• A propos des Etats-Unis et des mouvements sociaux : entretien avec Noam Chomsky
    http://www.autrefutur.net/A-propos-des-Etats-Unis-et-des

    Cet entretien que Noam Chomsky nous a récemment accordé à Boston est une partie d’une enquête plus générale sur les mouvements sociaux et militants aux États-Unis, menée sur la côte Est des États-Unis ces derniers mois, de Baltimore à Boston, en passant par Philadelphie et New York. La suite sera publiée prochainement. (...) Source : autrefutur.net

    • A cette époque [début du 19e siècle], le vote était réservé aux hommes blancs dotés de propriété.

      Il y a une tendance à gauche, de manière générale, à devenir extrêmement sectaire, à s’engager pour un ensemble déterminé de croyances ou de buts et à dénigrer tous ceux qui sont deux millimètres à côté.

  • Comment la #dataviz aide à comprendre la crise du logement - Rue89 - L’Obs
    http://rue89.nouvelobs.com/2015/06/08/comment-dataviz-aide-a-comprendre-crise-logement-259621

    Les chiffres du logement en pleine rue

    Un locataire londonien est allé encore plus loin. Pour que tous les passants puissent se rendre compte des problèmes de logement au Royaume-Uni, Arman Naji a décidé d’exposer des statistiques nationales sur du mobilier urbain.

    Évolution du nombre d’expulsions ordonnées par la justice au Royaume-Uni, en 2010, 2013 et 2015

    Montant moyen d’une location à Londres en 2005, 2010 et 2015

    Prix moyen d’une maison à Londres en 2005 et 2015

    Et ça s’appelle du #street_graphs :) #logement

  • L’Égypte, deux ans de pouvoir du maréchal Sissi
    http://orientxxi.info/magazine/l-egypte-deux-ans-de-pouvoir-du-marechal-sissi,0957

    Le 3 juillet 2013, l’armée égyptienne mettait un terme à la présidence de Mohamed Morsi par un coup d’État après une très importante mobilisation des Égyptiens. Où en est l’Égypte aujourd’hui ? Et les Égyptiens ? Orient XXI vous propose un article inédit et une sélection d’articles pour comprendre la situation. Source : Orient XXI

  • En Espagne, austérité et privatisations détruisent le système de #Santé_publique et nuisent à la qualité des soins
    http://www.bastamag.net/En-Espagne-austerite-et-privatisations-detruisent-le-systeme-de-sante-publ

    En Espagne, la politique d’austérité s’est traduite par des coupes budgétaires et des suppressions de postes massives dans les hôpitaux et les dispensaires publics. Aux dépens du personnel soignant, maltraité par une organisation du travail dégradé, et des patients, victimes de délais d’attente à rallonge et de négligences médicales en hausse. Le secteur privé profite, lui, d’une hausse des deniers publics, et de la privatisation rampante des hôpitaux. Les fortes mobilisations syndicales et citoyennes, (...)

    #Décrypter

    / A la une, Indignés de tous les pays..., #Syndicalisme, #Europe, L’Europe sous la coupe de l’austérité, #Transformer_le_travail, #Enquêtes, #Conditions_de_travail, Santé , Services (...)

    #Indignés_de_tous_les_pays... #L'Europe_sous_la_coupe_de_l'austérité #Services_publics

  • Le voyage de la mort (deuxième partie)
    https://refugeetrip.wordpress.com/2015/07/02/le-voyage-de-la-mort-deuxieme-partie-2

    Bonjour à tous, je dédis cette partie à tous les gens qui ne sont pas arrivés jusqu’en Europe, ceux qui sont morts en route, ceux qui sont morts dans le désert, ceux qui ont été tués en Lybie par des balles perdues ou par des bombes et dont personne n’a entendu parler, à tous ceux qui se sont noyés dans la mer méditerranée et tous ceux qui sont encore enfermés dans les prisons libyennes. Source : refugeetrip

  • L’Europe contre la démocratie grecque
    http://www.project-syndicate.org/commentary/greece-referendum-troika-eurozone-by-joseph-e--stiglitz-2015-06/french

    Il n’est donc pas surprenant que 16 ans après que la zone euro ait institutionnalisé ces relations, c’est l’antithèse de la démocratie qui est à l’oeuvre. Beaucoup de dirigeants européens veulent la fin du gouvernement de gauche du Premier ministre Alexis Tsipras. A leurs yeux il est inacceptable d’avoir en Grèce un gouvernement qui refuse une politique qui a tant fait pour augmenter les inégalités dans nombre de pays avancés et qui veut limiter le pouvoir de l’argent. Ils pensent qu’ils pourront se débarrasser du gouvernement de Tsipras en l’obligeant à accepter un accord en contradiction avec son mandat. (...) Source : Project (...)

  • « #Mots_doux », un projet qui donne du corps aux remarques sexistes entendues dans les rues de #Nantes.

    Cela peut paraître étrange, mais en s’approchant d’un peu plus près des devantures, des façades, des vitrines…, on remarque des messages collés qui expliquent la démarche d’une lycéenne.

    SWEG retranscrit les remarques sexistes qu’elle entend dans la rue et de les affiche aux endroits même où elles ont été lancées.

    Une démarche qui pourrait se transposer un peu partout.

    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/06/675903_w1020h450c1cx451cy448.jpg?w=920&h=405
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/06/1.png?w=788&h=594
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/06/2.png?w=788&h=591
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/06/3.png?w=788&h=590
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/06/4.png?w=788&h=485
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/06/5.png?w=788&h=590
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/06/6.png?w=788&h=589
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/06/7.png?w=788&h=592
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/06/8.png?w=788&h=590
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/06/9.png?w=788&h=593
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/06/10.png?w=788&h=593
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/06/11.png?w=788&h=593
    https://sanscompromisfeministeprogressiste.files.wordpress.com/2015/06/12.png?w=788&h=596

    https://sanscompromisfeministeprogressiste.wordpress.com/2015/06/02/une-lyceenne-nantaise-placarde-les-phrases-sexistes-entendues-dans-lespace-public
    #sexisme #dénonciation #sexisme_ordinaire

  • Des nouvelles de mon #cancer : de mal en pis mais lentement

    Le cancer : diagnostiqué en octobre 2013, arrêt de travail depuis. Tumeur au poumon droit (adénocarcinome), ganglions lymphatiques hypertrophiés (adénopathie) sous le bras droit et entre les poumons (médiastin) et hypertrophie des glandes surrénales (droite surtout).
    Les traitements : #chimio par injections de novembre 2013 à mars 2014 (cisplatine-alimta-avastin) ; médicamenteuse (tarceva, sept-déc 2014) ; chimio par injections (cisplatine-taxotere, déc2013 à mars 2014). Démarrage ds 8-10 jours de 12 séances de #radiothérapie sur surrénale droite, chimio par injections prévue ensuite (produits ?).
    Évolution : 1ère chimio avait diminué les atteintes ds sa première moitié, puis stabilisation, 2è sans effet, 3è : stabilisation. Pauses, parce qu’il y a une limite à l’absorption des produits, servent aussi à se remettre des effets secondaires, on enchaîne quand les atteintes repartent. Au dernier contrôle mi-juin : stabilité tumeur et ganglions, augmentation de l’hypertrophie de la surrénale droite (expliquerait mes douleurs).
    La douleur : depuis 3-4 mois j’ai mal, voire très mal à divers endroits du côté droit. On monte progressivement en puissance ds les antalgiques, j’en suis au sulfate de morphine (léger, actiskenan et skenan) mais ça ne me calme toujours pas. Les rayons sont sensés calmer la douleur à la surrénale 15 jours après la fin des 12 séances.

    Les traitements multiplient les petits désagréments qui se suivent et ne se ressemblent pas toujours, c’est de plus en plus fatigant ; avec la douleur, toute la journée a tendance à tourner autour de ça, atténuations et réapparitions, on se sait jamais comment s’installer.
    Mes activités et mon horizon quotidiens continuent à se réduire, on s’aménage une vie rétractée.

  • Quand le cancer d’un politicien sert à rappeler que la vie normale c’est le travail
    http://larotative.info/quand-le-cancer-d-un-politicien-1068.html


    Le président (UDI) du Conseil Départemental d’Indre-et-Loire vient de révéler publiquement qu’il souffre d’un cancer du foie. L’occasion pour lui et pour les médias locaux d’insister sur le fait qu’une maladie comme celle-ci n’empêche nullement de travailler normalement. Réaction de Thomas, qui vit avec une maladie grave et a de plus en plus de difficultés à souffrir... ce genre de discours.

    C’est au micro de France Bleu Touraine que Jean-Yves Couteau, récemment élu président du Conseil Départemental d’Indre-et-Loire s’est exprimé à propos du cancer du foie contre lequel il se bat actuellement. Une intervention qu’il motive de la façon suivante :
    « J’ai eu envie de dire les choses parce que j’en ai marre que sous le manteau, on dise n’importe quelle connerie. Là c’est moi qui le dit. On peut avoir une activité professionnelle normale ! »

    (...)

    Une fois de plus quand il est question de maladie, on nous ressort le grand classique mais foutrement rhétorique « ce qui ne tue rend plus fort ». France Bleu va encore plus loin en donnant des précisions sur son site :
    Selon Gilles Calais, professeur en cancerologie au CHRU de Tours, 9 patients atteints d’un cancer sur 10 qui sont en âge d’avoir une activité professionnelle sont en arrêt de travail pendant la période du traitement. Pour autant, les traitements n’altèrent pas les facultés de décision. Cela induit juste une fatigue supplémentaire.
    « Juste » ? Sérieusement ? Comme si la fatigue n’avait aucune influence sur notre capacité à réfléchir. On chercherait à nous faire comprendre que les 90% de cancéreux qui n’ont pas le courage de Jean-Yves Couteau abusent qu’on ne s’y prendrait pas autrement. On rappelle de plus à France Bleu que le cancer touche aussi des personnes dont le corps est l’outil de travail. Pour elles non plus, la fatigue n’est pas « juste » un petit parasite supplémentaire.

    (...)

    Ces prises de positions publiques des politiciens sont quasi-systématiques, leur appui par la presse l’est tout autant. Il n’est qu’une seule image acceptable du malade. Celle de celui qui se bat pour que cela ne se voit pas, qui sait rester « digne » et ne se laisse pas abattre par la maladie qui le ronge.

    L’injonction à se conformer à cette image est très violente pour ceux qui quotidiennement font face comme ils peuvent, ni par courage ni par dignité mais parce qu’ils n’ont pas le choix. Elle est violente avec la grande majorité des malades qui ont la « faiblesse » de ne pas conserver une vie normale. Pas par choix en général. Cette violence sociale se surajoute à la violence intrinsèque à la maladie elle-même.

    Il faut le dire crûment : la réalité d’une maladie grave c’est que ça pourrit la vie quotidienne. Un point c’est tout. Les rodomontades des politiciens ne sont que des éléments de façade, faire bonne figure pour sauver les apparences ou éviter les regards accusateurs ou les questions indiscrètes. Les points positifs ou autres « bénéfices secondaires » après lesquels courent les partisans d’une maladie conforme à l’enthousiasme spectaculaire de notre société ne sont que des chimères.

    #normalité #travail #injonction #productivité

  • Quand les Lyonnais·es font pas comme les autres : retour sur 10 ans de Rebellyon
    http://rebellyon.info/Petit-retour-sur-Rebellyon-pour-ses-10.html
    A partir de lundi, le site lyonnais fête sa décennie pendant une semaine, l’occasion de faire un retour sur les origines du projet et son actualité.

    Après cette soirée, le projet d’Indymedia lyonnais s’essouffla et ne vit jamais le jour. Une autre initiative émergea quelques mois plus tard, en septembre 2004, à partir des critiques formulées et des expériences accumulées localement. Cinq éléments en particulier furent à l’origine des réflexions :
    – le besoin d’autonomie en matière de diffusion de l’information en période de mouvements sociaux, c’est-à-dire la possibilité pour les collectifs de s’organiser pour court-circuiter les médias dans le récit qui peut être fait d’un événement, d’une action, ou tout ce qui nous concerne. A condition pour cela de s’assurer d’une diffusion réelle pouvant rivaliser sur certains sujets avec la presse locale.
    – l’espace relativement large que les libertaires lyonnais constituaient alors (tant par le nombre de personnes que les structures ou thématiques abordées). Les nombreux outils communs dont il était doté favorisaient par ailleurs les rencontres et la confiance entre les « militant·es » ;
    – les journaux papiers libertaires, à travers différentes initiatives locales, du « Popouri » diffusé gratuitement au début des années 2000, à « IRL », qui avait représenté auparavant une force importante et rassembleuse du mouvement libertaire local ;
    – la volonté de proposer un espace ouvert aux contributions, ouvert à la publication de toutes les personnes, qui, localement, se retrouvaient dans nos idées, non réservé à des spécialistes de l’écriture, en proposant également de s’entraider ;
    – le système de publication sur Internet Spip, directement inspiré des journaux ou des fanzines, avec ses nombreux moyens d’interagir entre auteur·es d’articles et l’entraide qu’il permettait.

    Rebellyon, c’est aussi quelques chiffres qui intéresseront les personnes de #Spip sur la singularité de l’expérience :

    plusieurs milliers de lecteurs quotidiens, une moyenne de 3 à 5 articles mis en ligne chaque jour (hors mouvement social), environ 1 450 rédacteurs inscrits sur le site ayant proposé au moins un article chacun et plus de 10 000 articles en ligne.

    http://rebellyon.info/Rebellyon-info-a-10-ans-et-ca-se-fete.html

    #medias_libres #militants #anarchisme #mutu

  • Conseils de prud’hommes : « le plafonnement des indemnités serait complètement scandaleux »

    http://larotative.info/conseils-de-prud-hommes-le-1041.html

    Après avoir supprimé l’élection des conseillers prud’hommes, le gouvernement souhaite désormais plafonner les indemnités que les conseils pourraient attribuer aux salariés licenciés abusivement. Rencontre avec Patrick Marchandin, militant CGT et vice-président du conseil des prud’hommes de Tours.

    Le gouvernement souhaite faciliter le recours à l’arbitrage pour trancher les litiges entre salariés et employeurs, et que les affaires portées devant le conseil de prud’hommes soient plus systématiquement amenées devant un juge départiteur. Quel regard tu portes sur ces mesures ?

    Je voudrais d’abord revenir sur la création de la « rupture conventionnelle ». Ce dispositif a été créé pour éviter les recours devant les conseils de prud’hommes. En pratique, les salariés ne sont quasiment jamais assistés lors de la négociation de la rupture ; ils pourraient être assistés par des conseillers du salarié, mais aucune disposition n’oblige l’employeur à les en informer. Un grand nombre de ruptures conventionnelles ne passent pas devant les conseils de prud’hommes, parce qu’il est très difficile de remettre en cause une rupture conventionnelle à partir du moment où elle est homologuée par la DIRECCTE.

    Contrairement aux conseillers prud’hommes, qui sont des magistrats non-professionnels, le juge départiteur est un magistrat professionnel qui intervient lorsque les conseillers n’ont pu se départager.

    L’arbitrage a aussi pour but d’éviter le passage devant le conseil de prud’hommes. Pour justifier le recours à l’arbitrage, on va nous refaire le coup du chantage aux délais. Or, j’estime que tout le monde doit avoir le droit de recourir aux juges prud’homaux.

    A propos de l’indemnisation du préjudice, la presse a annoncé récemment que le gouvernement envisageait de plafonner les dommages et intérêts pouvant être versés au salarié en cas de licenciement abusif. Cette disposition viserait à « sécuriser » les employeurs...

    Une telle disposition serait complètement scandaleuse. Un plafonnement signifierait que le juge ne serait plus maître de l’indemnisation du préjudice. L’idée est déjà en germe dans le projet de loi Macron, qui prévoit l’introduction d’un barème d’indemnités de licenciement aux prud’hommes.

    L’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 a déjà introduit un barème d’indemnisation en matière de conciliation. Or, ce barème prévoit des montants très inférieurs à ce qui se pratique devant les conseils.

    La question est de savoir si l’application de ces barèmes sera obligatoire. En conciliation, le barème est très peu utilisé. Mais un barème indicatif pourrait déjà influencer les décisions des conseillers, et on peut parier que les indemnités prévues ne seront pas à l’avantage des salariés, notamment ceux qui ont le plus d’ancienneté.

    La conciliation est la première étape de la procédure devant les prud’hommes. Pendant l’audience de conciliation, les parties peuvent convenir de mettre un terme à leur litige en trouvant un accord spontanément ou sur proposition du bureau de conciliation. Si aucun accord n’a pu être trouvé, l’affaire est renvoyée devant le bureau de jugement.

    Avec un plafonnement des indemnités, les employeurs pourront apprécier par avance ce que leur coûterait le licenciement abusif d’un salarié. On ne serait plus dans une démarche d’indemnisation du préjudice, mais dans une démarche de gestion des emplois. Cela faciliterait les licenciements, et on retirerait au juge une de ses prérogatives, qui est l’indemnisation complète du préjudice.

    #prud'hommes #licenciement #travail #libéralisation

  • affordance.info : World Wide Push : l’internet des objets me file des boutons.
    http://affordance.typepad.com//mon_weblog/2015/05/world-wide-push-internet-objets-boutons.html

    Ils s’appellent Dash ou Flic. Et ce sont des boutons. Mais des boutons « connectés ». Et il paraît que c’est l’avenir.

    Le principe est simple :

    « Utilisez l’application Amazon pour vous connecter à votre réseau Wifi et sélectionnez ensuite le produit que vous voulez commander avec le Dash Button. Une fois connecté, une simple pression déclenche automatiquement votre commande. Amazon envoie une notification de confirmation à votre smartphone pour que vous puissiez éventuellement annuler la commande. Par défaut, le Dash Button ne répondra qu’à une seule pression jusqu’à ce que le produit commandé vous soit livré. »

    #web #flicage #abrutisation

    • Les lecteurs réguliers de ce blog le savent, l’objectif de nombre des GAFA est d’alléger au maximum le coût cognitif de la moindre action, de la moindre activité de navigation ou de consultation, du moindre de nos choix.

      « (...) nous installer dans un confort cognitif fait de la libération de toute charge (cognitive). Entretenir le coût cognitif zéro, le coût cognitif nul des plus essentielles comme des plus inessentielles de nos interactions. » que je disais.

      L’apparition de ces boutons s’inscrit donc parfaitement dans cette logique : il était encore un peu trop coûteux - cognitivement - de se souvenir - par exemple - qu’il fallait penser à racheter de la lessive, de le noter sur un post-it ou directement dans l’une des innombrables applis de « to-do list » de notre smartphone, donc on va nous coller directement un bon vieux gros bouton sur la machine à laver pour commander directement de la lessive.

      Progressivement, nous avons cessé d’écrire pour appuyer sur des boutons.

      World Wide Push.

      Après donc le World Wide Web, le World Live Web, le World Life Web, le World Wide Wear et le World Wide Orwell, voici probablement venu le temps du World Wide Push. Un supermarché de la pulsion. Et du contrôle.

  • Vers une politique municipale de la nuit : le « consensus nocturne » arrive à Tours
    http://larotative.info/vers-une-politique-municipale-de-1028.html

    Depuis 2010 on a vu se développer dans certaines grandes villes un discours jusque là inconnu et qui reste encore assez confidentiel : le monde de la nuit serait en crise, les contradictions et tensions qui y naissent posent problème et les pouvoirs municipaux ont décidé de se saisir vaillamment de la question. Des « conseils de la nuit » apparaissent ça et là, regroupant des acteurs triés sur le volet par les mairies et l’on négocie entre gens de bonne compagnie, dans un consensus souriant, l’avenir de la vie nocturne. Tours est entré depuis quelques mois dans ce processus et un cycle de réunions doit se dérouler sur toute l’année 2015. Il n’est peut-être pas inutile de se pencher avec précision sur le sujet pour comprendre ce qui se joue réellement ici.

    Une nuit optimisée

    La nuit, disons pour faire simple ce moment quotidien d’obscurité ou, pour reprendre le droit du travail français, le laps de temps entre 21h et 7h, a connu des évolutions majeures, d’abord techniques puis économiques, sociales et enfin politiques. D’un moment totalement dévolu à la reproduction des forces de travail (repas, sommeil, sexualité, encadrement des enfants, travaux domestiques), replié sur le noyau familial ou villageois et porteur de la culture du groupe au Moyen Age par l’intermédiaire des veillées, on est passé à un espace plus complexe où se superposent et s’entrecroisent les activités, les fonctions, les classes sociales, les intérêts, d’où naissent des conflits et où l’Etat entend se poser en médiateur, dépassant son rôle traditionnel du maintien de l’ordre nocturne sous l’Ancien Régime.

    Les débuts de la Révolution Industrielle, l’électrification, la production de masse, l’organisation scientifique du travail — qui nécessite de lourds investissements dans les machines et donc d’en maximiser l’utilisation — ont permis de se passer du soleil et de la lumière naturelle dans l’essentiel de l’activité économique. Le temps du travail s’allonge, devient fixe et réglé avec précision avec le développement du salariat moderne qui entend rationaliser l’utilisation de la force de travail des individus (extension du système des trois-huit). La nuit devient un espace contractuel de production et donc un espace de rapport de force et de lutte sociale, encadrée par un État qui légifère de plus en plus sur la question, par exemple avec l’interdiction du travail des femmes la nuit en 1892.

    Conseillisme nocturne

    Pour faire face à cette situation où des intérêts et des revendications s’entrechoquent de manière inextricable, les municipalités tentent de mettre les différents acteurs en présence autour de la table, en s’appuyant sur le cas de Nantes, ville à l’avant garde du consensus nocturne, dirigée par le PS. A l’origine, c’est un collectif de patrons de café-concert de Loire Atlantique, le collectif Bar-Bars, qui lance une triple alerte en 2010 : la délocalisation de la fête en périphérie (Le Hangar à Bananes) tue l’ambiance en centre-ville, les bars ne sont pas bien équipés ni suffisamment informés sur la législation autour du bruit et les bars ont tendance à faire travailler au noir les musiciens à cause de charges trop élevées et de la lourdeur de la procédure administrative. A partir de 2011 des négociations sont organisées sous le patronage du pouvoir local et elles aboutissent à la constitution d’un fonds abondé par de l’argent des brasseurs industriels de bière et de différentes institutions dont le Ministère du Travail qui entend ainsi lutter contre la précarité du statut d’artiste. Le mécanisme compte de nombreux soutiens et la communication qui l’entoure va faire sortir ce projet de ses simples frontières régionales. Après une phase d’expérimentation en de suivi étatique en 2013-2014, le mécanisme a été retenu pour être diffusé à l’échelle nationale, un Groupement d’Intérêt Professionnel a été crée à cet effet par le Ministère de la Culture le 20 avril 2015.

    A Paris, également aux mains du PS, Mme Anne Hidalgo, reprenant l’inquiétude formulée par M. Bertrand Delanoë lors des Etats Généraux de la nuit (novembre 2010) de voir les nuits parisiennes s’éteindre et frapper durement la réputation et le porte monnaie de la capitale, a installé un Conseil Parisien de la Nuit en décembre 2014 mêlant institutionnels, associations, professionnels, transports et experts. Lille a aussi réalisé ses Etats Généraux de la Nuit en 2013, Toulouse s’est dotée d’un maire de nuit en 2014 et Nantes a annoncé également la constitution de son Conseil de la Nuit pour septembre 2015.

    Preuve de cet engouement pour le conseillisme nocturne, une Première Conférence nationale de la Vie Nocturne s’est tenue les 13 et 14 avril derniers, à Nantes, justement. L’analyse du programme et des intervenant en dit long sur les contradictions qui entendent être surmontées dans cet espace de consensus qu’est devenue la nuit : sauvegarder la santé publique, notamment des plus jeunes, développer le tourisme, développer les activités touristiques, développer le vivre ensemble, développer la culture et garantir la tranquillité aux riverains...le tout, dans l’ambiance ouatée d’un séminaire d’université mêlant experts de l’ingénierie sociale, politiques rompus au management territorial, médecins addictologues de renom, géographes et urbanistes bon teint, pontes du monde de la nuit, industriels de la brasserie et hiérarques de l’administration culturelle. La novlangue bureaucratique tenant, bien sûr, une place de choix afin d’euphémiser ce qui se joue ici : « territoire », « synergie », « citoyen » et « médiation » paradent sur le programme comme une starlette sur la Croisette à Cannes.

    #bruit #aseptisation #nuit #vienocturne #culture #Tours

  • Seenthis essaime…

    Comme certains l’ont déjà remarqué, l’association des Amis du @mdiplo va désormais gérer une instance de Seenthis. Ca s’appelle Zinc, et ça doit tout à @Seenthis (gratitude éternelle) :
    http://zinc.mondediplo.net

    Pourquoi créer une plateforme alors qu’il y a déjà Seenthis ?

    Eh bien pour pouvoir l’estampiller « Diplo » sans vergogne, sans s’attirer les foudres des copains, par exemple. La communauté Seenthis a ses propres tropismes qui font toute sa saveur — qui font aussi que cela reste assez confidentiel (ce qui personnellement me convient tout à fait).

    De plus il est très facile d’alimenter son #Zinc avec son #Seenthis grâce au RSS : le message est recopié à l’identique, avec une mention de la source à la fin, merci @fil) ; c’est ce que je fais car je n’ai pas l’intention de quitter Seenthis.

    Zinc est donc une tentative : voyons si une autre instance amène d’autres gens à utiliser, apprécier voire contribuer au logiciel. Voyons si le cadre « Diplo » est propice à quelque chose, sans qu’on puisse dire bien quoi encore — et sans parler du boulot de modération qui pourrait s’ensuivre (qui devrait être pris totalement en charge par un petit groupe au sein de l’association des Amis si tout se passe bien).

    Question semblable à celle-ci, qui revient : « vous avez réinventé Diaspora ? » Ce à quoi je réponds en général que Seenthis est plus vieux que Diaspora (daté de 2010) d’une part :
    http://seenthis.net/messages/1 ; et que la discussion est déjà engagée à ce sujet, d’autre part :
    http://seenthis.net/messages/365819

    • Pourquoi créer une plateforme alors qu’il y a déjà Seenthis ?

      Eh bien pour pouvoir l’estampiller « Diplo » sans vergogne (y compris avec du #paywall…) sans s’attirer les foudres des copains

      C’est une excellente idée qu’ils restent entre eux après tout c’est pas très étonnant (#attitude_microcosmique) ils auraient aussi bien pu profiter de l’universalisme et de la richesse de seenthis en s’y intégrant intelligemment et les seenthisiens si tant est qu’ils existent s’en contre foutent certainement que ce soit estampillé quoique ce soit. Cela dit tant pis pour eux.

    • L’intérêt d’avoir une deuxième plateforme « seenthis » qui reprend les mêmes modalités, le même design qui va partager des contributeurs communs et ce pour un public qui ne me semble pas présenter des différences notables.
      Cannibalisme par la marque

    • Donc je précise plusieurs choses :

      – il s’agit d’une plateforme destinée aux Amis, qui n’en disposait pas jusqu’à présent. Certains se sont dit que c’était dommage, de voir un réseau (associatif et solidaire d’un #média) couvrant l’ensemble du territoire français et ailleurs, sans traduction numérique.

      – le Diplo, conséquemment, devrait y avoir une place privilégiée #sites_de_presse #médias_sociaux

      – le Diplo est en effet une #entreprise de #presse, donc aussi une #marque, de fait, ce qui ne veut pas dire qu’apparaîtront bientôt sur son site des pubs et des vidéos sponsoriséees, bien au contraire ; c’est pourquoi aussi la solution Seenthis s’est imposée d’elle-même.

      – Seenthis, je le rappelle, est un logiciel libre :
      http://seenthis.net/messages/153905

    • Unagi ne parlait pas de violence, il était même très posé et très pertinent :)

      Et Oui, moi aussi, je suis tout à fait d’accord avec @thibnton, le problème n’est pas qu’ils utilisent seenthis, ils peuvent bien faire ce qu’ils veulent. Je faisais remarquer qu’une fois de plus, le diplo et ses amis restent « entre soi » et font une usage restrictif d’un outil universel et que c’est dommage pour eux de ne pas profiter de ce qu’offre seenthis en terme de production de savoir et de circulation d’informations, et potentiellement pour les utilisateurs de seenthis qui pour la plupart n’ont pas de le temps de suivre 58 réseaux et qui pourraient profiter de ce que diffuse le réseau des Amis du diplo. Mais chacun fait bien ce qu’il veut et personne ne sera vraiment fâché

      Après tout, seenthis permet de bloquer qui on veut, de s’abonner à qui on veut, et c’est du coup très facile de se « tailler » sur mesure le groupe qu’on souhaite suivre ou ne pas suivre. C’est une partie du génie seenthis.

      Je suis personnellement très content d’avoir Basta, le journal du CNRS, la vie des idées et rezo présent sur seenthis pour me faire découvrir des pans entiers de trucs que j’ignore (oui, je sais, il y a aussi le Diplo [sans commentaire]). Je constate avec tristesse qu’une association qui normalement représente un outil important pour la diffusion de ce mensuel fasse le choix de l’enfermement sur soi-même plutôt que l’ouverture sur le monde. Mais c’est aussi peut-être parce que le Diplo lui-même n’est pas non plus vraiment prêt à une ouverture universelle, pas archi-progressiste dans son fonctionnement, dans sa perception d’Internet ou même dans certaines approches du fonctionnement du monde.

      Ça viendra peut-être avec le temps (mode optimiste).

    • J’avais pas vu ce thread plein de sous-texte. J’adore. A part ça, je trouve ça très bien de créer ce genre d’instances interconnectées - c’est comme une sorte d’aboutissement de « sources ouvertes » projet qui n’a jamais vu le jour (sauf si j’ai pas vu).

    • Je me disais qu’une instance de ce type pourrait-être intéressante pour remplacer le projet de partage d’émissions entre radios libres qui s’appelait radioswap.

      Le soft était beaucoup plus élaboré (gestion des licences etc.) mais au final, aujourd’hui avec les plateformes de partage audio (stream pour le contenu sous © ou download ftp ou autre pour le contenu libre) + le taggage, on n’aurait plus besoin d’autant de détails maybe... A voir. Ou à entendre @intempestive ?

      Souvenir (le projet est down) : http://monoskop.org/Radioswap.net

  • Hommage à François Michelin
    http://larotative.info/hommage-a-francois-michelin-1024.html

    François Michelin est décédé le 29 avril 2015. Les politiques de droite ou gauche ont unanimement salué le capitaine d’industrie. Manuel Valls, qui aime l’entreprise, a rappelé que cet homme avait porté haut les valeurs de l’industrie française dans le monde. Jean-Pierre Serezat, militant syndical et ouvrier chez Michelin pendant 37 ans, rappelle que l’industriel était aussi le bailleur de fond de la Cagoule et de l’Opus Dei.

    HOMMAGE A FRANÇOIS MICHELIN

    Pendant que d’autres vont vous rendre hommage, moi, Monsieur François Michelin, je vais le rendre à ceux qui vous ont permis d’exister.

    Je rends hommage aux centaines de milliers de travailleurs anonymes qui ont fait votre fortune et celle de la Maison Michelin.

    Je rends hommage aux militants de la C.G.T. et aux travailleurs du siècle dernier qui ont été licenciés, interdits de travail, voire déportés en 1939-1945, comme le communiste Robert Marchadier.

    Je rends hommage aux dizaines de milliers de licenciés économiques abusifs.

    Je rends hommage aux 2 500 travailleurs reconnus en maladies professionnelles.

    Je rends hommage aux 250 malades de l’amiante dont la plupart sont décédés. `

    Je rends hommage à tous ceux qui ont été empoisonnés par l’industrie du caoutchouc : benzène, toluène, hydrocarbure, amines aromatiques, radioactivité, fumées, vulcanisations, etc.

    Je rends hommage à ceux qui ont combattu la « Cagoule » au sein de votre usine, pendant que certains de vos cadres montaient régulièrement à Paris pour organiser ce mouvement fasciste destiné à renverser la République. Vous avez poursuivi une étroite relation avec la branche la plus conservatrice de l’Église, puisque nombre d’observateurs ont pu vous voir au monastère intégriste de Randol proche de Clermont-Ferrand.

    Je rends hommage aux « pisses-vinaigres » que j’étais pour vous, vous ayant tenu tête.

    Je rends hommage aux syndicalistes que vous avez haïs et décrits comme « les vers dans le fruit ».

    Je rends hommage aux 189 licenciés reconduits en taxi, dont certains se sont suicidés suite à ce scandale.

    Je rends hommage aux travailleurs vietnamiens qui ont été assassinés dans vos plantations après avoir connu l’enfer de conditions de travail rappelant l’esclavage le plus ignoble.

    Je rends hommage à ceux qui se sont suicidés, au travail ou à leur domicile, suite au harcèlement mis en place contre eux.

    #travail #Michelin #syndicalisme

  • L’avenir des sites participatifs locaux ? Le retour vers le papier !
    http://atelier.mediaslibres.org/L-avenir-des-sites-participatifs.html

    Depuis une quinzaine d’années, l’arrivée d’Internet a profondément modifié les modalités d’expression de l’ensemble des militant·e·s. Les plate-formes de publication participative ont émergé au début des années 2000 en balayant les pratiques collectives qui permettaient jusqu’alors de réaliser un journal. Pour le meilleur : l’ouverture à des voix différentes, la prolifération des expressions, la coordination en temps réel, l’explosion de la diffusion et la mise à disposition de tous et toutes de textes jusqu’alors difficilement trouvables… Mais aussi parfois pour le pire : l’agrégat de contenu plutôt que la coordination, le flux plutôt que la réflexion, la dissension plutôt que la complicité…

    Voici quelques notes pour jeter un œil, quinze ans après, sur les pratiques des journaux « papier » et voir en quoi celles-ci pourraient renforcer nos sites participatifs locaux, cette formidable promesse de machines de guerre qui restent à concevoir ou à améliorer. En tentant de saisir ce que pourraient apporter des déclinaisons papier aux sites locaux, un vieux serpent de mer, en réfléchissant à comment ces pratiques pourraient insuffler une nouvelle dynamique, tout en conservant les possibilités fantastiques d’une publication quotidienne et ouverte.

    • « Les tablettes c’est pour consommer Internet, pas pour produire. Or Internet, s’il a un intérêt pour l’humanité, c’est bien l’opportunité inédite dans l’Histoire pour chacun de produire, étudier, écrire, publier, partager, sauver le monde » - oui, oui et oui ! Mes filles ont chacune une chouette machine sur leur bureau et elles savent bien qu’il n’y a aucune chance que leur leur fournisse quoi que ce soit de mobile... L’une d’entre elle a déjà eu une tablette, mais l’attrition plutôt rapide de ce genre de bidule dans les mains d’un jeune joue en faveur de ma position !

  • Seymour M. Hersh : The Killing of Osama bin Laden · LRB 21 May 2015
    http://www.lrb.co.uk/v37/n10/seymour-m-hersh/the-killing-of-osama-bin-laden

    It’s been four years since a group of US Navy Seals assassinated Osama bin Laden in a night raid on a high-walled compound in Abbottabad, Pakistan. The killing was the high point of Obama’s first term, and a major factor in his re-election. The White House still maintains that the mission was an all-American affair, and that the senior generals of Pakistan’s army and Inter-Services Intelligence agency (ISI) were not told of the raid in advance. This is false, as are many other elements of the Obama administration’s account. The White House’s story might have been written by Lewis Carroll: would bin Laden, target of a massive international manhunt, really decide that a resort town forty miles from Islamabad would be the safest place to live and command al-Qaida’s operations? He was hiding in the open. So America said.

    The most blatant lie was that Pakistan’s two most senior military leaders – General Ashfaq Parvez Kayani, chief of the army staff, and General Ahmed Shuja Pasha, director general of the ISI – were never informed of the US mission. This remains the White House position despite an array of reports that have raised questions, including one by Carlotta Gall in the New York Times Magazine of 19 March 2014. Gall, who spent 12 years as the Times correspondent in Afghanistan, wrote that she’d been told by a ‘Pakistani official’ that Pasha had known before the raid that bin Laden was in Abbottabad. The story was denied by US and Pakistani officials, and went no further. In his book Pakistan: Before and after Osama (2012), Imtiaz Gul, executive director of the Centre for Research and Security Studies, a think tank in Islamabad, wrote that he’d spoken to four undercover intelligence officers who – reflecting a widely held local view – asserted that the Pakistani military must have had knowledge of the operation. The issue was raised again in February, when a retired general, Asad Durrani, who was head of the ISI in the early 1990s, told an al-Jazeera interviewer that it was ‘quite possible’ that the senior officers of the ISI did not know where bin Laden had been hiding, ‘but it was more probable that they did [know]. And the idea was that, at the right time, his location would be revealed. And the right time would have been when you can get the necessary quid pro quo – if you have someone like Osama bin Laden, you are not going to simply hand him over to the United States.’

    This spring I contacted Durrani and told him in detail what I had learned about the bin Laden assault from American sources: that bin Laden had been a prisoner of the ISI at the Abbottabad compound since 2006; that Kayani and Pasha knew of the raid in advance and had made sure that the two helicopters delivering the Seals to Abbottabad could cross Pakistani airspace without triggering any alarms; that the CIA did not learn of bin Laden’s whereabouts by tracking his couriers, as the White House has claimed since May 2011, but from a former senior Pakistani intelligence officer who betrayed the secret in return for much of the $25 million reward offered by the US, and that, while Obama did order the raid and the Seal team did carry it out, many other aspects of the administration’s account were false.

    ‘When your version comes out – if you do it – people in Pakistan will be tremendously grateful,’ Durrani told me. ‘For a long time people have stopped trusting what comes out about bin Laden from the official mouths. There will be some negative political comment and some anger, but people like to be told the truth, and what you’ve told me is essentially what I have heard from former colleagues who have been on a fact-finding mission since this episode.’ As a former ISI head, he said, he had been told shortly after the raid by ‘people in the “strategic community” who would know’ that there had been an informant who had alerted the US to bin Laden’s presence in Abbottabad, and that after his killing the US’s betrayed promises left Kayani and Pasha exposed.

    (pas encore lu)

    • Pakistanis Knew Where Bin Laden Was, Say U.S. Sources
      http://www.nbcnews.com/news/world/pakistanis-knew-where-bin-laden-was-say-us-sources-n357306

      Two intelligence sources tell NBC News that the year before the U.S. raid that killed Osama bin Laden, a “walk in” asset from Pakistani intelligence told the CIA where the most wanted man in the world was hiding - and these two sources plus a third say that the Pakistani government knew where bin Laden was hiding all along.

      The U.S. government has always characterized the heroic raid by Seal Team Six that killed bin Laden as a unilateral U.S. operation, and has maintained that the CIA found him by tracking couriers to his walled complex in Abbottabad, Pakistan.

      The new revelations do not necessarily cast doubt on the overall narrative that the White House began circulating within hours of the May 2011 operation. The official story about how bin Laden was found was constructed in a way that protected the identity and existence of the asset, who also knew who inside the Pakistani government was aware of the Pakistani intelligence agency’s operation to hide bin Laden, according to a special operations officer with prior knowledge of the bin Laden mission. The official story focused on a long hunt for bin Laden’s presumed courier, Ahmed al-Kuwaiti.

      While NBC News has long been pursuing leads about a “walk in” and about what Pakistani intelligence knew, both assertions were made public in a London Review of Books article by investigative reporter Seymour Hersh.

    • Author Reported Essentials of Hersh’s bin Laden Story in 2011 — With Seemingly Different Sources
      https://firstlook.org/theintercept/2015/05/11/former-professor-reported-basics-hershs-bin-laden-story-2011-seemingly-di

      R.J. Hillhouse, a former professor, Fulbright fellow and novelist whose writing on intelligence and military outsourcing has appeared in the Washington Post and New York Times, made the same main assertions in 2011 about the death of Osama bin Laden as Seymour Hersh’s new story in the London Review of Books — apparently based on different sources than those used by Hersh.

      Bin Laden was killed by Navy SEALs on May 2, 2011. Three months later, on August 7, Hillhouse posted a story on her blog “The Spy Who Billed Me” stating that (1) the U.S. did not learn about bin Laden’s location from tracking an al Qaeda courier, but from a member of the Pakistani intelligence service who wanted to collect the $25 million reward the U.S. had offered for bin Laden; (2) Saudi Arabia was paying Pakistan to keep bin Laden under the equivalent of house arrest; (3) Pakistan was pressured by the U.S. to stand down its military to allow the U.S. raid to proceed unhindered; and (4) the U.S. had planned to claim that bin Laden had been killed in a drone strike in the border regions of Afghanistan and Pakistan, but was forced to abandon this when one of the Navy SEAL helicopters crashed.

      The Spy Who Billed Me: Hersh Did Not Break Bin Laden Cover Up Story
      http://www.thespywhobilledme.com/the_spy_who_billed_me/2015/05/hersh-did-not-break-bin-laden-cover-up-story.html

      Seymour Hersh’s story, “The Killing of Bin Laden,” in the London Review of Books has a fundamental problem: it’s either plagiarism or unoriginal.

      If it’s fiction—as some have implied, it’s plagiarism. If it’s true, it’s not original. The story was broken here on The Spy Who Billed Me four years ago, in August 2011

      […]

      I have had great respect for Seymour Hersh, arguably one of the greatest investigative journalists of our time. I do not believe his story is fiction. I trust my sources—which were clearly different than his. I am, however, profoundly disappointed that he has not given credit to the one who originally broke the story.

    • La presse semble vouloir régler son compte à ce grand journaliste.

      Etats-Unis. Mort de Ben Laden : une enquête très polémique
      Publié le 12/05/2015

      (...) D’aucuns, à l’instar du site internet Vox [ http://www.vox.com/2015/5/11/8584473/seymour-hersh-osama-bin-laden ] , n’hésitent cependant pas à parler du penchant du journaliste pour la théorie du complot. Pour le journaliste Max Fisher, “l’enquête de Seymour Hersh est certes impressionnante à lire, mais elle ne résiste pas à un examen minutieux des faits et est bourrée de contradictions et d’incohérences”. Elle serait une bonne illustration de la dérive de Seymour Hersh “qui s’est éloigné, ces dernières années, du journalisme d’investigation pour s’engager sur le terrain glissant des conspirations.” (...)

      cet article a été repris et cité ce matin sur France-Culture Par Thomas CLUZEL

      Que s’est-il passé la nuit où Ben Laden a été tué ? x
      12.05.2015
      http://www.franceculture.fr/emission-revue-de-presse-internationale-que-s-est-il-passe-la-nuit-ou-

    • Oui, l’article de Vox a beaucoup circulé. Cet article de The Nation (assez marrant) répond à l’article de Vox : It’s a Conspiracy ! How to Discredit Seymour Hersh | The Nation
      http://www.thenation.com/blog/207001/its-conspiracy-how-discredit-seymour-hersh

      Max Fisher, now at Vox, learned well during his apprenticeship under Marty Peretz at The New Republic. This week, he was among the first to try to smear Seymour Hersh’s piece in the London Review of Books, which argued that pretty much everything we were told about the killing of Osama bin Laden was a lie. Most importantly, Hersh’s report questions the claim that Washington learned of OBL’s whereabouts thanks to torture—a claim popularized in the film Zero Dark Thirty.

      There’s a standard boiler plate now when it comes to going after Hersh, and all Fisher, in “The Many Problems with Seymour Hersh’s Osama bin Laden Conspiracy Theory,” did was fill out the form: establish Hersh’s “legendary” status (which Fisher does in the first sentence); invoke his reporting in My Lai and Abu Ghraib; then say that a number of Hersh’s recent stories—such as his 2012 New Yorker piece that the United States was training Iranian terrorists in Nevada—have been “unsubstantiated” (of course, other reporters never “substantiated” Hersh’s claim that Henry Kissinger was directly involved in organizing the cover-up of the fire-bombing of Cambodia for years—but that claim was true); question Hersh’s sources; and then, finally, suggest that Hersh has gone “off the rails” to embrace “conspiracy theories.”

      […]

      To accuse Hersh of falling under the thrall of “conspiracy theory” is to repudiate the whole enterprise of investigative journalism that Hersh helped pioneer. What has he written that wasn’t a conspiracy? But Fisher, and others, believe Hersh went too far when in a 2011 speech he made mention of the Knights of Malta and Opus Dei, tagging him as a Dan Brown fantasist. Here’s Fisher, in his debunking of Hersh’s recent essay: “The moment when a lot of journalists started to question whether Hersh had veered from investigative reporting into something else came in January 2011. That month, he spoke at Georgetown University’s branch campus in Qatar, where he gave a bizarre and rambling address alleging that top military and special forces leaders ‘are all members of, or at least supporters of, Knights of Malta.… many of them are members of Opus Dei.’”

      But here’s Steve Coll, a reporter who remains within the acceptable margins, writing in Ghost Wars about Reagan’s CIA director, William Casey: “He was a Catholic Knight of Malta educated by Jesuits. Statues of the Virgin Mary filled his mansion.… He attended Mass daily and urged Christian faith upon anyone who asked his advice…. He believed fervently that by spreading the Catholic church’s reach and power he could contain communism’s advance, or reverse it.” Oliver North, Casey’s Iran/Contra co-conspirator, worshiped at a “’charismatic’ Episcopalian church in Virginia called Church of the Apostles, which is organized into cell groups.”

      Not too long ago, no less an establishment figure than Ben Bradlee, the editor of The Washington Post, could draw the connections between the shadowy national security state and right-wing Christianity: Iran/Contra was about many things, among them a right-wing Christian reaction against the growing influence of left-wing Liberation Theology in Latin America. Likewise, the US’s post-9/11 militarism was about many things, among them the reorganization of those right-wing Christians against what they identified as a greater existential threat than Liberation Theology: political Islam. Fisher should know this, as it was reported here, here, and here, among many other places.

      Eager to debunk Hersh, it’s Fisher who has fallen down the rabbit hole of imperial amnesia.

    • Seymour Hersh Article Alleges Cover-Up in Bin Laden Hunt - NYTimes.com
      http://www.nytimes.com/2015/05/12/us/seymour-hersh-article-alleges-cover-up-in-bin-laden-hunt.html?ref=todayspap

      In one conceivable episode, Mr. Hersh writes that American intelligence officials were alerted to Bin Laden’s whereabouts by a Pakistani military officer who walked into the United States Embassy in Islamabad and was subsequently paid a reward and moved by the C.I.A. to the United States. The account told by the Obama administration after the raid — that the C.I.A. tracked down Bin Laden through the work of dogged analysts — was a ruse intended to protect the real informant, according to Mr. Hersh.

      It is a deception that the C.I.A. has employed before, claiming for years that it discovered that one of its own, Aldrich H. Ames, was passing intelligence to the Soviet Union through the work of a team of analysts. The truth that eventually emerged was that crucial evidence against Mr. Ames came from a Soviet spy working for the C.I.A.

      Yet other claims by Mr. Hersh would have required a cover-up extending from top American, Pakistani and Saudi officials down to midlevel bureaucrats.

      [...]

      Mr. Hersh is standing by his article. In a brief telephone interview on Monday, he said, “You can have your skepticism.”

      His manner was cheerful and breezy, and he seemed unfazed about the controversy his reporting has stirred up. It is not the first time that Mr. Hersh’s work has been met with hostility from the authorities, and he laughed loudly at the mention of the denials from the White House and others.

      “Those are classic nondenial denials,” he said, before rushing off to take a call from another reporter.

      [...]

      [...] Mr. Hersh’s story would probably have gained much less traction had it not been for the often contradictory details presented by the Obama administration after the raid, and the questions about it that remain unanswered.

    • Les révélations de Seymour Hersh sur l’assassinat de Ben Laden sont à prendre au sérieux
      12 mai 2015 | Par Thomas Cantaloube
      http://www.mediapart.fr/journal/international/120515/les-revelations-de-seymour-hersh-sur-lassassinat-de-ben-laden-sont-prendre

      Le vétéran américain du journalisme d’investigation livre dans un long article une version différente de ce qui s’est passé en mai 2011 à Abbottabad, quand le leader d’Al-Qaïda a été tué par un commando américain. Son récit est crédible et informé, autant en tout cas que celui fourni jusqu’ici par la Maison Blanche.

    • « L’Assassinat d’Oussama ben Laden » par Seymour Hersh (3/4)
      Par Seymour Hersh pour la London Review of Books, le 10 mai 2015
      http://www.reopen911.info/News/2015/05/14/lassassinat-doussama-ben-laden-par-seymour-hersh-34
      Suite de la deuxième partie de l’article.

      ““““““““““““““““““““““““““““““““
      L’Assassinat d’Oussama ben Laden (London Review of Books) - (4/4)
      http://www.legrandsoir.info/l-assassinat-d-oussama-ben-laden-london-review-of-books-4-4.html
      ou
      http://www.reopen911.info/News/2015/05/15/lassassinat-doussama-ben-laden-par-seymour-hersh-44

    • The Detail in Seymour Hersh’s Bin Laden Story That Rings True - Carlotta Gall
      http://www.nytimes.com/2015/05/12/magazine/the-detail-in-seymour-hershs-bin-laden-story-that-rings-true.html

      On this count, my own reporting tracks with Hersh’s. Beginning in 2001, I spent nearly 12 years covering Pakistan and Afghanistan for The Times. (In his article, Hersh cites an article I wrote for The Times Magazine last year, an excerpt from a book drawn from this reporting.) The story of the Pakistani informer was circulating in the rumor mill within days of the Abbottabad raid, but at the time, no one could or would corroborate the claim. Such is the difficulty of reporting on covert operations and intelligence matters; there are no official documents to draw on, few officials who will talk and few ways to check the details they give you when they do.

      Two years later, when I was researching my book, I learned from a high-level member of the Pakistani intelligence service that the ISI had been hiding Bin Laden and ran a desk specifically to handle him as an intelligence asset. After the book came out, I learned more: that it was indeed a Pakistani Army brigadier — all the senior officers of the ISI are in the military — who told the C.I.A. where Bin Laden was hiding, and that Bin Laden was living there with the knowledge and protection of the ISI.

      […]

      I do not recall ever corresponding with Hersh, but he is following up on a story that many of us assembled parts of. The former C.I.A. officer Larry Johnson aired the theory of the informant — credited to “friends who are still active” — on his blog within days of the raid. And Hersh appears to have succeeded in getting both American and Pakistani sources to corroborate it. His sources remain anonymous, but other outlets such as NBC News have since come forward with similar accounts. Finally, the Pakistani daily newspaper The News reported Tuesday that Pakistani intelligence officials have conceded that it was indeed a walk-in who provided the information on Bin Laden. The newspaper names the officer as Brigadier Usman Khalid; the reporter is sufficiently well connected that he should be taken seriously.

  • Lire absolument: The media’s reaction to Seymour Hersh’s bin Laden scoop has been disgraceful - Columbia Journalism Review
    http://www.cjr.org/analysis/seymour_hersh_osama_bin_laden.php

    As a simple example, which Hersh himself stated in this fascinating On The Media interview, how many people knew about the Bush administration’s manipulation of intelligence before the Iraq war? Hundreds? Over a thousand? How many knew about the NSA’s mass phone metadata program aimed at Americans until Edward Snowden revealed it? A thousand? Ten thousand? It stayed secret for more than seven years until a single person—a contractor, not an NSA employee—exposed it.

    If that doesn’t convince you, read about two other recent agreements about assassinations, one with Pakistan and another with Yemen. Both stayed secret for years without the public knowing. The old adage that “three people can only keep a secret if two are dead” is a fantasy, and journalists should stop mindlessly repeating it.

    […]

    All this brings to mind a story from earlier in Hersh’s career, when, as a relatively unknown reporter in Vietnam, he put together the pieces of his My Lai scoop. At first, no one would listen. He tried to sell the story to Life and Look; both turned him down. It ended up going out on a little known wire service known as Dispatch News Service. Twenty of Dispatch’s 50 customers rejected it.

    Within months, of course, Hersh’s stories would be on the front page of The New York Times. He soon started reporting on intelligence agencies. In 1974 he broke the story that the CIA was systematically spying on Americans in violation of federal law. The rest of the media ridiculed it. They questioned his sourcing while calling the story “exaggerated” and “overwritten and under-researched.” A year later, CIA director William Colby was forced to admit to Congress that it was all true.

  • Le monde selon #Bernard_Guetta : la carte de ses 500 chroniques | Dans mon labo
    http://dansmonlabo.com/2015/05/07/le-monde-vu-par-bernard-guetta-la-carte-de-ses-500-chroniques-678


    #rigolo

    Le monde selon Bernard Guetta : la carte de ses 500 chroniques

    Les pays dont Bernard Guetta ne parle jamais (si j’ai bien compté il y en a 87 mais je n’ai pas compté le nb d’habitants)

    Les personnes les plus citées par Bernard Guetta
    Il adore Poutine :)

    #caricature

  • Ce que l’école doit retenir de la débâcle des iPads à l’école à Los Angeles - Wired
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/118846351284

    A l’automne 2013, les écoles de Los Angeles ont commencé à distribuer des iPads dans toutes les écoles du district, rapporte Wired. Un programme ambitieux de 1,3 milliards de dollars piloté par le district scolaire de LA, Pearson et Apple. Pourtant, depuis août, tout est à l’arrêt. Le district scolaire a stoppé son contrat avec Apple et le FBI enquête pour savoir s’il y a eu un traitement préférentiel dans le marché public conclu. Au printemps, le district a même demandé à Apple de le rembourser en expliquant que la matériel fourni était totalement inutilisable. Comment expliquer ce désastre ? Comment expliquer que l’un des plus grands district scolaire des Etats-Unis, l’une des plus grande société de technologie au monde et l’une des marques les plus établies dans le monde de l’éducation en soit arrivé à (...)

    #éducation

  • J’ai été fiché comme terroriste pendant 25 ans. Un calvaire que l’État doit réparer - le Plus
    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1365446-j-ai-ete-fiche-comme-terroriste-pendant-25-ans-un-calvaire

    « J’ai découvert des piles de 70 à 80 centimètres de dossiers me concernant dans une petite salle de la préfecture de Niort, entouré de trois agents. Je n’avais le droit qu’à un stylo pour prendre des notes. Et j’ai commencé à éplucher les documents…

    J’y ai d’abord trouvé toutes sortes d’informations me concernant, de mes diplômes à la lettre de rupture que j’avais envoyée à mon ex-amie. J’ai vu ma vie s’étaler, jusque dans mon intimité. »(Permalink)

    #luttes

    • Résumé : Compter 10 ans de démarches administratives et juridiques pour obtenir l’accès à son fichage.

      Un jour surement, quelques historiens retrouveront en france les traces du fichage des militants lambdas soumis à la surveillance de leurs communications, de leurs amis, de leurs trajets, aux interventions policières fortuites à leur domicile ou dans la rue, au harcèlement administratif déclenché du FISC à la CAF pour leur faire perdre tout moyen de subsistance …

      #surveillance #renseignements #ministère_de_l’Intérieur #parano

    • @notabene, tant qu’il n’y a pas accès à l’historique de ces fichiers de surveillance et à leur motivation, on ne peut que se baser sur le partage et le recoupement des expériences utilisateurs ;)

    • voir aussi

      http://seenthis.net/messages/372345

      En septembre dernier, je publiais ici-même un premier témoignage sur mes démarches (longues, laborieuses et incertaines) visant à récupérer les informations me concernant dans les fichiers de police et de renseignement, grâce au droit d’accès indirect prévu par la loi.

      Cette expérience s’éternise maintenant depuis plus de trois ans et demi et je peux vous dire qu’on s’éclate à attendre. Vous allez rire aussi : le projet de loi sur le renseignement, adopté la semaine dernière par l’Assemblée nationale, durcit encore les conditions de cette procédure complètement ubuesque.

  • Central Valley, là où l’eau ne coule plus

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2015/05/secheresse-californie/index.html

    Avec un grand merci à Elisabeth Vallet qui me signale ce très deau reportage et ce très beau site au aussi.

    Des terres abandonnées, des travailleurs au chômage, des familles qui font la file pendant des heures pour obtenir de la nourriture gratuite. Avec la sécheresse, bien des maux frappent les fermiers de Central Valley, en Californie.

    Un reportage de Yanik Dumont Baron

    Quelle désolation à Central Valley ! Tout est brun, gris, poussiéreux. Ces jours-ci, le grenier de l’Amérique du Nord a mauvaise mine. C’est d’ici que vient une bonne partie des tomates, des cantaloups et des amandes qui se retrouvent dans notre assiette. Mais le décor est loin d’être vert. Et les Californiens qui les cultivent sont loin d’entrevoir un bel avenir.

    Ça fait des années qu’ils font pousser de la nourriture en plein désert. Mais cette fois, dame Nature semble avoir d’autres plans. Personne ne parle encore de ville fantôme ni de la fin de l’agriculture, mais les champs sont en jachère, et les hommes, sans emploi.

    #eau #californie #sécheresse #états-unis

  • (Lire absolument – et recoupements souhaités.) 2012 Defense Intelligence Agency document : West will facilitate rise of Islamic State “in order to isolate the Syrian regime” – “This is exactly what the supporting powers to the opposition want
    http://levantreport.com/2015/05/19/2012-defense-intelligence-agency-document-west-will-facilitate-rise-of

    On Monday, May 18, the conservative government watchdog group Judicial Watch published a selection of formerly classified documents obtained from the U.S. Department of Defense and State Department through a federal lawsuit.

    While initial mainstream media reporting is focused on the White House’s handling of the Benghazi consulate attack, a much “bigger picture” admission and confirmation is contained in one of the Defense Intelligence Agency documents circulated in 2012: that an ‘Islamic State’ is desired in Eastern Syria to effect the West’s policies in the region.

    http://www.judicialwatch.org/wp-content/uploads/2015/05/Pg.-291-Pgs.-287-293-JW-v-DOD-and-State-14-812-DOD-Release-2015-04-10

    Astoundingly, the newly declassified report states that for “THE WEST, GULF COUNTRIES, AND TURKEY [WHO] SUPPORT THE [SYRIAN] OPPOSITION… THERE IS THE POSSIBILITY OF ESTABLISHING A DECLARED OR UNDECLARED SALAFIST PRINCIPALITY IN EASTERN SYRIA (HASAKA AND DER ZOR), AND THIS IS EXACTLY WHAT THE SUPPORTING POWERS TO THE OPPOSITION WANT, IN ORDER TO ISOLATE THE SYRIAN REGIME…”.

    The DIA report, formerly classified “SECRET//NOFORN” and dated August 12, 2012, was circulated widely among various government agencies, including CENTCOM, the CIA, FBI, DHS, NGA, State Dept., and many others.

    The document shows that as early as 2012, U.S. intelligence predicted the rise of the Islamic State in Iraq and the Levant (ISIL or ISIS), but instead of clearly delineating the group as an enemy, the report envisions the terror group as a U.S. strategic asset.

    À la une du Akhbar aujourd’hui :
    http://al-akhbar.com/taxonomy/term/5298

    Ça me semble suffisamment énorme pour que les gens de bon goût t’expliquent que c’est rien qu’une théorie du complot et que tu ne devrais pas trop en parler.

    • traduction de l’article en français

      L’Occident facilite la montée de l’État Islamique « afin d’isoler le régime syrien »
      samedi 23 mai 2015 - Brad Hoff - Traduction : Info-Palestine.eu - Dominique Muselet
      http://www.info-palestine.net/spip.php?article15388

      Le lundi 18 mai, Judicial Watch, le groupe de vigilance du gouvernement conservateur, a publié une sélection de documents autrefois classifiés obtenus du Département américain de la Défense et du Département d’État grâce à un procès fédéral.

      Alors que les grands médias se concentraient sur le traitement par la Maison Blanche de l’attaque du consulat de Benghazi, un bien plus « grand tableau » se dégage de la lecture d’un document de la Defense Intelligence Agency rédigé en 2012 : à savoir que l’avènement d’un « État islamique » dans l’est de la Syrie est souhaitable pour que l’Occident puisse arriver à ses fins dans la région.

      De manière surprenante, le rapport récemment déclassifié stipule que pour « l’Occident, les pays du Golfe et la Turquie [qui] soutiennent l’opposition [syrienne]... il y a la possibilité d’établir une principauté salafiste officielle ou pas, dans l’est de la Syrie (Hasaka et der Zor), et c’est exactement ce que veulent les puissances qui soutiennent l’opposition, afin d’isoler le régime syrien ... ».

    • Les gros médias n’arrivent plus à bouger.

      Le Renseignement US avait prédit que le soutien US aux rebelles en Syrie entraînerait la chute de Ramadi
      Moon of Alabama - May 21, 2015 | Traduction : Dominique Muselet - 24 mai 2015
      http://www.legrandsoir.info/le-renseignement-us-avait-predit-que-le-soutien-us-aux-rebelles-en-syr

      Je pense moi aussi qu’il y a de toute évidence un plan derrière les progrès apparemment coordonnés d’Al-Qaïda-Syrie, sous le nom de Jabhat al-Nusra ou maintenant également d’Armée de Conquête, et l’avance de l’État islamique en Syrie et en Irak. Non seulement les faits, mais aussi le rapport DIA attestent d’un tel plan.

      Le troisième élément d’intérêt est fourni par un rapport de Reuters qui relaie des informations qui n’avaient jusqu’à présent circulé qu’en Turquie : Exclusif : les renseignements turcs ont participé à l’envoi d’armes vers les zones tenues par les rebelles islamistes syriens :

      Des témoignages d’officiers de gendarmerie notés dans des documents judiciaires examinés par Reuters laissent penser que des pièces détachées de roquettes, des munitions et des obus de mortier semi-finis ont été envoyés dans des camions escortés par des fonctionnaires de l’Agence de renseignement de l’État (MIT), il y a plus d’un an, vers des zones de la Syrie sous contrôle islamiste.

      Du fait de la publication des rapports de la DIA, des rapports sur le soutien militaire turc actif aux Islamistes d’Al-Qaïda et d’articles qui reconnaissent le soutien américain à l’offensive actuelle d’Al-Qaïda en Syrie, l’administration Obama va probablement subir des pressions pour changer de cap. La prise de Syrte en Libye par l’État Islamique s’ajoute sans doute à la pile. L’administration Obama pourrait au moins être pressée de ne pas soutenir plus longtemps Al-Qaïda en Syrie et en Irak.

      Mais, c’est bien connu, l’administration Obama ne connait pas la honte et, dans le doute, elle choisit toujours la pire solution. Le mieux que nous puissions espérer est que des informations comme celle-ci se répandent et qu’avec le temps elles imprègnent assez l’opinion publique pour que l’Administration soit obligée de changer de politique.

    • @nidal, j’ai trouvé trois sources mainstream qui évoquent ce document explosif :
      1° - le site de Foxnews : http://www.foxnews.com/politics/2015/05/18/military-intel-predicted-rise-isis-in-2012-detailed-arms-shipments
      2° - le Sunday Times : http://www.thesundaytimes.co.uk/sto/news/focus/article1560083.ece
      3° - le site de Russia Today : http://rt.com/op-edge/261469-isis-suicide-bomb-yemen

      En passant Foxnews dit avoir vérifié la véracité des documents :

      The DIA report, which was reviewed by Fox News, was obtained through a federal lawsuit by conservative watchdog Judicial Watch.

    • Why is the media ignoring Israel’s alliance with al-Qaeda?
      https://www.middleeastmonitor.com/articles/inquiry/18855-why-is-the-media-ignoring-israels-alliance-with-al-qaeda

      The Defense Intelligence Agency report stated that “there is the possibility of establishing a declared or undeclared Salafist Principality in eastern Syria (Hasaka and Der Zor), and this is exactly what the supporting powers to the opposition want, in order to isolate the Syrian regime”. Today, the so-called Islamic State’s power base is in the east and north of Syria, and it controls most of the regions around Deir al-Zor, the regional capital of that eponymous eastern region. The city itself is still contested between regime and ISIS forces.

      The report (revealed by an American conservative group’s freedom of information request) clarifies in a preceding paragraph that “supporting powers” is a reference to “Western countries, the Gulf states and Turkey”. The term “western countries” here is likely supposed to include Israel. In any event, such intelligence is likely to have been shared with Israel.

      So with Israel aware that the West was engaged in such cynicism with al-Qaeda-type groups in Iraq and Syria, it’s no wonder Israel feels itself permitted to engage in an active alliance with al-Qaeda in Syria.

    • Article du Washingon Times (journal conservateur US) qui se
      concentre sur la libye et les mensonges d’Obama et Clinton lors de la mort de l’ambassadeur US à Benghazi mais qui évoque en passant le rapport sur la Syrie : http://www.washingtontimes.com/news/2015/may/19/obama-hillary-clinton-benghazi-narrative-rebutted-/?page=all

      On another terrorism development that has wide implications today, one DIA report in August 2012 predicted the rise of the Islamic State, which was then emerging in Syria. It now controls wide sections of eastern Syria and northern and western Iraq, and is committing mass slaughter of Christians, Kurds and Muslims of rival sects or clans.
      Mr. Obama downplayed the Islamic State as the “JV” in January 2014 when the terrorist army made its first incursions into western Iraq.

    • Et sur le site Yahoo (rubrique Finance !?) : http://finance.yahoo.com/news/judicial-watch-defense-state-department-203636340.html

      Another DIA report, written in August 2012 (the same time period the U.S. was monitoring weapons flows from Libya to Syria), said that the opposition in Syria was driven by al Qaeda and other extremist Muslim groups: “the Salafist, the Muslim Brotherhood, and AQI are the major forces driving the insurgency in Syria.” The growing sectarian direction of the war was predicted to have dire consequences for Iraq, which included the “grave danger” of the rise of ISIS:

      The deterioration of the situation has dire consequences on the Iraqi situation and are as follows:

      This creates the ideal atmosphere for AQI [al Qaeda Iraq] to return to its old pockets in Mosul and Ramadi, and will provide a renewed momentum under the presumption of unifying the jihad among Sunni Iraq and Syria, and the rest of the Sunnis in the Arab world against what it considers one enemy, the dissenters. ISI could also declare an Islamic state through its union with other terrorist organizations in Iraq and Syria, which will create grave danger in regards to unifying Iraq and the protection of its territory.

      Some of the “dire consequences” are blacked out but the DIA presciently warned one such consequence would be the “renewing facilitation of terrorist elements from all over the Arab world entering into Iraqi Arena.”

    • Au tour du Guardian : http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/jun/03/us-isis-syria-iraq

      A revealing light on how we got here has now been shone by a recently declassified secret US intelligence report, written in August 2012, which uncannily predicts – and effectively welcomes – the prospect of a “Salafist principality” in eastern Syria and an al-Qaida-controlled Islamic state in Syria and Iraq. In stark contrast to western claims at the time, the Defense Intelligence Agency document identifies al-Qaida in Iraq (which became Isis) and fellow Salafists as the “major forces driving the insurgency in Syria” – and states that “western countries, the Gulf states and Turkey” were supporting the opposition’s efforts to take control of eastern Syria.

      L’introduction de l’article n’est pas moins savoureuse :

      On Monday the trial in London of a Swedish man, Bherlin Gildo, accused of terrorism in Syria, collapsed after it became clear British intelligence had been arming the same rebel groups the defendant was charged with supporting.

      The prosecution abandoned the case, apparently to avoid embarrassing the intelligence services. The defence argued that going ahead withthe trial would have been an “affront to justice” when there was plenty of evidence the British state was itself providing “extensive support” to the armed Syrian opposition.

    • Article d’Alaistair Crooke dans le Huffington Post :
      http://www.huffingtonpost.com/alastair-crooke/syria-iraq-fractured_b_7471540.html

      Coincidentally, a highly redacted U.S. Defense Intelligence Agency assessment from August 2012 has been released through a federal lawsuit. It states that “If the situation unravels [in Syria], there is the possibility of establishing a declared or undeclared Salafist principality in eastern Syria (Hasaka and Der Zor), and this is exactly what the supporting powers to the opposition want, in order to isolate the Syrian regime.” The assessment says that the creation of such a Salafist principality would have “dire consequences” for Iraq and would possibly lead to the creation of an Islamic State and would “create the ideal atmosphere for AQI to return to its old pockets in Mosul and Ramadi.”

      A few days after the release of the DIA assessment report, John Bolton lent weight to its claims: “I think the Sunni Arabs are never going to agree to be in a state [Iraq] where the Shia outnumber them 3-1. That’s what ISIS has been able to take advantage of. I think our objective should be a new Sunni state out of the western part of Iraq, the eastern part of Syria run by moderates or at least authoritarians who are not radical Islamists.”