destin de lanceuse d’alerte. Houria Aouimeur, 53 ans, a toujours préféré la discrétion, à l’image de son parcours, dans l’ombre du patronat. Elle ne pensait pas, non plus, avoir un jour besoin d’une sécurité rapprochée, ni devoir s’épancher devant des enquêteurs pour révéler les secrets d’un système où les milliards d’euros coulent à flots, dans une certaine opacité. Houria Aouimeur n’envisageait pas, enfin, se trouver en position d’être licenciée pour faute lourde, quatre ans après son arrivée à la tête de la délégation Unédic-AGS.

    (...) Fin 2018, cette juriste de formation décroche un poste enviable : directrice nationale de l’Agence de garantie des salaires, l’AGS, un mécanisme méconnu qui permet aux employés des nombreuses entreprises françaises placées chaque année en redressement judiciaire (42 000 en 2022) de continuer à percevoir leur rémunération. Les sommes brassées par cet amortisseur social sont colossales. Financée par les cotisations patronales, l’AGS a versé, sur les treize dernières années, 24 milliards d’euros.

    Précision essentielle : l’AGS n’est pas directement en contact avec les salariés. Ce sont les 300 mandataires judiciaires répertoriés en France – accompagnés d’une cohorte d’avocats, d’experts et de conseils en tout genre – qui touchent les fonds, qu’ils sont ensuite chargés de redistribuer aux salariés. Le « marché » des entreprises défaillantes est, selon la formule de Mme Aouimeur, « un gigantesque fromage ». Qui attise les convoitises. Au point, assure-t-elle en substance, d’être le théâtre de nombreuses dérives.

    Courriers anonymes

    Peu après la nomination de Mme Aouimeur, la Cour des comptes relève, dans un rapport de février 2019, des « ambiguïtés » dans le régime de garantie des salaires et une « forte dépendance » vis-à-vis des mandataires judiciaires. A la même période, Houria Aouimeur prend connaissance d’un audit qu’elle avait commandé, dès sa prise de fonctions, au cabinet EY. En effet, se souvient-elle, « assez vite, les premiers bruits de malversations » lui étaient parvenus.
     
    Le rapport d’EY conforte ses soupçons. Elle s’en ouvre auprès du Medef, instance suprême qui chapeaute tout le système. Son président, Geoffroy Roux de Bézieux, le confirme au Monde : « Houria nous avait contactés pour nous dire, “j’ai découvert un certain nombre d’affaires”, et je lui avais donné tout mon soutien pour démêler tout ça. Donc elle a commandé un premier rapport chez EY, qui mettait au jour le fait que l’ancien directeur avait monté un petit système de corruption. Et commençaient aussi à tourner quelques soupçons sur des administrateurs ou mandataires judiciaires. » En conséquence, en mars 2019, l’AGS et le Medef déposent une plainte, notamment pour « vol, corruption, prise illégale d’intérêts ».
    Le Monde a pu consulter le rapport EY, intitulé « projet Albatros », ainsi que la plainte. Trois personnes sont directement mises en cause : le prédécesseur de Mme Aouimeur à la tête de l’AGS, Thierry Météyé, l’ex-responsable de son service juridique, Béatrice Veyssière, et l’avocate parisienne Valérie Dutreuilh.

    (...) Dès février 2019, elle a déposé une plainte dans laquelle elle dénonce « des corruptions dont se serait rendu coupable [son] prédécesseur en labélisant des mandataires judiciaires (…) ce qui leur donne droit aux versements automatiques des salaires, sans vérification a priori de la réalité de l’existence des entreprises et de leurs salariés ».
    En clair, des mandataires indélicats, destinataires des fonds que leur confie l’AGS et qu’ils sont censés reverser aux salariés, les garderaient pour eux. Elle poursuit : « J’ai alors compris qu’il y avait un lien [avec ses ennuis] car nous étions en train de découvrir beaucoup d’actes qu’on peut considérer comme de la malversation et de la corruption. »

    https://justpaste.it/aoiba

    #entreprises #faillites #patronat #Unedic #corruption

    • Qui veut la peau de la lanceuse d’alerte du patronat ?

      Houria Aouimeur a dénoncé des détournements de fonds de très grande ampleur au sein de l’organisme patronal qu’elle dirige, la délégation Unédic-AGS. Plusieurs milliards d’euros se seraient envolés. Depuis, elle vit dans la peur : menaces, harcèlements, filatures…

      Par Matthieu Aron publié le 20 février 2023 à 12h03
      https://www.nouvelobs.com/justice/20230220.OBS69795/qui-veut-la-peau-de-la-lanceuse-d-alerte-du-patronat.html

      Ce 13 juillet 2019, un soleil radieux éclaire Paris. Houria Aouimeur est à la fête. La jeune femme brune, entourée de sa famille et de ses amis, apparaît tout sourire sur les photos prises à la mairie du 18e arrondissement. Pourtant, sur les mêmes clichés, juste derrière elle, figure une ombre. Un homme en noir. C’est l’un de ses gardes du corps qui la suit depuis plus de six mois, à tout instant, dans tous ses déplacements… même sur les lieux de son mariage. La vie d’Houria Aouimeur a basculé dix mois plus tôt. Quand le Medef, dont Geoffroy Roux De Bezieux vient alors de prendre la tête, a proposé un job à haut risque à cette juriste expérimentée travaillant pour l’organisation patronale depuis 2012, d’abord en tant que directrice des affaires sociales, puis comme directrice générale de sa branche conseil : aller faire le ménage au sein de la DUA, la « délégation Unédic-AGS ».

      Inconnu du grand public, cet organisme patronal remplit pourtant une mission essentielle : grâce à une cotisation d’environ 1,5 milliard d’euros par an, il permet de rémunérer les salariés au moment où leur société est placée en liquidation judiciaire. De 2012 à 2022, plus de 2 millions d’employés dans 240 000 entreprises en faillite ont ainsi pu bénéficier de ce fonds de garantie pour un montant total de 18 milliards d’euros. Or, au fil du temps, la DUA est devenue une véritable pétaudière : management opaque, factures exorbitantes, contrôles quasi inexistants…
      Des pertes annuelles de « 1,5 milliard d’e
      uros »

      Las, le nettoyage a viré au polar. Et la vie d’Houria Aouimeur au cauchemar. Malgré les menaces, les intimidations, les filatures, la directrice générale dénonce depuis quatre ans des détournements de très grande ampleur au préjudice du fonds de garantie. Les pertes se chiffreraient en milliards d’euros. Ses révélations ont provoqué un tremblement de terre au sein du monde patronal. Une volonté de transparence qu’elle paye très cher. Ces derniers mois, l’Unédic a déclenché plusieurs procédures contre elle et envisage même désormais de la licencier. La directrice, épuisée, est aujourd’hui en arrêt maladie.

      Les secrets que la lanceuse d’alerte tente de mettre au jour sont-ils à ce point dérangeants ? A-t-elle ouvert une boîte de Pandore que l’Unédic, comme le Medef, qui doit choisir dans quelques mois son nouveau président, préféreraient voir refermer au plus vite ? Ses avocats William Bourdon et Jérôme Karsenti, qui viennent de saisir la justice pour harcèlement moral, en sont convaincus : « On veut la bâillonner », disent-ils. « Les représailles dont je suis la victime, comme le sont également les membres de mon équipe de direction, ne sont qu’un contre-feu mis en place par ceux qui craignent l’émergence de la vérité », confie la directrice générale de la DUA.

      Dès sa prise de fonction fin 2018, Houria Aouimeur lance un audit. Elle met le doigt sur des prestations juridiques et de communication surfacturées, porte plainte au nom de la DUA contre les agissements de son prédécesseur, Thierry Météyé, resté en poste durant 37,5 ans (en novembre 2021, sollicité par « le Monde », ce dernier soutenait que toutes les allégations contre lui étaient infondées). A l’époque, le Medef et l’Unédic s’associent aux poursuites engagées. Mais la directrice générale ne s’arrête pas là. Avec l’appui d’un cabinet comptable indépendant, mois après mois, elle met au jour des malversations d’une tout autre ampleur.

      Rien que sur la période 2013-2018, des dizaines, voire des centaines, de millions d’euros auraient disparu. Du moins à en croire une seconde plainte déposée le 15 octobre 2019 qui va jusqu’à évoquer des pertes annuelles de « 1,5 milliard d’euros ». Dans ce document, la DUA pointe principalement la responsabilité de nombreux mandataires judiciaires. Ces professionnels, chargés de gérer la liquidation des entreprises en faillite, se voient accusés d’avoir conservé dans leurs études une partie des avances destinées aux salariés. Une instruction est alors ouverte pour « faux et abus de confiance ». Elle est confiée au juge d’instruction parisien Vincent Lemonier.
      Serrure forcée, lettre anonyme…

      Seulement, plus Houria Aouimeur progresse dans ses découvertes, plus elle est l’objet de menaces et moins elle est soutenue par son organisme de tutelle. Les premières intimidations qu’elle a subies remontent au 4 janvier 2019. La serrure de sa porte d’entrée est forcée, son nom arraché sur sa boîte aux lettres. Puis, moins d’un mois plus tard, le 26 janvier, elle reçoit, via un pseudo sur Facebook, une photo plutôt menaçante. Celle de trois hommes tatoués, torse nu, les mains sur les oreilles, les yeux et la bouche, qui lui intiment de « ne pas voir, de ne pas entendre et de ne rien dire ». Deux jours après, le 28 janvier à midi, sa femme de ménage, présente dans son appartement parisien, sent une forte odeur venant du palier, s’écrie « c’est quoi, ça ? », ouvre la porte, entend du bruit dans le couloir et découvre que la porte d’entrée vient d’être taguée avec une bombe de peinture noire.

      Enfin, le 31 janvier, une lettre anonyme parvient au président de l’Unédic. Son scripteur prête à Houria Aouimeur une fausse relation intime avec l’un de ses subordonnés, trois photos truquées sont jointes. Dans le même temps, toujours en janvier 2019, un huissier de justice qui a mis sous scellés du matériel informatique de la DUA lance une alerte. Il dit redouter « un cambriolage » et recommande au plus vite « l’achat d’un coffre-fort ». Peu de temps après, « des visiteurs se sont introduits de nuit dans nos locaux. Ils ont tenté de forcer le bureau de la comptable », se souvient Jacques Savoie, à l’époque adjoint à la directrice de la DUA.

      Surtout, à partir de début février 2019, la directrice constate que des individus, très souvent les mêmes, sont positionnés le matin devant son domicile. Ces hommes la suivent, parfois jusqu’à son travail, et demeurent sous les fenêtres de son bureau. Sans se cacher, juste pour l’intimider. Plusieurs de ses collaborateurs observent des agissements identiques. Ainsi, Jean-Paul Toselli, le référent informatique à la DUA, se rappelle fort bien avoir vu « un motard se stationner le matin, plusieurs fois par semaine, devant l’entrée du siège ». « Et il ne venait que lorsque Houria Aouimeur était présente au bureau », ajoute-t-il. Le Medef, dans un premier temps, décide de placer la directrice sous protection rapprochée 24 heures sur 24. Elle ne se déplace plus seule, n’emprunte plus sa voiture. Et sera même contrainte de déménager.
      Dérives des liquidateurs et mandataires judiciaires

      Ces menaces apparaissent au moment où Houria Aouimeur remet sérieusement en cause certaines pratiques des liquidateurs et mandataires judiciaires. A commencer par un privilège dont disposent près de la moitié des études : elles sont « labellisées », ce qui leur offre la possibilité de recevoir très rapidement des avances (souvent de plusieurs millions d’euros), sans qu’aucun contrôle préalable ne soit réalisé sur leur professionnalisme. D’autres ont pris la fâcheuse habitude de commencer par se rémunérer sur les fonds patronaux, avant de payer les salariés, ce qui est contraire à la loi.

      Plus préoccupant encore, des mandataires, après avoir liquidé les actifs des sociétés qu’ils gèrent (vente des locaux, du stock, des machines), ne restituent en moyenne que 30 % de l’argent avancé. Il y a aussi ceux qui n’hésitent pas à gonfler artificiellement dans leur comptabilité les sommes qu’ils doivent retourner à la DUA, pour éviter d’avoir à rembourser les autres débiteurs. Sans compter les mandataires qui ne clôturent jamais leurs dossiers. Or, au bout de dix ans, les études n’ont plus à justifier le non-remboursement des sommes avancées par le fonds de garantie. Ces non-restitutions représentent à elles seules la bagatelle de 550 millions d’euros entre 2013 et 2018.

      Au total, sur la même période, selon les calculs faits par Advolis, le cabinet comptable mandaté par Houria Aouimeur, les pertes se chiffrent à plus de 7 milliards. Un gouffre. Bien évidemment, ces chiffres sont à relativiser. En cas de faillite, il est logique qu’une entreprise, même en vendant ses actifs, ne puisse pas rembourser l’intégralité de ses dettes. D’où la création d’un mécanisme de solidarité. Il n’empêche : l’écart entre l’argent avancé par la DUA et les sommes qui lui sont réellement restituées demeure colossal.

      Au regard de cet enjeu financier et de la destination des fonds qui demeure à ce jour en grande partie mystérieuse, on imagine aisément que l’opération « mains propres » lancée par la nouvelle directrice a suscité un déchaînement de réactions. Les mandataires et administrateurs judiciaires crient au scandale. Leur représentant de l’époque, Christophe Thévenot, alors président de leur Conseil national (CNAJMJ), dénonce vertement dans un courrier envoyé dès juin 2019 des accusations « scandaleuses, ignominieuses et indignes », un climat de « suspicion généralisée » et une campagne de communication « agressive et hostile ».

      Dans les congrès organisés par la profession, le nom d’Houria Aouimeur est hué. La directrice se fait traiter de « folle » et de « délirante ». Encore aujourd’hui, la profession refuse de voir ses pratiques professionnelles remises en cause. Dans un communiqué daté du 9 février 2023, les mandataires démentent toujours aussi fermement « avoir conservé l’argent destiné à indemniser les salariés » et considèrent que les plaintes déposées contre eux sont « dénuées de fondement ».
      Un risque pèse « sur son intégrité physique »

      Houria Aouimeur, elle, après avoir connu une période de tranquillité durant la pandémie de Covid-19 – les intimidations ont cessé pendant cette période –, se retrouve de nouveau au cœur de la tempête à partir de juin 2020. Les allées et venues suspectes reprennent devant son domicile, puis, dans la nuit du 26 juin 2020, les locaux de la DUA, dorénavant équipés d’un système de vidéo, sont de nouveau « visités ». Sequentys, une société de sécurité privé, est appelée en renfort.

      Dans un rapport daté du 4 octobre 2021, ses enquêteurs relatent une très longue liste d’incidents. Le 23 juin 2021, Houria Aouimeur est interpellée brusquement dans un restaurant. Quinze jours plus tard, les détectives de Sequantys notent que « trois individus organisés dans un périmètre de triangulation » se sont placés « en observation » devant l’appartement de la directrice. Au moment où celle-ci sort dans la rue, l’un d’entre eux « vient à son contact, puis la regarde fixement à travers la vitre du taxi » dans lequel elle a juste le temps de s’engouffrer. Entre juillet et août 2021, à quatre reprises, et sans raison, souligne encore le rapport, « une alarme se déclenche à son domicile ». Son fils « est accosté dans la rue ». Enfin, sa résidence secondaire fait aussi l’objet d’une visite nocturne « sans que rien ne soit dérobé ».

      Dans son document final, la société privée de sécurité recommande à la directrice de « limiter dorénavant ses déplacements piétons », d’utiliser « systématiquement des taxis », de « sécuriser ses transmissions » et de conserver « secret » son agenda. Car, écrivent-ils, un risque pèse « sur son intégrité physique ». Son existence tourne au cauchemar.
      Etrange concordance des dates

      Mais le pire est peut-être encore à venir. Début décembre 2022, Houria Aouimeur découvre que son propre supérieur hiérarchique, Christophe Valentie, le directeur général de l’Unédic, a déclenché une enquête à son encontre par l’intermédiaire d’un cabinet externe, Monceau Experts. Lequel a passé au peigne fin ses frais professionnels : frais de bouche, d’hébergement, de taxis, d’essence. Tandis qu’elle s’émeut de cette procédure, elle se voit contrainte de se justifier dans un délai de 48 heures, par le biais de mails comminatoires : « Je te rappelle que je suis ton supérieur, lui écrit, le vendredi 9 décembre 2022, Christophe Valentie, ton attitude te place dans une situation d’insubordination. Si mes demandes ne sont pas satisfaites lundi, j’en tirerai toutes les conséquences. »

      Houria Aouimeur fournit alors les documents réclamés. « Ils attestent que les frais professionnels sont 40 % moins élevés sous sa direction que sous celle de son prédécesseur », assure son avocat William Bourdon. Depuis janvier, un nouvel audit a encore été demandé. « Alors qu’Houria Aouimeur œuvre pour le bien public, on pinaille sur des notes de taxis qu’elle a été obligés d’utiliser pour sa protection, tempête l’avocat. Clairement, on veut la faire taire. »

      Dans la plainte qu’il a déposée pour « harcèlement moral », William Bourdon souligne par ailleurs une étrange concordance des dates. Sa cliente s’est retrouvée ciblée par sa direction juste après avoir détaillé le 26 octobre 2022, pour la première fois, l’ensemble des malversations qu’elle avait découvertes au juge d’instruction qui l’avait convoquée. Une série d’« infractions financières », peut-on lire dans la plainte, « susceptibles d’être imputées à des responsables de premier plan de différentes institutions ».

      Pour sa part, Christophe Valentie n’a pas souhaité répondre à « l’Obs » et l’Unédic affirme dans un communiqué que le dossier judiciaire à l’instruction et les « graves manquements aux règles en vigueur » imputables à la directrice générale de la DUA sont deux affaires distinctes. L’organisation met en garde contre tout « amalgame ». De son côté, le Medef ne souhaite pas davantage s’exprimer. Houria Aouimeur, elle, en a été réduite à demander l’aide de la Défenseure des Droits. L’institution qui en France a pour mission d’assurer la protection des lanceurs d’alerte contre toutes les formes de représailles.

  • Comme @arno je consulte régulièrement lefigaro. mais moi ’y vais volontairement, je tape l’url à la main, pas de newsyahoo ou orangeactu chez moi.

    D’abord, pour ce qui concerne la guerre et les avions, qui de mieux placé que l’organe d’un marchand d’armes et de jets privés ? Problèmes chez dassault, airbus ou boeing -> lefigaro te donne l’analyse du complexe militaro-industriel français.

    Ensuite, y’a les sondages en ligne. C’est comme un jeu, j’essaye de répondre comme les lecteurs. Aujourd’hui, par exemple :

    Éric Ciotti a-t-il eu raison de démettre Aurélien Pradié de son poste de vice-président de LR ?

    (spoil : oui)

    Ensuite, y’a un espèce de clicometer qui t’envoie sur un nouveau domaine une fois sur quatre (figaromadame, figaroeco, figaroimmobilier, figaroetudiant, ...), avec à chaque fois la notice cookies.

    Avant, y’avait les articles de Patrick de Saint-Exupéry https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_de_Saint-Exup%C3%A9ry qui étaient intéressants.

    Et puis c’est toujours intéressant de lire comment ils gèrent les contradictions entre leur soutien à Macron et la pseudo opposition de LR.

    Enfin, je me tiens ainsi informé des attaques woke et islamo-gauchistes qui menacent notre beau pays.

  • A very American death: how Caleb Blair lost his life in the Phoenix heat
    https://www.theguardian.com/us-news/2023/feb/05/caleb-blair-phoenix-arizona-death-heat-drugs

    Caleb Blair entered the Circle K gas station in Phoenix asking for help. “I can’t breathe, I’m hot, I need to sit down. I can’t breathe,” he told the male cashier. He was sweaty, panting heavily, and struggling to stand up straight.

    It was 10 June 2022 in Phoenix, Arizona, and the city was experiencing the season’s first extreme heatwave. The temperature outside was 112F (44C) and rising.

    The cashier told Caleb, a 19-year-old Black man, that he could not rest inside the air-conditioned store – it was against company policy. Blair had no choice but to go back outside, where CCTV footage shows him curled up on the asphalt, rolling around, distressed and struggling to breathe as cars drive in and out of the parking lot. The temperature on the unshaded ground was probably 130-140F (54-60C), but the teenager was unhoused and high on fentanyl, a powerful opioid, and methamphetamine, an addictive upper. He was confused, disorientated and overheating.

    • Russia & the US PressThe Article the CJR Didn’t Publish
      https://bylinetimes.com/2023/02/04/russia-and-the-us-press-the-article-the-cjr-didnt-publish

      Très intéressant au premier abord, mais en progressant je trouve l’histoire de plus en plus fastidieuse. Tout tourne autour de la question si oui ou non une collection d’emails a été fournie au grand public après avoir été copié par une « taupe » ou si quelques services secrets russes les ont copiés à distance.

      Le tout mélangé avec les préjugés russophobes propres au commun des étatuniens l’histoire n’a d’intérêt que si on ne connaît pas encore le fonctionnenment de la politique aux États Unis. A ce niveau là par contre on découvre les lignes du front entre la tendances des « liberals », « conservatives » et la nouvelle droite trumpiste qui se livrent une guéguerre comme un concours du meilleur impérialiste.

      Actuellement Arte nous propose une belle représentation de l’ambiance dans les cercles de ces #élites, « Le talentueux monsieur Ripley » d’après Patricia Highsmith.

      #merci @fil

      #USA #presse #société #presse #russophobie #anticommunisme #pizzagate

    • De mon côté, plus que l’histoire de savoir d’où proviennent les leaks, j’ai lu cet article comme un questionnement sur l’intégrité de the nation et du CJR, étant donné leur image progressiste. Les éléments mentionnés sur les conflits d’intérêt sont bien affligeants.

  • Sécheresse : 27 jours sans pluie en France, du jamais vu en hiver
    https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/climat/secheresse-27-jours-sans-pluie-en-france-du-jamais-vu-en-hiver

    La pluie n’est pas tombée en France depuis le 21 janvier, soit une série record de 27 jours. Du jamais vu en hiver . Cette situation se traduit par un assèchement des sols, déjà affaiblis par la sécheresse de l’été 2022. Source : Météo-France

    • Abstract

      A prolonged drought affected Western Europe and the Mediterranean region in 2022 producing large socio-ecological impacts. The role of anthropogenic climate change (ACC) in exacerbating this drought has been often invoked in the public debate, but the link between atmospheric circulation and ACC has not received much attention so far. Here we address this question by applying the method of circulation analogs, which allows us to identify atmospheric patterns in the period 1836-2021 very similar to those occurred in 2022. By comparing the circulation analogs when global warming was absent (1836-1915) with those occurred recently (1942-2021), and by excluding interannual and interdecadal variability as possible drivers, we identify the contribution of ACC. The 2022 drought was associated with a persistent anticyclonic anomaly over Western Europe. Circulation analogs of this atmospheric pattern in 1941-2021 feature 500 hPa geopotential height anomalies larger in both extent and magnitude, and higher temperatures at the surface, relative to those in 1836-1915. Both factors exacerbated the drought, by increasing the area affected and enhancing soil drying through evapotranspiration. While the occurrence of the atmospheric circulation associated with the 2022 drought has not become more frequent in recent decades, the influence of the Atlantic Multidecadal oscillation cannot be ruled-out.

      https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/acbc37

    • Même en hiver, la France a soif de pluie

      L’hiver n’a pas été aussi sec depuis 35 ans. La faute à l’homme, qui dérègle le climat. Le niveau des nappes phréatiques est si bas qu’il pourrait mettre en péril les cultures du printemps et de l’été 2023.

      On se croirait un 15 août. Rivières à sec, maigres filets d’eau au départ des #sources, fleuves aux allures de banc de sable : partout dans l’Hexagone, habitant·es et autorités relaient les mêmes images d’une France aux prises avec l’une des #sécheresses_hivernales les plus importantes de son histoire. Il n’a pas plu, selon Météo France, depuis le 21 janvier, ce qui n’était plus arrivé depuis près de 35 ans.

      Si le phénomène préoccupe, c’est qu’il s’inscrit dans un temps devenu très long. Depuis août 2021, tous les mois sont déficitaires en pluie, à l’exception des mois de décembre 2021, juin 2022 et septembre 2022. Après un été très sec, l’hiver 2023 devrait figurer parmi « les dix hivers les moins arrosés depuis 1959 », explique l’institution météorologique.

      Deux départements dans le sud de la France ont pris des mesures de restriction d’eau et au moins une dizaine d’autres ont été placés en « vigilance », selon le ministère de l’écologie. Dans le département du Var, rapporte le journal Ouest-France, alors que les dernières mesures de restriction de l’usage de l’eau avaient été levées le 15 décembre 2022 seulement, 85 communes ont à nouveau été placées en situation d’alerte sécheresse, ce qui a permis au préfet d’interdire d’arroser les jardins la journée, de laver les véhicules des particuliers ou d’utiliser des jeux d’eau. Le milieu agricole n’est pas ciblé par ces mesures.

      Dans les Pyrénées-Orientales, également concernées par des restrictions, l’interdiction prise en janvier de prélever de l’eau dans le fleuve Têt avait déjà provoqué l’ire des syndicats agricoles et d’une partie des élus politiques locaux. Un millier de représentants d’une partie du monde rural avait alors défilé à Montpellier, racontait le journal Le Monde, pour défendre l’accès à l’eau, un bien « de plus en plus rare et convoité ».

      Sans apport de pluie depuis six mois, le fleuve L’Agly, irriguant le Roussillon plus au nord, dévoile lui aussi son fond pierreux à des habitantes et habitants catastrophés, un phénomène très rare selon le syndicat mixte du bassin versant, interrogé par TF1.

      Le journal La Dépêche relaie lui aussi le faible niveau des barrages du Tarn sud, « source d’inquiétudes », malgré les appels dès le début de l’hiver à limiter la consommation d’eau. Les hameaux du Livradois-Forez ou du Velay, dans le Massif central, sont eux carrément alimentés en eau potable par des camions-citernes. La région est pourtant considérée comme « le château d’eau » de la France pour sa pluviométrie.

      Les grands fleuves, comme la Loire ou le Rhin, ne sont pas épargnés. Le faible niveau de ce dernier était même au cœur d’un atelier européen qui s’est tenu jusqu’au 18 février 2022, selon RFI. La France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse et le Luxembourg étaient rassemblés à Strasbourg pour pour lutter contre « le même fléau » : sur cet axe navigable capital pour l’économie, certains transporteurs fluviaux ne peuvent plus circuler. À tel point que l’Union européenne envisage de remplacer une partie de la flotte par des bateaux à faible tirant d’eau.

      La météo pourrait changer la semaine prochaine. Une nouvelle vague froide de pluie et de neige s’annonce en remplacement du soleil et du vent qui prévalaient jusqu’ici. Mais un tel niveau de sécheresse sera difficile à rattraper.

      Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a précisé début janvier dans un rapport que « la recharge des nappes phréatiques reste peu intense. Plus des trois quarts des nappes demeurent sous les normales mensuelles ». Une « bombe à retardement » pour l’été 2023 « si les nappes phréatiques ne sont pas rechargées d’ici le mois d’avril », a mis en garde récemment Serge Zaka, consultant et docteur en agroclimatologie, sur France Info.

      Ces sécheresses quatre saisons, une « anomalie anticyclonique » que l’Europe de l’Ouest affronte tout particulièrement depuis le début de l’année 2022, sont la conséquence directe du dérèglement climatique et de l’activité humaine, comme l’a démontré un nouveau rapport du CNRS (Centre national de recherche scientifique), publié le 27 janvier 2023.

      Commentant leurs résultats, les trois scientifiques à l’origine de cette étude considèrent qu’elle apporte « une preuve claire du rôle du changement climatique dû à l’homme dans l’exacerbation de la sécheresse exceptionnelle de 2022 et souligne la nécessité de poursuivre et d’intensifier les recherches et les actions pour faire face aux impacts du changement climatique sur nos communautés ».

      https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/190223/meme-en-hiver-la-france-soif-de-pluie
      #sécheresse_hivernale

    • Parler de « canicule d’hiver » me semble biaisé : la canicule d’un point de vue étymologique est une période de chaleur sèche se produisant de fin juillet à fin août

      Du latin caniculis (« petite chienne »), Canicula étant également l’un des anciens noms de l’étoile Sirius. Les périodes de grande chaleur furent ainsi nommées parce qu’on les attribuait à l’influence de Sirius. En effet, pendant l’Antiquité, au cours de la période annuelle du 20 juillet au 24 août, cette étoile se couchait et se levait en même temps que le Soleil.

      Donc le phénomène est bien lié à une réalité due à la mécanique céleste.
      Il serait plus pertinent de parler d’anomalies persistantes dans la circulation atmosphérique qui se manifestent par des situations de blocages anticycloniques sur l’Europe de l’Ouest.
      On pourrait aussi parler d’anomalies de géopotentiel mais là ça devient plus technique.
      De toute façon, les conséquences sont on ne peut plus problématiques : nous allons manquer d’eau. Pour nous mêmes dans nos usages domestiques mais plus préoccupant encore, pour les autres êtres vivants que sont les animaux et les végétaux. Et je pense qu’on ne mesure pas l’ampleur du désastre à long terme.

  • Italie : la thèse officielle sur la mort de Pasolini remise en question
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/italie-la-these-officielle-sur-la-mort-de-pasolini-remise-en-question_5

    La commission antimafia affirme aujourd’hui que l’on ne peut pas se contenter de ce seul crime sexuel, auquel personne ne croit d’ailleurs car l’enquête a été totalement bâclée. Beaucoup de journalistes, d’écrivains, de cinéastes ont écrit sur le sujet. La commission antimafia a en fait interrogé un mafieux, membre de la Banda della Magliana, la mafia la plus dangereuse de Rome née à peu près au moment de l’assassinat de Pasolini, et cet homme, mais d’autres également (un monteur, un policier à l’époque), affirment que Pasolini a été attiré dans un piège pour être assassiné. « Un organisme parlementaire avec presqu’autant de pouvoir que la justice écrit noir sur blanc qu’avec les nouveaux éléments qu’elle a en main on peut parler de piège », souligne la journaliste d’investigation Simona Zecchi, auteure de deux livres sur l’affaire.

  • Dussopt : affronts, excuses, et contextes
    https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/dussopt-affronts-excuses-et-contextes

    Et traître à ses convictions, on a encore le droit ? Et félon à son camp, on a encore le droit ? Et menteur, multi-menteur, sur l’affaire de la promesse de la retraite minimale à 1 200 euros, on a encore le droit ? On a le droit, Monsieur le président Chassaigne, Monsieur le président Faure, Madame la présidente Le Pen, Madame la présidente Bergé ? À regarder l’Insoumis Aurélien Saintoul acculé à de plates excuses au ministre Dussopt, pour l’avoir traité d’""imposteur"" et d’""assassin"", la question se posait des limites du combat politique, à l’Assemblée. Et pas n’importe quelles excuses. ""Des excuses, point barre"", comme l’avait exigé la cheffe des députés macronistes, Aurore Bergé, sitôt après l’affront.

    Donc, le ministre du Travail n’a pas de sang sur ses blanches mains, que cela soit dit. Donc, il est juridiquement faux de le traiter d’assassin, que cela soit dit. Donc, c’est indélicat, c’est violent, c’est même insultant, et cela exige des excuses, que cela soit dit, et les excuses offertes dans l’hémicycle, dans un silence de cathédrale. Mais pourquoi Saintoul a-t-il ainsi insulté Dussopt ? Non pas sur le motif de la réforme des retraites. Mais sur la suppression des CHSCT (Comités d’hygiène, de sécurité, et des conditions de travail) dans les entreprises. Vous vous souvenez ? C’est une réforme Macron de 2017, par ordonnances. Or il se trouve que dans la même période, les dix dernières années, le nombre de morts au travail a augmenté en France. Dans les secondes précédant l’insulte fatale, Dussopt venait d’affirmer que ce nombre était ""relativement stable"" et Saintoul, en réponse, venait d’égrener les chiffres de l’augmentation.

    Soit dit en passant, Olivier Dussopt, qui n’a pas de sang sur les mains, qu’on se le dise, vient tout de même, avec les mêmes mains, de signer la dissolution d’un « comité d’évaluation », chargé justement d’évaluer cinq ans plus tard les conséquences de la suppression des CHSCT. Ce comité venait de conclure que cette suppression de 2017 n’avait – ô surprise – pas amélioré le dialogue social dans les entreprises. Je tire cette information du site de la CGT. Parmi les dizaines de bavards aphatiques et aphatisants des chaînes d’info qui, dès hier soir, ont condamné Saintoul, combien ont rappelé ce contexte de l’insulte fatale ?

    Rien ne permet de corréler cette augmentation du nombre de morts au travail à la suppression des CHSCT, que cela soit encore dit. C’est peut-être la faute aux canicules, ou aux orages de grêle. Mais est-il interdit de rappeler la coïncidence ? Cela outrepasse-t-il les limites du « débat politique », comme on dit poliment, quand on n’a pas envie de se souvenir que ce débat est aussi, légitimement, un combat ?

    À propos de la différences entre violences verbales visibles et violences sociales invisibles, médiatisées ou souterraines, puisque c’est de cela qu’il s’agit, un mot encore sur le carton jaune décerné à l’Insoumis Thomas Portes, après la faute du même Dussopt (rattrapage factuel ici, et sur le mode blague ici). Comme le fait remarquer mon confrère Sylvain Ernault, l’offense faite à l’effigie ballonnesque de Dussopt l’a été à l’occasion d’un rassemblement d’inspecteurs du travail, devant leur ministère. Ils voulaient protester contre la passoire baptisée « index senior » (l’autre arnaque du projet, avec les 1 200 euros), et censée obliger les entreprises, sans aucune contrainte, à publier leur taux d’emploi des « seniors » (leur communiqué ici). Vous l’avez vu, lu ou entendu ailleurs, dans la presse arbitre de la politesse du débat ?

    • Soit dit en passant, Olivier Dussopt, qui n’a pas de sang sur les mains, qu’on se le dise, vient tout de même, avec les mêmes mains, de signer la dissolution d’un « comité d’évaluation », chargé justement d’évaluer cinq ans plus tard les conséquences de la suppression des CHSCT. Ce comité venait de conclure que cette suppression de 2017 n’avait – ô surprise – pas amélioré le dialogue social dans les entreprises. Je tire cette information du site de la CGT. Parmi les dizaines de bavards aphatiques et aphatisants des chaînes d’info qui, dès hier soir, ont condamné Saintoul, combien ont rappelé ce contexte de l’insulte fatale ?