• Un juge veut remettre un détenu en liberté pour conditions de détention indignes
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/06/27/01016-20130627ARTFIG00423-prison-insalubre-un-detenu-pourrait-etre-libere.p

    Un juge veut remettre un détenu en liberté pour conditions de détention indignes

    Un juge d’instruction a demandé la remise en liberté d’un détenu de Bois-d’Arcy dans les Yvelines, considérant que ses conditions de détention étaient indignes. Le procureur de la République a fait appel.
    Publicité

    Neuf mètres carrés pour deux détenus, un trou au plafond qui laisse passer la pluie et le vent et une configuration de cellule qui limite les déplacements, forçant ses occupants à rester allongés la plupart du temps. C’est face à cette situation qu’un juge d’instruction du tribunal de grande instance de Versailles a ordonné la remise en liberté d’un détenu de la prison de Bois-d’Arcy, dans les Yvelines, rapporte Europe 1, jeudi.

    C’est à l’occasion d’un interrogatoire, pour lequel elle s’est rendue à la maison d’arrêt, que la magistrate a été témoin des conditions de détention indignes du détenu qu’elle devait interroger. Son avocat, Me Stéphane Sebag, présent également, confirme au Figaro que « ce sont des conditions effroyables et dégradantes » et qu’il n’est « pas possible de se mouvoir ». Il précise que son client, incarcéré pour recel de vol et d’escroquerie est « simplement en détention provisoire » dans l’attente de son procès.

    #prison #conditions_détention

  • www.lyonne.fr - National - Affaire Agnès Marin : prédire la « dangerosité », exercice aléatoire
    http://www.lyonne.fr/france-monde/actualites/a-la-une/national/2013/06/26/affaire-agnes-marin-predire-la-dangerosite-exercice-aleatoire-1602897.html

    Affaire Agnès Marin : prédire la « dangerosité », exercice aléatoire

    L’affaire du Chambon-sur-Lignon a ravivé le débat sur la détection de la dangerosité, avec des appels à renouveler les méthodes des experts, bien que les professionnels de la justice en soulignent le caractère aléatoire.

    « Suivi défaillant », « dysfonctionnements » : le procès devant les assises des mineurs de Haute-Loire de Matthieu, 19 ans, accusé du viol et de l’assassinat fin 2011 d’Agnès Marin, 13 ans, a fait resurgir les critiques nées après la découverte du corps de l’adolescente.

    Fin 2010, sur la foi d’une expertise favorable, Matthieu avait été remis en liberté après avoir reconnu le viol d’une amie d’enfance, menacée d’un couteau et ligotée. Sous contrôle judiciaire, il avait été admis au collège-lycée Cévenol du Chambon-sur-Lignon, théâtre un an plus tard du meurtre d’Agnès.

    Après la première agression, l’adolescent « avait confié une réelle empathie envers la victime », avait relevé Claude Aiguesvives, expert-psychiatre à Montpellier, estimant qu’il ne présentait « pas de dangerosité ». Il doit témoigner ce mercredi devant les assises.

    Mais « la dangerosité n’est pas toujours lisible dans la personnalité, si le sujet ne livre rien de son imaginaire », souligne Roland Coutanceau, psychiatre et criminologue, qui milite pour une évaluation « de l’acte et pas seulement de l’homme ».

    #recidive #dangerosité #prison

  • La leçon d’humilité et de lucidité de l’avocate générale au procès du Chambon-sur-Lignon | Chroniques judiciaires
    http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2013/06/28/la-lecon-dhumilite-et-de-lucidite-de-lavocate-generale-au

    La leçon d’humilité et de lucidité de l’avocate générale au procès du Chambon-sur-Lignon

    Ce n’est qu’une fenêtre d’une heure et demie ouverte sur deux semaines de débats qui se sont tenus à huis clos. Mais quelle fenêtre ! Vendredi 28 juin, devant la cour d’assises de Haute-Loire, au Puy-en-Velay, l’avocate générale Jeanne-Marie Vermeulin a prononcé un réquisitoire d’une exceptionnelle qualité, avant de demander à la cour et aux jurés de prononcer une peine de trente ans de réclusion criminelle avec injonction de soins et rétention de sûreté contre Matthieu M., accusé de deux viols et de l’assassinat d’Agnès Marin, une collégienne de 14 ans scolarisée au Chambon-sur-Lignon.

    Les premiers mots de l’avocate générale ont pourtant exprimé le « malaise et l’inquiétude » qu’elle ressentait à l’idée, justement, d’être la seule à prendre la parole publiquement. Avant elle, et à huis clos, les deux parties civiles avaient plaidé, et son collègue du parquet Loïc Erignac s’était attaché à rapporter les faits reprochés à Matthieu M. Après elle, nul écho des plaidoiries de la défense de l’accusé ne franchira les portes de la cour d’assises. Mais cette voix parlant au nom de la société, la profondeur et la lucidité de son analyse, les scrupules et l’humilité dont elle a témoigné ont fait de ce réquisitoire un grand moment d’audience.

    "Les faits du Chambon-sur-Lignon auraient-ils pu être évités ? Je ne suis ici ni une donneuse de leçons, ni une redresseuse de torts, ni une inspectrice des travaux finis. Je ne suis pas là pour égrener des ’y’avait qu’à’ et des ’on aurait dû’. Je me sens totalement solidaire de mes collègues car je sais combien la décision est solitaire et combien ses enjeux sont complexes. Cette décision n’est pas que rationnelle, elle dit que le juge est un être humain, avec ses richesses et ses faiblesses.

    #procès #prison

    • Une condamnation à trente années, avec éventuelle « rétention de sureté », cette infâmie légale ?
      Quelle leçon donnent ici la justice et cette avocate générale ?
      Son malaise ? Bla-bla.
      « Humilité et lucidité ? » Où et quand ?
      Par ailleurs si « le juge est un être humain, avec ses richesses et ses faiblesses », pourquoi donc la chose jugée est-elle sacrée ?

  • En direct le procès de Tony Meilhon sur L’EXPRESS

    premier jour du procès
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/en-direct-le-proces-de-tony-meilhon-s-ouvre-a-nantes_1250663.html
    16h44 :

    « C’est le procès de ma vie. Il faut que je dise tout ce qui s’est passé. Il faut que les gens comprennent. J’en ai marre que les gens disent ’oui il est violent...’. »

    deuxième jour du procès
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/en-direct-proces-de-tony-meilhon-examen-de-la-personnalite-de-l-accuse_1251
    11h59 :

    Instant philosophie à la cour d’assises de Loire-Atlantique. A l’avocat général qui lui demande s’il craint de mourir, Tony Meilhon répond : « Pour moi, quelqu’un qui a peur de la mort, c’est quelqu’un qui a peur de la vie. »

    troisième jour du procès
    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/en-direct-proces-meilhon-suivez-le-troisieme-jour-d-audience_1251360.html
    10h15 :

    L’avocate de Jessica Perrais demande à l’accusé s’il est sous médication. Tony Meilhon répond qu’il est « suivi par courrier » et qu’il a « transmis certains documents à son assistant ». Rires dans la salle. « C’est votre avocat, monsieur Meilhon, il y a des règles dans un tribunal », le rappelle à l’ordre le président de la cour. « Oui, pardon, mon avocat... » se reprend l’accusé.

    à suivre.....

    #procès #assises #prison #direct

  • Nadine Picquet : "Rayonner au-delà des murs" « Article « La République de Seine & Marne
    http://www.larepublique77.fr/2013/02/14/nadine-picquet-rayonner-au-dela-des-murs

    Nadine Picquet : « Rayonner au-delà des murs »

    La nouvelle directrice du centre pénitentiaire du sud francilien est arrivée il y a un mois à Réau. Elle fait le point sur la situation et lance un appel aux collectivités.
    Nadine Picquet : Je suis dans l’administration pénitentiaire depuis 30 ans. Je suis issue d’une famille qui était dans le service public. Après une maîtrise d’administration économique et sociale j’ai voulu continuer dans cette voie pour aider les personnes en difficulté et la pénitentiaire en faisait partie.

    Antonio Ferrara, « le roi de la belle » est incarcéré à Réau, cela implique-t-il des mesures particulières ?

    C’est un détenu médiatique, il est au quartier maison centrale qui est très sécurisé. Mais il n’y a pas que lui. Compte tenu des peines des détenus, leur objectif est de s’évader car l’enfermement n’est ni anodin ni normal. Mais notre rôle est de les en empêcher.

    Après vos passages à la maison d’arrêt des Yvelines, Fresnes ou Poissy, quel regard portez-vous sur le centre de Réau ?

    C’est un centre qui est très étendu et atypique par son infrastructure avec des détenus aux profils différents. La maison centrale regroupe par exemple les détenus très difficiles, il y a une manière particulière de travailler avec eux. L’établissement possède également un centre d’évaluation de la dangerosité des détenus. Ils viennent de partout en France pour que l’expertise soit réalisée. Il y a également d’autres problématiques avec les femmes qui sont détenues.

    Lesquelles ?

    Les femmes qui sont incarcérées sont souvent délaissées par leurs familles. Elles n’ont pas ou peu de lien avec l’extérieur ce qui en fait un public en grande précarité. Elles sont particulièrement vulnérables.

    #prison #Reau

    • « aider les personnes en difficulté » ? J’veux bien.
      J’en ai même connue( une directrice de taules) devenue avocate.
      Ce que dit celle-ci confirme la schizophrénie de ce genre de subalterne d’état : si l’enfermement n’est « ni anodin ni normal », comment explique-t-elle les condamnations pour tentative d’évasion. Je trouve qu’elle fait chier, cette dirlo

  • La justice annule deux condamnations pour meurtre
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/05/15/la-justice-annule-deux-condamnations-pour-meurtre_3233933_3224.html

    La justice annule deux condamnations pour meurtre

    Abdelkader Azzimani et Abderrahim El-Jabri, condamnés pour meurtre à vingt ans de réclusion, ont obtenu de la Cour de révision, mercredi 15 mai, l’annulation de ce verdict prononcé en 2003, en raison des aveux de deux autres suspects. Cette décision de justice, extrêmement rare, ouvre la porte à un nouveau procès devant une cour d’assises. Un acquittement est attendu.
    Les deux hommes de 47 ans ont été condamnés pour le meurtre en 1997 d’Abdelaziz Jhilal, un petit dealer de drogue tué de 108 coups de couteau, à Lunel dans l’Hérault. A l’époque, ils se livrent à un trafic de drogue. Abdelaziz Jhilal est l’un de leurs clients à qui ils ont livré 5 kg de résine de cannabis et qui leur doit 40 000 francs. Décidés à récupérer leur dû, les deux hommes sillonnent la ville à la recherche de leur débiteur. Sans succès, jusqu’à la découverte de son cadavre.

    Le réseau d’indics de la gendarmerie accuse alors MM. El-Jabri et Azzimani d’être les auteurs de ce crime, avant que les véritables coupables soient confondus. Depuis, Abdelkader Azzimani et Abderrahim El-Jabri ont respectivement séjourné onze et treize ans en prison, sans jamais cesser de crier à l’erreur judiciaire.

    #prison #revison #procès

  • 130 dossiers chacun, la peine des conseillers d’insertion - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/05/15/130-dossiers-chacun-la-peine-des-conseillers-d-insertion_903271

    130 dossiers chacun, la peine des conseillers d’insertion

    L’affaire Pornic, c’est d’abord un drame sordide. Un soir de janvier 2011, près de Nantes, Laetitia Perrais, 18 ans, était enlevée, tuée et démembrée. Mardi, l’affaire Pornic sera un procès aux assises de Nantes : celui de Tony Meilhon, 31 ans lors des faits, multiréitérant ayant passé la moitié de sa vie en prison, et inscrit dans le fichier des auteurs d’infractions sexuelles. Mais l’affaire Pornic, c’est aussi l’un des faits divers les plus médiatiques du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Lorsqu’il tue Laetitia Perrais, Tony Meilhon est sous contrôle judiciaire. Son dernier délit – outrage à magistrat – n’est pas des plus graves et le service pénitentiaire d’insertion et de probation de Nantes, débordé, met son dossier en attente, dans une armoire avec 800 autres… A la mort de Laetitia Perrais, Nicolas Sarkozy promet de sanctionner ceux qui ont commis des « fautes » parmi les juges d’application des peines et les conseillers de probation. Un directeur interrégional sera finalement muté. Dans le monde judiciaire, « Pornic » reste un traumatisme, l’un de ces marqueurs qui revient fréquemment dans les discours et les confidences.


    « Désarroi ». Deux ans après la polémique et à la veille du procès de Tony Meilhon, où en sont les travailleurs sociaux chargés de suivre les condamnés, à l’intérieur comme à l’extérieur de la prison – et donc de réduire la récidive ? Rien, ou si peu, n’a changé. Ni à Nantes ni dans les différents services pénitentiaires d’insertion et de probation (Spip) de France. A tel point que, pour la première fois de leur histoire, une vingtaine de directeurs de ces services publient une lettre ouverte à la ministre de la Justice et au Premier ministre, qu’ils ont confiée à Libération. « Nous avons dû déplorer et subir, au cours de ces dernières années, une diversification mal hiérarchisée de nos missions sans orientation de fond claire, écrivent-ils. Nous avons dû composer avec une extrême carence des moyens pour assurer décemment nos missions. Nous avons dû faire face au désarroi de plus en plus important de nos équipes. »

    #prison #CPIP

  • A Lyon, le procès d’une évasion tourne à celui de la prison - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/04/18/a-lyon-le-proces-d-une-evasion-tourne-a-celui-de-la-prison_897147

    A Lyon, le procès d’une évasion tourne à celui de la prison

    « Si je retourne en prison, ce sera la guerre ce coup-ci, la vraie ». Ce matin, Christophe Khider a clairement averti les magistrats et les jurés de la cour d’assises du Rhône devant laquelle il comparaît depuis le 2 avril pour s’être évadé en 2009 de la prison de Moulins en prenant cinq personnes en otages. « Je vous promets que je vais briser le meilleur qu’il y a en moi pour correspondre à ce que vous dites de moi », a-t-il ajouté.

    Bernard Ripert, son avocat, avait aussi prévenu dans sa plaidoirie : « Cela fait dix-huit ans que Christophe Khider est en prison. Et ça suffit. » Le 15 février 2009, ce détenu, aujourd’hui âgé de 42 ans, s’est fait la belle de la prison de Moulins-Yzeure (Allier) avec Omar Top El Hadj, 34 ans, en faisant exploser deux portes blindées, et en prenant en otage deux surveillants et plusieurs automobilistes.

    Après trente-six heures de cavale, les deux hommes ont été arrêtés. Ils comparaissent depuis le 2 avril jusqu’au 19 devant les assises du Rhône pour plusieurs chefs d’inculpation dont évasion en bande organisée et séquestration d’otages.

    Deux femmes sont également jugées pour complicité dans cette affaire : Sylvie Piciotti, qui était alors la compagne de Khider, et Nadia Kabouche. La première a convaincu la seconde de faire entrer, dans la prison, scotchés entre ses omoplates, les explosifs et les armes qui ont servi à l’évasion. Portant des broches métalliques dans le dos, Nadia Kabouche était dispensée de passer sous le portique de sécurité car elle le faisait sonner. Le dernier prévenu est Eugène Baeb, ex-compagnon de Nadia Kabouche, accusé de l’avoir poussée à faire la mule contre quelques milliers d’euros.

    Dans la salle d’audience, deux camps se regardent en chiens de faïence. D’un côté, les parties civiles dont les surveillants de la prison de Moulins pris en otage et leurs familles. De l’autre des membres du collectif l’Envolée qui se battent contre « une justice qui enferme toujours plus et toujours plus longtemps ». « Christophe et Omar purgeaient des peines infinies quand ils se sont évadés », soulignent-ils.

    #prison #longue_peine #procés #evasion

  • En grève de la faim, El Shennawy veut « se libérer lui-même » - leJDD.fr
    http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Actualite/En-greve-de-la-faim-El-Shennawy-veut-se-liberer-lui-meme-599091

    En grève de la faim, El Shennawy veut « se libérer lui-même »

    Depuis lundi, le détenu Philippe El Shennawy a entamé une grève de la faim, la deuxième depuis cet été. Une manière de contester le refus de grâce plénière de la part l’Elysée. Ses avocats ont décidé de demander sa libération conditionnelle, lui, entend mener son combat sur « le chemin spirituel ». Pour expliquer sa démarche, il a écrit un communiqué. Le voici.

    "Le Président Hollande a décidé d’accorder à Philippe El Shennawy une grâce partielle. Cette décision a pour effet de lui permettre de solliciter des juges de l’application des peines l’aménagement de ses condamnations et, notamment, de pouvoir bénéficier d’une mesure de libération conditionnelle.

    Son épouse et sa famille souhaite qu’une requête soit présentée ; Philippe El Shennawy quant à lui, a décidé, de reprendre le chemin de l’ascétisme et de se libérer lui-même.

    Il a cessé de s’alimenter le 24 mars 2013 non pour signifier son désaccord mais pour reprendre en main son destin que l’espoir l’avait incité à remettre entre les mains du Président de la République.

    Après 37 ans de prison, en juillet 2012 Philippe El Shennawy avait décidé de ne plus jouer le jeu du détenu qui, avec son avocat, brandit le Code de procédure pénale pour quémander l’application du droit à son profit. Il avait fait la paix avec lui-même et avec sa vie, et constaté que son seul espace de véritable liberté était de choisir sa mort. Face à une grève de la faim non revendicative, le système était désarmé. Face à l’imminence d’une disparition injuste, de nombreuses personnes se sont mobilisées.

    #prison # El_Shennawy

  • Une discothèque dans une prison | Faits divers et judiciaire | Actualité | Le Journal de Montréal
    http://www.journaldemontreal.com/2013/03/30/une-discotheque-dans-une-prison

    Une discothèque dans une prison

    CARACAS - Une discothèque a été inaugurée dans une prison de l’île Margarita, dans le nord-est du Venezuela, avec un spectacle de strip-teaseuses et une entrée « gratuite » dans l’établissement alors que la crise dans les prison a fait quelque 600 morts en 2012 dans ce pays, a indiqué samedi un journal de Caracas.

    La discothèque « El Yate club » a été inaugurée le jour du Jeudi Saint dans la prison de San Antonio en présence des amis et familles des détenus qui avaient lancé les invitations, via les réseaux sociaux, a précisé le quotidien El Universal.

    Dans le message d’invitation, les détenus ont décrit en détail le nouveau local qui peut accueillir jusqu’à 600 personnes avec un « système sonore professionnel, des jeux de lumières spectaculaires de dernière génération, l’air conditionné, des strip-teaseuses et toutes sortes de jouets », a précisé le quotidien.

    #prison #Nightclubbing

  • Un objet perdu, un hasard et deux rencontres... un conte de printemps
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/04/04/conte-de-printemps_3154036_3224.html

    Un objet perdu, un hasard et deux rencontres... un conte de printemps

    Une pochette oubliée dans le panier d’un vélo en filant à un rendez-vous. Dans la pochette, un iPad et un clavier. Dans l’iPad, des pans entiers de ma vie professionnelle et personnelle. Le tout - négligence, inconscience - non verrouillé. On est mercredi. Déclaration de perte au commissariat, signalement des quelques numéros « sensibles », récapitulation mentale de tout ce qui est peut-être entre les mains d’un inconnu. Désagréable sentiment. Passe jeudi. Arrive vendredi. Coup de téléphone d’une consoeur du journal. Elle vient de recevoir un appel d’une personne qu’elle ne connaît pas et qui me cherche. Il a ma pochette. Il a laissé un numéro de portable, il s’appelle Patrice.

    C’est son copain Didier, m’explique Patrice, qui a tout retrouvé. Didier est mitron dans une boulangerie, il commence sa journée de travail à 1 heure du matin et la termine à 9. Ce matin-là, comme d’habitude, il fumait une cigarette devant la porte de la boulangerie avant de rentrer dormir chez lui. Il a vu la pochette oubliée dans le panier avec son contenu, il l’a rangée dans l’atelier et a prévenu l’une des vendeuses. Jeudi était le jour de congé de Didier. Quand il est revenu vendredi, la pochette était toujours là et Didier s’est dit qu’il fallait faire quelque chose. Comme il n’y connaît rien, il a appelé Patrice, un as en technologie. Ils ont cherché un nom au hasard dans le carnet d’adresses et composé le numéro de téléphone.

    #beau

  • Prisonniers : des visages libérés - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/04/06/prisonniers-des-visages-liberes_893680#s23

    Prisonniers : des visages libérés

    Les visages des prisonniers sont toujours montrés floutés, cachés. Le photographe Sylvain Gouraud a proposé à des détenus de jouer avec le masque au lieu de le subir lors d’un atelier mené dans la prison de Fleury-Mérogis en 2012. Des portraits à visage découvert publiés avec l’accord des prisonniers et, exceptionnellement, avec celui de l’administration pénitentiaire.

    #prison #photo

  • 31 mars : Permanence pour les proches de prisonniers « Partager expériences, s’organiser » / Paris 20e
    http://www.demosphere.eu/node/35935

    Permanence pour les proches de prisonnier(e)s

    Partager expériences et conseils, s’organiser face à l’incarcération de ses proches

    Afin de se soutenir les un[e]s les autres, une permanence s’ouvre le 2e et 4e dimanche du mois de 15h à 17h au 33, rue des Vignoles

    Pour :

    S’organiser collectivement face à l’administration pénitentiaire, aux avocats et au système judiciaire
    Passer un message de solidarité aux personnes détenues
    Faire sortir [ou faire savoir ] ce qui s’y passe
    Partager son expérience et les problèmes auxquels nous sommes confrontés.

    N’hésitez pas à nous contacter.

    Contact : contrelenfermement@riseup.net
    06 28 91 23 52

    #prison

  • Corbas ou l’échec des prisons modèles ? - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/03/15/corbas-ou-l-echec-des-prisons-modeles_888885

    Corbas ou l’échec des prisons modèles ?

    « Mes collègues n’auraient jamais pensé que cela arriverait, la personne n’était pas identifiée comme étant suicidaire. » Pascal Rossignol est secrétaire du syndicat pénitentiaire Union Régionale UFAP-UNSA de Lyon et il ne s’explique pas la nouvelle disparition d’un détenu dans la maison d’arrêt de Corbas. Lundi 11 mars dernier, un homme a été retrouvé pendu dans sa cellule. Un drame qui n’est malheureusement pas isolé : cette prison ultramoderne connaît le taux de suicide le plus élevé de France (rapport 2012 de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales).

    En 2011, 8 détenus sur un effectif de 898 ont mis fin à leurs jours, ce qui équivaut à un « taux » de 89 pour 10 000 détenus. A titre de comparaison, ce chiffre est de 16 pour 10 000 à la prison de Fleury Mérogis, et de 18 pour 10 000 au niveau national. Une réalité préoccupante, qui laisse Pascal Rossignol sans réponses. « Pourquoi ? Je serais incapable de vous l’indiquer... Corbas n’est pas l’établissement le plus anxiogène de la région [lyonnaise]. »

    Une prison moderne et propre

    Au moment de sa mise en service en 2009, la maison d’arrêt était présentée comme étant un modèle de prison moderne et salubre. « Au niveau de l’hygiène, c’est formidable. Chaque cellule contient deux détenus au maximum et dispose de sa propre cabine de toilette » raconte Anne Van Bremeersch, présidente de l’association San Marco, qui vient en aide aux familles. Une révolution pour les personnes détenues, jusqu’alors habituées à la vétusté des prisons Saint-Joseph et Saint-Paul, surnommées « la marmite du diable ». « C’était sordide, il y avait notamment de très gros rats » précise Anne Van Bremeersch.

    Très peu auraient pensé que les prisonniers allaient regretter leurs anciennes conditions de détention. Et pourtant : « Les surveillants, les familles, les détenus, mais aussi les intervenants extérieurs, tous préfèrent ce qu’il y avait avant », raconte Pascal Rossignol. « C’était vétuste, mais au moins il y avait un contact humain entre nous, le fonctionnement était plus simple. »

    #prison #suicide

  • Toilettes en prison : les témoignages des détenus | Grand-Rouen
    http://www.grand-rouen.com/toilettes-en-prison-les-temoignages-des-detenus/societe/32846

    http://www.grand-rouen.com/wp-content/uploads/2013/03/DETENTION3-e1363720130487.jpg

    Les détenus y expriment, avec leurs mots, le quotidien et l’intimité dans une cellule lorsqu’on y vit à plusieurs.

    Dans leurs témoignages, les détenus ne lésinent pas sur les détails. Ce sont ces détails qui peuvent faire d’un séjour à la Bonne-Nouvelle, un enfer. La question de l’intimité est particulièrement présente. Dans le meilleur des cas, la cuvette des toilettes est séparée du reste de la pièce par un muret bas ou une petite cloison. Certains racontent comment ils tendent une serviette ou un drap pour se cacher de leurs co-détenus. La plupart du temps, les compagnons de misère s’allongent sur leur lit pour laisser celui qui se soulage en paix. Vient ensuite la question des odeurs. Pour y remédier, on brûle des peaux d’orange, du papier ou on ouvre en grand la fenêtre, s’exposant au bruit incessant de la prison. Pour bénéficier d’un peu de tranquillité, l’un raconte qu’il attend que son co-détenu quitte la cellule pour utiliser les toilettes, l’autre qu’il soit endormi. Une personne incarcérée raconte même comment elle a souffert de constipations. Des témoignages poignants.

    #Prison #Rouen #Etienne_Noel #Chiotttes

  • Le Figaro - International : Ils doivent porter un bracelet électronique au boulot
    http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/19/01003-20130319ARTFIG00334-ils-doivent-porter-un-bracelet-electronique-au-bo

    Ils doivent porter un bracelet électronique au boulot

    Une chaîne de cafétérias installée en Italie sur les aires d’autoroute impose à ses employés de porter un bip qui se déclenche dès qu’ils restent immobiles plus d’une minute et demie.

    Qui dit que les entreprises n’ont pas les plus grandes attentions pour leurs employés ? Des ignorants qui ne savent pas encore qu’une filiale italienne du groupe français de restauration collective Elior a trouvé comment veiller au mieux à leur bien-être. Comment ? En les écoutant, en distribuant quelques gratifications à valeur d’encouragement ? Point du tout. La chaîne de cafétérias MyChef impose tout simplement à ses employés le port d’un bracelet électronique. Le bip est porté à la ceinture et sonne après une minute et demie d’immobilité de l’employé.

    « C’est pour protéger les salariés qu’on l’a fait », assure une porte-parole du groupe français en expliquant que les cafétérias de la chaîne installées sur les aires d’autoroute, sont l’objet d’attaques à mains armées. Une sonnerie du bracelet pourrait ainsi signifier que l’employé est resté immobile plus de 90 secondes parce qu’il est confronté à un braquage de la cafétéria. Seul le personnel qui travaille la nuit doit le porter.

    #travail #PSE #PSEM

  • Taubira : « Mon souci, faire utile et efficace » - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/03/18/mon-souci-faire-utile-et-efficace_889568

    Taubira : « Mon souci, faire utile et efficace »

    .....

    Alors ne parlons pas de Nicolas Sarkozy, mais des peines plancher et de la rétention de sûreté…

    Les peines plancher seront abrogées. Si on me donne un ordre contraire, j’aviserai à ce moment-là. Pour l’instant, je ne l’ai pas ! Les peines plancher sont un automatisme qui réduit la liberté d’appréciation des magistrats. Or les statistiques disponibles, contredites, vérifiées, montrent bien que l’individualisation de la procédure jusqu’aux modalités d’exécution de la peine réduit le facteur de risque de récidive, donc le nombre de nouvelles victimes. C’est cela, mon objectif essentiel.
    Et la rétention de sûreté, allez-vous l’abroger ?

    C’est aussi prévu. Si on me dit le contraire, j’aviserai aussi. Sur la suppression de la rétention de sûreté, ceux qui poussent des hauts cris disent : « Que faites-vous des criminels dangereux ? » Pour eux, nous travaillons sur la surveillance sociojudiciaire. Mais quand on réduit les effectifs, notamment de personnel médical, quand on incarcère de plus en plus de personnes qui ont besoin de soins psychologiques ou psychiatriques, on ne facilite pas la lutte contre la récidive des criminels dangereux…
    Dans votre loi pénale, retiendrez-vous les préconisations novatrices issues de la conférence de consensus sur la prévention de la récidive, comme la libération conditionnelle automatique ou la peine de probation ?

    Je n’en suis pas au stade de la décision, car je suis en train de procéder à des consultations sur la base des 12 préconisations de la conférence de consensus, mais également des 76 recommandations de la mission Raimbourg [le député socialiste Dominique Raimbourg a remis un rapport contre la surpopulation carcérale en janvier, ndlr]. Je ne reprendrai pas en l’état la proposition de libération conditionnelle automatique, mais je ne la réfute pas non plus. Nous la travaillons comme un moyen parmi d’autres de lutter contre les sorties sèches, ces détenus qui sortent de prison après avoir exécuté leur peine jusqu’au dernier jour sans avoir bénéficié d’aucun accompagnement. Ce sont eux qui ont les risques de récidive les plus élevés.

    #prison #loi_pénale #Taubira

  • Les peines plancher seront abrogées selon Taubira
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/03/19/les-peines-plancher-seront-abrogees-selon-taubira_1850242_823448.html

    Les peines plancher seront abrogées selon Taubira

    « Les peines plancher seront abrogées. Si on me donne un ordre contraire, j’aviserai à ce moment-là. Pour l’instant, je ne l’ai pas ! », répond la garde des sceaux à une question sur ce sujet dans un entretien à Libération mardi.

    « Les peines plancher sont un automatisme qui réduit la liberté d’appréciation des magistrats. Or les statistiques disponibles, contredites, vérifiées, montrent bien que l’individualisation de la procédure jusqu’aux modalités d’exécution de la peine réduit le facteur de risque de récidive, donc le nombre de nouvelles victimes », explique Mme Taubira.

    « C’est cela, mon objectif essentiel », affirme la garde des sceaux qui, concernant la rétention de sûreté, précise que son abrogation « est aussi prévue. Si on me dit le contraire, j’aviserai aussi. »
    François Hollande avait promis durant la campagne présidentielle de supprimer « les peines planchers qui sont contraires au principe de l’individualisation des peines » dans ses « 60 engagements ». Votée en 2007, la loi sur la récidive impose des peines planchers ou minimales en cas de récidive.

    #prison #peines_planchers #recidive

  • Un prisonnier basque dénonce des conditions “indignes” à la maison d’arrêt de Seysses - Le Journal du Pays Basque
    http://www.lejpb.com/paperezkoa/20130312/392192/fr/Un-prisonnier-basque-denonce-des-conditions-%E2%80%9Cindignes%E2%80%9D-a-mais

    Un prisonnier basque dénonce des conditions “indignes” à la maison d’arrêt de Seysses

    Il aura fallu près d’une semaine pour que les revendications du détenu Xabier Aranburu trouvent écho à l’extérieur de la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne). Le prisonnier basque a en effet mené pendant cinq jours une grève de la faim et de la soif pour dénoncer des “conditions de détention indignes” au quartier disciplinaire de la prison. Son codétenu, Julen Mujika, a aussi cessé de s’alimenter en guise de solidarité. Tous deux ont mis fin à leur action après que les conditions de détention se sont subitement améliorées, dimanche, jour où des proches de Xabier Aranburu ont manifesté devant la prison.

    Selon les informations diffusées samedi par l’association des familles de prisonniers basques Etxerat et confirmées hier par l’avocate du détenu, Xabier Aranburu aurait été violenté et placé “nu et sans effets personnels” depuis lundi 4 mars au quartier disciplinaire de la maison d’arrêt de Seysses. Une lourde accusation que n’a pas souhaité commenter la direction interrégionale des services pénitentiaires de Toulouse, indiquant qu’elle “ne communique pas sur les situations personnelles”.

    “Xabier Aranburu a été frappé par des surveillants parce qu’il refusait de se déshabiller au moment de se rendre au mitard”, explique son avocate, Miren Illarreta, qui s’est entretenue hier avec son client. “Et puis”, reprend-elle, “il a passé cinq jours sans rien, avec seulement un pyjama en papier et une couverture”.

    Une source syndicale, citée par l’AFP, a démenti toute brutalité et a assuré que le détenu “porte le pyjama en papier, très léger, prévu en cas de dispositif d’urgence pour qu’il n’attente pas à ses jours”. Le délégué FO de Seysses, Philippe Campagne, a, lui, répondu à ces accusations en indiquant que “les détenus basques sont volontiers procéduriers et se placent parfois dans la provocation”.

    Condamné lundi 4 mars à sept jours de quartier disciplinaire pour avoir menacé un surveillant le 27 février – accusation qu’il réfute –, Xabier Aranburu est sanctionné jusqu’au 1er avril après que la commission de discipline lui a infligé 23 jours supplémentaires de mitard pour avoir essayé de frapper un fonctionnaire. Là encore, Xabier Aranburu conteste cette accusation.

    #prison #basques #conditions_détention

  • Prison de Nuutania : Le Slam dans l’environnement de ses origines
    http://www.tahiti-infos.com/Prison-de-Nuutania-Le-Slam-dans-l-environnement-de-ses-origines_a69180

    Prison de Nuutania : Le Slam dans l’environnement de ses origines

    Ambiance recueillie et attentive, dans la chapelle du centre carcéral de Nuutania, ce jeudi 7 mars. Une quarantaine de détenus va découvrir un mode d’expression orale, né dans les années 80 à Chicago et vite popularisé, en même temps que le Rap, dans l’univers carcéral américain : le slam - de l’anglais, « donner des gifles avec les mots ».
    L’animation leur est offerte par Gérard Mendy, un spécialiste reconnu de cet art déclamatoire, présent sur le territoire dans le cadre du festival Les mots pour dire, SLAM de cocotiers. Les portes de l’univers carcéral lui sont ouvertes, l’espace d’un après-midi, grâce à un partenariat entre l’association Polynélivre et le service d’insertion et de probation de Faa’a-Nuutania.
    Pendant une semaine à Tahiti , du 8 au 16 mars, l’association Polynélivre organise en effet un grand festival pour célébrer les mots, l’écriture et les arts oratoires. Et c’est en préambule de cette manifestation que l’animation est offerte aux détenus de Nuutania.

    « Le Slam est un mode d’expression que je connais mal », avoue Yvan Colin, directeur adjoint du service d’insertion et de probation."Mais ce n’est pas parce que l’on méconnait certaines choses qu’elles doivent nous inquiéter. Nous attendons de voir la réaction qui sera celle des détenus. Mais je gage qu’elle sera en tout point similaire à celle que pourront avoir les publics extérieurs à la prison, lorsqu’ils découvriront le Slam".

    #prison #Polynésie #Slam

  • Prison de Villefranche-sur-Saône : comment les détenus basques ont mené la fronde
    http://www.rue89lyon.fr/2013/03/12/prison-villefranche-saone-detenus-basques-fronde

    Prison de Villefranche-sur-Saône : comment les détenus basques ont mené la fronde

    Dans quelques jours, les trois prisonniers basques de la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône seront tous transférés dans d’autres prisons en France. Au grand soulagement de la direction et des surveillants qui ont subi un mouvement sans précédent impulsé par ces mêmes prisonniers, membres présumés de l’ETA.

    L’une des plus « dures » prisons de France serait-elle en train de changer ? En tout état de cause, les prisonniers basques ont réussi là où le Contrôleur des lieux de privations de liberté avait échoué.
    En 2008, la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône avait été l’une des premières prisons à être visitées par les équipes du Contrôleur. Dans son rapport, Jean-Marie Delarue avait préconisé une série de changements pour améliorer les conditions de détention des prisonniers.
    Rien ne semble avoir fondamentalement bougé.
    Courriers, manifestations, pétition… Pendant plusieurs mois de l’année 2012, les trois prisonniers basques ont mené une mobilisation unique par son ampleur et par l’énergie mise par ces militants politiques, rompus à l’exercice de la mobilisation revendicative et de l’organisation clandestine, au sein de l’ETA.

    #prison #basques #conditions_détention

  • Maison d’arrêt de Mulhouse (68) : l’administration pénitentiaire refuse d’indemniser un détenu rémunéré 1,33 € de l’heure
    http://www.oip.org/index.php/component/k2/item/1058-maison-darr%C3%AAt-de-mulhouse-68-ladministration-p%C3%A9nitentiaire-refus

    Maison d’arrêt de Mulhouse (68) : l’administration pénitentiaire refuse d’indemniser un détenu rémunéré 1,33 € de l’heure

    Détenu six mois à la maison d’arrêt de Mulhouse, Mathieu a été rémunéré 1,33 euros de l’heure pour le travail de bibliothécaire qu’il a exercé au sein de la prison. Représentant moins d’un septième du SMIC, cette rémunération indécente n’est pas conforme aux dispositions prévues par la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009. Pourtant, l’administration pénitentiaire refuse de l’indemniser.

    De mai à octobre 2012, Mathieu a assuré la gestion de la bibliothèque de la prison de Mulhouse 4 journées par semaine, entre 5 et 6 heures par jour. Pour ce travail, il aurait dû bénéficier d’une rémunération égale à 20 % du SMIC, soit 1,88 € de l’heure. Or, il n’a touché qu’une rémunération équivalente à 1,33 € de l’heure. Au cours des mois de juillet, août et septembre 2012 par exemple, il n’a ainsi perçu que 112 € pour 84 heures de travail, alors qu’il aurait dû percevoir 158 €.

    A sa sortie de prison, après avoir été informé de ses droits, Mathieu a demandé à l’administration de procéder à une régularisation de sa situation. Par courrier du 19 décembre 2012, il a donc sollicité le versement d’une somme correspondant au « manque à gagner ». Mais la direction de l’établissement a refusé de faire droit à sa demande, arguant dans un courrier du 23 janvier 2013, que « la rémunération [au service général] ne se fait pas en heure mais sur la base d’une journée de travail ».

    #prison #travail #loi_pénitentiaire

  • Les tribulations d’un narco-pilote de brousse | POLICEtcetera
    http://moreas.blog.lemonde.fr/2013/03/08/les-tribulations-dun-narco-pilote-de-brousse

    Les tribulations d’un narco-pilote de brousse

    Ce 18 novembre 1992, Raymond Boulanger met toute la gomme pour faire décoller son Convair 580. Agrippé au manche à balai, il sait que son avion est trop chargé. Entre le « fret » et la quarantaine de barils d’essence, il est trop lourd de plusieurs tonnes. À peine éclairée, la piste défile sous les roues et, tout au bout, si ça passe pas : la mer. Le temps menace sur la péninsule de Guarija, tout au nord de la Colombie. In extremis, les roues se soulèvent. Tel qu’on l’imagine, Raymond Boulanger a dû éclater d’un rire - « tonitruand » !
    Il y a quelques jours, il est sorti de prison. C’est sans doute le plus important passeur de drogue jamais arrêté : 4 343 kilos de cocaïne.
    Celui que l’on a surnommé le pilote de Casey est né en 1948, à Rimouski, au Québec. Il a passé son enfance pratiquement sur un aéroport, où sa mère dirigeait une école. « J’ai commencé à voler sur les genoux de mon père, j’avais 8 ou 9 ans », aime-t-il à raconter. Mais c’est en Écosse qu’il a passé son brevet de pilote. Il avait 16 ans.
    Un sacré bonhomme, quand même ! Belmondo des années 70. Il aurait été contacté par le cartel de Cali, l’un des plus importants réseaux mafieux de l’Amérique du Sud (démantelé en 1995), alors qu’il travaillait pour la CIA. L’agence appréciait ses qualités de pilote de brousse. On dit même qu’il aurait accompli quelques raids armés pour le compte des services secrets américains lorsque ceux-ci, de crainte de voir s’instaurer un régime communiste au Nicaragua, cherchaient à neutraliser les guérilleros de Daniel Ortega.