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Le portail des copains

  • L’Apple Vision Pro est une vision d’hommes - Numerama
    https://www.numerama.com/tech/1625948-lapple-vision-pro-est-une-vision-dhommes.html

    Il n’empêche que j’ai du mal à imaginer qu’une femme puisse se balader le visage couvert par un Vision Pro, pour rire ou pour de vrai. Et si cela obstruait suffisamment ma vue pour me mettre en danger ? Et si cela attirait trop l’attention sur moi ? On a déjà assez d’emmerdes en marchant simplement dehors, sans appareil à 3500 dollars sur le nez. Et à l’inverse, je me sentirais tout de suite mal à l’aise si je croisais un homme portant un casque capable de me filmer (comme je me méfie déjà de ceux qui ont leur portable à la main dans le métro ou dans la rue).

  • Suzanne El Kenz, écrivaine : « L’universel, ce n’est pas imposer un européocentrisme à tout le monde »
    https://www.1538mediterranee.com/suzanne-el-kenz-ecrivaine-luniversel-ce-nest-pas-imposer-un-europe

    Née à Ghazza, en Palestine, Suzanne El Kenz s’est réfugiée avec sa famille en Algérie à la fin des années 1960. Elle quitte l’Algérie pour se réfugier en France, pendant la « décennie noire », période de violences extrêmes des années 1990 pendant laquelle de nombreux intellectuels ont quitté le pays. Enseignante de langue arabe à Nantes, elle a écrit trois romans. Source : 15-38 Méditerranée

  • Le deuil et l’espoir peuvent coexister | Mariame Kaba, Kelly Hayes
    https://cabrioles.substack.com/p/le-deuil-et-lespoir-peuvent-coexister

    Pour maintenir l’ordre social et économique actuel dans les années instables qui s’annoncent, les gouvernements capitalistes devront compter sur la poursuite de la normalisation de la mort de masse. Alors que les migrations liées au climat continuent de s’intensifier et que les sécheresses et autres catastrophes provoquent des pénuries alimentaires, la consolidation des richesses se poursuivra et l’élimination des êtres humains qui n’ont pas leur place dans l’économie s’intensifiera, à moins que nous ne luttions pour une autre manière de vivre en relation avec ces crises.

    Mariame Kaba est une militante formée aux méthodes de l’organizing, éducatrice et autrice américaine. Elle travaille sur la fin de la violence, le démantèlement du complexe industriel carcéral, la justice transformatrice et le soutien au leadership des jeunes. Les éditions Hors d’Atteinte ont récemment publié une traduction française de son livre En attendant qu’on se libère, vers une justice sans police ni prison.

    Kelly Hayes est autrice, organisatrice, éducatrice et photographe. Elle est également l’animatrice du podcast Movement Memos de Truthout. Elle est cofondatrice du collectif Lifted Voices et de la Chicago Light Brigade. Ses écrits figurent dans de nombreuses publications et anthologies.

    En mai 2023 Mariame Kaba et Kelly Hayes ont publié Let This Radicalize You, Organizing and the Revolution of Reciprocal Care dont le texte qui suit est extrait.

    · Note de Cabrioles : Nous aimerions dédier cette première publication de l’année à toustes les camarades qui ont éclairé 2023 en multipliant les initiatives sur le front de l’autodéfense sanitaire. Nous pensons particulièrement aux camarades de l’Asso pour la Réduction des Risques Aéroportés, aux Mask Bloc Nantes, Mask Bloc Bordeaux et Mask Bloc Paris, mais aussi aux camarades de Lyon et au Mouvement Indépendant de Riposte Antifasciste qui affirme “que l’autodéfense sanitaire et l’autodéfense antifasciste doivent être menées de concert.” Et nous ne pouvons que vous encourager à aller lire l’important article de Justine Partout, Vague après vague, Récit de quatre années de pandémie et d’autodéfense sanitaire, paru récemment sur Jef Klak.

    Nos pensées vont aussi vers toutes les personnes mortes ou handicapées par le Covid du fait des politiques gouvernementales criminelles et de la complicité des oppositions politiques et médiatiques. Ainsi que vers toustes les camarades que la violence de l’époque écrasent et poussent au désespoir. Parfois irrémédiablement. Nous portons leurs coeurs dans nos coeurs, et continuerons de souffler sur les braises ·

    Why write love poetry in a burning world ?
    To train myself, in the midst of a burning world,
    to offer poems of love to a burning world.

    --Katie Farris, Why Write Love Poetryin a Burning World

  • Chasse aux arrêts de travail : des médecins dénoncent « une campagne d’intimidation générale » - Basta !
    https://basta.media/chasse-aux-arrets-de-travail-medecins-denoncent-campagne-intimidation
    https://basta.media/local/cache-gd2/4e/daec47917d5cb362dc38c40a18b802.webp

    Médecin depuis 30 ans dans le troisième arrondissement de Lyon et membre du Syndical des médecins libéraux (SML), Laurent Negrello fait le même constat : « Je suis dans un quartier un peu défavorisé, avec 50 % de logements sociaux et plus de difficultés, ce qui impacte probablement mes quotas d’arrêts de travail », appuie-t-il. Contrôlé pour la deuxième fois en cinq ans, il insiste aussi sur le contexte sanitaire global, qu’il a vu nettement évoluer ces dernières années. « L’inflation des arrêts est à mon avis aussi due à des conditions de travail qui sont devenues très difficiles. Les gens sont en burn-out, ont des accidents, une pression de rentabilité… ». Les conditions de travail (contraintes posturales, exposition à des produits toxiques, risque d’accidents, etc.) ne se sont globalement pas améliorées depuis 30 ans selon le ministère du Travail.

  • Crise des opioïdes : pourquoi il ne faut ni l’oublier, ni l’ignorer - Basta !
    https://basta.media/crise-des-opioides-pourquoi-il-ne-faut-ni-oublier-ni-ignorer
    https://basta.media/local/cache-gd2/78/605cd7804220741b2c11bca65369da.webp

    De morts à cause des drogues prescrites dans les années 1990, les overdoses liées à l’héroïne ont commencé à augmenter en 2010. Puis, en 2013, selon des estimations de l’agence américaine de contrôle et de prévention des maladies, les drogues opioïdes synthétiques ont commencé à faire de plus en plus de morts.

    Les drogues de synthèse sont les plus meurtrières. Elles se multiplient, se coupent et se recoupent, sans que les consommateurs ne le sachent. The Conversation avertit par exemple, dans un article de septembre 2023, de l’arrivée d’une nouvelle catégorie de drogues de synthèse : « L’opioïde synthétique fentanyl est bien connu pour les nombreuses vies qu’il a coûtées, principalement aux États-Unis, mais aussi ailleurs. Aujourd’hui, une classe moins connue d’opioïdes synthétiques, les nitazènes, commence à apparaître dans les cas d’overdose, des deux côtés de l’Atlantique. » The Tyee, quand à lui, parle du mélange mortel d’opioïdes et d’une drogue récemment arrivée sur le marché : « La xylazine, également connue sous le nom de tranq ou tranq-dope lorsqu’elle est mélangée à des opioïdes, est un sédatif approuvé pour un usage vétérinaire au Canada en tant qu’anesthésique pour les animaux. Il n’est pas autorisé pour un usage humain. » De plus en plus souvent, raconte le média canadien, le fentanyl est coupé à la xylazine, sans que les consommateurs ne le sachent - augmentant le risque d’overdoses.

  • Hélène Frappat : « Judith Godrèche n’a jamais donné son consentement et soulève une question essentielle et trop rarement abordée, celle du dégoût »
    https://madame.lefigaro.fr/celebrites/cinema/helene-frappat-judith-godreche-n-a-jamais-donne-son-consentement-et-


    Faut tout lire et tout garder.

    Le chemin vers l’émancipation d’un être humain peut prendre des décennies – ce que des personnalités de mauvaise foi, misogynes et réactionnaires, vont utiliser comme argument pour la réduire au silence et la discréditer en affirmant qu’il n’est pas possible de prendre autant de temps avant de parler. C’est ce qu’on appelle le gaslighting. On touche ici à une question fondamentale car elle a aussi des conséquences juridiques, avec la durée de la prescription et le temps que la loi doit donner à un être humain pour pouvoir porter plainte... À mon sens, toutefois, il faut distinguer parole et vérité. Judith Godrèche a parlé bien avant mais la vérité n’a pas pu advenir car ses interlocuteurs n’ont pas pu ou voulu l’entendre. Aujourd’hui, elle bénéficie enfin d’une chambre d’échos, mais cette dernière ne doit pas masquer qu’il ne s’agit pas que de son histoire…

  • Le gouvernement refuse de subventionner les associations féministes « ambiguës » sur le massacre du 7 octobre
    https://www.nouvelobs.com/societe/20240211.OBS84352/le-gouvernement-refuse-de-subventionner-les-associations-feministes-ambig


    Doc, tu n’es plus sanctionné sur tes réactions ou tes propos, mais sur ton absence de réaction.
    Tu as ordre d’affirmer que tu penses comme le gouvernement.
    #Police_de_la_pensée #dystopie

    Depuis l’attaque sanglante lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre et les représailles israéliennes, le collectif Nous toutes, et plus largement les associations et figures féministes en France s’étaient vus reprocher un « silence » sur les informations et témoignages faisant état de viols commis par des hommes du Hamas.

  • Covid-19 : un traitement de classe de la prévention ? - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/covid-19-un-traitement-de-classe-17859

    Alors que la crise sanitaire est officiellement terminée, les mesures de prévention du Covid-19 sont devenues un privilège de plus des riches. Pour nous autres, les gueux, des infections à répétition accroissent le risque de Covid long et les mesures de précaution sont inexistantes. Au nom de quoi devrions-nous subir un traitement de classe de la maladie ?

  • #Santé Publique France coupe les fonds au suivi des #cancers de l’amiante
    https://www.revolutionpermanente.fr/Sante-Publique-France-coupe-les-fonds-au-suivi-des-cancers-de-l


    La politique pas de thermomètre = pas de fièvre continue.

    Une épidémie qui fait encore rage, comme le montrent les plus de 1000 nouveaux cas reconnus chaque année, et les 4000 décès annuels relevés, mais qui n’empêche pas Santé Publique France de cesser son suivi. Comme le relève le magazine Santé et Travail, « Dans un mail adressé le 21 décembre à une trentaine de spécialistes du #mésothéliome, Santé publique France a annoncé « se résoudre à interrompre » le Programme national de surveillance des mésothéliomes (PNSM) et renonce au déploiement du Dispositif national de surveillance des mésothéliomes (DNSM) qui devait le remplacer. » La clôture de ce programme est justifiée par un manque de moyens, et n’a encore fait l’objet d’aucune annonce officielle.

    Cette fermeture impactera lourdement la surveillance du nombre de cas et invisibilisera cette épidémie massive de cancers, tout en véhiculant le message que l’époque des cancers de l’#amiante est close. De plus, elle réduira la possibilité pour les malades de faire reconnaître leur maladie comme une maladie professionnelle indemnisable, et de faire reconnaitre la responsabilité de leur patron dans la maladie qui brise leur vie. En effet, l’institut de recherche et d’expertise Mesopath, qui réalise des diagnostiques ouvrant la voie à une reconnaissance en maladie professionnelle et étudie des traitements, dépend financièrement pour un tiers du programme stoppé.

    C’est donc une attaque frontale contre les malades, qui participe à couvrir les responsables en col blanc de ce « crime industriel » pour reprendre la formulation de la sociologue de la santé Annie Thébaud-Mony. Selon elle, « Leur responsabilité est double. Tout d’abord, alors que tout était connu des dangers de l’amiante depuis le début du 20e siècle, ils ont développé un marché mondial de cette fibre qu’ils savaient mortelle. Et, pour ce faire, ils ont, au sein du cartel mondial de l’amiante, construit une stratégie de désinformation et de mystification. »

    • Cancer de l’amiante : le dispositif de suivi sur la sellette
      https://www.mediapart.fr/journal/france/090324/cancer-de-l-amiante-le-dispositif-de-suivi-sur-la-sellette

      La nouvelle, parvenue quelques jours avant Noël, a surpris la communauté scientifique autant qu’elle a scandalisé les victimes et leurs proches. « Tout se passe comme si on avait choisi de casser le thermomètre pour soigner la fièvre. C’est inacceptable », a réagi l’Association nationale des victimes de l’amiante (#Andeva) après avoir pris connaissance d’un courriel, consulté par Mediapart, dans lequel Santé publique France annonce à une poignée d’expert·es la fin du dispositif national de suivi des mésothéliomes (DNSM), les cancers de l’amiante.

      « Cette décision est extrêmement difficile mais l’agence ne dispose plus des ressources suffisantes pour [le] piloter sur le long terme », reconnaît Santé publique France dans cette missive, envoyée le 21 décembre dernier et consultée par Mediapart. Elle évoque notamment des contraintes « financières et humaines ».

      « Une décision prise sans concertation ni débat public, dénonce l’Andeva, tout en insistant sur l’importance de ce dispositif. Son abandon « priverait les soignants, les chercheurs et les victimes de l’amiante d’un outil utile pour mieux connaître cette terrible maladie et mieux la combattre en faisant avancer la recherche nécessaire à l’amélioration des traitements ». Selon son secrétaire national, Alain Bobbio, cet abandon accrédite aussi « auprès du grand public que la page amiante se tourne. Mais les gens qui sonnent à la porte de nos permanences sont toujours là ».

      Fin janvier, l’Andeva a dénoncé dans un courrier destiné à la ministre de la santé, Christine Vautrin, une décision « inacceptable », lui demandant de faire marche arrière. « Nous n’avons reçu aucune réponse », indiquait début mars Alain Bobbio, secrétaire national d’Andeva.

      Au même moment, Didier Le Gac, député Renaissance et président du groupe d’étude amiante à l’Assemblée nationale, qui avait lui aussi alerté il y a plusieurs semaines le gouvernement, affirmait avoir reçu l’assurance du gouvernement que ce dispositif ne serait pas supprimé.

      « Compte tenu de la priorité accordée au risque amiante, le ministère a d’ores et déjà demandé à l’agence que la surveillance nationale du mésothéliome soit poursuivie », a indiqué le cabinet de Christine Vautrin dans un message envoyé au député. Contacté, le ministère de la santé n’a pas répondu à nos sollicitations. De son côté, Santé publique France affirme finalement auprès de Mediapart « maintenir » un dispositif de surveillance visant à « suivre le nombre de cas de cancers » et à caractériser les expositions.

      « On ne peut pas uniquement dire merci, notre souci est d’obtenir des garanties sur la nature de cette surveillance », a aussitôt réagi Alain Bobbio, secrétaire national de l’Andeva, insistant notamment sur le fait que le dispositif doit inclure le suivi des procédures d’indemnisation et des expositions.

      L’histoire du dispositif de surveillance du mésothéliome commence il y a plus de vingt ans, lorsque la France décide d’interdire, en 1997, l’usage de l’amiante, un matériau qui a contaminé pendant des décennies les ouvriers des usines et des chantiers navals. La France prend alors conscience de l’étendue de la catastrophe sanitaire. C’est pourquoi, l’année suivante, un Programme national de surveillance du mésothéliome pleural (PNSM), une maladie spécifique de l’amiante, voit le jour dans 21 départements qui représentent 30 % de la population.

      Cette surveillance vise alors à mieux documenter les cas, les expositions professionnelles, et à permettre aux malades de saisir le Fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante (Fiva). « Un dispositif unique au monde », fait valoir Alain Bobbio.

      Le mésothéliome est une maladie rare qui continue de toucher, chaque année, environ 1 100 personnes, dont un quart de femmes (27 %). C’est une pathologie presque toujours mortelle, la survie à cinq ans ne dépassant pas les 10 %. Vingt ans de surveillance ont permis de montrer que cette maladie peut survenir après une exposition à l’amiante extrêmement faible et se déclenche en moyenne trente-cinq ans après l’exposition. 90 % des hommes atteints ont été exposés dans un cadre professionnel. Quant à l’indemnisation, le taux de non-recours au Fiva est moins élevé dans les départements concernés par le PNSM. 

      En 2017, un groupe d’expert·es se prononce donc pour étendre le PNSM au niveau national. Quatre ans plus tard, un nouveau dispositif est lancé, le dispositif national de suivi des mésothéliomes. Celui-ci a pour ambition de tendre à un recueil exhaustif de tous les cas de mésothéliomes (pleural, péritoine et péricarde) sur l’ensemble du territoire national. Santé publique France entend alors « moderniser », « optimiser » la surveillance et mieux prendre en compte les expositions, notamment environnementales.

      À l’époque, l’agence insiste sur le fait que « l’amiante est et restera encore pendant plusieurs décennies un sujet majeur de santé publique, de santé au travail et de santé environnementale ». D’autant plus que les cas évoluent. Les femmes sont de plus en plus concernées et de nouvelles contaminations professionnelles apparaissent, notamment dans le secteur de l’enseignement, comme l’a récemment montré une enquête de l’émission « Vert de rage ».

      En lançant ce DNSM, Santé publique France a notamment le projet de créer une plateforme afin de rassembler les données recueillies par différentes structures comme le réseau de chercheurs et chercheuses Mesopath et celles provenant de la déclaration obligatoire qui impose depuis 2012 aux médecins de signaler aux agences régionales de santé les cas de mésothéliomes. Un projet qui semble appartenir au passé, Santé publique France estimant qu’il ne répond plus « aux exigences de sécurisation des données de santé ».

      La fin de cette surveillance pourrait d’ailleurs impacter le travail effectué par le réseau Mesopath. Cette équipe de 17 anatomopathologistes – au moins un·e par région – a pour mission de dresser des diagnostics à partir de l’étude de tissus, cellules et organes. Une fois étudiés en région par un premier expert, les échantillons sont envoyés à Lyon, au Centre Léon-Bérard, centre national de référence, où ils sont de nouveau analysés par deux autres experts.

      « Si tout le monde est d’accord sur le diagnostic, on dresse un compte rendu définitif. Il sert de base à la prise en charge des patients et à l’instruction des dossiers d’indemnisation », explique Sylvie Lantuejoul, responsable de Mesopath. Ce diagnostic est aussi enregistré dans une base de données baptisée Mesobank et communiqué à Santé publique France pour déclencher des enquêtes sur l’exposition des malades à l’amiante ou à d’autres carcinogènes.

      Jusqu’à présent, le réseau était financé par Santé publique France à hauteur de 25 %, affirme-t-elle. « Cette année, on va tomber à 12 % pour la collecte des données sur 2023. En 2025, le financement de Santé publique France s’arrête. » Si cette coupe budgétaire ne signe pas la fin du réseau Mesopath, elle risque bien d’affecter son fonctionnement. « On ne pourra peut-être plus analyser tous les cas, les délais de compte rendu vont peut-être s’allonger et ce sera un frein à l’innovation technologique et au financement d’analyses moléculaires complexes qui permettent de mieux diagnostiquer ces tumeurs rares », détaille Sylvie Lantuejoul.

      Ce fonctionnement « en mode dégradé » serait d’autant plus préjudiciable pour les malades que Mesopath possède, jusqu’à présent, la base de données « la plus complète », explique Sylvie Lantuejoul, la déclaration obligatoire gérée par l’ARS étant non exhaustive. Dans sa réponse envoyée au député Didier Le Gac, le ministère évoque d’ailleurs l’enjeu de « renforcer » la déclaration obligatoire des mésothéliomes.

    • « Il est logique de reconnaître aux Maires la possibilité d’exiger des devoirs en contrepartie de droits, le respect de son pays et des morts pour la France en fait partie. »

      Le front de l’air est vraiment putride.
      Bientot le RSA conditionné à la présence lors des commemoration de Pétain et Maurras. La CAF à condition de dire notre fierté pour Depardieu....
      Bientôt tu pourra crever la dalle si t’es pas Charlie

    • Le tribunal administratif de Toulon a (...) validé le 26 janvier 2024, cette décision du maire, adoptée en septembre 2022, par la majorité des élus de #droite. Cette mesure avait été cependant contestée par la suite par la préfecture qui dénonçait : "une ingérence dans les libertés d’association et de conscience".

      Le tribunal administratif de Toulon a estimé que cette dernière favorisait "l’engagement des associations lors d’événements ayant un intérêt public local" sans enfreindre "le principe de neutralité".

      #Associations #subventions

      Droits et devoirs : la rupture Macron
      https://www.mediapart.fr/journal/france/250322/droits-et-devoirs-la-rupture-macron

      Pour le président-candidat, « les devoirs valent avant les droits ». Cette logique, qui va à l’encontre des principes fondamentaux de l’État social et l’#État_de_droit, irrigue l’ensemble de son projet de réélection. En distinguant les bons et les mauvais citoyens.
      Romaric Godin et Ellen Salvi
      25 mars 2022


      EmmanuelEmmanuel Macron a rarement parlé de « droits » sans y accoler le mot « devoirs ». En 2017 déjà, il présentait les contours de sa future réforme de l’assurance-chômage, en expliquant vouloir « un système exigeant de droits et de devoirs ». Deux ans plus tard, au démarrage du « grand débat national », pensé comme une campagne de mi-mandat pour endiguer la crise des « gilets jaunes », il déplorait l’usage de l’expression « cahier de doléances », lui préférant celle de « cahiers de droits et de devoirs » [le droit de se plaindre, et surtout le devoir de la fermer et d’obéir, ndc]..
      À l’époque, le chef de l’État prenait encore soin, au moins dans son expression, de maintenir un semblant d’équilibre. Mais celui-ci a volé en éclats au printemps 2021, en marge d’un déplacement à Nevers (Nièvre). Interpellé par un homme sans papiers, le président de la République avait déclaré : « Vous avez des devoirs, avant d’avoir des droits. On n’arrive pas en disant : “On doit être considéré, on a des droits.” » Avant d’ajouter, sans l’ombre d’une ambiguïté : « Les choses ne sont pas données. »

      Jeudi 17 mars, le président-candidat a de nouveau invoqué la question des devoirs en abordant le volet régalien de son projet. Rappelant son engagement à accueillir des familles ukrainiennes fuyant la guerre, il a immédiatement prévenu vouloir « changer les modes d’accès aux titres de séjour » et notamment les titres de séjour longs, qui seront désormais accordés « dans des conditions beaucoup plus restrictives ». Parce que non, définitivement, « les choses ne sont pas données ».
      Cette rhétorique du donnant-donnant irrigue aujourd’hui l’ensemble du programme d’Emmanuel Macron. Elle s’impose ainsi dans le volet économique de celui-ci. La mesure la plus représentative en la matière étant sans doute la mise sous condition de travail ou de formation du revenu de solidarité active (#RSA). Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a d’ailleurs explicitement indiqué que cette proposition s’inscrivait dans cette « logique de droits et devoirs » proposée par le candidat.
      Une logique, ou plus exactement une précédence, que le chef de l’État a lentement installée, l’étendant des sans-papiers à tous les citoyens et citoyennes. « Être #citoyen, ce n’est pas demander toujours des droits supplémentaires, c’est veiller d’abord à tenir ses devoirs à l’égard de la nation », avait-il lancé en août 2021. « Être un citoyen libre et toujours être un citoyen responsable pour soi et pour autrui ; les devoirs valent avant les droits », insistait-il en décembre, à destination des personnes non vaccinées.

      Une vision digne de l’Ancien Régime

      Emmanuel Macron a balayé, en l’espace de quelques mois, l’héritage émancipateur de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Pour les rédacteurs de cette dernière, rappelait l’avocat Henri Leclerc dans ce texte, « les droits qu’ils énoncent sont affaire de principe, ils découlent de la nature de l’homme, et c’est pourquoi ils sont imprescriptibles ; les devoirs eux sont les conséquences du contrat social qui détermine les bornes de la liberté, par la loi, expression de la volonté générale ».
      « Ce sont les sociétés totalitaires qui reposent d’abord sur l’#obéissance à des impératifs non négociables qui, en fait, ne sont pas des devoirs auxquels chacun devrait subordonner librement ses actes, écrivait-il en guise de conclusion. Les sociétés démocratiques reposent sur l’existence de droits égaux de citoyens libres qui constituent le peuple d’où émane la souveraineté. Chacun y a des devoirs qui, sans qu’il soit nécessaire de les préciser autrement, répondent à ses droits universels. »
      Début 2022, face aux critiques – Jean-Luc Mélenchon avait notamment tweeté : « Les devoirs avant les droits, c’est la monarchie féodale et ses sujets. Le respect des droits créant le devoir, c’est la République et la citoyenneté » –, Gabriel Attal avait assuré un nouveau service après-vente. Dans Le Parisien, le porte-parole du gouvernement avait expliqué vouloir « poursuivre la redéfinition de notre contrat social, avec des devoirs qui passent avant les droits, du respect de l’autorité aux prestations sociales ».

      La conception conservatrice du « bon sens »

      Cette « redéfinition de notre contrat social » se traduit par plusieurs mesures du projet présidentiel : le RSA donc, mais aussi l’augmentation des salaires du corps enseignant contre de nouvelles tâches – « C’est difficile de dire : on va mieux payer tout le monde, y compris celles et ceux qui ne sont pas prêts à davantage s’engager ou à faire plus d’efforts », a justifié Emmanuel Macron [avant d’introduire la notion de #salaire_au_mérite dans la fonction publique, ndc]–, ou même la réforme des retraites qui soumet ce droit devenu fondamental à des exigences économiques et financières.
      Cette vision s’appuie sur une conception conservatrice du « bon sens », qui conditionne l’accès aux droits liés aux prestations sociales à certains comportements méritants. Elle va à l’encontre total des principes qui fondent l’État social. Ce dernier, tel qu’il a été conçu en France par le Conseil national de la Résistance, repose en effet sur l’idée que le capitalisme fait porter sur les travailleurs et travailleuses un certain nombre de risques contre lesquels il faut se prémunir.

      Ce ne sont pas alors d’hypothétiques « devoirs » qui fondent les droits, c’est le statut même du salarié, qui est en première ligne de la production de valeur et qui en essuie les modalités par les conditions de travail, le chômage, la pénibilité, la faiblesse de la rémunération. Des conditions à l’accès aux droits furent toutefois posées d’emblée, l’État social relevant d’un compromis avec les forces économiques qui ne pouvaient accepter que le risque du chômage, et sa force disciplinaire centrale, ne disparaisse totalement.
      Mais ces conditions ne peuvent prendre la forme de devoirs économiques, qui relèvent, eux, d’une logique différente. Cette logique prévoit des contreparties concrètes aux aides sociales ou à la rémunération décente de certains fonctionnaires. Et ce, alors même que chacun, y compris Emmanuel Macron, convient de la dévalorisation du métier d’enseignant. Elle conduit à modifier profondément la conception de l’aide sociale et du traitement des fonctionnaires. À trois niveaux.
      Le premier est celui de la définition même des « devoirs ». Devoirs envers qui ou envers quoi ? Répondre à cette question, c’est révéler les fondements philosophiques conservateurs du macronisme. Un bénéficiaire du RSA aurait des devoirs envers un État et une société qui lui demandent de vivre avec un peu plus de 500 euros par mois ? Il aurait en quelque sorte des « contreparties » à payer à sa propre survie.
      Si ces contreparties prenaient la forme d’un travail pour le secteur privé, celui-ci deviendrait la source du paiement de l’allocation. C’est alors tout le centre de gravité de l’État social qui évoluerait, passant du travail au capital. En créant la richesse et en payant l’allocation, les entreprises seraient en droit de demander, en contrepartie, du travail aux allocataires au RSA, lesquels deviendraient forcément des « chômeurs volontaires » puisque le travail serait disponible.

      Les allocataires du RSA devront choisir leur camp

      Ce chômage volontaire serait une forme de comportement antisocial qui ferait perdre à la société sa seule véritable richesse : celle de produire du profit. On perçoit, dès lors, le retournement. La notion de « devoirs » place l’allocataire du RSA dans le rôle de #coupable, là où le RMI, certes imaginé par Michel Rocard dans une logique d’insertion assez ambiguë, avait été pensé pour compléter l’assurance-chômage, qui laissait de côté de plus en plus de personnes touchées par le chômage de longue durée.

      Ce retournement a une fonction simple : #discipliner le monde du travail par trois mouvements. Le premier, c’est celui qui veut lui faire croire qu’il doit tout au capital et qu’il doit donc accepter ses règles. Le second conduit à une forme de #criminalisation de la #pauvreté qui renforce la peur de cette dernière au sein du salariat – un usage central au XIXe siècle. Le dernier divise le monde du travail entre les « bons » citoyens qui seraient insérés et les « mauvais » qui seraient parasitaires.
      C’est le retour, déjà visible avec les « gilets jaunes », à l’idée que déployait Adolphe Thiers dans son discours du 24 mai 1850, en distinguant la « vile multitude » et le « vrai peuple », « le pauvre qui travaille » et le « vagabond ». Bientôt, les allocataires du RSA devront choisir leur camp. Ce qui mène à la deuxième rupture de cette logique de « devoirs ». Le devoir suprême, selon le projet d’Emmanuel Macron, est de travailler. Autrement dit de produire de la valeur pour le capital.

      Individualisation croissante

      C’est le non-dit de ces discours où se retrouvent la « valeur #travail », les « devoirs générateurs de droits » et le « #mérite ». Désormais, ce qui produit des droits, c’est une capacité concrète à produire cette valeur. Il y a, dans cette démarche, une logique marchande, là où l’État social traditionnel voyait dans la protection sociale une fenêtre de démarchandisation – c’est parce qu’on devenait improductif qu’on devait être protégé. À présent, chacun, y compris les plus fragiles, doit faire preuve de sa capacité constante de production pour justifier son droit à survivre.

      Cette #marchandisation va de pair avec une individualisation croissante. Dans le modèle traditionnel, la pensée est systémique : le capitalisme produit des risques sociaux globaux dont il faut protéger tous les travailleurs et travailleuses. Dans le modèle des contreparties, chacun est mis face à l’injonction de devoir justifier individuellement ses droits par une mise à l’épreuve du marché qui est le juge de paix final. On comprend dès lors pourquoi Christophe Castaner prétend que l’allocation sans contrepartie est « la réponse des lâches ».
      Car ce choix laisserait les individus sans obligations devant le marché. Or, pour les partisans d’Emmanuel Macron, comme pour Friedrich Hayek, la seule façon de reconnaître un mérite, c’est de se confronter au marché qui donne à chacun ce à quoi il a droit. La vraie justice est donc celle qui permet d’être compétitif. C’est la vision qu’a d’ailleurs défendue le président-candidat le 22 mars, sur France Bleu, en expliquant que la « vraie inégalité » résidait dans « les inégalités de départ ». L’inégalité de résultat, elle, n’est pas remise en cause. [voir L’égalité des chances contre l’égalité http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4443]

      Le dernier point d’inflexion concerne l’État. Dans la logique initiale de la Sécurité sociale, la protection contre les risques induits par le capitalisme excluait l’État. De 1946 à 1967, seuls les salariés géraient la Sécu. Pour une raison simple : toutes et tous étaient les victimes du système économique et les bénéficiaires de l’assurance contre ces risques. Le patronat cotisait en tant qu’origine des risques, mais ne pouvait décider des protections contre ceux qu’il causait. Ce système a été progressivement détruit, notamment en s’étatisant.
      Le phénomène fut loin d’être anecdotique puisqu’il a modifié le modèle initial et changé la nature profonde de l’État : désormais, le monde du travail est redevable à celui-ci et au patronat de ses allocations. Ces deux entités – qui en réalité n’en forment qu’une – exigent des contreparties aux allocataires pour compenser le prix de leur prise en charge. L’État étant lui-même soumis à des choix de rentabilité, l’allocataire doit devenir davantage rentable. Dans cet état d’esprit, cette « #rentabilité » est synonyme « d’#intérêt_général ».
      Les propositions sur le RSA et le corps enseignant entrent dans la même logique. Emmanuel Macron agit en capitaliste pur. Derrière sa rhétorique des droits et des devoirs se profilent les vieilles lunes néolibérales : marchandisation avancée de la société, discipline du monde du travail et, enfin, idée selon laquelle l’État serait une entreprise comme les autres. Le rideau de fumée de la morale, tiré par un candidat qui ose parler de « dignité », cache mal le conservatisme social de son système de pensée.

      Romaric Godin et Ellen Salvi

      #subventions #associations #contrepartie #droits #devoirs #égalité #inégalité

  • Saldmann à « Quelle époque ! » : du « Hanouna pour CSP+ » | Pauline Bock
    https://www.arretsurimages.net/articles/saldmann-a-quelle-epoque-du-hanouna-pour-csp

    Frédéric Saldmann est médecin et en promo pour son 17ème livre. Sur le plateau de « Quelle époque ! » sur France 2, il a partagé son enthousiasme pour le jeûne séquentiel, qui « rend intelligent » et permettrait de « rester jeune »... sans aucune remise en contexte de la part de Léa Salamé, fascinée. Sauf que pour des médecins, Saldmann est « un charlatan » qui « raconte des insanités scientifiques ». Oups. Source : Arrêt sur images

  • Médecin du travail interdit d’exercer : « Le patronat cherche à court-circuiter les règles » | Maïa Courtois
    https://rapportsdeforce.fr/ici-et-maintenant/medecin-du-travail-interdit-dexercer-le-patronat-cherche-a-court-cir

    Exerçant dans le secteur du BTP, un médecin du travail, le Dr Jean-Louis Zylberberg, vient d’être lourdement sanctionné par l’Ordre des médecins. Sa faute ? Avoir délivré des avis d’inaptitude « de complaisance », de nature à « léser » l’entreprise, estime l’Ordre. Le médecin concerné et ses soutiens dénoncent un système de pression exercé sur la profession, au détriment de la protection des salariés. Source : Rapports de Force

  • L’État français menace d’expulser une famille palestinienne vers Gaza - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2024/02/06/letat-francais-menace-dexpulser-une-famille-palestinienne-vers-gaza

    L’État français menace d’expulser une famille palestinienne vers Gaza
    6 février 2024Exilés, Guerre, Répression
    Ce pays est fou. Après que les autorités françaises aient interdit les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien et traqué toute parole qui contestait la propagande de guerre israélienne, apporté son soutien inconditionnel à un régime génocidaire, fourni des armes et financé l’un des pires massacres de l’histoire contemporaine, elles souhaitent expulser une famille palestinienne qui vit à Rennes vers la bande de Gaza, devenue un véritable tombeau à ciel ouvert.

    C’est par voie de presse, dans un article de Ouest-France du 5 février, qu’on apprend que la préfecture d’Ille-et-Vilaine ne s’opposait pas à l’expulsion de Shaden et Ibrahim Awad ainsi que leurs 3 enfants.

    L’enclave palestinienne a littéralement été rasée par les bombardements de l’armée coloniale israélienne. Plusieurs dizaines de milliers de palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre, d’autres sont encore ensevelis sous les décombres. Deux millions de personnes ont été déplacées de force. Le risque de famine et le manque de soins menacent directement la vie de centaines de milliers de gazaouis. Le sud de la bande de Gaza, où s’entassent les réfugiés palestiniens dans la région de Khan Younes, est pilonné par l’aviation israélienne. Il s’agit du plus grand massacre d’enfants de ce début de siècle. Mais un Préfet valide l’ordre d’expulsion dans cet enfer.

    Cette famille gazaouie avait réussi à fuir les bombardements israéliens de 2014 et à échapper à la mort. En 2018, les autorités françaises leur refusaient le droit d’asile, les empêchant de travailler. Depuis 2021, malgré différents recours et la fin de validité de leurs attestations de demandeurs d’asile, le couple est sans-papiers. Malgré une promesse d’embauche, leurs demandes de titres de séjour sont restées sans réponse et leur vie est en suspens. En février 2024, ils sont menacés d’être déportés dans la ville cimetière de Gaza. Et ce n’est pas un cas isolé.

    En juin 2023, à Lille, un professeur de français, Waleed Aboudipaa, palestinien de 38 ans, recevait par courrier une obligation de quitter le territoire par la préfecture du Nord. Il vit aujourd’hui sous la menace d’une expulsion. Le 10 novembre 2023, Mariam Abu Daqqa, militante révolutionnaire du Front Populaire de Libération de la Palestine était expulsée après avoir été arrêtée et enfermée dans un centre de rétention administrative alors qu’elle devait donner un cycle de conférences en France.

    Nommons les choses : il s’agit de mises en danger délibérées d’un cynisme absolu. La Cour internationale de justice a alerté sur le risque de génocide tandis que le gouvernement fasciste israélien poursuit son opération de nettoyage ethnique et son expansion coloniale à Gaza et en Cisjordanie. L’État Français n’est pas simplement complice. En fournissant les armes et en finançant l’État Israélien d’un côté tout en expulsant les réfugiés palestiniens de son territoire de l’autre, il collabore activement avec un régime barbare et colonial d’un bout à l’autre de la chaîne génocidaire.

    • Ce compromis, approuvé par un juge, permet d’éviter un procès qui se profilait notamment dans le Massachusetts, mais dans son communiqué, Letitia James met violemment en cause Publicis. « Pendant une décennie, Publicis a aidé les fabricants d’opioïdes comme Purdue Pharma à convaincre les médecins de prescrire trop d’opioïdes, alimentant directement la crise des opioïdes et provoquant la dévastation de communautés à l’échelle nationale », déclare la procureure.

      Si t’es riche, suffit de payer un peu et la justice passe à autre chose, même si ton crime est immense.

      #justice

      https://justpaste.it/9r87d

    • Pour les forfaitures infects mises sous le tapis grâce à cet accord avec #publicis faudra voir avec le mari de Amélie Claire Castéra (devenue Amélie Oudéa-Castéra et multiministre) qui en est directeur.

      Oups, EDIT, c’est son père qui était directeur de Publicis !

  • Questions structurelles : le coût des matériaux et la valeur du travail
    https://topophile.net/savoir/questions-structurelles-le-cout-des-materiaux-et-la-valeur-du-travail

    Dans un avenir alternatif, les taxes protègent le travail humain et pénalisent l’utilisation excessive de matériaux pour mettre fin aux pratiques de gaspillage. Dans ce futur possible, il y a davantage d’emplois mais la production industrielle est en baisse. La réduction des déchets engendre moins d’exploitation de la matière et de l’énergie, en échange d’une... Voir l’article

    • #DNS et #politique de la #Russie
      Les déclarations de politiciens à propos de l’internet ont souvent un côté comique involontaire. Cela touche ausse les chancelières cf. #Neuland de Merkel.

      Notez que la phrase du ministre « le problème a été résolu pour les abonnés du système national de noms de domaine » était fausse. Le problème a été résolu pour tout le monde (ce « système national de noms de domaine » est l’objet de beaucoup de propagande et de fantasme et il n’est pas du tout sûr qu’il ait une existence réelle).

  • « Une nouvelle bande dessinée d’Alessandro Pignocchi, participant de l’expédition de cet automne en défense du glacier de la Grave contre la construction d’un 3ème tronçon de téléphérique 🏔️🦫 »

    À lire librement sur son blog
    https://puntish.blogspot.com/2024/01/defendre-le-glacier-de-la-grave.html?m=1

    https://www.terrestres.org/2024/01/26/defendre-le-glacier-de-la-grave

    L’auteur de bande dessinée à l’aquarelle A. Pignocchi partage avec Terrestres sa dernière création artistique et politique. Avec humour, ces nouvelles planches nous embarquent au cœur de la lutte sur le Glacier de la Grave dans les Alpes