Hugo, 13 ans et malvoyant, résigné à étudier sans AESH
▻https://actu.fr/hauts-de-france/halluin_59279/hugo-13-ans-et-malvoyant-resigne-a-etudier-sans-aesh-dans-son-college-du-nord_6
Hugo, 13 ans et malvoyant, résigné à étudier sans AESH
▻https://actu.fr/hauts-de-france/halluin_59279/hugo-13-ans-et-malvoyant-resigne-a-etudier-sans-aesh-dans-son-college-du-nord_6
Tant qu’il n’y aura pas de coordinateur au #PIAL de Linselles, les parents d’Hugo ne pourront lancer aucune démarche. « A priori plusieurs dizaines d’enfants sont concernés sur notre secteur », relate Nicolas Karasiewicz, le père d’Hugo.
Un recours en justice si la situation ne s’améliore pas
Une situation qui s’est rapidement fait sentir sur les résultats du jeune garçon, qui présente une vraie fatigue visuelle, et des notes en baisse.
« J’aimerais qu’on puisse concrètement avoir une date, savoir quand le coordinateur du PIAL va arriver pour lancer les recrutements, s’exclame le père qui ne décolère pas. Il faut informer les familles, faire en sorte que la situation revienne à la normale, que des recrutements soient effectués en urgence pour apprivoiser les examens sereinement : il faut que ça bouge ! »
Le manque d’AESH n’étant pas propre au territoire, Nicolas a pu s’entretenir avec des parents faisant face à la même difficulté que lui : « certains parents recrutent eux mêmes les AESH, mais à leurs frais. C’est loin d’être une solution et loin d’être satisfaisant », gronde-t-il.
Lassé de voir cette situation stagner, le père du jeune garçon se dit « prêt à poursuivre cette affaire en justice s’il le faut ».
Contactés à plusieurs reprises, le département du Nord et le rectorat n’ont pas donné suite à nos sollicitations.
À lire aussi
#Handicap intellectuel. Près de 8000 personnes sans solution dans le Nord : « On est invisibles »
#élève #école #école_inclusive (elle se revendique telle...) #AESH
Il me semble que c’est pour partie différent, @sombre. De fait, l"école inclusive" est un thème introduit dans la loi de 2013. Ça vient sanctionner le fait que l’on dit privilègier désormais la « situation de handicap » et les manières de compenser celle-ci plus que « le » handicap. Il n’y jamais eu assez de personnel (AVS, puis AESH) pour doter les élèves qui se voient notifier un accompagnement par les MDP. Mais le dispositif, loin d’être en déshérence, monte en charge (132 000 AESH actuellement). Le plus souvent sans formation initiale, voire continue, des personnels, et avec des salaires de merde (de nombreuses luttes ont eu lieu à ce sujet ces dernières années). Ce qui n’est pas pour rien dans le difficultés rencontrées pour recruter.
Une des solutions employées, dans le cas de Paris, c’est d’av voir ouvert le recrutement effectué par le Recorat et les PIAL (pôle inclusif d’accompagnement localisés, sic) aux animateurs périscolaires (payés par la Ville). Vu la cherté des loyers, il faut bien deux salaires de ce genre...
Le « taux de couverture » des notifiés #MDPH, à savoir celleux qui disposent effectivement d’une AESH, varie très fortement selon les régions (de 30 à... 65%, à #Paris).
Ils flexibilisé la chose à fond en créant des « AESH mutualisés » (en théorie jusqu’à 8 élèves en même temps...). Quant dire que l’intérêt de l’élève n’est pas prioritaire. Il s’agit de produire un bilan comportant un taux de couverture « en progression ». Ils en sont même au point de prévoir, pour s’affranchir de cette contrainte, de vouloir s’approprier une prérogative des MDPH, fixer le nombre d’heure d’attribution d’une AESH aux élèves concernés.
Cela reste un secteur d’emploi en pleine croissance, ce qui rend difficile de mettre sous le tapis ses aspects contradictoires. C’est un des seuls domaines où il y a des luttes dans l’éducation nationale. Et des avancées susceptibles de faire tache d’huile. Ainsi le rectorat de Paris a, pour la première fois cette année, mis en place une semaine de formation initiale par laquelle passe les vagues incessantes de recrutés, formation suivie d’une formation continuée sur l’année, dont des groupes de travail axés sur les pratiques professionnelles qui peuvent permettent à des AESH de partager leurs difficultés. Un cadre d’échange collectif avec supervision, comme il devrait en exister partout et continûment (ce qui n’est pas le ca ici non plus) dans les métiers de la relation.
On est bien d’accord que le soucis principal pour l’educnat, c’est de communiquer le plus consensuellement possible sans bourse délier, non ?
Pas tout à fait. Il s’agit de faire mine de répondre (c’est un effet réelle) à ce qui désormais considéré comme un besoin social en dépensant le moins possible. Là c’est 135 000 salaires, et ça va augmenter. D’où cette « recherche de productivité » où l’employeur peut dire « 8 heures c’est 8 heures » (d’attribution d’AESH) à propos d’heures où une AESH accompagne 4 élèves à la fois (une intensification du travail destructrice).
C’est des mécanismes très contradictoires. Il y a par exemple des collèges où l’on met tous les élèves avec notifications MDPH dans les mêmes classes (école inclusive on vous dit) afin de ne aps avoir à réclamer des AESH au rectorat, au risque de ne pas les avoir.
Tout cela va bouger (vers une tendance à l’abandon sous couvert d’accompagnement) avec cette saloperies de classe de niveau, où se retrouveront la très grande majorité des élèves en situation de handicap.
Intensification destructrice du travail de l’employé·e qui aura pour conséquence une dégradation de la prestation de service public, à savoir l’inclusion et l’instruction des élèves en situation de handicap.
On est bien dans le cas d’une réduction des moyens en affamant la bête service public, tout comme lorsqu’on fait des économies sur l’entretien du réseau ferroviaire, on dégrade la prestation de service public de transport en commun en mettant la vie des usagers en danger.
Sur « la question de l’inclusion », un communiqué intersyndical éduc. nat. a pour première revendication : « le maintien et la création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux »...
▻https://www.snes.edu/article/communiques/salaires-postes-conditions-de-travail-reformes-education-en-danger-greve-unita
Enquête administrative après une interpellation violente d’un jeune migrant par la BRAV-M à Paris
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/20/le-prefet-de-police-demande-une-enquete-administrative-apres-une-interpellat
Du rempart au boulevard : Macron et l’extrême droite | Sébastien Fontenelle
▻https://lmsi.net/Du-rempart-au-boulevard-Macron-et-l-extreme-droite
Quasiment toutes les digues ont sauté, et la différence entre ce qu’Elizabeth Borne s’obstine à nommer les « valeurs macronistes » et celles de l’extrême-droite semble réduite à néant. Dans ce moment d’effroi, il nous paraît utile de reprendre la généalogie de cette alliance quasiment scellée, et de revenir sur la question des relations entre Macron et Marine Le Pen. Source : Les mots sont importants
INFO RTL - Mort de Nahel : ces nouveaux éléments qui remettent en cause la version du policier
▻https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/info-rtl-mort-de-nahel-ces-nouveaux-elements-qui-remettent-en-cause-la-version-d
Nouveaux, 6 mois après, alors qu’ils étaient déjà tous largement diffusés dans les 72 heures, ce qui expliquait, d’ailleurs, la large et légitime vague de colère qui a suivi.
Comme personne ne l’a vu voler de sandwich, le meurtrier a été remis en liberté, c’est normal Brigitte.
▻https://www.nouvelobs.com/justice/20190616.OBS14459/il-prend-six-mois-de-prison-ferme-pour-avoir-vole-un-sandwich-et-du-jus-d
Mis en examen et incarcéré depuis le 29 juin dernier, le policier à l’origine de la mort du jeune Nahel a été libéré et placé sous contrôle judiciaire ce mercredi 15 novembre.
Toni Negri : pour la multitude, Michael Löwy
►https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/12/18/toni-negri
En 1997, Toni Negri décide de revenir en Italie, malgré la peine de prison qui l’y attendait, dans l’espoir que son retour susciterait un débat conduisant à une amnistie générale des (milliers de) prisonniers politiques italiens. Ce fut un acte de courage et de générosité comme on en voit rarement… L’écrivain Erri de Luca va lui rendre à cette occasion un émouvant hommage public : « Cher Toni Negri, qui a préféré la prison en Italie aux universités de la moitié du monde […] je veux avant tout te remercier de ton sacrifice. Tu rends l’honneur à un pays qui n’a comme fierté qu’un exercice comptable. »
Le rêve d’amnistie du philosophe optimiste s’est révélé une illusion, et il se trouve condamné à huit années et demi de prison… Mais il ne se laisse pas démonter et termine, derrière les barreaux, la rédaction du livre Empire, avec son ami Michael Hardt (éditions Exil, 2000). On en connaît les principales thèses controversées : l’Empire c’est le marché capitaliste global, qui ne reconnait plus des frontières nationales. Son adversaire principal n’est plus « l’ouvrier-masse » de l’industrie, mais le travailleur immatériel, cognitif, souvent précaire, qui a vocation a devenir hégémonique. Il a connu un immense succès, transformant le philosophe incarcéré en une « star » internationale. Après deux années, il accède à une semi-liberté, constamment sous la surveillance de la police, avec des perquisitions nocturnes dessin domicile. C’est à cette époque que Judith Revel, brillante universitaire française, deviendra, pour le reste de ses jours, sa compagne.
Ce n’est qu’en 2003 qu’il sera finalement libéré – après avoir fait, au total, onze années de prison. Déçu par le recul des luttes en Italie et en conflit avec ses anciens disciples, il décide de revenir à Paris et de s’installer en France. Ayant finalement récupéré son passeport, il pourra maintenant voyager, un vieux rêve qui se réalise. Il fera des nombreux voyages en Amérique Latine, notamment au Brésil et au Venezuela. Hugo Chávez lui rend hommage comme un des inspirateurs, par son livre sur le pouvoir constituant, de la Révolution Bolivarienne. Il sera aussi invité en Chine, où il aura droit à une (décevante) séance avec des réprésentants du Comité Central du PCC. S’il admire le post-modernisme éclatant de Shanghai, il ne pense pas moins que « le Thermidor du PCC a développé le capitalisme avant de développer la démocratie »…
En 2004 paraîtra son deuxième ouvrage avec Hardt, Multitude (La Découverte), qui va lui aussi susciter beaucoup de débats et de polémiques. Francis Fukuyama s’empresse de proclamer que la multitude dont parle Negri est « une horde barbare qui veut détruire le monde civilisé »… Aux yeux de Negri, la multitude est la nouvelle forme que prend l’opéraisme, c’est l’universalisation de la Italian Theory des années 1960-70. Leur troisième livre, Commonwealth (2009, traduit par Elsa Boyer, Gallimard, 2014), sera dénoncé par le Wall Street Journal comme a dark, evil book. Cette théorie du commun est, à ses yeux, une « ontologie marxienne de la révolution », et un premier pas pour un programme politique de la multitude. En 2017 paraît le dernier ouvrage avec Hardt, Assembly (Oup USA), qui proclame la supériorité des mouvements sociaux sur les partis, et de la démocratie directe des assemblées sur la démocratie représentative.
d’autres fragments d’un tombeau pour Toni Negri
►https://seenthis.net/messages/1032212
Politisé au sein de la Jeunesse Catholique italienne dans les années 1950, il adhère en 1961 à l’operaismo de la revue Quaderni Rossi (Raniero Panzieri, Mario Tronti), qui propose un retour aux usines pour fonder, à partir des luttes locales, une politique ouvrière anticapitaliste. Le jeune Negri s’intéresse beaucoup à Kant, Hegel, Dilthey, Max Weber, Karl Mannheim – objets de ses premiers travaux philosophiques – mais reste indifférent à Marx, encore identifié au Diamat stalinien. Ce n’est qu’au cours des années 1960 qu’il va découvrir, grâce à Georg Lukacs et à ses amis operaistes, le Marx de la lutte de classes.
Proche de Mario Tronti, dont les travaux mettent en avant le travail vivant comme subjectivité ouvrière subversive, il va s’en séparer lorsque celui-ci décide de rejoindre le PCI en 1967. C’est alors que le communiste Negri va fonder, avec des comités d’usine radicalisés, l’organisation Potere Operaio (1969) qui se définit comme « le parti de l’insurrection ». Il n’en poursuit pas moins une carrière académique brillante, devenant, à l’Université de Padoue, le plus jeune professeur universitaire italien. Son enseignement porte sur « Les Doctrines de l’État », à partir de trois grands penseurs anti-étatistes dont il se réclame : Condorcet, Jefferson et Lénine !
Tout en travaillant avec les comités d’usine et rédigeant des tracts incendiaires, le philosophe de Padoue écrit un livre sur Descartes, défini comme « le principal idéologue de la révolution capitaliste en Europe continentale », et, d’une certaine façon, comme l’inspirateur du PC Italien, ce « parti cartésien ». Toni Negri est partisan de « l’illégalisme de masse » des mouvements sociaux, se traduisant par des actes de sabotage et des expropriations de supermarchés – dont une sera mise en scène par Dario Fo – mais reste opposé à la militarisation du mouvement. Ces désaccords conduiront à la scission de Potere Operaio et à la création, par Negri et les comités d’usine, d’un nouveau mouvement politique, Autonomia Operaia (1973), qui va jouer un rôle important dans les grandes grèves et mobilisations de l’année 1977 – le Mai 68 italien.
Il fait, dans un opuscule de 1977, l’apologie du sabotage comme « la clé fondamentale de la rationalité ouvrière ». Mais il s’oppose au militarisme amoral et verticaliste des Brigades Rouges (BR), qui commencent leurs pratiques d’ »exécutions d’ennemis « à cette époque. Il refuse catégoriquement l’homicide politique : « Nous n’avons jamais tué. Nous laissons le meurtre à l’État ». Dans ses écrits, il commence à avancer la thèse de « l’ouvrier social », qui ne se limite plus aux seules usines, mais s’étend à toute la vie sociale urbaine.
Inquiet d’apprendre l’enlèvement d’Aldo Moro par les Brigades Rouges, Negri s’associe aux tentatives de faire pression sur les Brigadistes pour qu’ils le libèrent. En vain, puisque, comme on le sait, celui-ci sera assassiné par ses ravisseurs. Peu après, en 1979, le philosophe sera arrêté sous l’accusation absurde d’être « le cerveau intellectuel des Brigades Rouges » et donc le responsable de l’assassinat d’Aldo Moro.
pour cette première nécro honorable en français d’Antoine Lenoir, je dis #toctoc @rezo
In the Shadow of the Holocaust | The New Yorker
▻https://www.newyorker.com/news/the-weekend-essay/in-the-shadow-of-the-holocaust
Just three years after the Holocaust, Arendt was comparing a Jewish Israeli party to the Nazi Party, an act that today would be a clear violation of the I.H.R.A.’s definition of antisemitism.
The German Green Party-affiliated Heinrich Böll Foundation, “in agreement with the Bremen Senate,” is withdrawing from awarding the Hannah Arendt Prize for Political Thought to the Russian-American journalist #Masha_Gessen, citing Gessen’s recent New Yorker essay “In the Shadow of the Holocaust” as the reason for the decision.
▻https://lithub.com/masha-gessens-hannah-arendt-prize-has-been-cancelled-because-of-their-essay-
Elle était parfaite tant qu’elle ne s’opposait qu’à Poutine
J’aime bien cette nouvelle habitude à « retirer » des prix qu’on a déjà donné. Mais je suis curieux de savoir si on a déjà commencé à retirer des prix donnés à des gens qui, depuis, soutiennent le génocide en cours à Gaza (question rhétorique).
Sinon, est-ce que ces prix qu’on retire, ça touche plus des femmes que des hommes ?
Masha Gessen :
▻https://twitter.com/mashagessen/status/1735201365578674377
You’d think, with all the attention to the Arendt Prize debacle, I’d be inundated with media calls/texts. You’d be wrong. Not one German journalist has reached out for comment. One US journalist did. All reporting has happened with no input/reaction from me. Inaccuracies pile up
Après les critiques, le club s’en tient à la cérémonie de remise des prix à Brême
December 14, 2023
▻https://www.nouvelles-du-monde.com/apres-les-critiques-le-club-sen-tient-a-la-ceremonie-de-remise-d
L’association Prix Hannah Arendt pour la pensée politique s’en tient à l’attribution du prix à Masha Gessen . La cérémonie de remise des prix et un colloque en l’honneur de Gessen auront lieu samedi “à plus petite échelle”, a annoncé l’association Arendt dans un communiqué. Le lieu est l’Institut Français, où un colloque avec Gessen était de toute façon prévu.
Comme indiqué, le maire Björn Fecker (Verts), en accord avec les fondations Heinrich Böll de Brême et de Berlin, a annulé dans un bref délai la cérémonie de remise des prix prévue vendredi à l’hôtel de ville supérieur. La raison : dans un essai paru dans le magazine américain “The New Yorker”, Gessen a comparé Gaza à un ghetto juif dans un pays d’Europe de l’Est occupé par l’Allemagne nazie. (...)
Une traduction de l’article du New Yorker :
Comment la politique de la mémoire en Europe obscurcit ce que nous voyons aujourd’hui en Israël et à Gaza.
Par Masha Gessen9 décembre 2023
▻https://histoireetsociete.com/2023/12/11/a-lombre-de-lholocauste-tout-est-permis-y-compris-lantisemitisme
16 décembre 2023 23:55 GMT
►https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2023/12/16/israel-hamas-war-live-demands-for-justice-after-israel-kills-aj-journalis
Writer receives German prize after backlash for comparing Gaza to Nazi ghettos
Masha Gessen, a Russian-American writer and activist, has been awarded a German literary prize in a scaled-back ceremony after a backlash over an article that compared Gaza to a Jewish ghetto in Nazi-occupied Eastern Europe.
Gessen had been due to receive the Hannah Arendt Prize for Political Thought at city hall in Bremen, northwest Germany, on Friday, but the ceremony was called off after the Heinrich Böll Foundation, which sponsors the prize, and the city’s Senate withdrew support.
Gessen, who writes for the New Yorker, was instead given the award on Saturday at a small venue with about 50 guests present and police officers guarding the door, the German news agency dpa reported.
In a New Yorker article “In the Shadow of the Holocaust” published earlier this month, Gessen argued that Germany suppresses legitimate criticism of Israel and described Gaza as a ghetto that is being “liquidated.”
The Heinrich Böll Foundation branded the comparison “unacceptable”, saying it did not contribute to understanding the war.
masha gessen sur X :
I got a prize and gave a talk. It didn’t go as planned, and this wasn’t the talk I’d prepared. But I’m glad I got to say this.
▻https://twitter.com/mashagessen/status/1736877391538950195
▻https://www.zeit.de/kultur/2023-12/masha-gessen-rede-hannah-arendt-preis-english
Hannah Arendt Prize: “Comparison is the way we know the world” | ZEIT ONLINE
▻https://archive.ph/2023.12.18-192902/https://www.zeit.de/kultur/2023-12/masha-gessen-rede-hannah-arendt-preis-english/komplettansicht
Le monde d’après | Mona Chollet
►https://www.la-meridienne.info/Le-monde-d-apres
Toute la circulation de la compassion est détraquée dans cette guerre. Le dispositif idéologique qui s’est mis en place exige constamment des soutiens des Palestiniens qu’ils fournissent des preuves de leur empathie pour les civils israéliens tués, tout en semblant s’acharner, simultanément, à essayer de décourager cette compassion. En la refusant obstinément aux Palestiniens, d’abord, et ce, depuis des décennies. Source : La méridienne
[…] avec la complicité de la France et le soutien fanatique, obscène, sans cesse réitéré, de la puissance américaine.
Pilier moral et politique de nos sociétés, l’héritage de la seconde guerre mondiale est bradé, mis à l’encan pour être transformé en une propagande grossière, voire grotesque, permettant de cibler les #Palestiniens là-bas, les #Arabes et les #musulmans ici, en les nazifiant, en faisant d’eux le nouveau mal absolu, contre lequel on peut donc se déchaîner sans scrupules – contre lequel on a même le devoir de se déchaîner. Ainsi, non seulement on reproduit la déshumanisation, la désignation d’une population comme bouc émissaire (un processus dont les Allemands, en particulier, aux avant-postes de cette opération en Europe, devraient pourtant se rappeler la dangerosité), mais, en tronquant leur histoire, on prive aussi les sociétés occidentales de leurs dernières défenses immunitaires contre la menace de l’#extrême_droite.
#nazification #Gaza #guerre #Israël
Billy Elliot, film social, très social.
▻https://tagrawlaineqqiqi.wordpress.com/2023/12/17/billy-elliot-film-social-tres-social
Billy Elliot est un film qui a plus de vingt ans, mais je viens seulement de le découvrir. Sur le papier, c’est l’histoire d’un fils de mineur qui veut apprendre la danse, mais son père veut qu’il fasse de la boxe, et pas ce truc de fille. Mais en réalité, c’est un film qui parle […]
#Films
►https://0.gravatar.com/avatar/cd5bf583a4f6b14e8793f123f6473b33bb560651f18847079e51b3bcad719755?s=96&d=
Fortunes et infortunes du « libre-arbitre » | Pierre Tevanian
▻https://lmsi.net/Fortunes-et-infortunes-du-libre-arbitre
Le travail migrant, ou l’autre délocalisation | Daniel Veron
▻https://lmsi.net/Le-travail-migrant-ou-l-autre-delocalisation
Ce sont précisément dans ces secteurs dont les représentants se plaignent régulièrement de « pénuries de main-d’œuvre » (agriculture, BTP, nettoyage, restauration, travail à domicile, etc.) que trouvent à s’employer massivement les travailleurs et travailleuses étrangèr·es. Au point qu’on peut se demander si le qualificatif de « métier en tension » n’est pas tout bonnement une périphrase commode pour désigner les métiers où seules les contraintes matérielles pesant sur les travailleurs et travailleuses migrant·es rendent acceptables les conditions de travail et de salaire qui y ont cours. Source : Les mots sont (...)
Les gueux, restez chez vous ! | Aude Vidal
▻https://blog.ecologie-politique.eu/post/Les-gueux-restez-chez-vous
In Nairobi’s Silicon Savanna, African workers are taking on Big Tech | Erica Hellerstein
▻https://www.codastory.com/authoritarian-tech/kenya-content-moderators
Over time, Wabe began to see moderators as “soldiers in disguise” — a low-paid workforce toiling in the shadows to make Facebook usable for billions of people around the world. But he also noted a grim irony in the role he and his colleagues played for the platform’s users : “Everybody is safe because of us,” he said. “But we are not.” Source: Coda Story
Le monde comme volonté et représentation
▻https://www.nicolebourbaki.fr/post/le-monde-comme-volont%C3%A9-et-repr%C3%A9sentation
Next - Florie Marie démissionne de la présidence du Parti Pirate International
▻https://next.ink/brief_article/florie-marie-demissionne-de-la-presidence-du-parti-pirate-international
La présidente du Parti Pirate International (PPI), Florie Marie, a annoncé ce week-end sa démission. « Ce que j’ai entre les mains, le mandat que je dois mener aujourd’hui, c’est celui de la présidence d’une coquille vide pour une organisation qui se meurt », explique-t-elle dans un billet de blog reprenant le texte de sa démission.
Florie Marie avait pris la tête du PPI en janvier dernier après s’être présentée aux législatives de 2017 avec l’étiquette du Parti Pirate français dans la sixième circonscription de Seine-Saint-Denis, puis avoir mené la liste de ce même parti aux élections européennes en 2019.
« Le Parti Pirate était peut-être une belle promesse, au départ, la promesse d’une transformation de la société avec des idées progressistes, des propositions ambitieuses, un programme futuriste qui suggérait un renouveau démocratique, la défense des libertés individuelles, l’utilisation de cet outil merveilleux qu’est Internet dans l’exercice de la politique. Mais cette promesse a été portée par des personnes malveillantes avec des ambitions personnelles, à tel point qu’elles ont détruit tout ce qui aurait pu faire du Parti Pirate une organisation saine, pérenne et progressiste », se lamente-t-elle.
Dans une vidéo diffusant l’assemblée générale du PPI qu’elle a publiée, La militante décrit un climat hostile, de harcèlement et pointe des problèmes de sexisme dans l’organisation internationale.
Elle explique que sa parole était dévalorisée au sein du parti par « le discrédit, l’insulte, le mépris, la condescendance… ». Elle ajoute que « l’Islande, la Suède, l’Autriche, même la France avaient fini par fuir devant leurs gamineries, devant leur approbation ou leur absence de réaction face aux pires traitements réservés à toutes les femmes qui auraient eu l’outrecuidance de leur tenir tête, même l’espace d’un instant, quel que soit le sujet ».
Cette démission est annoncée à sept mois des européennes, élections où le Parti Pirate Européen, membre observateur du Parti Pirate International selon le site du PPI, essaye généralement de se faire entendre.
Je ne sais pas s’il fait partie des personnes incriminées mais quand je vois ce que poste un de ses porte parole (a priori l’un des plus en vue) sur twitter, ça ne m’étonne pas. Exemple de ses derniers tweets : relais de la fake news sur les féministes qui n’auraient pas soutenu les israéliennes violées, critique de la une de Libé sur Mac Lesggy ("énorme malaise" pour lui... pour rappel Libé a enquêté sur les multiples conflits d’intérêt de Lesggy)... Et jamais un seul message sur des sujets sociaux. Le tout avec un ton condescendant de monsieur je-sais-tout.
▻https://floriemarie.fr/index.php/2023/12/09/discours-ma-demission-de-la-presidence-du-parti-pirate-international-my-
Ce que je pensais des partis politiques il y a 15 ans est plus que jamais vrai et toujours d’actualité. Simone Weil avait raison, pour le bien de notre société nous devrions tout faire pour détruire les partis politiques, et ce n’est pas en essayant de changer l’un d’entre eux, un parti qui n’a pas envie d’évoluer et qui se complait dans la médiocrité portée par ses insipides, lâches, misogynes et grotesques représentants, que nous y parviendrons.
“No one I know has Long Covid”
►https://johnsnowproject.org/primers/no-one-i-know-has-long-covid
If you know nine people, you know someone with Long Covid - according to the latest data from Canada. Source: John Snow Project
L’actrice Emmanuelle Debever, première accusatrice de Gérard Depardieu, s’est suicidée
▻https://www.liberation.fr/culture/cinema/mort-de-lactrice-emmanuelle-debever-premiere-accusatrice-de-gerard-depard
Alexis Potschke : « J’ai lu le message du ministre et j’ai peur »
▻https://www.cafepedagogique.net/2023/12/12/alexis-potschke-jai-lu-le-message-du-ministre-et-jai-peur
J’ai lu le message du ministre tout à l’heure, et j’ai peur maintenant, très peur de ce qui vient : ça faisait longtemps que je n’avais pas eu peur comme ça.
Il y a un passage qui m’a plongé dans une angoisse terrible. Tenez, c’est ce morceau-là :
« À compter de la rentrée prochaine, les élèves de 6ème et de 5ème seront donc désormais répartis en 3 groupes de niveaux pour leurs enseignements de français et de mathématiques. »
Ça n’a l’air de rien, comme ça, et quiconque ne sait pas vraiment ce qu’est une classe pourrait même hausser des épaules, trouver cela normal, se dire que j’en rajoute, passer outre. Ah ! ces profs, ils se plaignent tout le temps !
C’est malgré tout la mise à mort d’une certaine vision de l’enfance. C’est la fin de l’idée des classes hétérogènes ou chacun peut apprendre à chacun et de chacun, où les élèves en réussite peuvent venir en aide aux élèves en difficulté, et où les élèves en difficulté peuvent prendre confiance en eux, s’appuyer sur leurs pairs ; se sentir un peu, de temps en temps, membre d’un groupe qui n’est ni bon ni mauvais, juste un groupe ; savourer leurs prises de parole réussies, travailler ensemble : apprendre des autres et leur apprendre des choses.
C’est la fin d’un même postulat d’éducabilité. Tous les élèves sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres ! À dix ans, le rouage se met en marche : les uns à droite, les autres à gauche, le bénéfice du doute pour le ventre mou, tout ça, ça se rangera plus tard. Hop ! On classe, on trie ! Mais ce qu’il faut bien avoir à l’esprit, c’est que c’est pour le pire. Que ça ne marche pas.
Imaginez-vous, dix ans fraîchement révolus, faire votre entrée au collège. Le couperet est tombé quelques semaines plus tôt, vous ne le saviez peut-être même pas, mais : vous êtes un élève en difficulté. Alors voilà : vos camarades seront des élèves en difficulté. Votre enseignant vous fera des cours pour élèves en difficulté. Vous aurez un emploi du temps d’élève en difficulté. Vous avez dix ans, votre avenir a déjà un nom.
Autour de vous, aussi : essentiellement des garçons. À cet âge, les groupes de niveaux sont aussi, malheureusement, des groupes de genre.
Vous ne pourrez pas profiter des remarques brillantes de vos camarades, travailler avec eux, apprendre d’eux : non, ce n’est pas la place qui vous a été assignée. Vous êtes en difficulté. Vous aurez toujours l’impression que vos enseignants vous parlent plus lentement qu’aux autres, et de la suspicion en lisant les appréciations sur votre bulletin.
Le groupe classe, c’est fini. Bienvenue dans le sépulcre des ambitions. Mais que voulez-vous ? C’est ainsi que fonctionne la fabrique des élites. On vous laissera prendre la forme qu’on attend de vous. Vous n’apprendrez que ce qu’on a décidé de vous apprendre – à vous, parce que vous êtes : en d-i-f-f-i-c-u-l-t-é. Tant pis pour le reste !
On arrive au tri classiste et à la ségrégation mise en place déjà au lycée il y a 10 ans. Ça n’était pas clairement écrit, mais j’ai vu celleux qui avaient une bourse relégués dans des classes différenciées, avec des profs et un programme différent et surtout un discours de la direction à leur égard de type « Ah mais non, tu ne peux pas aller dans cette classe, iels ont beaucoup plus d’assurance que toi. » Et j’aurai aimé vous montrer une photo des classes, de ceux avec l’assurance de leur avenir et celleux qui n’en avaient pas, la différence de leurs fringues, leur façon altière de se tenir, de se sentir bien dans leur peau, de s’échanger leur réseau. Les soldats et leurs maitres.
Le groupe le plus performant sera affublé du doux nom de « castor » et avec le second groupe, appelés « les chasseurs », ils formeront l’Arc RIP aux Blicains. Quant aux élèves du troisième (et dernier) groupe dénommé « les sauvageons », ils se verront imposer un SNU à vie avec lever du drapeau en pyjama rayé tous les matins jusqu’au bout de leur vie. Par contre, les ceusses qui appartiennent à l’élite castorienne seront eux exemptés de service national universel et, promus aux mérites de leurs géniteurs, ils pourront aller directement pantoufler dans des cabinets de conseil après avoir obtenu leur bac avec mention.
#école-caserne #saloperies #privilèges_de_classe #classes_ghettos #Gabriel_Attal #consanguinité #endogamie
Plus sérieusement, ceci est la conséquence fatale (dans le sens où ça devait arriver un jour) d’un délitement de l’institution #éducation_nationale initié par Sarkozy et finalisé par Blanquer : effectifs pléthoriques dans les classes. Des missions toujours plus nombreuses assignées aux personnels soumis à un feu roulant d’injonctions contradictoires. Résultats : les enseignants se barrent. Le recrutement se tarit. Les relations entre familles et l’institution deviennent de plus en plus conflictuelles. La hiérarchie (du sommet de la pyramide au plus médiocre sous-fifre) va essayer de dissimuler la poussière sous le tapis avec l’idéologie patriotico-laïcarde mais l’illusion fait rapidement long feu.
Ce processus fait partie d’un dispositif idéologique qui a fait ses preuves dans les pays anglo-saxons, le fameux « starving the beast ».
A mon avis, les familles « castoriennes » n’hésiteront pas un seul instant et scolariseront leurs progénitures dans le privé, cette attitude étant déjà une tendance lourde. Quant aux deux autres groupes de niveau, ils s’affronteront sur les bancs de l’école publique, les uns zélateurs impénitents de l’idéologie libertarienne, les autres au mieux regarderont par la fenêtre pour faire passer le temps, au pire mettront le feu aux établissements. On fera croire aux familles « chasseurs » que leurs enfants sont l’avenir de la nation et on les enjoindra de faire régner l’ordre raie-pue-blicain au sein de leurs établissements (en dénonçant par exemple les comportements idéologiquement déviants des familles sauvageo-wokistes.
L’école a toujours été une interface d’une grande porosité entre la société et le pouvoir. Ça ne fait que se confirmer.
Mon messages aux (ex) collègues qui y croiraient encore : courage, fuyez ou résistez !
Un copain de 40 ans, y-a 10 ans : « mais les budgets n’ont jamais été aussi élevés, faut arrêter de vouloir faire grève ou de dire qu’on n’a pas les moyens ». Les budgets à l’époque augmentaient pour prendre en compte l’augmentation du nombre d’élèves si mes souvenirs sont bons. Mais les profs n’étaient pas remplacés, et le pli était donné. 10 ans plus tard, plus personne ne veut devenir prof.
Les élèves du groupe « chasseurs » issus en majorité des familles de la classe moyenne déclassée auront bientôt un joli uniforme et s’ils se tiennent sages, ils pourront effectuer leur SNU aux Antilles (ou tout autre DOM-TOM).
NB : ces familles « chasseurs » auront plébiscité le RN aux présidentielles de 2027.
Les jeunes parents, très écolos et socio-conscientisés qui approchent de la 40aine ont vite mis leurs discours sous le boisseau quand il s’est agit de scolariser leur précieuse progéniture là où les prolos autrement glorifiés n’ont pas d’autres choix que de laisser la leur et les « pédagogies alternatives » ont été là bonne excuse toute trouvée et toute offerte, en vrai, pour justifier leur cavalcade vers le privé, bien moins couteuse, socialement que les stratégies anciennes de contournement de la carte scolaire.
Ayant bossé (sur un poste adapté) à Angers avec la crème des pédagos dans « l’ingénierie éducative », les collègues ne se cachaient même pas de scolariser leurs rejetons dans le privé catho, parce que bon, hein, le collège (public) de secteur avait « clairement pas le niveau » ... Bel euphémisme en tout cas.
« Les groupes de niveau viennent percuter la motivation et l’estime de soi, et donc la réussite scolaire »
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/17/les-groupes-de-niveau-viennent-percuter-la-motivation-et-l-estime-de-soi-et-
Les économistes Yann Algan [HEC] et Elise Huillery [Dauphine] estiment, dans un entretien au « Monde », que, pour faire face à l’hétérogénéité des niveaux, il faudrait investir davantage dans la formation des enseignants et dans les compétences sociales et comportementales des élèves.
.... à partir des évaluations de 6e de 2021, 50 % des élèves de classes sociales défavorisées se retrouveraient dans le groupe des élèves faibles contre seulement 13 % des élèves de classes sociales très favorisées. Les inégalités de genre seraient également marquées : le groupe des élèves forts en français compterait 57 % de filles et celui des forts en maths 56 % de garçons.
#PISA #économie #pédagogie_verticale #hétérogénéité #coopération
"un choc d’ignorance"
►https://seenthis.net/messages/1032763
Arrêter le génocide en cours en Palestine, l’appel de la FIDH à la communauté internationale
▻https://www.fidh.org/fr/regions/maghreb-moyen-orient/israel-palestine/arreter-le-genocide-en-cours-en-palestine-l-appel-de-la-fidh-a-la?var_mode=cal
Paris, 12 décembre 2023. Des Palestinien·nes meurent à Gaza, chaque jour, chaque heure. Leurs conditions de vie deviennent jour après jour, inexorablement, celles d’une population dont l’élimination est programmée. La semaine dernière à Paris, après un examen juridique long et approfondi, le bureau international de la FIDH - l’organe élu d’expert·es juridiques et de défenseur·es des droits humains, venu·es du monde entier - a adopté une résolution reconnaissant les actions d’Israël contre le peuple palestinien comme étant un « génocide en cours ».
« Les Palestinien·nes subissent une tragédie constante, permanente, aussi inimaginable qu’intentionnelle. Ce niveau de violence orchestrée par une force d’occupation est un génocide », déclare Alice Mogwe, présidente de la FIDH. « Affirmer qu’il est en train de se dérouler, c’est affirmer qu’il peut, et même qu’il doit être arrêté. Aux dirigeant·es politiques et haut⋅es responsables, nous devons souligner que le soutien et l’assistance à Israël est une complicité dans ce génocide en cours. Vous avez été prévenu·es. »
Le handicap perçu comme une charge pour la société, selon un rapport alarmant de la CNCDH
▻https://informations.handicap.fr/a-le-handicap-une-charge-pour-la-societe-rapport-alarmant-3599
À Gaza, les prix s’envolent et la nourriture manque : « Nous allons mourir ici à cause de la faim ! »
▻https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/a-gaza-les-prix-s-envolent-et-la-nourriture-manque-nous-allons-mourir-i
Palestine : des maladies non traitées pourraient tuer plus que les bombardements à Gaza, avertit l’OMS
▻https://www.bbc.com/afrique/articles/cz72xdej8ddo
Toujours ce conditionnel, qui permet, 2 mois après le début des massacres, de croire qu’il serait encore possible de faire quelque chose. Un petit peu comme lorsqu’on te dit que le réchauffement climatique pourrait être limité à +1,5° en 2050, et qu’on te dit en même temps qu’on y est déjà d’après les relevés de l’année.
Course-poursuite à Chelles : le deuxième adolescent, conducteur du scooter, est mort
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/10/course-poursuite-a-chelles-le-deuxieme-adolescent-conducteur-du-scooter-est-
Deux jeunes ont été tués vendredi soir en Seine-et-Marne dans un accident à vive allure après ce qui est qualifié par la police de « refus d’obtempérer ».
@davduf comptabilise toujours ça dans un coin au chapitre « tués par la police » ou pas ?
Une journaliste de RCI « écartée » de son antenne après une interview non complaisante de Jordan Bardella
▻https://www.francetvinfo.fr/economie/medias/guadeloupe-des-parlementaires-defendent-une-journaliste-de-rci-ecartee-
Lors de cet échange très vif, la journaliste, Barbara Olivier-Zandronis, demande notamment à son invité, agacé et menaçant de quitter l’antenne, s’il estime que « les trottoirs parisiens, les campements de fortune de Calais ont des points communs avec des auberges cinq étoiles » – allusion à une déclaration récente de Jordan Bardella assimilant l’Europe à « une auberge cinq étoiles pour l’Afrique ». [...] Détonnant, eu égard à la façon dont Bardella a l’habitude de dérouler son discours dans les médias, cet entretien n’a pas du tout plu à la direction de RCI.
▻https://www.liberation.fr/politique/apres-une-interview-musclee-de-jordan-bardella-la-journaliste-guadeloupee
la version @caissesdegreve
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1733814038147043328/pu/vid/avc1/640x360/-0EbOER1kXyIKj_U.mp4?tag=12
- On parle d’être humains…
– [léger blanc] Pardon ?
encore et toujours l’#AME …
Dans son communiqué publié dimanche [interview vendredi], RCI estime en substance que Barbara Olivier-Zandronis a manqué aux « obligations journalistiques et éditoriales » de la radio, confirmant l’écarter de la présentation du journal de 13 heures. « Elle demeure partie intégrante de la rédaction », est-il toutefois précisé.
▻https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/bardella-en-guadeloupe-barbara-olivier-zandronis-ecartee-de-rci-apres
Je ne comprends pas cette décision. Je la vis très très mal. Tout ce qui arrive est lunaire. Je n’ai fait que mon travail.
▻https://www.arretsurimages.net/articles/barbara-olivier-zandronis-je-minquiete-pour-la-liberte-de-la-presse
y a une petition sur change.org pour sauver la soldate Barbara : ▻https://www.change.org/p/rétablir-barbara-olivier-zandronis-à-l-antenne-de-rci-guadeloupe
(ça devrait faire une belle jambe aux patrons de RCI (radio privée) :-) )
Ils ont déjà quelques (pas trop jolies) casseroles au cul chez RCI :
2018-2019 : condamnation judiciaire pour harcèlement moral et sexuel
La cour d’appel de Basse-Terre confirme, le 18 juin 201812, le jugement du conseil de prud’hommes de Pointe-à-Pitre du 24 mai 2016 [13] condamnant RCI pour faits de harcèlement moral commis dans les années 2010 à l’encontre d’Ingrid Sénat, journaliste de la rédaction guadeloupéenne de la station, par Daniel Marival, directeur délégué, Thierry Fundere, directeur de la rédaction, et Warren Chingan, journaliste jusqu’en 2017 [14], [15]. Le jugement d’appel reconnaît également le harcèlement sexuel dénoncé par la salariée comme étant établi [16].
Réagissant à cette condamnation, José Anelka, directeur général du groupe, qualifie le procès de « fake » et renvoie aux « spécificités locales dans les rapports entre les femmes et les hommes », avant d’outrager la journaliste reconnue comme victime par la justice : « Mme Sénat est la seule personne qui se fait sauter dans la rédaction... Vous pouvez dire que Mme Sénat est la seule journaliste qui se fait prendre sur les bords des tables à la rédaction », déclare-t-il à Mediapart [15].
Le 19 décembre 2018, RCI licencie Ingrid Sénat pour faute grave. Dans une lettre de six pages, José Anelka l’accuse d’avoir harcelé moralement une collègue de travail et d’avoir fait preuve d’insubordination. Le Conseil de prud’hommes de Pointe-à-Pitre, saisi par Ingrid Sénat, échoue à concilier les parties le 12 février 2019. Une seconde audience est prévue le 25 juin 2019 [17].
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Radio_Cara%C3%AFbes_International#2018-2019_:_condamnation_judiciaire_
Mortalité infantile : la France dégringole
▻https://www.lequotidiendumedecin.fr/specialites/pediatrie/mortalite-infantile-la-france-degringole
En passant de la 3e à la 20e place en Europe pour ce qui est de la mortalité néonatale, la France se déclasse. En cause, une offre inadaptée dans le bas risque et des manques de moyens en réanimation néonatale.
La situation périnatale ne s’est guère améliorée en France : elle a même continué à se dégrader par rapport à l’an dernier, ce qui place la France dans une mauvaise direction par rapport au reste de l’Europe – notamment de l’Europe du Nord –, où la mortalité infantile continue à baisser.
La publication de l’Insee, à partir des données de l’état-civil (14/06/2023)
avec tous les chiffres, téléchargeables
Depuis 2015, la mortalité infantile en France est supérieure à la moyenne européenne - Insee Focus - 301
▻https://www.insee.fr/fr/statistiques/7627069#graphique-figureencadre
En 2021, 2 700 enfants de moins d’un an sont décédés en France, soit 3,7 décès pour 1 000 naissances vivantes. Bien qu’historiquement bas, ce taux ne baisse plus depuis 2005. Il a même légèrement augmenté entre 2014 et 2017, en particulier en ce qui concerne la mortalité dans les premiers jours de la vie. La moitié des enfants décédés avant leur premier anniversaire en 2021 ont vécu moins d’une semaine.
Depuis 2015, la mortalité infantile en France est supérieure à la moyenne européenne, alors qu’elle était l’une des plus basses d’Europe à la fin du XXe siècle. En effet, contrairement à la France, la mortalité infantile en Europe continue de diminuer en moyenne, bien que modérément ces dernières années. La baisse de la mortalité néonatale (avant 28 jours) est particulièrement ralentie en France depuis 20 ans ; c’est aussi le cas en Allemagne.
la lecture et l’interprétation de ces chiffres par l’INED (août 2024)
(on notera les hypothèses émises - et leur ordre ? – toutes basées sur des éléments factuels (il y a des données…) : 2 démographiques et 2 sociales)
Est-il vrai que la mortalité infantile est en hausse en France ? - La question du jour - Les mémos de la démo - Ined - Institut national d’études démographiques
▻https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/faq/est-il-vrai-que-la-mortalite-infantile-est-en-hausse-en-france
Après une baisse continue durant le XXe siècle, le taux de mortalité infantile atteint désormais un très faible niveau mais ce taux stagne. Il a même légèrement augmenté entre 2014 et 2017 en France, alors qu’il tend à baisser dans quasiment tous les pays de l’UE27. En 2022, il s’établit à 3,9 pour 1000 naissances vivantes (3,7 en métropole), ce qui place la France au-dessus de la moyenne européenne. La hausse du taux de mortalité infantile est particulièrement marquée lors de la première semaine de vie qui concentre 47,8 % des décès.
Les données d’état civil ne permettant pas de disposer d’informations d’ordre médical, seules des hypothèses visant à expliquer cette augmentation sont émises, telles que la hausse de l’âge des mères au moment de l’accouchement, l’accroissement des grossesses multiples, les situations de précarité ou encore une dégradation du circuit de soins.
un avis de la Société française de pédiatrie parait nécessaire.
:-)
conséquence du surcroît de maltraitance sur le nouveau-né (port du masque…)
Alors qu’un troisième confinement est en discussion en France, les pédiatres, pédopsychiatres et services d’urgences pédiatriques de tout le pays observent depuis quelques semaines une augmentation sans précédent des consultations ambulatoires et hospitalières, admissions aux urgences et hospitalisations pour motifs psychiatriques tels qu’anxiété, idées noires ou gestes suicidaires, souvent dans un contexte de maltraitance. Les services d’hospitalisation habituellement surchargés à cette période d’enfants atteints de pathologies infectieuses (bronchiolites, gastro-entérite) le sont cette année encore mais d’enfants maltraités, déprimés, anxieux et suicidaires.
dernier avis en date du 25/01/2021
Bonne nouvelle ! Les très vieux friqués vont bien ! AH AH AH !
Que diantre, vous n’y êtes pas du tout ! C’est la faute aux migrants, bien sûr ! Jordan l’a démontré, hôtel 5 étoiles à l’appui, l’autre vendredi sur RCI, c’est que des enfants de migrants nés illégalement sur nos fiers trottoirs de fRrance qui plombent notre beau classement de 3e meilleur européen.
(je préfère ne pas sourcer, ça tâche)
Interview du défenseur des enfants pré la défenseure des droits :
Qu’est-ce qui a alimenté la vague de VRS en 2022 ?
►https://cabrioles.substack.com/p/quest-ce-qui-a-alimente-la-vague