• Quand on prend les choses avec humour, c’est irrésistible.

    Mariage gay : le message incroyable d’une église canadienne
    http://www.huffingtonpost.fr/2013/08/31/mariage-gay-eglise-americaine-message_n_3847991.html

    C’est un message que l’on ne s’attend pas à lire sur le panneau d’accueil d’une église.

    Alors que le mariage gay s’impose partout dans le monde, les opposants sont toujours virulents. Et pour leur répondre avec humour, l’Eglise anglicane Saint John a trouvé une formulation plutôt efficace, rapportent nos collègues américains du Huffington Post.

    #gay, #homosexuel, #église

  • Je ne me lasse pas.
    DariaMarx
    http://dariamarx.com

    Donne moi toutes tes danses. N’en réserve plus pour d’autres qui viendraient. Donne les moi toutes, les valses anciennes, les langoureuses, celles que tu ne sais pas danser, tes pas chaloupés sur le parquet, tes pieds qui frappent la mesure dans le vide, tes ongles sur le guichet. Donne moi ta musique, donne moi ta voix, tes rires, les claquements de tes doigts, donne moi tes hurlements quand tu conduis trop vite la nuit, donne moi tes poings dans mon ventre assez mou pour les encaisser. Donne moi tes bras, que je les noue dans les miens, tes doigts pour que je les mange, donne moi ta langue dans ma bouche, que je te morde, que je t’avale. Donne moi ta peine, ta fatigue, que je la découpe, que je la taille, que je la pulvérise, qu’ils s’envolent tes cauchemars, tes insomnies, donne les moi. Fais moi confiance. Je peux porter pour toi, je peux m’équiper tout terrain, pour quelques jours, pour quelques mois, je peux être la lumière si tu n’en as plus, je peux me frotter à toi, quitte à me brûler les doigts, il me restera les tiens, il nous restera d’autres mains. Donne moi tes soupirs et tes silences, que je les enferme, que je les noie, prends ma gorge si tu veux parler, taille à l’intérieur, serre toi. Repose toi sur moi, de tout ton poids, jusqu’à ce que j’étouffe, jusqu’à ce que je respire dans tes lèvres, jusqu’à ce que je j’étouffe, je n’ai pas besoin d’air. Empale ton nombril dans le mien, cousu serré au point mousse, nos deux cordons morts se réveillent, s’emboîtent et saignent, tu es ma respiration, expire.

    Garde tes danses, mon amour, garde les moi encore. Même les dernières, les plus gauches, les fatiguées, les malades, quand tu seras vieux et que nous ne serons plus qu’un souvenir sépia, garde les nous, ces maladresses de vieux amants qui se connaissent trop, qui se cherchent dans l’obscurité quand l’autre s’en va quelques minutes seulement, ces habitudes désuètes, nos politesses secrètes. Garde nos mots, nos expressions, nos mimiques, dans une boîte scellée ne les montre à personne, ils ne sont qu’à nous, écrits à l’encre magique, ils disparaissent aux yeux des autres, ils ne savent pas lire. Plonge toi souvent dans nos souvenirs, dans ces polaroïds que je te vois prendre dans ta tête, ces instantanés de regards, d’instants, ils ne jauniront pas si tu les conserves bien, si tu t’en sers dans les salles d’attentes, dans les heures tristes, si tu es capable de les convoquer en un instant pour t’échapper. Je connais ton sourire, celui qui dit que tout ira bien, celui qui monte un peu plus dans tes joues, celui qui découvre toutes tes dents, je connais les plis de tes yeux quand tu es heureux, je veux les creuser encore, les voir s’enfoncer dans ta peau, je te veux ridé de bonheur, ensoleillé. Et quand tes mains me quittent, qu’elles te brûlent, qu’elles te piquent, qu’elles pleurent un peu, une seconde seulement, qu’elles n’oublient pas qu’elles me reviennent, que tu es à moi.

    Et quand tu seras fâché, quand tu partiras, emporte tout cela avec toi. Emporte les boîtes et les clichés, les dessins et les souvenirs, emporte ma chair et ma peau, prends mes yeux, pose les à côté de toi, laisse les seuls un instant, ils savent, ils attendent, ils ont confiance. Pose les, mais ne les perds pas, je te confie nos mémoires comme un trésor, pour les faire vivre, pour en faire des légendes à raconter, pour les embellir ou pour les effacer, elles sont à toi comme à moi, c’est ca notre seul bien, notre patrimoine. Ne les abîme pas, range les derrière tes paupières, dans un carton poussiéreux si c’est trop douloureux, toujours quelque part avec toi. Emmène les à la mer, laisse les regarder l’eau, prendre l’air, s’allonger sur le sable et rêver. Laisse toi rêver aussi. Elles reviendront seules, les images et les mélodies, sans que tu n’ouvres le carton, elles chantent trop fort pour que tu les ignores. Alors tu reviendras, la colère passée, rempli d’autre chose, tu seras derrière la porte et mon coeur battra plus fort.

  • Isabelle Constant : Les maux du manque de mots
    http://www.huffingtonpost.fr/isabelle-constant/les-maux-du-manque-de-mots_b_3516540.html

    Si l’on prend l’homoparentalité, rien que le mot pose problème ; parle-t-on d’hétéro-parentalité ? Le fait d’allier dans le même mot la fonction parentale et l’indication de la sexualité des parents amène automatiquement un élément choquant. Les parents adoptants, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels, ont besoin d’exister donc d’être nommés. Mais le mot revendiqué étant le mot « parent » cela pose forcément un problème car ce mot mêle la fonction biologique, génitrice et la fonction éducative, nourricière. Or sur ce sujet les deux fonctions sont dissociées, mais c’est pourtant toujours le mot parent qui est utilisé.

    Elle ne m’a pas élevée, elle est arrivée depuis quelques années dans la vie de ma mère et dans les nôtres. Et je sais que je lui ai fait plaisir en lui demandant l’autorisation de la désigner sous le terme de « belle-mère » (et non marâtre, plus correct, mais qui évoque Cendrillon ou Blanche-Neige).

  • Culture du viol...

    le Coq des BruyèresN°301 - Petite bafouille à l’Est Républicain
    http://coqdesbruyeres.fr/petite-bafouille-a-lest-republicain_casanova

    En tes pages qui savent mieux que personne raconter le déroulement de la foire à la choucroute, un dénommé P. L., sans doute les initiales de « Pauvre Larve », a relayé la semaine dernière un fait divers que l’on classe au niveau national dans « viol », mais que ton « journaliste » a trouvé judicieux d’intituler « dégâts bien réels de la drague virtuelle ».

  • « Manif pour tous » : harcelé jusque dans mon église | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/05/21/manif-tous-harcele-jusque-eglise-242496

    Gérémy M. a choisi de témoigner, pour la première fois, afin d’exprimer son « désarroi de catho gay et pro mariage » et parce que selon lui , « bon nombre de catholiques sont aujourd’hui choqués par ces méthodes, mais peu osent le dire et laissent la place aux intégristes ».

    #Mariage pour tous
    #Eglise catholique

  • J’aime bien les vieilles bricoles de Knackie

    Betadine Pure - C’est bon quand ça pique
    http://betadinepure.eklablog.com

    Butterfly®
     
    Je place la poche dans son encoche, tubulure installée. Fais de jolis rêves en pagaille, je presse les ailes du butterfly. Tumeurs en été, décès en janvier, les papillons s’éteignent et je t’envoie les filer. Je ne fais pas de détail, j’enfonce l’aiguille du butterfly.

    La perfusion coule et crache son potassium, il faudra du temps avant le liquide t’assomme. Je range le matériel et repense à notre vie tout juste éclose. Celle de chenille nichée dans son cocon, loin, bien loin de ces papillons, à ce jour où le diagnostic a déchiré nos parois. Il me hante depuis ce qui semble une éternité. Poussés hors du nid, nous nous sommes envolés d’hôpitaux en hôpitaux butinant des chimio et toujours je les voyais te piquer avec ces aiguilles glaciales que l’on nomme butterfly.

    Je ne crois plus en nous, je ne veux plus de ces heures prostrée à ton chevet attendant que tu touches enfin le fond et que tu remontes…peut-être. Je ne te demande pas de me comprendre mais simplement de couper la ligne de vie qui me relie à toi. J’arrête là, d’ailleurs la poche se vide, tu as perdu la bataille, je retire le dard du butterfly.

    #soigner

  • Paroles de juge
    http://www.huyette.net

    Les juges du 12 juillet 1906 n’ont été que des juges, et nul n’a jamais retenu leur nom, mais ils nous ont fourni une occasion de « pédagogie ».

     Ils nous ont appris que juger, c’est aimer écouter, essayer de comprendre et vouloir décider.

     Ils nous ont appris que juger, ce n’est pas juger « comme d’habitude », dans le train-train monotone et mécanique d’une noria de dossiers qui se gèrent et qui, un jour, s’évacuent.

     Ils nous ont appris que, dans l’action de juger, il fallait toujours laisser place au doute mais que, jamais, la moindre place ne devait être laissée à la « rumeur », au « préjugé », au soupçon.

     Ils nous ont appris qu’il ne fallait jamais mépriser le droit, la règle de droit préexistante et objective.

     Ils nous ont appris qu’il fallait toujours avoir égard à la personne qui souffre dans sa liberté, dans sa réputation, dans sa vie familiale et affective.

     Ils nous ont appris qu’en se présentant devant un juge indépendant et libre, un homme ou une femme ne devait se sentir humilié, avant que justice soit passée.

     En bref, les juges du 12 juillet 1906 nous ont laissé une leçon dont nous devons toujours nous souvenir : « Juger, c’est aimer et respecter son prochain. » "

    # justice

  • Paroles de juge
    http://www.huyette.net

    Voici quelques jours, pour la énième fois (il en a eu tellement qu’il est dorénavant impossible de les compter), des magistrats ont été sévèrement critiqués après avoir mis en examen un ancien élu. Les invectives ont atteint un nouveau seuil et, une fois encore, les syndicats de magistrats ont dénoncé publiquement des attaques inacceptables et, pour certains, envisagé des poursuites pénales (cf. ici et ici).

    #justice

  • Suite... la réponse de Martin Winckler.

    Mea Culpa (à propos de A contrario et de sa pétition, de ELLE et d’Aldo Naouri)
    http://martinwinckler.com/spip.php?article1125

    Oui. Ce serait vrai... si j’avais été capable de lire entre les lignes. J’ai signé une pétition contre l’incitation au viol énoncée par Naouri. La pétition était inaugurée par les propos de Naouri, et c’est contre ça que je m’élevais, en signant. D’ailleurs, dans le message qui accompagnait ma signature et que j’ai adressé à l’auteure de la pétition, j’écrivais :

    « Non seulement c’est inacceptable (de la part de Naouri), mais c’est con. Et prétendre que "le visage de la femme s’est illuminé", ça l’est encore plus. A partir d’une anecdote, Naouri laisse entendre que le viol est une méthode thérapeutique pour "soigner" la baisse de libido des femmes en post-partum (alors que certaines font des dépressions sévères...) Bravo l’éthique du soin. S’il a conservé ça dans son livre après l’avoir relu, et si l’éditeur n’y a pas vu d’objection, ça rend les choses encore plus graves. Non seulement il a un comportement inacceptable en consultation mais en plus, il en fait la promo dans ses livres, puis dans "Elle". BIen sûr, vous pouvez ajouter "Martin Winckler, médecin et écrivain" à la liste des signataires. Amitiés MW »

    C’est clair : je suis révolté contre les propos de Naouri. ELLE, à mes yeux, n’est pas le problème. Pas plus qu’une émission d’information qui relaie les propos d’un homme politique d’extrême-droite ou qui donne la parole à un "comique" raciste ou antisémite ne sont le problème.

  • Moi j’aimais bien Winckler... J’apprécie toujours le médecin, militant infatigable de la santé des femmes et de leur bien-être, j’apprécie parfois l’écrivain.

    Bilan joyeux d’une journée riche : merci à ELLE, à Martin Winckler et à tous les internets | A contrario
    http://www.acontrario.net/2013/04/15/bilan-joyeux-dune-journee-riche-merci-a-elle-a-martin-winckler-et-a-tous

    - Et enfin, ou plutôt surtout, j’aimerais rendre un vibrant hommage à Martin Winckler, avec qui j’ai eu tant de plaisir à échanger ces dernières années et qui a été, dimanche, l’un des premiers à signer notre texte, ayant été destinataire du contenu avant sa mise en ligne.

    Martin, merci encore pour votre soutien depuis l’époque de nos premiers échanges. Vous avez beaucoup compté pour moi, et vous avez été, soyons honnêtes, un véritable guide dans ma démarche globale. Vous m’avez fait l’honneur d’éclairer mon chemin, et vous vous êtes montré à mon égard d’une remarquable gentillesse et d’une grande disponibilité.

    Mais surtout, Martin, merci pour la formidable leçon de lâcheté que vous m’avez donnée ce lundi : signer notre pétition sans réserve, après l’avoir lue, puis m’envoyer lundi après-midi un mail un peu embarrassé me prévenant que vous venez d’accorder un entretien à ELLE et que finalement, après tout, enfin il vous semble que quelque part et bla bla bla, c’était vraiment épatant. Et c’était gentil de prévenir, il faut vous laisser ce mérite.

  • Des excuses, vite !

    Aldo Naouri, le viol et le magazine ELLE | A contrario
    http://www.acontrario.net/2013/04/14/aldo-naouri-viol-magazine-elle

    Si l’on peut admettre le droit de chacun à s’exprimer librement, il n’est pour autant pas tolérable que l’on puisse, en toute impunité, inciter au viol. L’argument d’Aldo Naouri, qui allègue que « c’était évidemment une provocation » ne constitue en aucun cas une explication acceptable, et n’invalide pas le fond de son propos : nous sommes bien en présence d’un médecin qui considère l’incitation au viol comme comme un outil thérapeutique pertinent.

    Par ailleurs, nous interpellons, dans le cadre de leur responsabilité collective, les personnes en charge des choix de contenus publiés sur le site internet du magazine ELLE : en dépit des nombreux commentaires d’internautes (certains de ces commentaires ont été supprimés par les services en charge de la modération du site), la rédaction n’a pas daigné réagir suite à la publication de cet entretien.

    Nous ne nous inscrivons pas ici dans une critique subjective de la ligne éditoriale du magazine ELLE mais dans une protestation pragmatique et objectivée, face à des comportements inacceptables, tant de la part de ce médecin que des journalistes qui ont fait le choix de lui offrir une tribune pour tenir ces propos.

    Par conséquent, nous demandons le retrait de ces propos et des excuses conjointes d’Aldo Naouri et de la rédaction du magazine ELLE.

  • Une bonne idée... quoique je pose tout ce qui n’est pas bon pour la déchetterie chez Emmaüs.

    Faire son marché sans payer, c’est autorisé (même pour les riches) | Rue89 Planète
    http://www.rue89.com/rue89-planete/2013/04/15/faire-marche-sans-payer-cest-autorise-meme-les-riches-241484

    Un bric-à-brac géant en libre-service et sans passer par la caisse. Le tout place de la Bourse, à Paris. Notre système économique aurait-il pour de bon perdu son latin ? Oui, et tant mieux, ont voulu montrer les « Indignés » de la capitale, samedi 13 avril. Pour l’illustrer, et montrer qu’« il est temps de changer de paradigme », le mouvement parisien Réelle démocratie maintenant a organisé la première « gratiferia » de la capitale. Quelque 200 personnes sont passées, malgré la pluie, et le noyau dur a décidé d’une prochaine manifestation le 12 mai place Stalingrad.

  • ça ne s’arrange pas...
    « Violez-la ! » Polémique après une interview d’Aldo Naouri dans ELLE | Une Vigie Rue69
    http://www.rue89.com/rue69/2013/04/15/violez-polemique-apres-interview-daldo-naouri-241489

    ELLE : « Dans votre livre, vous évoquez ces mères entièrement dévouées et qui ne font plus l’amour après la naissance de leur bébé. Vous parlez d’une consultation où vous dites à un père devant sa femme : “ Violez-la !” C’est choquant : le viol, y compris conjugal, est un crime condamné par le code pénal. »

  • La course de l’enfant du monde | ten0fiv
    http://ten0fiv.wordpress.com/2013/04/13/la-course-de-lenfant-du-monde

    L’hospitalisation coûte terriblement pour le pays d’où elle vient. L’argent manque là-bas et l’enfant n’est clairement pas une priorité. Les démarches s’enclenchent pour que la tutelle soit déléguée à l’hôpital afin qu’il puisse continuer à la prendre en charge. C’est la solution la moins terrible, elle ne peut pas rentrer dans son pays dans ces conditions, sous peine de retourner dans son état initial, après lui avoir fait connaître un peu de paix. Et puis un matin, elle n’est plus dans son berceau. « Finalement, ils l’ont rapatriée, ça devenait trop cher pour eux, ça devenait trop compliqué à organiser ».

    #soigner

  • Certains enfants sont pour, mais il y a encore des gens contre. Et ils l’expriment parfois de la façon la plus hideuse :

    Wilfred et Olivier agressés à Paris : « Voici le visage de l’homophobie » | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/04/08/wilfred-olivier-agresses-a-paris-voici-visage-lhomophobie-241278

    La photo est devenue virale sur les réseaux sociaux. On y voit Wilfred de Bruijn, le visage tuméfié, rouge de sang et des coups qu’il a reçus dans la nuit de samedi à dimanche, dans un quartier populaire de Paris. Il a accompagné cette photo d’un mot d’explication :

    « Désolé de vous montrer ça. C’est le visage de l’homophobie. La nuit dernière, dans le XIXe arrondissement à Paris, Olivier et moi nous sommes fait violemment agresser, simplement parce que nous marchions bras dessus, bras dessous.

    Je me suis réveillé dans une ambulance couvert de sang. Une dent me manquait et j’avais des os cassés autour des yeux. Je suis à la maison maintenant. C’est très triste. Olivier prend soin de moi. J’ai un arrêt de travail pour au moins dix jours. »

    #homophobie

  • Ancien commandant de police, je fais la queue avec un sans-papiers chinois | Rue89
    http://www.rue89.com/2013/04/09/ancien-commandant-police-fais-queue-sans-papiers-chinois-240975

    l constate seulement qu’au pays des droits de l’homme (France se dit « Fǎ Guó » en chinois ; le pays de la loi), un fonctionnaire peut s’autoriser le caprice de pourrir la vie d’un métèque (citoyen étranger) en refusant d’appliquer une loi qui a été votée et promulguée depuis près de dix ans, en 2004. Et il est un peu étonné : il avait entendu le nouveau Président promettre « des critères objectifs » de régularisation, parmi lesquels la durée de résidence et l’emploi.

  • La prison. Je n’ai jamais rien lu de plus touchant depuis De Profundis (Oscar Wilde)

    10-26 - Chapitre 3 - la suite - brunodesbaumettes.overblog.com
    http://brunodesbaumettes.overblog.com/10-12-chapitre-3-la-suite

    Je lui dis, combien ici, en prison, j’ai appris à me taire, surtout à ne rien dire, ou en dire le moins possible. Ici tout m’enferme. Je ne sais plus si je lui ai dit que cet enfermement, au bout du compte me va bien : qu’il me protège aussi.

  • C’est marrant, quand j’ai entendu l’annonce de cette loi à la radio, je me suis dit qu’on continuait, comme avant, à fabriquer des lois pour un fait isolé. Apparemment, je ne suis pas la seule :

    La Plume d’Aliocha | Chroniques journalistiques
    http://laplumedaliocha.wordpress.com

    Tandis que les ondes du séisme Cahuzac continuent de se propager dans la vie politique, voici que la transparence jaillit du chapeau magique des communicants spécialisés en gestion de crise. Hourra, nous sommes sauvés ! Les annonces de patrimoine se multiplient déjà, avant même la date fatidique du 15 avril. La vertu, c’est maintenant. Songez donc, voilà pour les moins fortunés et surtout les plus habiles, une arme redoutable contre l’adversaire politique. Tapis, s’exclament nos joueurs de poker ! Pendant ce temps, François Hollande dégaine l’annonce d’une loi de moralisation de la vie politique d’ici le 24 avril. Cela ne vous rappelle rien ? Moi si. Le syndrome « un fait divers = une loi » qu’on a tant reproché à Nicolas Sarkozy. En réalité, il n’était que le précurseur décomplexé d’une évolution de la vie politique, largement initiée par les communicants, qui impose de réagir à une émotion par l’annonce d’une réforme. Et de le faire vite de préférence, c’est-à-dire fort mal. Ce n’est plus de la politique mais de la magie façon Harry Potter. Chacun aura compris que ni le « choc de transparence », ni le futur texte de moralisation ne changera quoique ce soit à la situation. D’ailleurs, tel n’est pas l’objectif. Il ne s’agit pas d’agir sur la réalité mais, à travers les médias, d’influencer la manière dont cette réalité est perçue. On appelle cela « restaurer la confiance », autrement dit en langage courant, éteindre l’incendie.

    #Cahusac
    #vie politique

  • Mélange des genres :

    Les féministes et le garçon transpédégouine
    http://www.minorites.org/index.php/2-la-revue/1475-les-feministes-et-le-garcon-transpedegouine.html

    Ironiquement, les lesbiennes ne sont pas non plus épargnées par ces discours. Toutes celles qui se retrouvent dans les mouvements queer en particulier, alors qu’elles peuvent partager des critiques, je pense notamment sur l’institution du mariage qui ne les intéresse souvent pas pour elles-mêmes. Elles sont accusées de trop suivre les garçons dans leurs jeux sexuels et les performances de genre, de s’investir dans la lutte contre le sida et donc de soutenir les revendications des hommes plutôt que celle des femmes, de ne pas défendre le féminisme qu’il faudrait, etc. Par exemple, lors d’une manifestation féministe, la présidente d’Act Up Cécile Lhuillier, s’est vue prise à partie par des féministes qui lui scandaient au mégaphone l’insulte de « bouffonne à pédé ». On comprend donc dans ce slogan que les pédés sont l’ennemi et les lesbiennes qui les soutiennent des traitresses à la cause des femmes.

    #féminisme
    #homosexualité
    #discrimination