Monolecte đŸ˜·đŸ€Ź

Fauteuse de merde 🐘 @Monolecte@framapiaf.org

  • Finances publiques : le cas d’école du bouclier tarifaire | Mediapart
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/110424/finances-publiques-le-cas-d-ecole-du-bouclier-tarifaire

    Le bouclier tarifaire Ă©tait censĂ© protĂ©ger les mĂ©nages. Il a surtout protĂ©gĂ© les surprofits de quelques acteurs. Le rapport de la Cour des comptes sur ce dispositif illustre jusqu’à la caricature le gaspillage de l’argent public.

  • Ces chevreuils en Ă©tat d’ivresse publique qui provoquent des accidents de la route et ravagent des jardins - ladepeche.fr
    ▻https://www.ladepeche.fr/2024/04/14/ces-chevreuils-en-etat-divresse-publique-qui-provoquent-des-accidents-de-l

    l’essentiel Les chevreuils, comme Ă  chaque printemps, font encore parler d’eux Ă  travers leurs frasques et leur comportement totalement hors la loi vis-Ă -vis de
 l’alcool ! En effet, en consommant des bourgeons contenant une substance alcaloĂŻde qui les rend ivre, ils ne savent plus dans quel bois ils habitent, errent, titubent. Ces cervidĂ©s saccagent des jardins et provoquent mĂȘme des accidents. Exemple dimanche. La victime tĂ©moigne. Le chevreuil saoul, quant Ă  lui, a pris la fuite. En se cognant aux arbres ? Peut-ĂȘtre.

  • Comprendre le retour de l’inflation dans la crise globale du capitalisme | Le Club
    ▻https://blogs.mediapart.fr/romaric-godin/blog/150424/comprendre-le-retour-de-linflation-dans-la-crise-globale-du-capitali

    Le point de dĂ©part de Paul Mattick est donc la question de la profitabilitĂ©. Sa vision est conforme Ă  celle de son pĂšre et de Henryk Grossman : le capitalisme est bel et bien soumis Ă  une contradiction majeure : pour ĂȘtre plus rentable, il faut augmenter la productivitĂ© et donc mĂ©caniser. Mais en mĂ©canisant, on rĂ©duit la possibilitĂ© de crĂ©er suffisamment de surplus productif au regard de la consommation du capital nĂ©cessaire. C’est la fameuse « baisse tendancielle du taux de profit », si discutĂ©e dans les milieux marxistes mais qui, il faut le souligner, dĂ©coule assez logiquement de la thĂ©orie de la valeur travail de Marx.

    Le capitalisme sait faire face Ă  cette tendance. Il mobilise des contre-tendance permettant de retrouver des moyens d’augmenter le taux de profit. Mais ces moyens sont toujours temporaires et doivent toujours ĂȘtre renouvelĂ©es. L’analyse de Grossman, c’est que chaque contre-tendance mobilisĂ©e finit par affaiblir encore davantage le systĂšme qui doit, finalement, accĂ©lĂ©rer l’exploitation du travail (et l’on pourrait ajouter aujourd’hui, de la nature) pour produire toujours moins de croissance. Et c’est dans cette dynamique qu’il faut comprendre les apparitions de l’inflation.

  • IsraĂ«l – Iran : “agression” ou “riposte” ?
    ▻https://www.frustrationmagazine.fr/iran-israel

    Le 1er avril 2024, IsraĂ«l, cherchant une stratĂ©gie pour ressouder le soutien occidental Ă  son massacre Ă  Gaza, a attaquĂ© frontalement l’Iran en dĂ©truisant son consulat Ă  Damas, tuant seize personnes. Le 13 avril 2024, l’Iran a lancĂ© en riposte une attaque de drones contre IsraĂ«l qui a fait un blessĂ©. Depuis, une large partie [
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  • Les inĂ©galitĂ©s de revenus augmentent dans les pays aidĂ©s par le FMI et la Banque mondiale
    ▻https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/les-inegalites-de-revenus-augmentent-dans-les-pays-aides-par-le-fmi-et-la-ban

    Les inĂ©galitĂ©s de revenus ont progressĂ© dans plus de 60% des pays actuellement sous programme d’aide du Fonds monĂ©taire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), atteignant parfois les seuils d’alerte des Nations unies, selon un rapport publiĂ© lundi par l’ONG Oxfam.

    Sans rire.

    20 ans qu’on le sait (au bas mot), qu’on le dĂ©nonce.

    C’est un petit peu comme les scandales chimiques. Les Ă©tudes existent depuis 50 ans, et voilĂ , tous les 5 ans, on fait comme si on le redĂ©couvrait.

  • 50 nuances de brun : quelques pistes d’autodĂ©fense | Mediapart | 14.04.24

    ▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/140424/50-nuances-de-brun-et-un-desir-de-transgression

    Repérer les circulations et les généalogies des idéologies

    ConcrĂštement, cette tenaille, obligeant Ă  ne pas tout confondre si l’on veut discerner les motifs qui font gagner – ou, plus rarement, perdre – ces droites dures tout en prenant la mesure de ce qui les relie, exige de repĂ©rer les circulations et les gĂ©nĂ©alogies qui existent entre elles, mĂȘme si les contextes nationaux sont bien sĂ»r toujours spĂ©cifiques.

    L’élection de Javier Milei en Argentine en constitue un exemple parlant. L’homme est un pur produit de l’échiquier politique et de l’équation Ă©conomique du pays : il a rĂ©ussi Ă  incarner Ă  la fois le rejet viscĂ©ral du pĂ©ronisme qui a gouvernĂ© l’Argentine pendant des dĂ©cennies et une prĂ©tendue rĂ©ponse Ă  une situation inflationniste inĂ©dite.

    En cela, il semble impensable qu’une figure similaire soit exportable sous d’autres latitudes. En revanche, on peut souligner qu’il a fait campagne en important dans un pays historiquement Ă©tatiste une pensĂ©e libertarienne – dans sa version marginale incarnĂ©e par Murray Rothbard – qui en Ă©tait totalement absente.

    Certaines circulations des thĂ©matiques d’extrĂȘme droite sont d’ores et dĂ©jĂ  bien identifiĂ©es, Ă  l’instar du « grand remplacement » qui prĂ©tend que l’on encourage la disparition des populations blanches des pays occidentaux au profit des populations racisĂ©es venues d’ailleurs.

    • On peut enfin distinguer une troisiĂšme catĂ©gorie de circulations, souvent plus difficiles Ă  repĂ©rer car elles opĂšrent sous les radars ou conduisent Ă  des ponts a priori surprenants. Le livre rĂ©cent des sociologues Kristina Stoeckl et Dmitry Uzlaner, The Moralist International. Russia in the Global Culture Wars (L’Internationale moraliste. La Russie dans les guerres culturelles globales) explore ainsi la gĂ©nĂ©alogie d’un rĂ©cit commun entre la droite chrĂ©tienne Ă©tats-unienne et l’Église orthodoxe russe. Retraçant prĂ©cisĂ©ment les origines et les raisons de la similitude des discours du Kremlin et des extrĂȘmes droites Ă©tats-uniennes et europĂ©ennes sur les valeurs traditionnelles, la famille, l’avortement et la « dĂ©cadence de l’Occident ».

      Le livre explore la maniĂšre dont l’extrĂȘme droite chrĂ©tienne Ă©tats-unienne a exportĂ© ses thĂšses en Russie dans la dĂ©cennie 1990 en fondant le CongrĂšs mondial des familles (WCF, World Congress of Families), une organisation abritĂ©e par un think tank conservateur, le Howard Center for Family, Religion and Society, devenu depuis l’Organisation internationale pour la famille.

      Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, on pourrait citer la façon dont le « mythe borĂ©aliste » est rĂ©guliĂšrement mobilisĂ© par l’extrĂȘme droite europĂ©enne afin de justifier ses dĂ©lires racialisants. Dans un prĂ©cĂ©dent papier de la Revue du crieur, Lionel Cordier montrait que cette utopie du Grand Nord catalysant une promotion de la blanchitĂ© se retrouvait dans plusieurs pays d’Europe aux traditions politiques et histoires coloniales distinctes.

      Aux Pays-Bas, le nationaliste nĂ©erlandais Thierry Baudet, leader du parti de droite radicale FvD, avait affirmĂ© lors de son discours de victoire aux Ă©lections provinciales et sĂ©natoriales de mars 2019 que, « comme tous les autres pays de notre monde borĂ©al, nous sommes en train d’ĂȘtre dĂ©truits par les personnes qui devraient nous protĂ©ger ».

      En France, la rĂ©fĂ©rence a Ă©tĂ© employĂ©e Ă  plusieurs reprises par Jean-Marie Le Pen, lui-mĂȘme inspirĂ© par le thĂ©oricien d’extrĂȘme droite Dominique Venner, adepte d’un Ă©loge rĂ©pĂ©tĂ© de l’Europe borĂ©ale. « Au-delĂ  du Nord qu’elle prĂ©tend dĂ©signer, Ă©crit Cordier, l’expression se fait nom de code, terreau fertile des fantasmes les plus dĂ©bridĂ©s des extrĂȘmes droites europĂ©ennes. »

    • Une autre rationalitĂ©

      RepĂ©rer ces circulations, ces passages, ces mĂ©tabolisations et ces thĂ©matiques qui s’enracinent est une prioritĂ©. Mais le geste rencontre une limite, au-delĂ  de l’impossibilitĂ© de cartographier dĂ©finitivement les cinquante nuances de brun qui nous entourent puisque celles-ci sont mouvantes et sans cesse recomposĂ©es.

      Cette limite tient Ă  ce que ces droites extrĂȘmes, mĂȘme si c’est Ă  des degrĂ©s divers, relĂšvent d’une autre rationalitĂ© que celle qui a longtemps organisĂ© le champ politique, autour d’une dialectique principale entre progrĂšs et rĂ©action ou entre rĂ©volution et rĂ©action.

      Cette « alter-rationalitĂ© » permet notamment Ă  des rĂ©actionnaires et des nostalgiques d’un ordre ancien mythifiĂ© de se prĂ©senter comme les derniers ou les nouveaux rĂ©volutionnaires. La plupart des acteurs et actrices du champ, quelles que soient les stratĂ©gies de respectabilisation dĂ©ployĂ©es, sont des « ingĂ©nieurs du chaos », pour reprendre le titre du livre de l’essayiste Giuliano da Empoli.

      En 2018, ce dernier exposait le travail des spin doctors, idĂ©ologues, scientifiques ou expert·es du Big Data ayant permis l’arrivĂ©e au pouvoir de leaders « disruptifs » qui ont transformĂ© leurs dĂ©fauts apparents en qualitĂ©s auprĂšs de celles et ceux qui adhĂšrent Ă  leurs campagnes et discours : inexpĂ©rience censĂ©e prouver leur non-appartenance aux Ă©lites ; fake news tĂ©moignant de leur libertĂ© de penser ; ruptures gĂ©opolitiques vues comme des gages d’indĂ©pendance


      Ces personnages et ces idĂ©es rĂ©pondent ainsi, en partie, Ă  un dĂ©sir de transgression qui semble avoir remplacĂ© l’espoir de changement, rĂ©formiste ou rĂ©volutionnaire, dans une Ă©poque marquĂ©e par un avenir bouchĂ© par les impasses Ă©cologiques et le verrouillage inĂ©galitaire des ressources disponibles.

  • C’est pas le gros drame, mais ça me semble la suite du psycho-drame de Carnon qui veut faire payer le parking du Grand Travers, mais qui est (Ă©tait ?) bloquĂ© parce que le terrain ne lui appartient pas (ça appartient au Littoral)
 : hier donc il faisait 28°, alors Ă©videmment entre les vacances, le week-end et la chaleur, tout #Montpellier s’était donnĂ© rendez-vous Ă  la plage. Et la plage familiale de Montpellier, c’est le Grand Travers, entre Carnon et la Grande Motte.

    ArrivĂ© lĂ , le parking du Grand Travers (le grand parking gratuit de 1000 places que la municipalitĂ© rĂȘve de rendre payant) est fermĂ©, depuis des mois, pour cause de « travaux ». Et l’autre parking (le payant, un peu plus petit), hĂ© ben il est fermĂ© aussi (pourquoi ? on ne sait pas).

    Donc hier, toutes les familles de Montpellier en train d’errer pour rĂ©ussir tenter de trouver une place pour se garer. (Mission impossible : j’ai dĂ©posĂ© la familia Ă  la plage et je suis allĂ© dessiner Ă  La Grande Motte.)

    (Et pour les ceusses qui ne suivraient pas : Carnon, c’est aussi un de ces bleds qui ne veulent surtout pas faire partie de la MĂ©tropole de Montpellier et qui refusent absolument que le tram aille jusqu’à la mer. J’y ai habitĂ© pendant mes Ă©tudes : c’est mĂȘme pas vraiment une ville qui existe avec des habitants : c’est une station balnĂ©aire vide la plupart de l’annĂ©e, avec des studios Ă  louer l’étĂ©. Le reste du temps, c’était la mĂȘme ambiance que dans 28 Jours plus tard. La seule raison d’ĂȘtre de ce truc, c’est de maximiser le pognon soutirĂ© aux touristes, mais en ne vivant surtout pas lĂ . Et donc, autant que possible, Ă©viter que les habitants de Montpellier et la rĂ©gion viennent profiter de la plage, parce que ce ne sont pas les consommateurs captifs dont on veut.)

  • Demain verra la victoire des Palestiniens
    Par Ghassan Abu-Sittah*
    ▻https://www.chroniquepalestine.com/demain-verra-la-victoire-des-palestiniens

    Le 12 avril, le gouvernement allemand a empĂȘchĂ© le Dr Ghassan Abu-Sittah d’entrer dans le pays pour participer Ă  une confĂ©rence Ă  Berlin oĂč il devait tĂ©moigner du gĂ©nocide Ă  Gaza. La veille, le 11 avril, M. Abu-Sittah avait pris ses fonctions de recteur de l’universitĂ© de Glasgow dans le Bute Hall, aprĂšs avoir Ă©tĂ© Ă©lu avec 80 % des voix. Voici la transcription du discours du Dr Abu-Sittah.

    Les Ă©tudiants de l’universitĂ© de Glasgow ont dĂ©cidĂ© d’honorer, par leur vote, la mĂ©moire des 52 000 Palestiniens tuĂ©s. La mĂ©moire des 14 000 enfants assassinĂ©s. Leur vote est un vote de solidaritĂ© avec les 17 000 enfants palestiniens orphelins, les 70 000 blessĂ©s – dont 50 % sont mineurs- et les 4 Ă  5 000 enfants amputĂ©s.

    Ils ont votĂ© pour exprimer leur solidaritĂ© avec les Ă©tudiants et les enseignants des 360 Ă©coles dĂ©truites et des 12 universitĂ©s entiĂšrement rasĂ©es. Pour exprimer leur solidaritĂ© avec Dima Alhaj, une ancienne Ă©lĂšve de l’universitĂ© de Glasgow, assassinĂ©e avec son bĂ©bĂ© ainsi que toute sa famille, et honorer leur mĂ©moire.

    Au dĂ©but du XXe siĂšcle, LĂ©nine avait prĂ©dit qu’aucun vĂ©ritable changement rĂ©volutionnaire ne pourrait advenir en Europe occidentale sans un Ă©troit contact des mouvements rĂ©volutionnaires avec les mouvements de lutte contre l’impĂ©rialisme et les pays colonisĂ©s et esclavagisĂ©s.

    Les Ă©tudiants de l’universitĂ© de Glasgow ont compris ce que nous perdons lorsque nous nous engageons dans des politiques inhumaines. Ils ont Ă©galement compris que ce qui fait l’importance et la spĂ©cificitĂ© de Gaza, c’est qu’il s’agit d’un laboratoire dans lequel le capital mondial mĂšne des expĂ©riences sur la gestion des populations excĂ©dentaires. (...)

    * Ghassan Abu-Sittah est un professeur agrĂ©gĂ© de chirurgie britannico-palestinien et un chirurgien plasticien et reconstructeur. Il a fait ses Ă©tudes de mĂ©decine Ă  l’universitĂ© de Glasgow, au Royaume-Uni, et son internat de troisiĂšme cycle Ă  Londres.
    #IsraelAllemagne

  • Interview. Nancy Fraser, virĂ©e d’une fac allemande pour avoir soutenu la Palestine
    L’universitĂ© de Cologne a annulĂ© la nomination de la professeure de philosophie de la New School de New York. Nancy Fraser dĂ©nonce les procĂšs en antisĂ©mitisme qui touchent de nombreuses personnalitĂ©s juives en Allemagne qui s’engagent contre le gĂ©nocide Ă  Gaza.

    Nathaniel Flakin | 11 avril

    ▻https://www.revolutionpermanente.fr/Interview-Nancy-Fraser-viree-d-une-fac-allemande-pour-avoir-sou

    Vous venez d’ĂȘtre licenciĂ©e d’un poste de professeure invitĂ©e Ă  l’ universitĂ© de Cologne parce que vous avez signĂ© la dĂ©claration Philosophy for Palestine, qui condamne le « gĂ©nocide en cours » et le « systĂšme d’apartheid » d’IsraĂ«l. Pouvez-vous nous expliquer ce qui s’est passĂ© ?

    J’ai Ă©tĂ© invitĂ©e Ă  Cologne en juillet dernier. J’ai signĂ© la dĂ©claration en novembre. Et alors que celle-ci Ă©tait en ligne depuis un long moment, j’ai reçu un mail la semaine derniĂšre de la part du professeur Andreas Speer me disant que le recteur avait exprimĂ© des inquiĂ©tudes. J’ai pensĂ© que c’était trĂšs inappropriĂ©. J’ai Ă©tĂ© invitĂ©e sur la base de mes travaux universitaires, qui n’ont rien Ă  voir avec mon avis sur IsraĂ«l et la Palestine. Je lui ai rĂ©pondu en disant qu’il y a de nombreux points de vue sur la question, et qu’il y a beaucoup de souffrance de tous les cĂŽtĂ©s, y compris pour moi en tant que Juive. Mais j’ai insistĂ© sur le fait qu’il n’y avait aucun dĂ©saccord sur l’importance d’avoir des discussions libres, ouvertes et respectueuses, comme l’avait dĂ©clarĂ© le recteur. Mes cours magistraux n’ont rien Ă  voir avec IsraĂ«l et la Palestine. Dans les 24 heures j’ai reçu la rĂ©ponse du recteur : Puisque je ne voulais pas changer d’opinion, il n’avait donc pas d’autre choix que de me licencier.

    Au cours des annĂ©es vous avez travaillĂ© pour diffĂ©rentes universitĂ©s allemandes. Est-ce que cela s’était dĂ©jĂ  produit auparavant ?

    Jamais, mais je ne m’étais pas exposĂ©e aussi ouvertement que certains de mes collĂšgues. La situation Ă  Gaza est en ce moment si extrĂȘme que j’ai ressenti le besoin de m’exprimer clairement. (...)

    #IsraelAllemagne

    • Israel’s Architecture of Occupation : Eyal Weizman on Gaza & Targeting of Jewish Pro-Palestinian

      ▻https://seenthis.net/messages/1048627

      To a certain extent, the Holocaust has become a religious faith, that is uncomparable, that is ahistorical, and that its lesson is completely monovalented. There’s one lesson from it. And that is the protection of Israel as the StaatsrĂ€son, as the reason for existing of the German state. The right of being of the German state is understood as the protection of Israel. And the protection of Israel means the protection and support of every Israeli policy. And therefore, you see German arming the Israeli genocidal machine in Gaza now as a reparation for their genocide.

  • La baudruche des JO commence Ă  se dĂ©gonfler

    Sa suffisance 1er vient de casser le morceau, y a un plan B et un plan C pour la cérémonie inaugurale, le Stade de France et le Troca, les flics ont mis la pression, ça a marché, voulaient pas porter le chapeau si ça foire...

    Voir aussi l’infĂąme Darmanin Ă  la chasse au dahu lors d’un exercice anri-drĂŽne qui a lamentablement foirĂ©...

    â–șhttps://www.marianne.net/societe/terrorisme/apres-un-premier-echec-un-deuxieme-quand-le-systeme-antidrone-des-jo-est-d

    CotĂ© baignades en Seine le couple de seconds couteaux d’Hidalgo, les cadors se planquent, une certaine Brigitte LĂ©garĂ© pour le Cojo et l’illustre Pierre Rabadan pour la mairie, aka « Les Ă©garĂ©s du Ramadan » commencent Ă  numĂ©roter leurs abattis.

    Ca commence bien :-)

    • AprĂšs un premier Ă©chec, un deuxiĂšme
 Quand le systĂšme anti-drone des JO est dĂ©faillant
      â–șhttps://www.marianne.net/societe/terrorisme/apres-un-premier-echec-un-deuxieme-quand-le-systeme-antidrone-des-jo-est-d


      « Nous sommes face Ă  un vrai problĂšme : comment arrĂȘter les drones potentiellement hostiles ? »
      J.E.E/SIPA

      Officiellement, le dispositif de lutte anti-drone est opĂ©rationnel pour les jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. Telle est la conclusion de l’exercice « Coubertin LAD 2 », qui a regroupĂ© une sĂ©rie de cinq tests effectuĂ©s du 11 au 15 mars. L’enjeu : dĂ©ployer le dispositif et Ă©prouver son efficacitĂ©. CensĂ© identifier, dĂ©tecter et neutraliser les drones, le systĂšme Parade en est le produit phare. ProblĂšme : « Sur deux des sites oĂč Parade a Ă©tĂ© testĂ©, ça n’a pas fonctionnĂ© selon les performances attendues », confie Ă  Marianne un observateur de l’exercice. « C’est-Ă -dire que Parade arrĂȘte les drones mais dans un pĂ©rimĂštre bien plus restreint qu’attendu. »

      En clair, Parade n’a pas fait le boulot. C’est d’autant plus problĂ©matique que l’un de ces deux tests a eu lieu aux abords d’un ministĂšre, en plein Paris. RĂ©alisĂ© Ă  portĂ©e de vol de la place de la Concorde et du Champ-de-Mars, en plein cƓur de la capitale, le dĂ©ploiement du systĂšme Parade n’a pas fonctionnĂ©, nous assure une source proche du dossier. Ce que nous confirme une huile de l’armĂ©e de l’air.

      A LIRE AUSSI : JO de Paris 2024 : un test antidrones confidentiel rĂ©alisĂ© au-dessus d’un ministĂšre... a foirĂ©

    • Le joujou dans les mains de GĂ©gĂ©, ce n’est pas Parade, c’est un SkyWall Patron.

      Parade, c’est ça (dĂ©c. 2022, quand ça marchait
)
      ▻https://www.youtube.com/watch?v=v1UdZ6zkZmI

      et SkyWall, ça
      Drone explosif, attaque de la flamme : GĂ©rald Darmanin inspecte la sĂ©curitĂ© des Jeux olympiques | 78actu
      ▻https://actu.fr/ile-de-france/beynes_78062/drone-explosif-attaque-de-la-flamme-gerald-darmanin-inspecte-la-securite-des-je


      À Beynes (Yvelines), GĂ©rald Darmanin s’est essayĂ© au maniement du Skywall, un engin capable de capturer un drone.
      ©François Desserre

      On chassait deux types de gibier sur le camp de la gendarmerie de Beynes (Yvelines), ce lundi 18 mars 2024. D’abord ceux qui pourraient s’en prendre Ă  la flamme olympique. Ensuite ceux qui songeraient Ă  utiliser un drone pour nuire Ă  ce qui s’annonce comme l’évĂ©nement sportif du siĂšcle en France.
      [
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      Aucun drone ne devra voler, sinon

      De ce cĂŽtĂ©-lĂ , le commandant de la section de protection et d’appui drones (SPAD) ne semble pas dĂ©muni en solutions. Il dispose de plusieurs pistolets et fusils permettant de brouiller le signal des appareils en les maintenant sur place. Il peut mĂȘme les renvoyer Ă  leurs expĂ©diteurs. PortĂ©e : 1000 mĂštres.

      En dernier recours il peut dĂ©gainer le Skywall ; 80 000 euros l’unitĂ©. « Il s’agit d’un engin qui lance un filet jusqu’à 100 mĂštres. Il capture le drone si le brouillage se rĂ©vĂšle inefficace ou si le drone a Ă©tĂ© trafiquĂ©. Un parachute se dĂ©ploie pour une rĂ©cupĂ©ration sans danger. Nous l’aurons certainement avec nous pour la cĂ©rĂ©monie d’ouverture. Rien ne sera autorisĂ© Ă  voler dans le ciel », prĂ©vient le lieutenant Nicolas Belec, le patron de la SPAD.

      en démo, il y a 2 ans
      ▻https://www.youtube.com/watch?v=5DkEwVHI9zk

      Openworks Engineering est une société britannique

  • GrĂšce : la deuxiĂšme mort de Syriza, ou de la tragĂ©die Ă  la farce - CONTRETEMPS
    â–șhttps://www.contretemps.eu/grece-deuxieme-mort-syriza-tsipras-kasselakis

    Syriza traverse actuellement ce qui pourrait bien ĂȘtre sa crise finale aprĂšs l’élection Ă  sa tĂȘte d’un ancien trader : Stefanos Kasselakis. Celui-ci a pris la succession d’Alexis Tsipras aprĂšs la dĂ©route Ă©lectorale rĂ©cente du parti, en bĂ©nĂ©ficiant d’un large soutien des mĂ©dias dominants et d’un systĂšme de « primaire interne » qui permet Ă  toute personne s’inscrivant en ligne et payant la somme de deux euros de participer Ă  l’élection du chef du parti.

    Stathis KouvĂ©lakis analyse dans cet article ce qui apparaĂźt d’ores et dĂ©jĂ  comme la « deuxiĂšme mort » de Syriza, la premiĂšre renvoyant Ă  la capitulation en rase campagne de l’étĂ© 2015 face Ă  la TroĂŻka (Banque centrale europĂ©enne, Fonds monĂ©taire international et Commission europĂ©enne). Celle-ci conduisit Tsipras Ă  mener une politique d’une extrĂȘme brutalitĂ© pour les classes populaires et, ainsi, Ă  transformer Syriza de parti de la gauche radicale en parti de l’austĂ©ritĂ© nĂ©olibĂ©rale.

  • Le prolĂ©tariat n’a plus de parti.
    ▻https://www.deanreed.de/AmericanRebel/ml/abschiedsbrief-von-hans-modrow

    Vous cherchez Ă  comprende les raisons pour le dĂ©clin du parti Die Linke ? VoilĂ  une partie de la derniĂšre Lettre de Hans Modrow.

    Auch wenn deren Zustand im steten Wandel begriffen ist, Ă€ndert sich der Charakter der Klassengesellschaft nicht. Lautmalerei, Anglizismen und Gendern oder der Kampf gegen die Klimakatastrophe ĂŒberwinden die sozialen GegensĂ€tze in der bĂŒrgerlich-kapitalistischen Gesellschaft nicht. Das vermeintliche Verschwinden des Industrieproletariats hat doch die Arbeiterklasse nicht ausgelöscht. Die Sozialforschung spricht inzwischen vom Dienstleistungsproletariat, und meint jene abhĂ€ngig BeschĂ€ftigten, die fĂŒr wenig Geld arbeiten mĂŒssen, um zu existieren: Krankenschwestern und Pfleger, VerkĂ€uferinnen im Supermarkt und Außendienstmitarbeiter in Logistikunternehmen, Angestellte bei der Post, im Handel, in der Gastronomie und im Tourismus und so weiter. Sie machen laut jĂŒngsten Untersuchungen inzwischen bis zu 60 Prozent der BeschĂ€ftigten aus und sind kaum gewerkschaftlich organisiert. Sie sind ebenso Arbeiterklasse wie die etwa 18 Prozent in Industriebetrieben TĂ€tigen. Diese nahezu vier FĂŒnftel der Gesellschaft kommen in der Wahrnehmung unserer Partei kaum vor. Es ist ja keine Klasse, keine Mehrheit, nur eine Randerscheinung 


    #Allemagne #gauche

  • « Je regarde les visages, et je vois que les gens ont vieilli » - Rami Abou Jamous
    ▻https://orientxxi.info/dossiers-et-series/je-regarde-les-visages-et-je-vois-que-les-gens-ont-vieilli,7242

    AprĂšs la mort des six martyrs de l’ONG World Central Kitchen et la rĂ©solution de l’ONU exigeant un cessez-le-feu jusqu’à la fin du ramadan, les IsraĂ©liens avaient promis d’augmenter le nombre de camions qui entrent par le nord de la bande de Gaza. Apparemment, des livraisons sont effectivement arrivĂ©es au nord et Ă  Gaza-ville, mais cela restait trop peu. Mes amis qui sont toujours lĂ -bas me disent qu’ils ont vu rĂ©apparaĂźtre des choses dont ils avaient oubliĂ© l’existence, des lĂ©gumes, de la viande. Mais tout est Ă  des prix prohibitifs. Le kilo de tomates est Ă  120 shekels (30 euros), le kilo de pommes de terre Ă  100 shekels (25 euros). Les gens les voient, mais ils ne peuvent pas les acheter

    • « C’est une guerre de non-vie. Si elle se termine, une nouvelle va commencer, parce qu’il n’y a plus rien pour vivre. Pas d’électricitĂ©, pas de jardins d’enfants, pas d’écoles, pas d’universitĂ©. Il n’y a plus rien dans la bande de Gaza. Surtout dans la ville de Gaza et dans le nord. Et c’est ça, la vraie guerre. C’est d’ĂȘtre obligĂ© de faire vivre ta famille dans un endroit vide, dĂ©sert, oĂč il n’y a rien du tout. Et aprĂšs, on te dit que si quelqu’un veut Ă©migrer ou partir, c’est une dĂ©marche volontaire. Mais ce qui me fait peut-ĂȘtre le plus de peine, c’est qu’il y a des Palestiniens qui profitent de cette situation, au dĂ©triment de leurs frĂšres palestiniens. »

  • « On regarde trop de sĂ©ries parce qu’on travaille trop »
    ▻https://reporterre.net/Les-series-marchandent-notre-temps-libre

    La deuxiĂšme, c’est qu’il y a eu dans les sociĂ©tĂ©s modernes une rĂ©volution extrĂȘmement importante, entre la fin du XVIIIe et le dĂ©but du XIXe siĂšcle. Cette rĂ©volution, c’est la mise en place du systĂšme marchand et du salariat. Cela nous a amenĂ©s Ă  considĂ©rer que notre temps libre Ă©tait un moment libĂ©rĂ© par le travail. Sur le site du ministĂšre de l’Économie, on peut par exemple lire qu’un salariĂ© doit travailler pendant un mois pour produire 2,5 jours de congĂ©s.

    Comprendre les sĂ©ries est important, puisque considĂ©rer le temps libre comme un temps que le travail libĂšre affecte notre maniĂšre de l’éprouver. Si vous vous ĂȘtes embĂȘtĂ© Ă  produire ce temps libre, Ă  l’arracher au temps de travail, bien Ă©videmment vous n’allez pas ne rien en faire. C’est comme si Ă©tait inscrite, dans notre conception du temps libre, l’impossibilitĂ© mĂȘme de l’ennui. Les sĂ©ries viennent remplir ce temps-lĂ .

  • RĂ©capitulation | 14 avril 2024 06:45 BST | Middle East Eye
    ▻https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/recap-0

    Au cas oĂč vous ne suivriez que la couverture en direct de Middle East Eye, voici un aperçu de ce qui s’est passĂ© au cours des derniĂšres heures depuis que l’Iran a lancĂ© des dizaines de drones et de missiles sur IsraĂ«l en reprĂ©sailles Ă  l’attaque aĂ©rienne contre le consulat iranien Ă  Damas :

    La Jordanie et IsraĂ«l ont rouvert leurs espaces aĂ©riens aprĂšs les avoir fermĂ©s pendant des heures en raison des frappes de reprĂ©sailles de l’Iran sur IsraĂ«l.

    Le porte-parole de l’armĂ©e israĂ©lienne, Daniel Hagari, a confirmĂ© que certains missiles balistiques iraniens avaient pĂ©nĂ©trĂ© les dĂ©fenses du pays et touchĂ© la base aĂ©rienne de Nevatim, dans le sud d’IsraĂ«l.

    M. Netanyahu a affirmĂ© que le Hamas avait rejetĂ© la derniĂšre proposition d’accord de cessez-le-feu prĂ©sentĂ©e par les mĂ©diateurs et a dĂ©clarĂ© qu’il poursuivrait la guerre contre Gaza avec « toute sa force ».

    M. Biden a dĂ©clarĂ© Ă  M. Netanyahu que Washington s’opposerait Ă  toute attaque israĂ©lienne contre l’Iran. Selon un article de NBC News, M. Biden craint qu’IsraĂ«l n’essaie d’entraĂźner Washington dans une guerre rĂ©gionale plus vaste au Moyen-Orient.

    M. Biden a Ă©galement dĂ©clarĂ© publiquement qu’il allait rĂ©unir les dirigeants des pays du G7 afin de coordonner une « rĂ©ponse diplomatique » aux attentats.

    Le secrĂ©taire d’État Antony Blinken et le secrĂ©taire Ă  la dĂ©fense Lloyd Austin, deux des plus hauts responsables de M. Biden, ont tous deux dĂ©clarĂ© qu’ils ne cherchaient pas Ă  entrer en conflit avec l’Iran.

    #Bilan

  • Burn-out : les uns profitent, les autres payent - Mon blog sur l’écologie politique
    ▻https://blog.ecologie-politique.eu/post/Burn-out-les-uns-profitent-les-autres-payent

    La dĂ©responsabilisation des entreprises en matiĂšre de santĂ© est au diapason de cette iniquitĂ© : ceux qui nous rendent malades ne paient pas et laissent l’ardoise Ă  d’autres. Les assurances privĂ©es, la SĂ©curitĂ© sociale assurent petitement et au final ce sont les travailleuses et travailleurs qui paient. Touché·es dans leur corps, il leur faut encore subir la pauvretĂ©. La responsabilitĂ© de ces patrons pathogĂšnes serait difficile Ă  Ă©tablir, qu’il s’agisse de cancers sans rapport (aucun !) avec les substances cancĂ©rogĂšnes auxquelles les personnes sont exposĂ©es sur le lieu de travail ou de maladies psychiques qui tiennent aussi (n’est-ce pas ?) Ă  la personnalitĂ© des travailleuses et travailleurs subissant des surcharges de travail. À ce compte-lĂ , nous rendre malades peut en effet ĂȘtre pour eux un calcul trĂšs rationnel et on comprend bien que les arrĂȘts-maladie aient explosĂ© de 30 % entre 2021 et 2022 : l’intensification, jusqu’à l’épuisement, du travail, c’est tout bĂ©nĂ©fice pour leurs gueules. D’autres en assumeront les consĂ©quences. La « difficultĂ© » Ă  faire le lien entre des conditions de travail dĂ©gueulasses et les maladies des personnes qui les subissent ne tient pourtant qu’aux arbitrages faits par la puissance publique au profit du capital et Ă  nos dĂ©pens. Il nous appartient de les dĂ©noncer et de les combattre.

    La prochaine fois que vous vous sentez Ă  deux doigts de craquer, ne rentrez pas chez vous sur les bons conseils de votre n+1 qui craint plus que tout que vous ne vous effondriez sur son tapis Ă  elle. Acceptez de reconnaĂźtre que vous ĂȘtes Ă  bout et exigez que des pompiers viennent constater votre effondrement et vous emmener en lieu sĂ»r. C’est un accident du travail comme un autre.

    • Aujourd’hui on la trouve encore trĂšs rĂ©pandue auprĂšs de travailleuses et travailleuses du soin, au sens large, qui ont des scrupules Ă  ne faire que leurs heures ou Ă  ne travailler qu’à 100 % de leurs ressources si cela signifie que des personnes vulnĂ©rables seront privĂ©es d’aide, qu’il s’agisse du public d’une association de solidaritĂ© ou des patient·es d’une institution de santĂ©. L’étendue des missions et la mĂ©diocritĂ© des financements font le grand Ă©cart et c’est les employé·es qui le comblent au milieu d’injonctions contradictoires (prends soin de toi mais ne laisse pas tomber les personnes qui dĂ©pendent de toi). Le management contemporain et la recherche de taux de profit Ă©levĂ©s ont rĂ©pandu cette pathologie jusque chez des employé·es dont le travail n’a pas plus de sens que ça et qui n’y sont pas particuliĂšrement dĂ©vouĂ©es, par des injonctions qui ne sont plus intĂ©riorisĂ©es et morales mais externes et franchement crapuleuses.

      Au vu de l’hĂ©catombe que provoque le #burn_out chez de nombreux enseignants, on peut raisonnablement penser que cette catĂ©gorie professionnelle fait partie des « travailleurs du soin ».

      Mais sinon, oui, c’est un trĂšs bon billet qui fait mal Ă  tout le monde, du petit cheffaillon toxique aux institutions toutes catĂ©gories non moins toxiques ... Merci Aude !

  • La crise Ă©cologique et la montĂ©e du post-fascisme | Antithesi
    ▻https://cabrioles.substack.com/p/la-crise-ecologique-et-la-montee

    Pour dissimuler l’inadĂ©quation et l’incompĂ©tence totales des infrastructures et des services de l’État face aux catastrophes causĂ©es par les chaleurs et les sĂ©cheresses sans prĂ©cĂ©dent et les inondations extrĂȘmes qui reviennent avec une frĂ©quence inĂ©dite en raison du changement climatique, les autoritĂ©s de l’État n’hĂ©siteront pas Ă  utiliser tous les moyens, y compris les mĂ©thodes et le langage de l’extrĂȘme-droite fasciste. Une approche autoritaire de ce type peut permettre au pillage de la nature de se poursuivre sans entrave, en rĂ©percutant les coĂ»ts et les risques de la crise climatique sur les segments les plus affaiblis du prolĂ©tariat mondial.

  • La Belgique confrontĂ©e Ă  une flambĂ©e de l’absentĂ©isme au travail en 2023

    D’aprĂšs une enquĂȘte de la sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e Securex, les dĂ©fections d’un jour ont crĂ» de plus de 44 % Ă  la suite d’une rĂ©forme prĂ©voyant une dispense de certificat mĂ©dical pour une premiĂšre journĂ©e d’absence.
    Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, correspondant)

    Ils ne sont sans doute pas tous paresseux ou en mauvaise santĂ©, mais ils sont peut-ĂȘtre finauds : les travailleurs belges savent apparemment profiter de tous les avantages que leur octroie la loi. Leurs patrons, eux, sont un peu moins satisfaits ; c’est ce que vient de rĂ©vĂ©ler une Ă©tude de Securex, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les ressources humaines.

    La grande enquĂȘte, menĂ©e auprĂšs d’environ 24 000 employeurs et 198 000 travailleurs, confirme une flambĂ©e de l’#absentĂ©isme en 2023, Ă  la suite d’une rĂ©forme adoptĂ©e l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Elle prĂ©voyait une dispense de certificat mĂ©dical pour une premiĂšre journĂ©e d’absence. RĂ©sultat : une augmentation spectaculaire (+ 44,2 %) de ces dĂ©fections d’un jour. Et une hausse importante aussi (+ 16 %) du nombre de ceux qui se sont dĂ©clarĂ©s malades pendant un jour trois fois dans l’annĂ©e, en conformitĂ© avec les nouvelles dispositions.

    « Certains semblent considĂ©rer tout cela comme une nouvelle forme de congĂ© », dĂ©plore le Voka, la principale organisation d’employeurs flamande. « Les entreprises nous indiquent que des employĂ©s estiment avoir droit Ă  ces #arrĂȘts_de_travail et les planifient, parfois des semaines Ă  l’avance. C’était le risque. Aujourd’hui, il est dĂ©montrĂ© », explique Matthieu DewĂšvre, conseiller Ă  l’Union des classes moyennes.

    RĂ©organisation des tĂąches

    Les syndicats, en revanche, refusent d’évoquer un quelconque abus. « Un jour d’absence, c’est un signal d’alarme. [Le patron] qui investit dans son personnel et assure un bon Ă©quilibre entre travail et vie privĂ©e sera, lui, rĂ©compensĂ© », affirme, dans le quotidien De Morgen, Raf De Weerdt, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du syndicat socialiste ABVV.
    Du cĂŽtĂ© de Securex, on prĂ©fĂšre parler de « proactivitĂ© » et de prĂ©vention. DĂ©tecter un malaise au #travail, la fatigue ou les erreurs Ă©ventuelles commises par un employĂ© permet souvent d’éviter les absences, commente la sociĂ©tĂ©. Qui souligne aussi qu’impliquer les collĂšgues d’un absent dans la recherche de solutions est une dĂ©marche Ă  privilĂ©gier.

    Les spĂ©cialistes observent par ailleurs que les absences d’un jour, mĂȘme rĂ©pĂ©tĂ©es et forçant Ă  une rĂ©organisation des tĂąches, sont, en dĂ©finitive, moins pĂ©nalisantes pour les #entreprises que celles, souvent plus longues, prescrites par un certificat mĂ©dical.

    Il est Ă  noter que, dans les sociĂ©tĂ©s de moins de 50 personnes, pour lesquelles la loi ne s’applique pas, donc oĂč les travailleurs doivent justifier toute absence, les dĂ©fections d’un jour ont progressĂ© trois fois moins vite (+ 15 %). Et le pourcentage des employĂ©s se disant malades trois fois par an, ou plus, a, lui, baissĂ© de 3,9 %.

    ▻https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/13/la-belgique-confrontee-a-une-flambee-de-l-absenteisme-au-travail-en-2023_622

    • Donc en Belgique, ils vont Ă  rebours de ce qui se propose en France, c’est a dire rallonger les jours de carence, empĂȘcher toute exception et taxer l’absence.
      Ça m’étonne toujours que de droit europĂ©en se porte si peu sur le code du travail ou sur l’économie de marchĂ©. Y’a pas de destination commune. Ou alors pas assez dite donc pas assez politisĂ©e.

    • Les absences d’un jour dans les grandes entreprises (+50 travailleurs) en Belgique ont augmentĂ© de prĂšs de moitiĂ© (44,2%) l’annĂ©e derniĂšre aprĂšs la suppression du certificat mĂ©dical pour un jour d’absence en raison de maladie.

      – Je n’arrive pas Ă  savoir si on parle de gens qui ne prennent qu’un seul jour dans l’annĂ©e, ou de gens qui Ă  chaque fois s’arrĂȘtent juste un jour. Dans tous les cas, j’imagine que cette augmentation s’explique par le fait que des gens qui ne s’arrĂȘtaient jamais s’arrĂȘtent dĂ©sormais juste un jour (1 ou plusieurs fois).
      – Cette augmentation spectaculaire de 44%, c’est en fait le passage de 2.56% de travailleur.euses Ă  3.7%... Wow, quelle folie !

      la suppression du certificat mĂ©dical a entrainĂ© une augmentation significative de l’absentĂ©isme frĂ©quent dans les entreprises de plus de 50 travailleurs. Le pourcentage de travailleurs se signalant malades trois fois ou plus au cours d’une annĂ©e y a augmentĂ© de 5,74% (passant de 20,91% en 2022 Ă  22,11% en 2023). Dans les entreprises de moins de 50 travailleurs, on observe le mouvement inverse. Il y a eu une baisse significative de 3,88% (passant de 11,61% en 2022 Ă  11,16% en 2023).

      Ici, plus que l’augmentation de 21 Ă  22%, ce qui me semble marquant (mĂȘme si c’est sĂ»rement dĂ©jĂ  connu), c’est la diffĂ©rence de ~10 points entre les grosses et petites entreprises.


      RĂ©sultat non commentĂ© dans le post, mais cette augmentation quasi continue depuis 20 ans du « taux de maladie » (je sais pas bien ce que ça veut dire cela dit) de plus d’un an, ça me semble assez inquiĂ©tant.

      ▻https://press.securex.be/absenteisme--jamais-autant-de-travailleurs-nont-ete-aussi-frequemment-

  • Les copains/copines, si vous avez une opinion sur les drones iraniens, je vous suggĂšre d’y aller mollo sur les rĂ©seaux sociaux. Je crains qu’on va se cogner une nouvelle vague de criminalisation de l’expression sur internet dans les heures qui viennent.

  • Mutations bloquĂ©es : Paris, dĂ©partement-prison pour les enseignants
    ▻https://www.liberation.fr/societe/education/mutations-bloquees-paris-departement-prison-pour-les-enseignants-20240413

    Selon les chiffres du ministĂšre de l’Education nationale transmis par les syndicats, dans le premier degrĂ©, 749 enseignants ont demandĂ© Ă  quitter Paris pour la rentrĂ©e scolaire 2023. Seules 65 demandes ont Ă©tĂ© satisfaites. Avec un taux de rĂ©ussite de sortie d’à peine plus de 8,5%, Paris est devenu, pour beaucoup d’enseignants, un dĂ©partement-prison.

    Dans l’éducation nationale, les #mutations sont soumises Ă  l’immuable systĂšme Ă  points. Chaque annĂ©e, selon le type d’établissement, l’anciennetĂ©, la situation familiale et personnelle, un enseignant engrange un certain nombre de points, lui permettant ensuite de demander un changement de dĂ©partement. Dans le premier degrĂ©, « il faut un certain nombre de points pour sortir de son dĂ©partement mais aussi pour entrer dans le nouveau. Donc, selon les dĂ©partements, le nombre de points nĂ©cessaire peut atteindre des sommets », prĂ©cise CĂ©cile Suel, secrĂ©taire nationale du syndicat SE-Unsa, chargĂ©e du parcours professionnel. Exemple : pour quitter Paris Ă  la rentrĂ©e 2023, il fallait minimum 874 points. Pour entrer dans le dĂ©partement de Seine-Maritime – que Marion vise – il en fallait 201. Sauf qu’aprĂšs neuf ans d’enseignement, la jeune femme en a accumulĂ©s
 78. « Autant vous dire que je n’aurai jamais mon mouvement. Je sais que j’aurai #dĂ©missionnĂ© avant de l’avoir », partage-t-elle.

    A Paris, outre les convenances personnelles et les envies d’ailleurs de chacun, c’est le coĂ»t de la vie qui pousse les #enseignants outre-pĂ©riphĂ©rique. Car le salaire de ces fonctionnaires (loin d’ĂȘtre mirobolant) est le mĂȘme partout en France. « Enfin, on a quand mĂȘme une prime dite d’habitation qui est de 56 euros par mois », s’étrangle Marion. Sauf qu’à Paris, « le prix des loyers n’est pas compatible avec le niveau de rĂ©munĂ©ration des professeurs des Ă©coles. Ils ont le choix entre habiter dans une petite surface intra-muros ou aller s’installer Ă  1h30 et faire la route tous les matins et tous les soirs », abonde CĂ©cile Suel.

    [...] AprĂšs vingt-cinq ans d’enseignement, Sonia s’est mise en #disponibilitĂ© de l’#Ă©ducation nationale. AccordĂ©e aux #fonctionnaires sous certaines conditions, cette situation temporaire d’arrĂȘt de travail concernait 3% des agents en 2022-2023, selon les chiffres du ministĂšre de l’Education nationale, et fait perdre salaire et cotisations retraite pendant une durĂ©e dĂ©terminĂ©e. AprĂšs avoir posĂ© ses valises Ă  #Paris en 2012, Sonia aimerait gagner les Bouches-du-RhĂŽne pour y rejoindre sa conjointe. Ses 360 points ne lui permettant pas de prĂ©tendre au dĂ©partement dans l’acadĂ©mie d’Aix-Marseille, se mettre en disponibilitĂ© tenait, selon elle, de l’unique horizon. « C’est un sacrifice, avec des risques : plus aucun salaire, la dĂ©couverte des entretiens d’embauche Ă  la chaĂźne
 Mais c’est la seule solution que j’ai pour qu’on accepte mon mouvement », regrette-t-elle. En plus de lui permettre de rejoindre sa conjointe, ĂȘtre en disponibilitĂ© est aussi, selon elle, un moyen de faire pression et d’appuyer sa demande de mouvement.

    [...] Aujourd’hui, une des seules façons de voir sa disponibilitĂ© acceptĂ©e est de faire valoir les raisons familiales et se pacser avec son conjoint installĂ© dans une autre ville, affirment les syndicats et les enseignantes interrogĂ©s. Un secret de polichinelle de l’éducation nationale : nombreux sont ceux Ă  avoir recours Ă  la pratique, non pas par engagement romantique mais pour accĂ©lĂ©rer sa carriĂšre.

    [...] Si le pacs permet de demander un rapprochement de conjoint, il permet aussi et surtout de considĂ©rablement faire gonfler son pĂ©cule. [...] Dans le dĂ©tail, Ă  la signature du pacs, l’enseignant sĂ©parĂ© de son conjoint rĂ©colte d’emblĂ©e 150 points. Il gagne ensuite 190 points la premiĂšre annĂ©e de sĂ©paration, 325 la deuxiĂšme, 475 la troisiĂšme, et 600 pour quatre ans et plus de sĂ©paration. Pour Pauline, aprĂšs sept annĂ©es dans la grisaille parisienne, le pari est enfin gagnĂ© : grĂące Ă  son pactole, la jeune femme fera sa rentrĂ©e 2024 dans le Sud, comme souhaitĂ©.

  • Fabien NiederhĂ€user, ou les rendez-vous olympiques ratĂ©s
    ▻https://www.arcinfo.ch/jura/fabien-niederhauser-ou-les-rendez-vous-olympiques-rates-1379188

    « Je vois sur Facebook que le comitĂ© d’organisation des JO de Paris cherche des volontaires », raconte-t-il. « Ni une ni deux : je me porte candidat, envoie mon CV ainsi qu’une lettre de motivation oĂč je rappelle les grandes lignes de ma carriĂšre d’athlĂšte, mentionne StĂ©phane Caristan (rĂ©d : champion d’Europe 1986 du 110 m haies) comme rĂ©fĂ©rence, insiste sur le fait que je parle français, allemand, italien et anglais et que je me dĂ©brouille aussi en espagnol. »

    Le 15 octobre dernier, le rĂȘve olympique de Fabien NiederhĂ€user semble enfin devoir se concrĂ©tiser.

    « Je reçois un message de Paris : ma candidature est acceptĂ©e. Ma fonction : chauffeur VIP ! Je me dis : GĂ©nial ! » PĂ©riode de mission : du 11 juillet au 13 aoĂ»t. « Je m’arrange avec mon employeur, rĂ©serve un mois de vacances dont quinze jours de congĂ© non payĂ©s, prends contact avec le bureau des bĂ©nĂ©voles et demande oĂč je pourrai loger durant mon sĂ©jour parisien. »
    « Le bĂ©nĂ©volat, Ă  ce prix-lĂ ... »

    Mais c’est là que tout se complique.

    « LĂ , on me rĂ©pond que je dois me dĂ©brouiller moi-mĂȘme. Ce que je fais. Je dĂ©niche un Airbnb dans le 12e, vers la gare de Lyon, pour 2200 euros le mois. Tout fier, j’en fais part au bureau des bĂ©nĂ©voles, mais lĂ  c’est la douche froide : on me rĂ©pond qu’il serait prĂ©fĂ©rable que je trouve quelque chose dans le 16e, vers le TrocadĂ©ro, oĂč logeront les VIP, car je dois ĂȘtre disponible de 8h Ă  22h cinq jours sur sept... »
    Quand je vois la situation politique en France et en Europe, et les risques d’attentats qu’elle suppose, je me dis que je ne serai pas plus mal à la maison.
    Fabien NiederhÀuser, athlÚte et bénévole maudit des Jeux

    « Je reprends mes recherches et tombe sur un canapĂ©-lit Ă  4500 euros. Cette fois-ci, c’est bon, je pense. Mais en allant davantage dans les dĂ©tails, je m’aperçois que je suis en train de me faire avoir : non seulement je dois vĂ©hiculer les VIP, mais Ă©galement entretenir la flotte, laver les bagnoles et, surtout, je n’ai accĂšs Ă  aucune compĂ©tition durant mon temps libre. Tout ce que je recevrai comme contrepartie, ce sera l’équipement officiel des bĂ©nĂ©voles et un repas chaud par jour. Les frais de voyage et d’hĂ©bergement, tout ça c’est pour ma pomme ; mes deux semaines de congĂ© non payĂ©s aussi, bien sĂ»r. J’ai prĂ©fĂ©rĂ© renoncer, et Ă©conomiser 8000 francs. Le bĂ©nĂ©volat, Ă  ce prix-lĂ , c’était tout de mĂȘme un peu trop cher pour moi. »

  • Édition : la mauvaise occasion de Macron | Mediapart
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/130424/edition-la-mauvaise-occasion-de-macron

    Martelant la nĂ©cessitĂ© de ramener les plus jeunes Ă  la lecture – pour mieux fustiger « l’impact terrible [des Ă©crans] pour la sociĂ©tĂ© », selon les mots de Gabriel Attal –, l’exĂ©cutif choisit ainsi de s’attaquer au marchĂ© qui permet aux plus prĂ©caires d’accĂ©der aux livres, sans pour autant aider les plus prĂ©caires qui Ă©crivent des livres. Une idĂ©e de gĂ©nie qui rĂ©pond surtout Ă  une demande des plus gros Ă©diteurs français, aujourd’hui concentrĂ©s entre les mains d’une poignĂ©e de grands groupes, largement reprĂ©sentĂ©s au sein du SNE que Rachida Dati a rencontrĂ© le 10 avril.

    Le syndicat prĂ©sidĂ© par Vincent Montagne porte en effet depuis plusieurs mois cette mesure sur les livres d’occasion. En fĂ©vrier 2020, juste aprĂšs la publication du fameux rapport Racine, il se disait mĂȘme prĂȘt, dans Les Échos, Ă  rĂ©pondre aux inquiĂ©tudes des artistes-auteurs par ce biais. Tout en prĂ©venant les intĂ©ressĂ©s : « J’invite tous les auteurs Ă  ĂȘtre trĂšs prĂ©cautionneux quand ils affirment haut et fort vouloir vivre de leur mĂ©tier. Ce n’est pas possible pour tous et ils le savent. » Nota bene : en 2023, Hachette Livre, le plus important groupe d’édition français, aujourd’hui propriĂ©tĂ© de Vincent BollorĂ©, a enregistrĂ© un bĂ©nĂ©fice de 301 millions d’euros.

  • “Together We Will”...Speak the Truth. Only Then Can We “Win.” · Jewschool
    ▻https://jewschool.com/together-we-will-speak-the-truth-only-then-can-we-win-174196

    If this war is to end, we need to be able to cut through the rhetoric of the “moral army” and talk about the immoral policies that shape the army’s actions. And that’s what the soldiers’ testimonies do – they provide the pieces of the puzzle that tell us not only about the individual soldiers’ experiences but, put together, about the story of this war as a whole: what instructions the soldiers were given, reflecting the decisions made by the political leadership and the top brass. The testimonies we published after previous military campaigns in Gaza were groundbreaking in that they shed light on the foundational doctrines of those operations, exposing both the mindset of the leadership and the goals these missions were meant to achieve. More widely, we were able to learn about Israel’s attitude to Gaza as a whole and its place in the “forever war” that Israel is determined to pursue – at the expense of countless civilian lives, Israeli and Palestinian – in order to protect and entrench the occupation.