• « Mourir en prison est inacceptable » – SECOURS CATHOLIQUE – Caritas France
    http://www.secours-catholique.org/actualite/mourir-en-prison-est-inacceptable,11332.html

    « Mourir en prison est inacceptable »

    Pour la quatrième année consécutive, le Secours Catholique et plusieurs associations ont rendu hommage à ceux qui meurent en prison. Des morts inacceptables.

    « Jérémie, 25 ans, suicide par pendaison ; Christine, 53 ans, pendaison ; Janis, 42 ans, pendaison… » Quatre-vingt huit prisonniers se sont suicidés durant les neuf premiers mois de l’année. Leurs prénoms ont été lus jeudi 22 novembre place du Palais-Royal à Paris par plusieurs personnalités dont Antoine Lazarus, président de l’Observatoire international des prisons et Claudine Bouygues, adjointe au maire de Paris en charge des droits de l’homme.

    Aux suicides s’ajoutent 44 morts en prison dues à la maladie ou à la vieillesse. Le phénomène est qualifié de« catastrophe humanitaire » inacceptable par le collectif d’associations (1) qui organise le rassemblement. Le Secours Catholique y participe activement au nom de son « attachement à la vie dans tous ses aspects » et en celui de la dignité de toute personne humaine. Plusieurs responsables de l’association étaient présents à cette manifestation du Palais-Royal.

    #prison #décès

  • Commission d’habillement, l’art de perdre du temps !!!
    http://www.fopenitentiaire.fr/actu/files/a293a0add4c1289bf6e3483a185ffca5-273.php

    Commission d’habillement, l’art de perdre du temps !!!

    Ce vendredi 16 novembre 2012, s’est tenue à la Direction de l’Administration Pénitentiaire (DAP), une commission d’habillement sur notamment l’uniforme des Personnels de Surveillance des Pôles de Rattachement des Extractions Judiciaires (PREJ).

    En début de séance, FORCE OUVRIERE a voulu revenir sur la précédente commission d’habillement en demandant le résultats des expertises que la DAP devait faire pour la tenue des moniteurs de sport (MDS) ? Rien n’est fait !!!! Pourquoi nous demander notre avis alors ?

    Nous déplorons le passage en force de la tenue des MDS composée par le jogging Adidas !

    Concernant la tenue des Agents dans les PREJ, UHSA, UHSI, une réunion s’était tenue le 6 septembre dernier, certains agents concernés avaient pu exposer leurs difficultés de fonctionnement avec la tenue actuelle sur ces nouvelles missions extérieures.

    FORCE OUVRIERE a réexpliqué les problématiques rencontrées, notamment en ce qui regarde l’identification des agents dans les missions d’escortes, la famille des détenus ne marquant aucune différence entre notre travail à l’intérieur de nos murs. Certains agents se voient même proposer des sacs de linge à l’issue des audiences !!!!
    Un flocage d’appartenance sur l’uniforme est demandé : c’est un refus catégorique de la DAP !!!

    Un deuxième refus nous est opposé concernant la dotation des agents par une combinaison, plus adaptée à ces nouvelles missions.

    FORCE OUVRIERE rappelle, encore une fois, la nécessité d’avoir une tenue correcte tant à l’intérieur des détentions qu’à l’extérieur maintenant.
    Bon nombre d’équipages passe pour des « guignols » devant la Magistrature et la valse de démonstration, même à l’appui de photos, recommence :

    #prison #syndicat #FO #fashion

  • Le « système D » réunit des détenus et le chef Thierry Marx autour d’un livre - LExpress.fr
    http://www.lexpress.fr/actualites/1/culture/le-systeme-d-reunit-des-detenus-et-le-chef-thierry-marx-autour-d-un-livre_1

    Le « système D » réunit des détenus et le chef Thierry Marx autour d’un livre

    POISSY - Le « système D », comme la débrouille en cellule avec un réchaud et « trois fois rien ». Le chef étoilé Thierry Marx s’en inspire pour un futur livre de recettes élaboré avec des détenus de Poissy (Yvelines), à qui il dispense son savoir-faire depuis janvier.
    Publier un livre de recettes avec Thierry Marx est une « chance » et « ça fait plaisir à ma mère, pour qui je n’ai pas toujours été une source de fierté », admet un détenu de 26 ans, penché au-dessus d’un évier pour nettoyer des truites.
    Le jeune homme est l’un des douze détenus qui suivent une formation en bac professionnel restauration, proposée à la centrale de Poissy. Leur anonymat a été requis par l’administration pénitentiaire. Dans la cuisine de la prison, les casseroles fument et chacun s’active à son poste de travail, à la manière d’une brigade. Au menu figurent notamment quenelles de brochet, purée de champignons ou mousse de truite. Près des fourneaux, Thierry Marx, veste blanche de cuisinier, vérifie les cuissons.

    #prison #longue_peine #cuisine #genial

  • Les parias de Miami Beach - L’EXPRESS
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-parias-de-miami-beach_824654.html

    Les parias de Miami Beach

    La loi d’un comté de Floride contraint les pédophiles qui sortent de prison à vivre sous un pont, dans un campement sans eau ni électricité. Un bidonville-purgatoire où ces bannis n’ont pratiquement aucune chance de réinsertion

    Les « gens sous le pont » sont tous des repris de justice. Des criminels, condamnés pour abus sexuels sur des mineurs de moins de 16 ans. Et si ces quelque 50 bannis vivent ici, parfois depuis des années, c’est seulement pour obéir à la loi. A leur sortie de prison, l’Etat de Floride leur a interdit de résider à moins de 350 mètres (1000 pieds) d’une école, d’un parc, d’un arrêt de bus ou de tout autre lieu fréquenté par des enfants. Mais le comté de Miami-Dade, la région urbaine la plus peuplée et la plus dense de l’Etat, est allé plus loin encore depuis 2005, en élargissant le périmètre interdit jusqu’à 750 mètres (2500 pieds). Cette mesure anticrime rend impossible la quête d’un logement, reléguant ces ex-taulards dans une poignée de lieux autorisés : deux motels proches de l’aéroport, quelques mobile homes paumés, et ici, sous la « Causeway », sur une langue de terre au milieu de la lagune, sans eau potable ni sanitaires. Une « colonie » aussi sordide qu’officielle, qui intrigue les touristes et agace l’opinion, sans pour autant susciter sa compassion.

    #PSEM #peine #prison #purgatoire

  • Article du Monde du 15 juin 2011 sur #Aurore_Martin :

    Aurore Martin sera-t-elle livrée pour ses idées ?
    Par Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature, et Patrick Henriot, secrétaire national du Syndicat de la magistrature
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/15/aurore-martin-sera-t-elle-livree-pour-ses-idees_1536124_3232.html

    Une pétition en ligne :

    Faisant suite à un mandate d’arrêt européen lancé par l’Espagne en Octobre 2010, Aurore Martin, une militante politique basque (et non pas une terroriste) a été arrêtée ce jeudi 1er novembre 2012.
    Les faits qui lui sont reprochés et pour lesquels elle devra se défendre face à la Cour Nationale espagnole (Audiencia Nacional) sont les suivants :

    – Participation à des réunions publiques des membres de Batasuna (ancien parti politique pro-basque) ce qui est considéré comme une « participation à une organisation terroriste et fait de terrorisme » par l’article 576 du Code Pénale espagnol.

    Ce dernier article du Code Pénale espagnol a été vivement critiqué dans un rapport spécial du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU émis en 2008 concernant l’Espagne (A/HRC/10/3/Add.2). Selon ce rapport, l’article 576 fait partie d’une des nombreuses violations des droits fondamentaux de l’Homme et il a fait l’objet d’une inquiétude profonde quant à ses implications sur la liberté d’expression du peuple.

    Aurore Martin, à présent extradée en Espagne peut avoir à faire face à une période dite d’ « incommunicado » durant laquelle elle pourrait ne pas avoir de contact avec quiconque mis à part des membres de la Garde Civile Espagnole ou de la police et ce pendant 13 jours si le juge concerné en fait la demande. Cette méthode d’emprisonnement a été sévèrement condamnée par l’ONU et même qualifiée d’illégale au vu des différents traités des droits de l’Homme normalement en vigueur dans l’Union Européenne.

    Pour ces raisons et en sachant que cela fait tout juste un an que l’ETA (mouvement terroriste Basque) a déposé les armes et a déclaré cesser toute activité terroriste, cette arrestation n’est clairement pas un signe favorable à la résolution pacifique de ce conflit opposant l’Espagne à la minorité Basque. En outre, la raison même de cette arrestation souligne une fois encore le fait que certains des droits de l’Homme les plus fondamentaux sont violés en Espagne, tout cela devant les yeux de l’Union Européenne et du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU qui restent muets malgré la reconnaissance de ces violations.

    En signant cette pétition vous ne donnerez pas seulement à Aurore Martin une réelle chance de se défendre lors de son procès mais vous témoignerez surtout de votre inquiétude quant au respect des Droits de l’Homme dans l’Union Européenne qui prône sans cesse ces valeurs à travers le monde.

    https://www.lapetition.be/en-ligne/Free-aurore-martin-12105.html

  • Colère à Fleury-Mérogis après la mort d’une détenue - 02/11/2012 - leParisien.fr
    http://www.leparisien.fr/essonne-91/colere-a-fleury-merogis-apres-la-mort-d-une-detenue-02-11-2012-2287247.ph

    Colère à Fleury-Mérogis après la mort d’une détenue

    Gourdana, 34 ans, a été retrouvée morte dans sa cellule, ce vendredi 2 novembre au matin. Une autopsie doit être réalisée pour connaître les causes de la mort de cette mère de famille, détenue à la maison d’arrêt des femmes de Fleury-Mérogis (Essonne) depuis plus d’un an. La veille de son décès, la victime s’était plaint de douleurs thoraciques.
    Elle pourrait avoir trouvé la mort à la suite de problèmes cardiaques. Le drame a provoqué la colère de ses codétenues qui refusent de remonter de promenade et de dîner.

    #prison #déces #soins_détention

    • « Il est impossible de voir un médecin rapidement »
      IVANA* écrouée à Fleury
      Florian Loisy | Publié le 03.11.2012, 07h00
      Comme quelques autres détenues de la maison d’arrêt des femmes de Fleury, Ivana* possède un téléphone portable. Contactée hier soir, elle raconte les raisons de ce mouvement de protestation.

      « On s’est parlé en promenade et on a toutes décidé de refuser de manger ce soir (NDLR : hier soir), indique cette femme, très remontée.
      On veut marquer le coup. Pour vous, à l’extérieur, ça n’est peut-être rien, mais sachez que c’est un geste fort ici. On en a marre. Car, quand on est malade, il est impossible de voir un médecin rapidement. Une détenue ne peut pas rencontrer un généraliste avant trois jours. Et encore, il faut que ce soit grave. Là, c’est la même chose. Gourdana a appelé à l’aide pendant une journée. En vain », accuse cette femme qui dénonce également des « conditions de détention abominables ». « On mourait de froid jusqu’à la semaine dernière, quand ils ont enfin décidé de brancher le chauffage. »
      Le mouvement d’hier devrait continuer
      La manifestation d’hier ne devrait pas s’arrêter là. « Les jours prochains, on refusera de rentrer de promenade pour que Gourdana ne soit pas oubliée. Et que l’on ne camoufle pas encore une fois la mort d’un ou une détenue. »
      * Le prénom a été modifié.
      Le Parisien

  • Détenu depuis 10 ans, El Hadj Omar Top raconte « l’enfer » des prisons de France
    http://www.huffingtonpost.fr/2012/11/03/l-enfer-des-prisons-en-france-temoignage_n_2068723.html

    Détenu depuis 10 ans, El Hadj Omar Top raconte « l’enfer » des prisons de France

    PRISONS - Détenu depuis dix ans, El Hadj Omar Top, l’un des deux hommes qui s’étaient évadés de la prison centrale de Moulins en 2009, raconte dans un livre son quotidien fait de transferts répétés et de mises à l’isolement, entre révolte et rêves de rédemption.

    C’est pour échapper à sa « condition de bête fauve » que cet ancien malfaiteur de 34 ans, qui sera jugé en avril 2013 par la cour d’assises du Rhône pour s’être évadé avec explosifs et otages -avant d’être repris 36 heures plus tard-, s’est lancé dans l’écriture de Condamné à vivre, qui vient de paraître chez Flammarion.

    De Fresnes à Clairvaux en passant par Bois-d’Arcy, Lannemezan ou Villefranche-sur-Saône, il dépeint en plus de 300 pages la dizaine de prisons où il a séjourné depuis son incarcération, fin 2002, pour la « tentative d’homicide » d’un policier.

    Enclin à l’évasion, aux agressions contre les gardiens et à la confection de pics à glace artisanaux, El Hadj Omar Top insiste sur ses nombreux passages au quartier disciplinaire et surtout à l’isolement, « prison dans la prison » où il se sent réduit à l’état « de détritus ».

    #prison #conditions_détention

  • Belgique : où est passé le passe-partout de la prison de Louvain ?
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/belgique-ou-est-passe-le-passe-partout-de-la-prison-de-louvain-31-10-2012

    Belgique : où est passé le passe-partout de la prison de Louvain ?

    On a peine à y croire. Un trousseau de clés ouvrant la totalité des cellules de la prison de Louvain, en Belgique, a été égaré... Un sésame pour les prisonniers et un véritable casse-tête pour la direction, qui a commencé à remplacer les serrures des détenus les plus dangereux. Une histoire « belge », dont se délectent les médias de l’autre côté de la frontière.

    Cette perte embarrassante a même tardé à être signalée à la Direction des établissements pénitentiaires à Bruxelles, comme le prévoit la procédure.

    Le fameux trousseau, qui comprend donc une sorte de pass « universel » ouvrant pas moins de 180 cellules, ainsi qu’un autre passe-partout débloquant les portes séparant les différents périmètres de la prison, appartenait vraisemblablement aux aumôniers. On ne sait pas encore s’il a juste été perdu ou volé car « il n’y a pas de contrôle direct sur l’armoire dans laquelle elles sont conservées », précise Het Last Nieuws, qui a révélé l’information. Le personnel le recherche en tout cas activement depuis jeudi dernier, dans l’espoir de le trouver avant qu’un détenu ne libère tous ses congénères...

    #prison #clé #rigolo

  • Début de polémique après l’arrestation de la militante basque Aurore Martin
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/01/incomprehension-apres-l-arrestation-de-la-militante-basque-aurore-martin_178

    Début de polémique après l’arrestation de la militante basque Aurore Martin

    La militante basque française Aurore Martin, membre de Batasuna, a été interpellée jeudi 1er novembre à Mauléon (Pyrénées-Atlantiques) en exécution d’un mandat d’arrêt européen émis par l’Espagne, plus d’un an après une première tentative avortée à Bayonne, ont annoncé la gendarmerie et le parquet.

    La militante membre de ce mouvement radical basque, qui a épuisé tous les recours légaux contre le mandat de Madrid, a été interpellée sans difficulté vers 16 heures par des gendarmes, à l’occasion d’un contrôle routier fortuit. Elle a été « remise aux autorités espagnoles vers 20 h 30 », selon la gendarmerie.

    #prison #basque #batasuna

  • « La prison ne rend pas service à notre société » - Le Point
    http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/laurence-neuer/la-prison-ne-rend-pas-service-a-notre-societe-28-10-2012-1521937_56.php

    « La prison ne rend pas service à notre société »

    Selon Christiane Taubira, la prison est « vide de sens ». Surpopulation, vétusté, solitude, violences... : où la prison a-t-elle échoué ? Jean-Marie Delarue, contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), a déjà visité les trois quarts des 190 établissements pénitentiaires. Dans un avis publié le 23 octobre, il déplorait la sur-occupation et les mauvaises conditions de vie dans les centres de semi-liberté. Le développement des mesures d’aménagement des peines est pourtant une priorité de la nouvelle politique pénale. De quoi dépendra la réussite de ce projet ? Entretien.

    Le Point.fr : En quoi consiste votre mission de « veiller au respect des droits fondamentaux » des personnes privées de liberté ?

    Jean-Marie Delarue : Les droits fondamentaux - depuis le droit au respect de sa vie privée jusqu’au droit de s’exprimer - se vivent au jour le jour. Notre mission est d’observer la façon dont s’exécutent les lois sur le terrain, de constater ce qui ne va pas et de proposer des solutions pour éviter ces dysfonctionnements. Une loi n’est bonne que lorsqu’elle s’applique exactement comme il est prévu qu’elle s’applique. Prenons l’exemple de cette circulaire qui prévoit de donner des plats en barquette aux personnes gardées à vue. Ces plats sont-ils réellement proposés à ces personnes ? Respectent-ils la date limite de consommation ?... Même chose en ce qui concerne le temps de repos en garde à vue. Ce qui nous importe, ce n’est pas de savoir si la loi pénale a prévu ou non un temps de repos entre deux auditions, c’est de savoir si on a réellement donné au gardé à vue les conditions pour en bénéficier et être à même de supporter les auditions. Nous sommes très attentifs aux détails matériels de vie des personnes privées de liberté et de travail des personnes qui en ont la garde. Nos contrôles sont effectués contradictoirement, ce qui suppose d’entendre le surveillant, le détenu, l’aumônier, le visiteur de prison...

    #prison #CGLPL

  • ENQUETE. Le bracelet électronique, solution miracle ou »boulet moderne« ? - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20121015.OBS5741/prisons-la-verite-sur-le-bracelet-electronique.html

    ENQUETE. Le bracelet électronique, solution miracle ou »boulet moderne« ?

    Non, il n’a pas de tatouage. Oui, il a une compagne et une petite fille de 14 mois. Et un travail, aussi : manutentionnaire dans une grande surface. En répondant aux questions du surveillant, il ne cesse de sourire pour montrer qu’il est à l’aise, tout en se tordant les mains sans s’en rendre compte. C’est un grand garçon de 27 ans au visage enfantin. Son sweat est assorti à ses yeux bleus, et il a passé du gel dans ses cheveux courts. Souci d’élégance pour faire bonne impression. C’est aujourd’hui qu’on lui met son bracelet électronique.

    Il n’a jamais fait de prison. Pourtant il a été condamné à deux ans dont 16 mois avec sursis et mise à l’épreuve pour un vol avec violence. Une seconde condamnation - conduite sans permis - a fait voler le sursis en éclats. Ça remonte à loin : trois ans déjà. « J’ai pris du ferme en comparution immédiate, mais ils m’ont laissé en liberté. Et puis plus rien. » Il a fait le gros dos, espérant qu’on l’oublierait. Raté. Mais il a eu de la chance : le juge d’application des peines (JAP) a préféré la surveillance électronique à la détention.
    Périmètre de déplacement autorisé

    Le garçon pose son pied sur un tabouret. Le surveillant du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de ce département de la région parisienne jauge sa cheville. « 24 centimètres ? 25 ? » Il a l’habitude et le compas dans l’œil. Clic-clac, à peine plus grand et plus lourd qu’une montre en plastique, le bracelet est fixé. Ensuite, il faut aller au domicile du « placé », comme on dit dans le jargon. Un boîtier de la taille d’un décodeur est branché sur une prise de courant. Il faut le « paramétrer », c’est-à-dire enregistrer précisément le périmètre de déplacement autorisé à l’intérieur de l’appartement.

    Prévoir tous les mouvements que le jeune homme pourrait y faire, faute de quoi l’alarme se mettrait à sonner. On lui fait mettre un pied au fond de la baignoire, aller sur le balcon, puis jusqu’à l’ascenseur, pour le cas où il accueillerait des amis. C’est bon. S’il respecte les horaires qui lui sont imposés (il doit rester chez lui de 18 heures à 5h30 tous les jours et de 18 heures à 4 heures le dimanche), dans quelques mois, ses « bêtises de jeunesse à cause des mauvaises fréquentations » seront derrière lui. Sinon, l’alarme se déclenchera, et il sera bon pour la prison.

    #prison #surpopulation_carcérale #bracelet_électronique #Peine

  • Rapport du Rapporteur spécial sur les droits des peuples autochtones, M. James Anaya*

    Additif
    La situation du peuple kanak de Nouvelle-Calédonie (France)
    visite officielle en Nouvelle-Calédonie, collectivité française sui
    generis, du 6 au 13 février 2011

    La Justice : « sorte de vide juridique, tel que le système pénal français est considéré par les autorités coutumières comme insuffisant pour réprimer les délinquants kanak, mais que, parallèlement, l’exercice de la justice pénale coutumière n’est pas autorisé par la législation française »

    http://sogip.files.wordpress.com/2011/09/j_anaya_situation_peuple-kanak.pdf

    #Nouvelle_Calédonie #kanak #Justice

  • Aniello Arena. Sous écrou, à l’écran | Next
    http://next.liberation.fr/cinema/2012/10/01/aniello-arena-sous-ecrou-a-l-ecran_850169

    Aniello Arena. Sous écrou, à l’écran

    En prison pour meurtre depuis vingt ans, l’acteur principal du film « Reality », de Matteo Garrone, joue lors de permissions.
    Un Italien, un vrai. Avec les cheveux gominés, la chemise rentrée dans le pantalon, les pompes pointues. Et qui parle et qui parle et qui parle, qui chante même, tandis que ses mains dansent. Plaquées sur le cœur quand il dit « moi ». Tendues en avant quand il dit « toi ». Parfois un bras s’écarte furtivement vers la droite quand il dit « la prison ».

    Le mot revient. Aniello Arena, 44 ans, est détenu depuis vingt ans. Condamné à la perpétuité pour avoir, en tant « qu’homme de main » de la mafia napolitaine, participé à l’exécution de trois camorristes rivaux. Aujourd’hui, il est le premier rôle d’un des films italiens les plus attendus : Reality, de Matteo Garrone, grand prix du jury à Cannes. Il y interprète Luciano, un gentil poissonnier qui veut se faire enfermer dans le loft d’un jeu de télé-réalité. Pour le tournage, Aniello Arena a obtenu des permissions de sortie.

    Comme pour notre interview, organisée juste en face du pénitencier de Volterra, enchanteur village médiéval de Toscane. Vue de l’extérieur, la Fortezza offre aux grappes de touristes une très belle et impressionnante muraille crénelée, construite par les Médicis, entourée de ruines étrusques. Vue de l’intérieur, d’après Aniello, une prison « en pointe », où sont favorisés les projets de réinsertion pour les longues peines. Lui bénéficie de l’option théâtre.

    #prison #réinsertion #longue_peine #théatre

  • Michelle Martin : quand la mère d’Eefje a plus de courage que les politiques - Vu de Flandre - Levif blog - LeVif.be
    http://www.levif.be/info/levif-blog/vu-de-flandre/michelle-martin-quand-la-mere-d-eefje-a-plus-de-courage-que-les-politiques/opinie-4000168823132.htm

    Michelle Martin : quand la mère d’Eefje a plus de courage que les politiques

    Entre une opinion publique qui gronde et les tambours médiatiques qui s’acharnent sur la libération de Michelle Martin, seule une voix ose la dissonance. C’est celle de Rachel Vanderhoven , la mère de Eefje Lambrechts qui, avec son amie Ann Marchal, fut enlevée et tuée par Marc Dutroux.

    Madame Vanderhoven n’a pas fait appel contre la demande de libération de Michelle Martin. Elle a expliqué via son avocat qu’« il existe des lois pour défendre les droits individuels des citoyens contre les comportements de la société. Hélas, certains individus en profitent alors qu’il ne devrait, stricto sensu, ne pas y avoir droit. Ce n’est néanmoins pas une raison pour remettre en cause tout le système. Si Martin répond aux conditions établies par la loi, il n’y a aucune raison que cette même loi ne s’applique pas aussi à son cas et c’est ce que nous devrions respecter. »

    #prison #libération_conditionnelle #politique #victime

  • Zoo d’Édimbourg : un oiseau rare s’échappe avec l’aide d’un écureuil - Maxisciences
    http://www.maxisciences.com/animal/zoo-d-039-dimbourg-un-oiseau-rare-s-039-echappe-avec-l-039-aide-d-039-

    Zoo d’Édimbourg : un oiseau rare s’échappe avec l’aide d’un écureuil

    Un oiseau rouge rare s’est enfuit du zoo d’ Édimbourg grâce au trou qu’un écureuil a fait sur le dessus de sa cage. Il est désormais perdu dans la ville et menacé par certains prédateurs.
    Un ibis rouge s’est échappé du zoo d’ Édimbourg. Un écureuil complice aurait ménagé un trou dans son enclos pour lui permettre de s’envoler vers le centre-ville écossais.
    Les gardiens du zoo ont remarqué la disparition d’un de leurs huit ibis rouges ce vendredi matin. Le responsable des animaux du zoo d’Édimbourg, Darren McGarry, raconte : « Notre équipe s’occupant des oiseaux à remarqué qu’un de nos ibis rouges manquait dans son enclos ce matin ». McGarry estime que l’échappée a été permise par « un petit trou dans les filets situés au-dessus de l’enclos. [...] Nous pensons qu’un écureuil a du grignoter les cordes pendant la nuit. L’ibis a sûrement décidé de s’échapper et voler vers le centre d’Édimbourg pour voir toute l’agitation qu’il y a à cette époque de l’année ». Le responsable ajoute qu’une « recherche dans le zoo d’Édimbourg a montré que l’oiseau semblait avoir quitté le site ».

    #évasion #zoo

  • Les gardiens de prison avaient éteint le système de détection à cause des vaches
    http://www.24heures.ch/vaud-regions/gardiens-prison-eteint-systeme-detection-cause-vaches/story/29231262

    Quintuple évasion
    Les gardiens de prison avaient éteint le système de détection à cause des vaches

    Pour le Service pénitentiaire vaudois, l’été a commencé par un drame, avec l’immolation d’un ancien détenu devant le siège de son état-major, le 18 juin à Penthalaz. Il finit avec un scandale, provoqué par des révélations abasourdissantes sur la quintuple évasion qui s’est produite au matin du 30 juillet à la Croisée, un des établissements pénitentiaires de la plaine de l’Orbe.
    A l’occasion de la première séance du Conseil d’Etat après les vacances, la semaine dernière, la Verte Béatrice Métraux, cheffe du Département de l’intérieur, a raconté l’affaire à ses collègues. Elle leur a expliqué comment les cinq détenus d’une même cellule ont pu s’échapper d’une prison entourée d’une enceinte réputée infranchissable, tout cela sans éveiller l’attention de leurs gardiens.
    Enquête administrative
    D’incroyables défaillances humaines et techniques du système de surveillance ont d’ores et déjà été constatées. L’une n’a pas fini de faire rire jaune : cette nuit-là, le système infrarouge de détection des mouvements PIR (pour Passive infrared sensor) avait été désactivé dans un secteur pour éviter les alarmes que provoquaient régulièrement les vaches paissant dans un pré qui borde le grillage extérieur de la prison.

    #prison #évasion #vaches #Suisse

  • Pas d’expertise des conditions de détention à la prison de Baie-Mahault -

    http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/faitsdivers/pas-d-expertise-des-conditions-de-detention-a-la-prison-de

    Pas d’expertise des conditions de détention à la prison de Baie-Mahault

    Et cette fois, le rapporteur public a enjoint le tribunal de déclarer recevable le pourvoi du Garde des Sceaux. Selon le rapporteur Xavier de Lesquen en effet, le juge des référés de la cour d’appel de Bordeaux a commis une erreur de droit en considérant que le Garde des Sceaux « n’avait pas qualité pour interjeter appel » de la décision prise à Basse-Terre. Le rapporteur public s’est également interrogé, « à la lecture du dossier » , sur « l’utilité de la demande » formulée par Daniel Fourie.
    Enfin, d’après M. de Lesquen, « il n’appartient pas à un expert indépendant de se prononcer sur les conditions de détention d’un détenu » . En conséquence, le rapporteur public a suggéré au Conseil d’État de rejeter la requête de M. Fourie et d’annuler la décision prise par la cour administrative d’appel de Bordeaux. La décision sera rendue dans les prochaines semaines.

    #prison #conditions_détention #guadeloupe

  • Le détenu basque Iosu Uribetxebarria abandonne sa grève de la faim | EITB Actualités Politique
    http://www.eitb.com/fr/infos/politique/detail/942726/le-detenu-basque-iosu-uribetxebarria-abandonne-sa-greve-faim

    Le détenu basque Iosu Uribetxebarria abandonne sa grève de la faim

    Le détenu basque Iosu Uribetxebarria a abandonné sa grève de la faim, selon le collectif de soutien aux prisonniers Herrira. Son état de santé était devenu trop grave.

    Hospitalisé à Donostia-San Sebastian, Iosu Uribetxebarria souffre d’un cancer du rein qui a métastasé aux poumons et au cerveau. Il a engagé une grève de la faim pour réclamer que lui soit appliquée la liberté conditionnelle, en raison de la gravité de son état, et pour pouvoir passer ses derniers jours entouré de l’affection des siens.

    Après quinze jours de grève de la faim, il a décidé d’abandonner sa grève de la faim pour ne pas mettre en danger sa vie. Il veut continuer de lutter pour sa vie et sa liberté, selon le collectif Herrira.

    #prison #basque #grève_de_la_faim

  • Ile de Ré : les détenus font pousser du cannabis dans la cour de la prison
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/ile-de-re-les-detenus-font-pousser-du-cannabis-dans-la-cour-de-la-prison-

    Ile de Ré : les détenus font pousser du cannabis dans la cour de la prison

    Du « chichon » au cachot. L’histoire devrait faire date dans les annales de l’insubordination en milieu carcéral : une quinzaine de pieds de cannabis de 80 centimètres de haut ont été récoltés par les gendarmes... dans la cour de promenade de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré, sur l’île de Ré, en Charente-Maritime. Rapportée par le quotidien Sud-Ouest, lui même alerté par l’union interrégionale des syndicats pénitentiaires, l’information a été confirmée par la procureure de la république de la Rochelle.
    Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie afin de déterminer dans quelles circonstances ces pieds clandestins ont pu être entretenus par les prisonniers, dont aucun n’a pour l’heure été identifié. Dans les colonnes du quotidien bordelais, les délégués FO du personnel pénitentiaire demandent « de faire raser les jardins dans les plus brefs délais ».

    #prison #jardinage # :-)

  • Violences derrière les barreaux | Allemagne | DW.DE | 20.08.2012
    http://www.dw.de/dw/article/0,,16180438,00.html

    Violences derrière les barreaux

    En Allemagne, les résultats d’une étude sur la vie en prison viennent de paraître. Et le constat est interpellant : un détenu sur quatre a été victime de violence les 4 semaines précédant l’enquête.
    L’étude a éte menée dans 33 prisons allemandes, où des urnes ont récolté les formulaires de quelques 6400 détenus, dont l’anonymat était garanti, pour éviter toutes représailles. Un détenu sur quatre a été victime de violence les 4 semaines précédant l’enquête. Et 7% des personnes interrogées avouent même avoir subi des violences sexuelles.
    Violence brutale et permanente
    Dans la cour, les douches, les ateliers : aucun endroit ne semble sûr lorsque les agents de surveillance sont absents. Et elle n’épargne pas non plus les plus jeunes, que du contraire. Professeur Christian Pfeiffer, directeur de l’Institut de recherches en criminologie de Niedersachsen, et auteur de l’étude :
    "Que ce soit justement au sein des jeunes détenus qu’il y a beaucoup de violence brutale, montre clairement que notre concept pédagogique est mauvais. Penser que, si on aménage une cohabitation avec six pièces individuelles, puis un salon, une cuisine et une salle de bains... automatiquement, les détenus se comporteront bien. Non, ça ne fonctionne qu’en présence des agents pénitentiaires. Dès qu´ils sont partis et que les cellules sont à nouveau ouvertes, la violence reprend. »

    #prison #violence #allemagne

    • N’oublions pas la violence née de l’enfermement c’est-à-dire des agents pénitentiaires eux-mêmes, maîtres absolus du règlement intérieur en France.

  • Récidive : comment mettre fin au système « un drame, une loi » ? - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2012/08/20/recidive-comment-mettre-fin-au-systeme-un-drame-une-loi_840325

    Récidive : comment mettre fin au système « un drame, une loi » ?

    Une « conférence de consensus », voilà ce que le ministère de la Justice prévoit d’organiser en septembre pour tenter de régler l’épineuse question de la récidive. Une annonce prévue depuis « plusieurs semaines », explique Pierre Rancé, porte-parole du ministère de la Justice, mais qui intervient quelques jours après l’intervention très ferme de François Hollande à propos de la récidive. Le président de la République avait alors interrompu ses vacances pour rendre hommage à deux gendarmes tuées par balles par un récidiviste venant d’être libéré.
    Egalement prononcé après l’arrestation d’un récidiviste soupçonné d’avoir violé des fillettes dans plusieurs campings de l’Ardèche ainsi que peu de temps après les émeutes d’Amiens, le discours du Président a pris un ton sécuritaire. François Hollande a ainsi annoncé « un dispositif de suivi […] des individus les plus dangereux ». « Comment comprendre qu’un condamné, qui vient de purger sa peine, puisse ne pas avoir de suivi, de contrôle alors même que le caractère dangereux est encore évident ? », s’était-il alors interrogé.
    Entre ces propos et l’annonce d’une conférence par le ministère de la justice, le grand écart désoriente les acteurs de la justice et du monde pénitentiaire. « J’espère que les politiques ne vont pas céder au tout sécuritaire et être dans le réactionnel face aux faits divers mais plutôt qu’ils prendront le temps de faire le point », confie Sarah Dindo, co-directrice de la section française de l’Observatoire international des prisons (OIP), qui place de nombreux espoirs dans cette conférence de consensus.

    #justice #recidive

    • Il n’y a pas de pouvoir -et évidemment cela inclut aussi celui né d’une révolution- qui ne soit « sécuritaire ». Quant au désarroi affiché par la magistrature française et par le personnel des prisons, qu’ils se rassurent : tout cela est provisoire. Simple question d’ajustement.