• Le « musulman modéré », une version actualisée du « bon nègre »

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/16/le-musulman-modere-une-version-actualisee-du-bon-negre_4557616_3212.html#r2I

    Dès que la nouvelle du massacre tragique de Charlie Hebdo s’est répandue, la condamnation de l’horreur a été accompagnée, comme d’une sœur jumelle, par la mise en garde contre « l’amalgame ». François Hollande comme Nicolas Sarkozy ont utilisé ce mot. Sans oublier les cohortes d’invités des plateaux télé qui, la main sur le cœur, ont juré que les terroristes « ne représentent pas les 5 millions de musulmans de France ». Oui, l’islam de ces derniers est « modéré », ont opiné à l’unisson les animateurs vedettes.

    Ce discours n’est pas nouveau. C’est même un classique de la bien-pensance politico-médiatique, qu’on rejoue sans ciller après chaque attentat terroriste. Son objectif : contrer la stigmatisation des Français issus de l’immigration. Son message : ne faisons pas le jeu du Front national. Son mot d’ordre : nous sommes tous des enfants de la République. Son exhortation : ne singularisons pas les musulmans de France.

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/16/le-musulman-modere-une-version-actualisee-du-bon-negre_4557616_3212.html#r2I

    • D’ailleurs à propos des termes #radicalisation et #fondamentalisme dont les médias français nous bombardent régulièrement ; on dit les jeunes qui se « radicalisent » en parlant de ceux qui vont faire la guerre religieuse en Syrie. « Imams radicaux » pour ceux qui diffusent la haine.
      Le terme « radical » vient de racine, et l’employer au sujet de de ces dérives violentes diffuse l’idée que la haine aveugle est à la racine de cette religion.
      De même le terme « fondamentalistes », « fondamentalisme », donne à croire que la haine aveugle en est le fondement.
      Je crois que ça participe à renforcer l’#islamophobie ambiante.
      http://resurgences.net/a-quoi-nous-sert-les-horizons

      Jacques Maritain voulait un humanisme intégral. Jacques Berque insistait sur la dimension du fondamental. Le premier disait intégral, non pas intégriste. Le second fondamental, non pas fondamentaliste. Aucune tentation, c’est le moins qu’on puisse dire, ni chez l’un ni chez l’autre, de céder à quoi que ce soit qui viendrait s’imposer de force à l’intelligence et à la liberté. Mais l’un et l’autre sentaient notre vision du monde effroyablement étroite. L’un et l’autre comprenaient que la réduction que nous imposons à la réalité fait du réalisme auquel elle conduit un outil inutile, dangereux, aberrant. Que ce prétendu réalisme est un monstre d’irréalisme. Que cette pitoyable caricature conduit plus sûrement la jeunesse au désespoir que l’alcool, que la drogue, que les pires aberrations. Que rien ne peut lui couper plus efficacement les ailes.

  • Maroc : augmentation de la TVA sur le thé, pâtes, riz et logements sociaux dans le projet de loi des finances 2015 - Yabiladi

    http://www.yabiladi.com/articles/details/30286/pouvoir-d-achat-maroc-augmentation-pates.html

    Certaines voix ont déjà alerté des conséquences d’une telle décision sur le coût final du produit destiné en principe aux petites bourses Mais Benkirane se veut rassurant, expliquant que le prix de l’appartement devrait rester inchangé, se situant toujours à 250 mille dh. En revanche, le PJDiste avance que c’est aux promoteurs immobiliers de subir la TVA.
    La TVA sur le thé, un produit très prisé par les Marocains, est appelée à passer de 10 à 20%. Et il en est de même pour les pâtes, le riz industrialisé et le droit de passage sur les autoroutes. La semaine dernière, le directeur de la société des Autoroutes du Maroc (ADM), Anouar Benazouz, a préparé l’opinion publique à de prochaines hausses, en affirmant que depuis 2005 le prix du péage n’a pas évolué.
    Quant aux informations faisant état de l’augmentation de la TVA sur les distributions de l’eau et l’électricité de 7% actuellement à 10% en 2015, Benkirane a déclaré que son cabinet ne l’a pas adoptée.

  • This Man Making Bill Gates So Wealthy - Business Insider
    http://www.businessinsider.com/this-man-made-bill-gates-so-wealthy-2014-9

    Bill Gates is worth an astounding $81.6 billion and he keeps getting richer every year.

    His secret weapon is a man you have probably never heard of: Michael Larson.

    Gates hired Larson 20 years ago, when his net worth was a relatively paltry $5 billion, report Anupreeta Das and Craig Karmin at the Wall Street Journal, who just wrote a profile on the notoriously secretive Larson.

    Larson runs Gates’ personal investment company Cascade Investment LLC, funded solely by Gates.

    At one time, Gates wealth depended solely on Microsoft. But for years he’s been selling off his Microsoft stake. The common perception is that he’s been using the proceeds from those sales directly for charity. That’s not entirely how it works.

    Although Gates makes his own investments in tech, it is Larson, through Cascade, who has taken Gate’s money and diversified it. Gates now has vast holdings in real estate and non-tech companies like the Canadian National Railway Co., AutoNation Inc., and Republic Services Inc. It is these vast holdings that help fund the Gates’ donations.

    And although Gates has given an astounding $38 billion to his charitable foundation, thanks to Larson, he’s getting richer faster than he can give his money away.

    His $81.6 billion is nearly $6 billion more than it was as of March 2014, when he was worth $76 billion, we reported at the time. And $76 billion was $9 billion more than he was worth in March, 2013.

  • Why ISIS is a threat to Saudi Arabia: Wahhabism’s deferred promise
    http://english.al-akhbar.com/content/why-isis-threat-saudi-arabia-wahhabism%E2%80%99s-deferred-promise

    The House of Saud fought the religious regimes that emerged after the Arab Spring. They allocated a huge budget to overthrow the Muslim Brotherhood rule in Egypt in order to prevent the emergence of a model of Islamic rule that competes with and undermines the legitimacy of the Saudi regime. But there appeared from within the Wahhabi arena people who carry a competing project and who have inflammatory ideas, religious justifications, military and human power that make them a potential alternative in a divided environment. This was revealed by the calls made by young people on social networking sites to the prince of the faithful of the Islamic State to come to the Hijaz and liberate Mecca from the House of Saud. (...) Source: Al Akhbar (...)

  • A contre-courant. Agent sioniste

    http://telquel.ma/2014/08/03/contre-courant-agent-sioniste_1412197

    Le narcissisme arabe est fragile. Les raisons en sont multiples, et sans doute en partie impossibles à déterminer (la colonisation, le machisme sourcilleux, le passé fantasmé ?). Mais en attendant, les effets sont ravageurs : la nation arabo-musulmane ne peut être que victorieuse… ou martyre. Il n’y a pas de milieu rationnel entre ces deux positions psychologiques : la splendeur des Abbassides ou l’horreur actuelle. D’où notre engouement pour les catastrophes historiques, amplifiées jusqu’à la tragédie : les Palestiniens sont le symétrique obscur de notre passé glorieux. Et de même, Israël ne peut être que tout-puissant, tirant les ficelles et commandant aux chefs d’Etat du monde, qui lui obéissent au doigt et à l’œil.

  • Voici comment #Maxime_Rodinson concluait son fameux article "Israel, fait colonial ?" (1968)

    « Prendre conscience du caractère colonial de l’État d’Israël, c’est commencer à s’expliquer pourquoi la pression des faits contribue tant à pousser Israël dans le camp des puissances occidentales et pourquoi une autre orientation demanderait des éléments progressistes d’Israël des efforts héroïques. C’est surtout comprendre les réactions arabes et celles des peuples du tiers monde qui sont dans la même situation. Ceux qui cataloguent tous les mouvements et tous les régimes arabes automatiquement comme fascistes du seul fait qu’ils s’opposent à Israël répandent une conception erronée et profondément néfaste du problème. De même, tous ceux qui s’en tiennent à la légende de la haine gratuite des Arabes envers les Juifs ou à la thèse du mythe machiavélique élaboré consciemment s’égarent et égarent les autres. S’il y a, en effet, haine qui souvent dépasse la mesure, si les gouvernants et les idéologues construisent des mythes mobilisateurs autour du fait palestinien, c’est sur la base d’une donnée objective donc les dirigeants sionistes sont responsables, la colonisation d’une terre étrangère. Juger moralement condamnable la révolte des Arabes contre une situation coloniale est permis à un partisan de la non-violence. La moindre cohérence de pensée interdit une telle condamnation morale à un anticolonialiste qui admet ailleurs la lutte armée. Il peut au maximum trouver cette révolte inopportune pour le moment.

    Il en résulte que faire fond sur un régime social nouveau en pays arabe pour accepter Israël est une illusion dangereuse. Disons-le sans ambages, quitte à peiner ou à indigner les conformistes de gauche qui croient que la révolution sociale résout tous les problèmes. Il n’y a pas de « solution révolutionnaire » au problème israélo-arabe. C’est aux Arabes en tant que peuple que la création d’Israël a été un affront. Aucun régime ne peut l’accepter de son plein gré. Les circonstances politiques internationales ou internes peuvent peut-être un jour forcer à reconnaître Israël. Mais ce ne peut être en vertu d’une idéologie qui admettrait le bien-fondé de la colonisation israélienne. Au contraire, ce sont les régimes les plus socialisants qui se sont montrés les plus revendicatifs. Croire le contraire, c’est manifester une profonde ignorance des conditions locales ou être profondément égaré par la passion idéologique. Les émeutes de Jordanie à la suite du raid de représailles israélien dans la région d’Hébron, événements qui se déroulent au moment où j’achève cet article, montrent bien les dangers de l’interprétation habituelle de l’hostilité arabe à Israël. Comment ceux qui l’expliquent comme une création artificielle de gouvernements et de mouvements « fascistes » peuvent-ils expliquer la profondeur de l’indignation palestinienne révélée par ces mouvements ? Comment ne s’aperçoivent-ils pas que leur interprétation rejoint celle par laquelle tous les États colonialistes ont justifié leur répression des mouvements de libération indigènes ? Et le gouvernement Levi Eshkol lui-même a visiblement exclu de ses calculs l’éventualité d’un tel mouvement. Victime des propres mythes sionistes, il a été amené par eux à fausser les données du problème qui se posaient à lui. Phénomène classique, mais dangereux.

    Il est possible que la guerre soit la seule issue a la situation créée par le sionisme. Je laisse à d’autres le soin de s’en réjouir. Mais s’il y a quelque chance de voir un jour une solution pacifique, on n’y arrivera pas en disant aux Arabes qu’ils ont le devoir d’applaudir leurs conquérants parce que ceux-ci sont européens ou en voie d’européanisation, parce qu’ils sont « développés », parce qu’ils sont révolutionnaires ou socialistes (virtuellement !), encore moins parce qu’ils sont tout simplement juifs ! Le maximum qu’on peut demander d’eux est qu’ils se résignent à une situation désagréable et qu’en se résignant ils tirent parti de leur résignation. Obtenir d’un vaincu qu’il se résigne à sa défaite n’est pas facile et on ne facilite pas cette démarche en claironnant combien on a eu raison de le rosser. Il est plus judicieux en général de lui offrir des compensations. Et ceux qui n’ont pas souffert de la bagarre peuvent (et même doivent, je crois) prêcher le pardon des injures. Ils ont peu de titres à l’exiger. »

  • Le gouvernement ne doit plus organiser les élections | Blog de Omar El Hyani
    http://www.elhyani.net/le-gouvernement-ne-doit-plus-organiser-les-elections
    Les élections au Maroc ont, depuis l’indépendance, constitué une occasion tant attendue par le Makhzen pour instaurer son image de système démocratique, où les choix du citoyens semblent être respectés avec un processus électoral bien huilé, et aboutissant à des institutions démocratiquement élues.

    Si les méthodes de bourrage d’urnes semblent être dépassées pour “orienter” le résultat des élections, d’autres méthodes plus subtiles et plus complexes sont venues prendre le relais pour renforcer l’hégémonie du Makhzen sur le système électoral. Toutes ces méthodes peuvent être réunies dans ce qu’on peut appeler “l’ingénierie électorale”. Elle se manifeste dans le choix du mode de scrutin (uninominal/liste, 1 tour/2 tours…), dans le découpage électoral, dans l’élaboration des listes électorales, dans le déroulement matériel du scrutin…

    #Maroc #Elections #Democratie

  • How Barack Obama Swept Aside The Entire Free Syrian Army In One Sentence
    http://www.businessinsider.com/barack-obama-and-the-free-syrian-army-2014-6
    “When you get farmers, dentists and folks who have never fought before going up against a ruthless opposition in Assad, the notion that they were in a position to suddenly overturn not only Assad but also ruthless, highly trained jihadists if we just sent a few arms is a fantasy.” - Barack Obama to CBS on June 22
    #USA #ISIS #Syria #Obama

  • Morocco’s King Slow to Deliver on Pro-Democracy Vows
    http://www.nytimes.com/2014/06/12/world/africa/moroccos-king-slow-to-deliver-on-pro-democracy-vows.html?_r=1
    Mounia Bennani-Chraïbi, a professor of international studies at the Institute of Poltical and International Studies at the University of Lausanne in Switzerland, who has researched Moroccan democracy movements, said, “The regime goes after opposition figures for common crimes, or terrorism in the case of Anouzla, to remove their political opponent status and to prevent them from becoming heroes.”

    “Morocco is one of those regimes that are in a gray zone — not completely authoritarian nor democratic — where repression is done selectively and punctually,” Ms. Bennani-Chraïbi added. “As the movement was strong and the regime was uncertain, security forces were walking on eggshells because they knew that massive repression is what lights the fire and would amplify the movement.”

    #Morocco #Democracy #HumanRights

  • Le regard de quelques auteurs musulmans sur l’orientalisme français
    http://www.lescahiersdelislam.fr/Le-regard-de-quelques-auteurs-musulmans-sur-l-orientalisme-franca
    Pourquoi les Orientaux - en l’occurrence les arabo-musulmans - ne pratiquent-ils pas davantage « l’occidentalisme » (al-istighrâb), pour donner le change aux orientalistes ? Cette question, Ahmad al-Shaykh, auteur égyptien contemporain, la formule à maintes reprises dans un ouvrage que nous évoquerons plus loin. Si les Orientaux n’ont pas de tradition d’étude critique de l’Occident, c’est pour des raisons similaires à celles qui expliquent la naissance de l’orientalisme, soit la domination de plus en plus affirmée, à partir du XVIIIe siècle, de l’Occident sur l’Orient. Pourtant, la situation a bien changé, en apparence du moins, depuis cet orientalisme classique que les musulmans percevaient comme un des avatars du colonialisme. Ainsi, à cause de cette collusion historique entre science et politique, les chercheurs français actuels sur le monde arabo-musulman refusent désormais l’étiquette d’orientalistes. Parallèlement, en terre d’islam, la riposte s’est organisée, structurée ; elle y est encore parfois grossière et maladroite, mais aujourd’hui, grâce à une meilleure connaissance de l’autre et aussi à une plus grande confiance en eux, certains intellectuels musulmans sont parvenus à l’étape du dialogue constructif.
    #orientalisme #islam #religion

  • George R.R. Martin Has a Detailed Plan For Keeping the Game of Thrones TV Show From Catching Up To Him - Vanity Fair
    http://www.vanityfair.com/vf-hollywood/george-r-r-martin-interview

    Long entretien avec George RR Martin, en particulier sur sa façon de déjouer les attentes du lecteur (pour le dire poliment).

    – You have very strong reversals and you keep the reader off balance. You might think you’re in Sword in the Stone territory early on — you can see the book it might become, with Bran as the hero, but then it’s like a con game between you and the reader.

    – I think you write what you want to read. I’ve been a reader, a voracious reader, since I was a kid in Bayonne. “George with his nose in a book,” they always called me. So I’ve read a lot of stories in my life, and some have affected me very deeply; others I forget five minutes after I put ‘em down. One of the things I’ve come to really appreciate is a kind of unpredictability in my fiction. There’s nothing that bores me quicker than a book that just seems, I know exactly where this book is going. You’ve read them, too. You open a new book and you read the first chapter, maybe the first two chapters, and you don’t even have to read the rest of it. You can see exactly where it’s going. I think I got some of that when I was growing up and we were watching TV. My mother would always predict where the plots were going, whether it was I Love Lucy or something like that. “Well, this is going to happen,” she would say. And, sure enough, it would happen! And nothing was more delightful, when something different happened, when it suddenly took a twist. As long as the twist was justified. You can’t just arbitrarily throw in twists and turns that make no sense. Things have to follow. You want the thing in the end where you say, “Oh my God, I didn’t see that coming, but there was foreshadowing; there was a hint of it here, there was a hint of it there. I should have seen it coming.” And that, to me, is very satisfying. I look for that in the fiction that I read and I try to put it into my own fiction.

    – Like with Bran getting pushed, you foreshadow that, too, so the reader doesn’t feel cheated. Same with the Red Wedding.

    There’s always this tension between fiction and life. Fiction has more structure than life does. But we have to hide the structure. We have to hide the writer, I think, and make a story seem like it was true. Too many stories are too structured and too familiar. The way we read, the way we watch television, the way we go to movies, all give us certain expectations of how a story is going to go. Even for reasons that are totally unconnected with the actual story itself. You go to a movie, who’s the big star? O.K., if Tom Cruise is the star, Tom Cruise is not going to die in the first scene, you know? ‘Cause he’s the star! He’s got to go through. Or you’re watching a TV show and its name is Castle. You know that the character Castle is pretty safe. He’s gonna be there next week, too, and the week after.

    You shouldn’t know that, ideally. The emotional involvement would be greater if somehow we could get past that. So that’s what I try to do, you know? Bran is the first of the major characters you meet, after the prologue. So you think, “Oh, O.K., this is Bran’s story, Bran’s gonna be a hero here.” And then: Whoops! What just happened to Bran there? Immediately, you’re changing the rules. And, hopefully, from that point, the reader is a little uncertain. “I don’t know who’s safe in this movie.” And I love that, when people say to me, “I never know who’s safe in the books. I can never relax.” I want that in my books. And I want that in the books I read, too. I want to feel that anything can happen. Alfred Hitchcock was one of the first ones to do that, most famously in Psycho. You start watching Psycho and you think she’s the heroine. Right? You followed her all the way. She can’t die in the shower!

    – Were there writers that you read as a kid, or shows that you watched, that did that kind of thing? The Twilight Zone did it.

    The Twilight Zone was famous for its twist endings. Twist endings are hard to do. I worked on the revived Twilight Zone in the mid-eighties, and the network was constantly on us, saying, “You have to have more twist endings!” And what we discovered is, it’s a lot harder to do a twist ending in 1987 than it is to do a twist ending in 1959. The audience has seen tens of thousands of more shows, and they’ve gotten far more sophisticated. We tried to remake some of the classic Twilight Zones, like Anne Francis is a mannequin coming into a store in the original, and we tried to remake that. Three minutes into it, they say, “She’s a mannequin.” Ha ha ha ha! Or the one where the woman has an operation. She’s supposedly hideously ugly and she’s having an operation to make her beautiful. But if you notice how they film that, you never see anyone’s face. You just see her with her bandages. And, of course, they take it off, and she’s incredibly beautiful, and everybody reacts with horror – and you see that they’re all idiot pig people! Well, the minute you remake that, the modern audience says, “They’re not showing us anyone’s faces.” So, trick endings are harder to do. The audience is increasingly sophisticated and wary of such things.

    #fiction #Game_of_Thrones

    • #spoil : d’un autre côté, quand tu arrives à la fin, t’as envie de gueuler tant il a twisté les persos. Et puis ça s’arrête sans que les principaux enjeux soient résolus. On te casse les couilles pendant 15 volumes à te dire « fais gaffe, l’hiver arrive » et l’histoire se coupe abruptement à l’arrivée de l’hiver. Alors que toi, t’attendais que ça, que l’hiver arrive et que les choses sérieuses commencent. Certes, il a mis beaucoup d’inattendu dans les destins des persos, mais certains, c’est plus « perdus de vue » qu’autre chose.
      Tu as juste l’impression de t’être tapé un prologue interminable et paf, le mec démissionne au moment où l’intrigue est en place...

      J’ai eu l’impression que Martin en a eu ras le cul de son histoire et qu’il a posé le stylo au milieu en beuglant : tadammmm, j’ai terminé !

    • L’entretien parle de son plan pour ne pas être rattrapé par la série parce qu’il écrit trop lentement !

      Il lui reste deux (gros) livres à écrire, le 6 et le 7 selon le découpage original :

      « Le sixième volume de la série a pour titre The Winds of Winter (Les Vents de l’hiver) et quatre chapitres écrits à l’origine pour A Dance with Dragons sont intégrés à ce livre en juin 201027. À la publication de A Dance with Dragons, une centaine de pages de The Winds of Winter sont déjà écrites. Martin espère écrire ce livre plus rapidement que le précédent mais, ayant tiré la leçon de ses estimations passées trop optimistes, se refuse désormais à faire des prévisions précises sur la date de sa publication6. Il estime néanmoins que finir le livre en trois ans serait raisonnable.

      Le titre annoncé du septième volume est A Dream of Spring (Un rêve de printemps). Martin compte bien conclure sa saga avec ce tome mais laisse néanmoins la porte ouverte à un éventuel huitième livre si cela s’avérait nécessaire30. Il sait déjà dans les grandes lignes comment il va conclure sa saga et le destin de ses principaux personnages et a indiqué que le dénouement serait plus proche d’une fin douce-amère que d’une happy end. En réponse aux questions qui lui ont été posées sur l’éventualité de sa mort avant d’avoir terminé son œuvre, Martin a annoncé qu’il ne permettrait pas qu’un autre écrivain finisse son histoire à sa place. Cependant, il a informé les producteurs de la série télévisée de la manière dont il souhaitait que l’histoire se termine en cas de décès. »

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Tr%C3%B4ne_de_fer#Volumes_six_et_sept

    • Mais non mais il va pas raconter tout l’hiver ! L’hiver c’est le climax, la fin est (relativement) proche et ensuite il fera un épilogue ou ils mourront tous tristes et sans enfants, avec aperçu de leur absence d’avenir sur une génération.

      (Et notons en passant que les bouquins sont nettement plus féministes que la série)

    • L’argument qui me semble le plus fort à vrai dire, au delà des considérations de fond, c’est que 50 % de la masse textuelle est relatée du point de vue de femmes. Pour le reste, y’aurait pas mal à dire, mais je ne cherche à convaincre personne : )

    • Je suis assez d’accord avec @baroug : la série cède aux facilités de la narration accrocheuse contemporaine en boostant le cul pour avoir l’air sulfureux tout en ne présentant que le regard du mec lubrique. Il y a beaucoup moins de cul dans les livres et les personnages féminins sont effectivement très importants. Autant la série biche les « femmes de » dont Martin se tamponne un peu, autant le livre suit des destins féminins particuliers que la série élude.
      Manière, Martin semble avoir une affection particulière pour les personnages un peu border line, ceux qu’on colle régulièrement à l’autre bout de la table de banquet, les moches, des éborgnés, les handicapés, les survivants. Je ne peux pas en dire beaucoup plus sans spoiler à mort, mais même si j’aime beaucoup la série TV (c’est beau, dans le genre), j’ai été agréablement surprise par le style d’écriture, par la manière dont sont déroulées les intrigues et je suis vachement moins frustrée depuis que je sais qu’il y a une suite. Parce que ça faisait trop : « j’ai arrêté parce que j’en ai marre ».
      Donc, merci @mona !
      Vraiment.

    • Oui, c’est très lent. Tellement lent comme bouquin, que j’ai abandonné après le troisième tome. Les noces m’ont bien surprises : tant d’action d’un coup, j’ai frôlé la crise cardiaque. Le quatrième tome démarre tellement pas, qu’il m’est tombé des mains et que seuls mes ronflements ont pu me réveiller.

    • Le truc, c’est que pratiquement tous les bouquins actuels sont construit sur l’idée d’exposer toutes les nombreuses ramifications de l’enjeu principal : qui va tenir le trône pour quand l’hiver sera là avec son merdier tant attendu ? Et c’est sûr que là, on aura toutes les cartes en main pour comprendre les actes et les motivations.
      Pour ce qui est des points de vue... je ne trouve pas les personnages si manichéens... mais c’est vrai que ça s’affine au fur et à mesure. Il y a quelques gentils naïfs, mais comme ils sont de moins en moins naïfs, forcément... Beaucoup de gens retords, des retournements, des conversions.

      C’est ça que j’aime : les personnages qui survivent apprennent. D’ailleurs, ceux qui refusent de s’adapter ont une fâcheuse tendance à moins bien survivre que les autres. Tu verras, tu auras d’autres points de vue. Et je continue à trouver une certaine égalité de traitement entre les hommes et les femmes. En tout cas, les femmes sont loin de jouer les plantes décoratives dans cette histoire, ce sont des personnages forts et souvent féroces.

    • Le point de vue féminin ne suffit probablement pas mais déjà, ça se pose là : la moitié de la saga est tout de même racontée de points de vue de femmes, et une bonne part a des ambitions, des désirs, des volontés qui s’opposent au contexte patriarcal de l’univers de GOT. Quant aux points de vue, si globalement en effet on reste plutôt dans la tête des personnages les plus sympathiques (plutôt que des gentils à proprement parler vu qu’on peut considérer qu’il n’y en a pas), mais très vite, les points de vue se multiplient, changent, et y’a des taré-e-s dans le loy.

  • Le discours de Marine Le Pen ou les fondamentaux de la pensée d’extrême-droite
    http://ht.ly/wr9s1
    La Philo de l’Info, c’est chaque vendredi à 19h15. Alexandre Lacroix, directeur de la rédaction de Philosophie Magazine est notre partenaire pour cette séquence. Alexandre a envie de nous parler de Marine Le Pen, présidente du FN et plus précisément de son discours prononcé hier à l’issue du défilé parisien qui a rassemblé 5.300 personnes d’après la préfecture de police et 20.000 personnes d’après les organisateurs.
    #Philosophie #pensée #extrême_droite #UMP #PS

  • Three ways Egypt’s elections could still surprise
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2014/04/egypt-election-surprise-sisi-sabahi-fotouh.html#
    Two years ago Egypt stunningly experienced its first truly free, competitive presidential elections. They managed to somehow be as exciting as they were nerve-racking (and painfully hard to predict), not only for Egypt and the region but internationally.

    This the last article by the late Bassem Sabry
    #RIP #Bassem_Sabry #Egypt

  • Microcrédit, comment se faire des perles avec la sueur des pauvres ?
    http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2988

    Face à la pauvreté, le microcrédit faisait l’unanimité. Certes on trouve des exemples de réussite. Mais aussi beaucoup d’échecs et de faillites et de colère face aux sociétés prêteuses qui bâtissent des fortunes sur la misère du monde.

    Reportage à Ouarzazate : Anaëlle Verzaux

    • « J’ai appliqué une logique d’homme d’affaires. Avant de dépenser de l’argent, je pense d’abord à consommer ce que j’ai. Et le ministère regorge de compétences. Des experts marocains nous ont aussi accompagné bénévolement. Cette stratégie a coûté zéro dirham à l’Etat », explique le ministre