RastaPopoulos

Développeur non-durable.

  • Plaidoirie magistrale de Monique Chemillier-Gendreau à la CIJ – Aurdip

    "La plaidoirie magistrale de la Professeure Monique Chemillier-Gendreau au nom de l’Organisation de la coopération islamique devant la Cour Internationale de Justice concernant les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est »"

    https://aurdip.org/plaidoirie-magistrale-de-monique-chemillier-gendreau-a-la-cij

    #palestine #cij

  • Parution le 19 avril du prochain ouvrage de Jérôme Baschet : Quand commence le capitalisme ? De la société féodale au monde de l’Economie (Editions Crise & Critique)
    http://palim-psao.over-blog.fr/2024/03/parution-le-19-avril-du-prochain-ouvrage-de-jerome-baschet-quan

    Nouveau livre de Jérôme Baschet !

    Quand le capitalisme a-t-il commencé ? L’interrogation paraît simple. Pourtant, aucun consensus n’émerge parmi les historiens : certains estiment sa genèse à deux siècles, d’autres à cinq ou huit siècles, voire à plusieurs millénaires. Il n’existe pas davantage d’accord sur la nature des facteurs à prendre en compte, ni, plus surprenant encore, sur la définition même du capitalisme.

    En adoptant un critère rigoureux pour distinguer le capitalisme des simples pratiques commerciales et monétaires, Jérôme Baschet remet en question bien des modèles historiques classiques et explore la complexité des forces à l’œuvre dans la transition du féodalisme au capitalisme. Il interroge les dynamiques internes de la société médiévale, soulignant les spécificités de la trajectoire européenne tout en récusant les biais eurocentriques. Défendant une perspective discontinuiste, il souligne que cette transition n’a rien d’une évolution linéaire prédestinée, mais qu’elle représente une rupture radicale dans l’histoire humaine et planétaire, dont la portée se révèle pleinement dans le contexte actuel de crise climatique et écologique.

    Sur les trois questions considérées – quand ? comment ? quoi ? –, l’auteur s’emploie à clarifier les termes des débats à mener, offrant ainsi une réflexion approfondie sur la formation historique du capitalisme, un monde caractérisé par l’autonomisation de l’économie et l’affirmation d’une logique d’illimitation, dont il nous est donné aujourd’hui d’éprouver les conséquences.

    #Jérôme_Baschet #capitalisme #histoire

  • An extraordinarily powerful protest as thousands line the seafront at San Sebastian in the Basque Country of Spain
    https://mastodon.scot/@alanferrier/112113188376024928

    An extraordinarily powerful protest as thousands line the seafront at San Sebastian in the Basque Country of Spain to denounce the ongoing massacre of Palestinian civilians by the Israeli state.

    The sirens you can hear in the background are those of Guernica.

    https://stockage.framapiaf.org/framapiaf/cache/media_attachments/files/112/113/196/028/625/827/original/1d90969f33d0f879.mp4

    • Je suis totalement admirative par la capacité de lutte et de mobilisation des Basques. (bon, ils ont été à l’école de la contestation à la dure, hein !).

      Il y a une quinzaine d’années, on se prenait une pause au bistrot du Guggenheim de Bilbao en été, c’était peinard, tranquille.

      Et d’un coup, comme surgis de terre, on s’est retrouvés cernés par des centaines et des centaines de manifestants. C’était dense, bruyant et super bien organisé. Les banderoles en plusieurs langues revendiquaient la libération des prisonniers politiques en Espagne (c’est comme ça qu’on a su que tous les indépendantistes n’étaient pas rentrés chez eux) et des tracts étaient lancés et distribués partout pour expliquer la mobilisation.

      Puis pouf, plus personne, comme ça, en un claquement de doigt. Ils se sont dispersés de manière super efficace, impossible de savoir qui avait fait quoi.

      Les poulets ne se sont même pas déplacés : pas le temps et plus rien à voir.

      À l’époque, on était en train de perdre la grande bataille sur les retraites et je me suis dit qu’avec les méthodes de ces gens, on était certains de gagner.

      Je le pense encore.

      Un tel niveau d’organisation et d’efficacité, on n’a pas.

    • Voilà une belle image pour décrire une partie du problème. Du reste le texte n’est pas radical mais long.

      L’adoption d’une loi prévoyant une procédure spéciale vers la mort précoce pour les personnes handicapées permettra peut-être à Nicole Gladu de mourir chez elle en regardant le coucher du soleil, une coupe de champagne rosé à la main, mais à quel prix ?

    • Malgré le titre de la traduction française par Cabrioles, le texte n’est pas une « réponse radicale à l’aide médicale à mourir » dans son ensemble, mais est explicitement motivé par :

      le projet de loi C-7, un amendement au code pénal qui élargit le régime d’aide médicale à mourir […] du pays. À l’origine, l’AMM devait être une alternative à une mort douloureuse. Elle est désormais disponible comme alternative à une vie douloureuse - si vous avez un handicap.

      C’est aussi le sujet du rapport d’expert de l’ONU dont on cause déjà dans l’autre article :

      Dans une récente déclaration publique, les Nations Unies ont mis en garde les pays contre la possibilité de recourir à la mort administrée par l’État sur la base du handicap, déclarant qu’"en aucun cas la loi ne devrait prévoir qu’une personne souffrant d’une maladie invalidante et qui n’est pas en train de mourir puisse prendre la décision raisonnée de mettre fin à sa vie avec l’aide de l’État".

      Je reste donc toujours extrêmement dubitatif quand à ces textes qui n’acceptent aucune gradation dans le principe de l’aide médicale à mourir, décrétant que la possibilité pour une personne souffrant d’une maladie en phase terminale à mourir dignement est forcément la porte ouverte à l’euthanasie des personnes considérées comme pas assez rentables…

      Je serais, au minimum, intéressé par un argumentaire démontrant que l’ouverture du droit à une assistance médicale à mourir pour les malades en phase terminale mène forcément à un élargissement à des personnes qui ne sont pas en train de mourir. C’est peut-être le cas (parce que tous les pays qui ont légalisé l’AMM l’auraient finalement fait ? – est-ce la cas ?), soit parce que la « philosophie » générale du truc mène à cet élargissement, ou bien parce que des tribunaux vont forcément imposer cette lecture… ? Ou bien est-ce que non, ce n’est pas le cas, et on peut introduire l’AMM avec des limites qui évitent de dériver vers l’euthanasie des « surnuméraires » ?

      Mais pour l’instant, ce n’est pas ce que je lis, et tout ce qu’on a, c’est une mise en concurrence des souffrances.

  • Mediapart : direction 100% femmes | Plenel | 14.03.24

    https://www.mediapart.fr/journal/france/140324/carine-fouteau-devient-presidente-et-directrice-de-publication-de-mediapar

    Sous toutes latitudes et sous tous régimes, la cause des femmes emporte la question de l’égalité jusqu’à son point d’incandescence, en portant le refus de toute hiérarchie prétendument naturelle, fondée sur le sexe ou le genre. Dès lors, elle renforce toutes les autres causes égalitaires, qu’elles soient sociales ou politiques, face aux discriminations de naissance, d’origine, d’apparence, de croyance, etc.

    Dans notre époque inquiète et incertaine, cette égalité des droits est une boussole irremplaçable qui fédère aussi bien les questions de politique intérieure que d’actualité internationale. Mediapart s’en revendique à l’instar de toutes celles et tous ceux qui se réclament de l’émancipation, refusant d’être assignés à résidence par le hasard de la naissance, de la condition, de l’origine, du genre, etc. C’est une bataille qui sera toujours inachevée, sans cesse en chantier, éternellement recommencée, face à la confiscation du bien commun par les possédants et les dominants, ceux qui accaparent et ceux qui abusent.

    En s’y inscrivant, Mediapart perpétue une longue tradition à laquelle il offre une nouvelle jeunesse. Devenant le premier quotidien français dirigé par des femmes, il convoque le souvenir de La Fronde, ce journal bien nommé de la fin du XIXe siècle, créé et animé par la féministe Marguerite Durand, qui n’employait que des femmes, typographes comprises. L’une de ses signatures les plus célèbres fut la grande Séverine (1855-1929), qui y tenait ses Notes d’une frondeuse, après avoir été initiée au journalisme par Jules Vallès, l’auteur de L’insurgé, dont elle dirigea après sa mort Le Cri du peuple, ce quotidien indissociable du souvenir de la Commune de Paris.

    Séverine, femme debout, libre et libertaire, passionnée et déterminée, réfractaire et indocile. Comme l’est l’équipe qui, avec Carine Fouteau à sa tête, a désormais le destin de Mediapart entre ses mains.

    Edwy Plenel

  • ne l’ayant lue nulle part lors de ses matutinales revues de presse, elle va user de ses prérogatives de dictateuse cruelle et sanguinaire (donc rompue aux subtilités politiques) pour vous la donner, elle, son explication de texte.

    Alors voilà : quand l’autre kéké des plages, là, le déjà tristement célèbre président de République bananière, prend ses airs de scrogneugneu pour glisser comme ça dans une conversation qu’il a bien envie d’envoyer quelques pioupious se faire démonter la tronche en Zaporoguie, ça ne signifie pas que le ceusse croit un seul instant ce qu’il dit lui-même : en annonçant un truc pareil il sait pertinemment qu’il va instantanément susciter un tollé au sein de l’autoproclamée « communauté internationale » et qu’en Europe personne ou presque ne va appuyer ou oser appuyer ses déclarations, du moins dans l’immédiat. Il se met dans la position du gringalet qui se trouve face à un malabar et qui dit à ses potes « Retenez-moi ou je vais lui casser la gueule » — tout en ayant la certitude que ses potes vont effectivement le retenir, ne serait-ce que parce que la réaction à avoir face à ce type de fanfaronnades est vaguement prévue par la Constitution européenne qui bien que très orientée n’est PAS UNIQUEMENT un tissu d’âneries.

    Donc, en déclarant ce qu’il déclare le roitelet bouffi d’orgueil est gagnant à tous les coups : dans le cas où ça tourne vinaigre (aux yeux des petites-bourgeoisies occidentales) et où Vladimir finit par écrabouiller Volodymyr il pourra dire « Ha ha, vous voyez bien, si vous m’aviez laissé faire ça ne serait pas arrivé », et dans le cas où c’est Volodymyr qui renvoie Vladimir valdinguer dans la taïga il pourra arguer que c’est grâce à lui parce que lui au moins « il est un homme, un vrai » (sic), qu’il est le seul à l’avoir soutenu à donf et qu’il est tellement impressionnant que ses simples menaces de coups de poing ont réussi à flanquer la pétoche à Cortisone 1er. Bref : « pile je gagne, face tu perds ».

    Évidemment dans toutes les configurations le ceusse a quelque chose à vendre : soit des flingots, soit du béton — c’est comme dans les dessins animés, dès qu’il y a du flouze à escroquer quelque part il a les yeux qui affichent le signe « $ ». Bien entendu ce pognon de dingue n’allez pas croire qu’il sera pour vous ou vos défunts services publics, hein, la gueusaille ! Faut pas confondre : vous, la guerre, vous êtes là pour la payer, pas pour en récolter les dividendes.
    Voyez jeunes gens, ce qui énerve la vieille Garreau, ce sont toutes les publications ou tous les commentaires haineux où le locataire de l’Élysée se fait traiter de débile sur Internet. Parce que ce n’est pas lui, l’imbécile : le crétin c’est plutôt « le bon peuple de la République » qui par son incroyable inculture politique permet à ce style de margoulins d’accéder à de telles fonctions.

    Allez, on termine par le rappel de deux petites citations : « Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage » (© Jean Jaurès) et « On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels » (© Anatole France).

    #VotezGarreau.

  • PAC : la Commission européenne propose une nouvelle politique agricole avec beaucoup moins de contraintes environnementales
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/15/la-commission-europeenne-detricote-le-verdissement-de-la-pac_6222117_3210.ht

    L’exécutif communautaire doit annoncer, vendredi, un retour en arrière, de manière définitive, sur une partie des acquis verts de la politique agricole commune, au nom de la simplification et de l’allègement des tâches administratives.

  • Au Brésil, le principal fournisseur d’Ikea accusé d’atteintes à l’environnement
    https://disclose.ngo/fr/article/au-bresil-le-principal-fournisseur-dikea-accuse-datteintes-a-lenvironnemen

    Pollutions chimiques, déforestation illégale… Au Brésil, Ikea se fournit en meubles auprès de l’entreprise Artemobili, accusée de multiples infractions environnementales entre 2018 et 2022. La justice brésilienne pointe aujourd’hui la responsabilité de la firme suédoise. Lire l’article

  • Liberté des médias : les eurodéputés adoptent une loi inédite pour mieux la protéger | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/culture-loisirs/multimedia/liberte-des-medias-les-eurodeputes-adoptent-une-loi-inedite-pour-mieux-

    Le texte de « loi sur la liberté des médias » a été largement approuvé, par 464 voix pour, 92 contre et 65 abstentions, ce mercredi, par les eurodéputés.

    « Nous ne devons pas fermer les yeux sur le fait que la liberté de la presse est menacée dans le monde entier, y compris en Europe. Le meurtre de Daphne Caruana Galizia à Malte, les atteintes à la liberté et au pluralisme de la presse en Hongrie, et bien d’autres choses le montrent clairement », a déclaré l’eurodéputée allemande Sabine Verheyen, rapporteure du texte.

    « La loi européenne sur la liberté des médias est notre réponse à cette menace », a poursuivi l’élue, issue du PPE (Parti populaire européen, droite), ce mardi lors d’un débat en session plénière à Strasbourg (France).

    Des difficultés pour les médias en Hongrie et en Pologne
    Ce projet de règlement avait été présenté en septembre 2022 par la Commission européenne pour protéger le pluralisme et l’indépendance des médias, face à une détérioration de la situation dans des pays de l’Union européenne comme la Hongrie et la Pologne, mais aussi aux logiciels espions type Pegasus ou Predator utilisés contre des journalistes.

    « Cela n’a pas été facile d’en arriver là. La loi avait beaucoup d’opposants, si ce n’est d’ennemis », a rappelé la vice-présidente de la Commission, Vera Jourova, chargée des valeurs et de la transparence, alors que des eurodéputés d’extrême droite ont accusé l’UE d’avoir excédé ses compétences en légiférant sur le sujet.

    Le texte porte notamment sur le respect du secret des sources journalistiques et sur l’interdiction de déployer des technologies de surveillance telles que des logiciels espions dans des appareils utilisés par des journalistes.

    Garantir l’indépendance éditoriale
    Pendant les négociations, la France, notamment, avait insisté pour inclure une possibilité d’exception « au nom de la sauvegarde de la sécurité nationale », suscitant l’inquiétude de la profession et des défenseurs de la liberté de la presse. Des possibilités de dérogations sont prévues mais elles ne mentionnent finalement pas la sécurité nationale et sont limitées.

    L’utilisation de logiciels espions dans des appareils utilisés par des journalistes n’est possible que si elle concerne un certain nombre d’« infractions graves » et si elle est autorisée par une « autorité judiciaire ou une autorité décisionnelle indépendante et impartiale », entre autres conditions.

    La législation fixe aux pays de l’UE des obligations pour mieux garantir l’indépendance éditoriale et fonctionnelle des médias publics, notamment par un financement « durable et prévisible ». Le texte contient aussi des garde-fous pour protéger les contenus journalistiques d’éventuels abus dans la modération par les plateformes en ligne.

    Afin d’éviter que ces plateformes ne suppriment ou ne restreignent arbitrairement des articles ou des reportages vidéo, la loi prévoit un traitement à part pour les médias respectant un certain nombre de conditions d’indépendance notamment.

    Une « avancée majeure » pour RSF
    La loi introduit par ailleurs des obligations de transparence sur la propriété des médias.

    Elle prévoit ainsi la création d’un nouveau Comité européen indépendant pour les services de médias, composé des représentants des autorités nationales de régulation des Vingt-Sept. Cet organisme devra assurer un encadrement plus strict des concentrations dans ce secteur : il sera chargé d’émettre un avis – non contraignant — sur ces opérations du point de vue de leur effet sur le pluralisme.

    Reporters sans frontières (RSF) a salué le vote, « une avancée majeure en faveur du droit à l’information au sein de l’Union européenne ».

    « De l’indépendance éditoriale à l’encadrement des concentrations en passant par la publicité d’État et une meilleure protection des contenus en ligne produits par des médias d’information, les propositions de RSF ont été entendues et prises en compte », s’est félicitée Julie Majerczak, directrice du bureau de l’ONG à Bruxelles.

    L’eurodéputée néerlandaise Sophie in’t Veld (Renew Europe, centristes et libéraux) a souligné que la législation « ne marcherait que si la Commission européenne s’assure de sa stricte application », en sévissant contre les gouvernements qui exercent des pressions sur des médias. Le texte devra encore être formellement adopté par le Conseil européen (États membres).

  • Invitation au voyage - Claude McKay à Marseille / Jamaïque / Valladolid
    https://www.arte.tv/fr/videos/115571-052-A/invitation-au-voyage

    Marseille, bordel merveilleux de Claude McKay
    Claude McKay, écrivain précurseur du siècle dernier, a fait à Marseille une déclaration d’amour comme un uppercut. Quand il débarque dans la ville en 1924, le Jamaïcain est déjà un poète reconnu aux États-Unis. Considéré comme l’un des inspirateurs de la Négritude, Claude McKay est aussi un libre-penseur. Le poète vagabond échoue à Marseille, malade et en quête de repos. Il se laisse bien vite embarquer dans l’atmosphère bouillonnante de ce port et en tire deux romans : Romance in Marseille, sorti de l’oubli et publié en 2020, et Banjo, un roman social et jazzy à la modernité détonante.

    #Claude_McKay #Marseille #littérature #bordel

  • Ketty Introduces AI Book Designer: Revolutionizing Book Production
    https://www.robotscooking.com/ketty-ai-designer

    Effortless Book Design with AI

    The AI Book Designer introduces a groundbreaking approach to book design by allowing users to style and format their books using simple, intuitive commands. Users can say “make the book look modern”, “make the text more readable” or click on a chapter title and instruct the AI to “add this to the header,” and the changes are applied instantly. This eliminates the need for knowing complex design software or coding, making professional-grade design accessible to everyone.

    Where we are headed

    As we look towards the future development of the AI Book Designer, there are several ideas we are currently thinking about:

    AI-Generated Cover Designs: Generate a range of cover options based on user input.
    Collaborative AI Design: Enable multiple users to work on the same book design simultaneously (concurrently). This feature could be particularly useful for larger publishing teams or co-authored projects.
    AI-Assisted Image Management: Automatically apply styles and optimize the placement of images within the book layout.

    Join the Movement

    Coko believes AI has the potential to transform book production, making it accessible and efficient for everyone. By combining open-source code and principles with cutting-edge technology, Coko is paving the way for a new era of automated typesetting and book design.

    #Typographie #Coko #Intelligence_artificielle

  • Un projet de registrar coopératif en France

    Notamment suite à l’horrible rachat de Gandi et les prix capitalistes x 10.

    Arthur Vuillard : « Il y a un peu plus d’un an, je… » - Framapiaf
    https://framapiaf.org/@arthru/112082374307495622

    Explication :
    https://hashbang.coop/blog/appel-a-interet-pour-un-bureau-denregistrement-cooperatif

    Quel est le problème des registrars actuels ?

    Les registraires actuels sont des entreprises commerciales à but lucratif. Cela signifie que les personnes détenant ces entreprises décident des tarifs appliquées, des services proposés et du support, le marché guidant leurs décisions.

    Lorsque j’ai publié le sondage, c’était en réaction à l’annonce de la vente de Gandi à Total Webhosting Solutions. Des craintes avaient alors été publiées à propos de la hausse des prix et de la baisse de qualité qui pourraient avoir lieu chez Gandi suite à ce rachat, ce qui aurait déjà été constaté suite à d’autres rachats de la part de Total Webhosting Solutions.

    Je n’ai pas personnellement constaté de baisse de qualité, mais il y a bien eu une hausse des prix : des boites mails précédemment inclues avec l’achat du nom de domaine ne l’étaient plus, et ont maintenant un tarif qu’on peut juger élevé.

    EDIT : j’ai participé à un comité de pilotage informatique du Groupement Régional Alimentaire de Proximité où nous avons parlé ½h des problèmes de disponibilité et de délivrabilité de Gandi Mail...

    Cette situation illustre la problématique : un registrar peut changer de politique du jour au lendemain sans prendre en considération ses usagers et usagères.

    Sondage :
    https://hashbang.coop/formulaire-dinteret-pour-un-bureau-denregistrement-cooperatif

    • Dans un monde égalitaire, choisir sa mort pourrait être une option. Mais nous ne vivons pas dans ce monde. Le problème de considérer que l’euthanasie est “juste un choix individuel”, c’est que les personnes ne prennent pas leurs décisions hors contexte social. Nos choix sont le fruit de circonstances sociales que nous ne maîtrisons pas, pour la plupart, quoiqu’en dise la méritocratie.

      Le suicide assisté n’est pas juste une question personnelle. Il existe des politiques publiques de prévention du suicide. Où se situe la ligne de démarcation entre les personnes qui méritent une prévention du suicide et les autres ?

    • Il se pose dans ce contexte la question de l’ #iatrocratie, parce que l’euthanasie est la forme la plus radicale du règne des médecins sur notre vie et notre mort.

      Après l’époque nazie et l’octroi massif de l’euthanasie par les médecins on ne peut que s’opposer à toutes ses formes. Je revendique mon droit à ma propre mort mais sans intervention extérieure. L’euthanasie par contre c’est systématiquement du meurtre.

      Personnellement je suis furieux car on m’oblige plus ou moins à commettre des actes illégaux si je veux bien préparer ma mort comme moi je l’entends. A mon avis il faudrait revenir au statut d’avant 1900 et se libérer du contrôle de l’état sur l’accès à toute sorte de substance.

      Côté technique il n’y a pas vraiment de problème quand on veut se donner la mort. C’est d’ailleurs enseigné dans les écoles militaires et de navigation. Bref il faut lire les fiches techniques de diverses substances et gazes qu’on peut toujours acheter librement. On y trouve la déscription des dangers qu’on recherche. Les diabétiques possèdent généralement tout ce qu’il faut.

      Il y a des procédés à éviter. Par mon père je sais qu’en 1945 pendant les derniers jours avant l’entrée de l’armée rouge dans Berlin les capsules de cyanure trainaient sur le tables de l’office du parti nazi comme les smarties sur une table d’anniversaire des gamins. N’en prenez pas. C’est bon pour les Göring et Goebbels car c’est efficace et rapide mais ce n’est pas une belle mort.

      Il faut du courage et de l’imagination pour entreprendre les préparatifs nécessaires pour le moment quand on sera en situation de vouloir partir en toute liberté. Sans doute c’est à cause de ce défi que les esprits moins libres souhaitent le soutien d’un médecin. Le curé ne fera pas l’affaire.

      Il y a une solution technique pour tout, alors il faut surtout défendre la liberté de vivre à sa guise, dans un contexte solidaire, sans exclusion sociale et à l’abri de la pauvreté. Après, la mort c’est facile et on y n’échappe pas de toute facon.

      Enfin je constate qu’on a encore inventé un néologisme pour nous désolidariser. Le « validisme » est le petit frère mal coiffé du « classissme » qui nie les forces révolutionnaire qui sont le résultat de l’antagonismes des classes sociales.

      Nous ne sommes pas des victimes d’ « ismes » particuliers mais nous font tous partie de classes dont les relations conflictuelles s’expliquent par des intérêts économiques et de pouvoir et se résolvent par la lutte des classes. Dans ce contexte on voit bien que l’euthanasie est la manière la plus radicale d’éliminer ce qui reste de de l’homme quand on ne peut plus en tirer profit en l’exploitant au travail ou se remplir les poches par les soins coûteux.

      L’euthanasie est un crime et une forme particulièrement brutale de la lutte des classes à la fois. La notion de « validisme » cache cette vérité dans un brouillard de baratin idéoligique.

      Gedenkstätte #Hadamar
      https://www.youtube.com/channel/UC6BAw-6yJBeKYDwr33qeYXA

      #suicide #euthanasie #justice_sociale #maladie #idéologie

    • Côté technique il n’y a pas vraiment de problème quand on veut se donner la mort. C’est d’ailleurs enseigné dans les écoles militaires et de navigation. Bref il faut lire les fiches techniques de diverses substances et gazes qu’on peut toujours acheter librement. On y trouve la déscription des dangers qu’on recherche. Les diabétiques possèdent généralement tout ce qu’il faut.

      A ma connaissance le livre « suicide mode d’emploi » est toujours interdit et le problème qu’il soulevait, à savoir que les connaissances en la matière sont très parcellaires et conduisent à des ratés catastrophiques (souffrance avant de mourir ou bien handicap à vie), est toujours d’actualité.

    • Qui référence Christine Boutin ? On peut pas dire que ça saute aux yeux… Les références réelles centrales de l’article étant :
      https://www.editionsladecouverte.fr/de_chair_et_de_fer-9782348067778
      – l’ONU https://www.ohchr.org/en/press-releases/2021/01/disability-not-reason-sanction-medically-assisted-dying-un-experts
      – plusieurs associations d’handicapés, France et Canada https://tvndy.ca/a-propos/faq-2

    • Un peu hypocrite de s’en remettre à la « sédation profonde et continue ». Ça signifie laisser crever la personne de faim et de soif.

      Edit pour la suite :
      L’aspect idéologique religieux n’est pas soulevé. Souvent le suicide d’un proche était masqué car la morale religieuse dit que la mort ne nous appartient pas et que le suicide est interdit.
      Pour les amis que j’ai accompagné dans leur longue descente dans la souffrance et qui m’ont demandé de les aider à partir, j’ai refusé cet acte qui m’aurait hanté. N’empêche que pour S. on a fini par lui trouver sa #trousse_de_liberté que lui a glissé son médecin après qu’on ait fait le siège de son bureau à l’hôpital. C’était un soulagement
      pour elle de savoir qu’elle détenait son choix (même si elle ne l’a pas exercé), et aller en Suisse était trop cher.

      Après ce n’est pas être « pour » l’avortement ou « pour » l’euthanasie mais bien pour le droit inconditionnel à l’avortement et à (EDIT) <strike>l’euthanasie</strike> au droit à mourir dignement et définitivement à la phrase « mon corps m’appartient ».

    • @touti : Oui, c’est ce que j’ai vu aussi : l’autrice dit s’opposer à l’euthanasie et développe tout un argumentaire, pour conclure qu’en fait on n’en aurait même pas besoin, puisqu’on peut déjà :

      En appliquant les directives anticipées, en développant les soins palliatifs et la sédation profonde et continu jusqu’au décès, a-t-on besoin de recourir au suicide assisté ou à l’euthanasie ?

      Et plus haut, il est même indiqué, sous forme de citation :

      “La loi reconnait que l’évolution des évènements peut certainement être influencée par la sédation sans que le contrôle absolu du moment du décès ne fasse tomber cette pratique dans le champ de l’euthanasie. La nutrition artificielle et l’hydratation constituent un traitement et pourront donc être arrêtés comme tout autre traitement.”

      Bref : non à l’euthanasie, qui ne serait pas « de gauche », mais oui à la sédation profonde et controlée et en te laissant mourrir sans eau ni nourriture, parce que pour le coup c’est un « soin palliatif » donc « de gauche ».

      –-----

      Plus globalement, je suis mal à l’aise avec cette posture (que je vois souvent revenir ici) : l’idée serait qu’en fait, les gouvernements (et les assureurs privés !) qui souhaitent légaliser l’aide active à mourir, ce qu’ils veulent en vrai, c’est euthanasier massivement les handicapés et les gens qui coûtent trop cher ; il y a là dans ces raisonnements des assertions borderline.

      Sinon, il y a des gens qui souhaitent une mort digne, parce que leur vie quotidienne est déjà une torture. L’idée qu’on leur oppose une lecture théorique qui concerne d’autre qu’eux-mêmes, au motif que ce ne serait « pas de gauche », ça me semble problématique (si on tient à recourir aux « -ismes », c’est pas loin d’une forme de validisme en soi).

    • Sinon, il y a des gens qui souhaitent une mort digne, parce que leur vie quotidienne est déjà une torture. L’idée qu’on leur oppose une lecture théorique qui concerne d’autre eux-mêmes, au motif que ce ne serait « pas de gauche », ça me semble problématique.

      C’est justement là qu’il y a une lecture politique : avoir une vie quotidienne pourrie peut avoir des facteurs individuels… et beaucoup sociaux. Dans une société très inégalitaires (et de plus en plus inégalitaire), on ne peut pas sortir tous les facteurs sociaux qui pourrissent la vie quotidienne des gens. Et que si c’était égalitaire ou tout du moins moins inégalitaire, beaucoup de gens pensant au suicide n’y penseraient plus. Il en resterait bien sûr toujours, mais beaucoup beaucoup moins. C’est pas une nouveauté que le suicide est considéré comme un fait social et non un choix individuel… ça fait partie des sujets d’origine de la sociologie.

    • Alors on est à deux doigts de vouloir ré-interdire le suicide en général, parce que c’est un fait social provoqué par nos société inégalitaires. Le suicide provoqué par une souffrance mentale ou sociale, c’est le principe même du suicide, et généralement sans besoin d’une assistance médicale. (Comme le fait remarquer @alexcorp, ça ne veut pas dire non plus que c’est facile et que ça se passe correctement.)

      Parce qu’on pense que le suicide, qui existe déjà, de manière massive, et sans assistance médicale, que ce suicide est « social » et « politique », on veut maintenir l’interdiction d’une aide à mourir pour les personnes dont la fin de vie est une torture interminable, et qui voudraient avoir la liberté de partir dignement. Sans que cela change grand chose, par ailleurs, au suicide qui se pratique déjà sans aide médicale.

      À un moment, la tumeur qui dévore ton cerveau, c’est pas un fait social abstrait et tu devrais avoir le droit à ton choix individuel à ce propos.

    • La lecture politique est complètement nécessaire.

      C’est comme l’avortement : les bourgeoises pouvaient avorter dans de bonnes conditions, pas les gueuses.

      Actuellement, les bourgeois qui le désirent accèdent à l’assistance médicale nécessaire. Dans les milieux médicaux, c’est un secret de polichinelle.

      Mais justement, parlons-en des milieux médicaux, prompts (par exemple, encore) à jeter certaines qui ne souhaitent pas avoir d’enfants, tout en stérilisant de force celles dont ils estiment qu’elles ne devraient pas se reproduire.

      Les doubles standards riches/pauvres, blanc·he·s/racisé·e·s, valides/hadicapé·e·s sont légions et on veut me faire avaler que les macronistes — qui saccagent systématiquement la solidarité, l’éducation et la santé publiques — veulent étendre le pouvoir médical sur la fin de vie des « déconsidérés » de la macronie par pure bonté d’âme ou empathie ?

      Bien sûr que c’est politique.

      La vraie question, pour la tumeur en fin de vie, c’est de savoir si ça se passe différemment selon qui tu es et comment le corps médical considère ton groupe d’appartenance.

      Sur des cancers équivalents, l’accès aux traitements et aux type de traitements n’est pas équivalent selon qui tu es et d’où tu viens. Ce qui fait que les populations qui se confrontent à des fins de vie pourries ne sont pas équivalentes. Et ça me pose problème dans le cadre d’une politique générale qui aggrave délibérément les conditions de vie de larges pans de la population.

      Je pense que dans ce débat qui n’a pas eu lieu (bah oui, le gus annonce son truc tout seul comme d’hab’ et rien que ça, ça participe à la suspicion fondamentale d’insincérité sur tout ce qu’il touche), il est aussi important de savoir d’où parle les uns et les autres.

      Tu ne vois pas l’affaire de la fin de vie du même œil selon que tu sais que tu auras une vieillesse potable ou une vieillesse de merde, de sacrifices et de manque de tout. Selon que tu sais parler au corps médical ou que tu sais que tes douleurs ne sont pas entendues, niées, voire dénigrées et donc pas prises en charge assez tôt.

      J’aimerais bien voir les profils sociaux des prises en charges tardives des maladies et de leur répercussion sur l’espérance de vie ou le confort de fin de vie.

      Et tout ça sur fond de service public de la santé en mode dégradé depuis des années.

      Sérieusement ?
      Comment évacuer tous ces paramètres ?

    • C’est comme l’avortement : les bourgeoises pouvaient avorter dans de bonnes conditions, pas les gueuses.

      Oui mais la réponse « de gauche » dans le cas de l’avortement n’est pas : « puisque l’accès à l’avortement est inégalitaire, maintenons l’interdiction de l’avortement ». Ce qui est pourtant la position de ce texte pour l’euthanasie. (En suivant cette même logique, on peut parfaitement prétendre que l’avortement est un outil d’eugénisme social, et donc « pas de gauche ».)

    • La vraie question, pour la tumeur en fin de vie, c’est de savoir si ça se passe différemment selon qui tu es et comment le corps médical considère ton groupe d’appartenance.
      Sur des cancers équivalents, l’accès aux traitements et aux type de traitements n’est pas équivalent selon qui tu es et d’où tu viens.

      Alors voilà qui me rappelle un évènement survenu il y a une petite vingtaine d’années dans ma famille. Le gars, la soixantaine, récidive d’un cancer dermatologique survenu dix ans auparavant. Le truc incurable finit par s’attaquer à sa colonne vertébrale. Après moults opérations toutes plus ou moins hasardeuses, il lâche l’affaire mais s’entête à vouloir mourir chez lui et non à l’hôpital. Il a fini sa vie sur son lit en hurlant de douleurs pendant des jours, son médecin « de famille » (c’est comme ça qu’on disait à l’époque) ne lui ayant prescrit que des patches à la morphine alors qu’il était tout à fait envisageable même contre sa « volonté » de le faire hospitaliser en soins palliatifs (puisque il y avait encore une unité à l’hosto du coin à l’époque). je vous prie de croire que, avant d’endosser le costume en sapin, le mec en a chié et ses « derniers instants » ont laissé un traumatisme durable parmi les personnes de son entourage proche.
      Donc avant de se demander quoi que ce soit, ce serait bien de savoir non seulement à quoi mais surtout à QUI on a affaire.

    • > On peut pas dire que ça saute aux yeux…

      J’ai lu l’article en diagonale, et ce qui m’a sauté aux yeux immédiatement c’est la question crypto-complotiste ("Demandez-vous pourquoi les mutuelles plaident pour l’euthanasie.") Suffit de cliquer pour voir qu’on est chez les anti-avortement—le nom de domaine déjà évente la chose. (Quand je parle de Boutin ça n’est pas pour faire un raccourci, elle y est citée nommément comme fondatrice.)

      Le simple fait d’employer le mot « euthanasie » dans ce débat est une manipulation.

    • Euh, d’où que ça vienne, ça me rassure un peu sur le fondement de mes idées :)

      Mais pourquoi donc une personne de @rezo a marché dedans et a référencé cet article ?

    • J’ai retranscrit le texte.
      (ouais, Insta, c’est nul.)

      Pourquoi être contre le projet de
      loi surl’euthanasie active, par @valeriereyrobert

      En mai 2024, l’Assemblée Nationale débattra du projet de loi sur la fin de vie.
      Un-e patient-e pourra faire une demande d’euthanasie, qui, sous 15 jours, sera validée ou non par une équipe médicale.
      lel aura alors une prescription pour un médicament létal qu’iel pourra absorber seul-e.

      – Les personnes grosses sont moins bien soignées (revue Obesity, 2021)
      – Les personnes atteintes d’une pathologie mentale ont une espérance de vie inférieure de 15 ans dues à des pathologies pourtant détectables (cancers, problèmes cardio vasculaires). En 2020, en France, les malades du Covid schizophrènes ont été moins admis en soins intensifs et ont connu une mortalité supérieure. (Guillaume Font, 2021).
      – Aux États-Unis, les femmes noires sont autant atteintes par le cancer du sein que les femmes blanches mais en meurent bien davantage.

      – Une étude française a montré qu’aux urgences, à symptômes identiques, les hommes sont pris plus au sérieux que les femmes et les blanc-he-s davantage que les non blanc-he-s. (Fabien Coisy, 2023)
      – Les personnes handicapées ont souvent des parcours de soins qui ne sont pas adaptés et qui donc peuvent diminuer leur espérance de vie. Ils subissent des discriminations et des soins forcés.

      Un rapport de la Cour des Comptes de juin 2023 montre combien le budget consacré aux soins palliatifs est insuffisant.

      La moitié des patient-es concerné-es n’a pas accès aux soins palliatifs et la majorité des soins proposés sont à l’hôpital, ni en ehpad, ni à domicile.

      20 départements français n’ont aucun service de soins palliatifs.

      L’Aide Médicale d’État va encore être réformée ce qui entraînera une moindre qualité de soins pour les concerné-es. Des médicaments et des offres de soins sont régulièrement déremboursés.

      Les exemples pourraient être multipliés.
      La race. la classe et le genre (liste non exhaustive et cumulative) jouent un rôle important dans l’accès aux soins.
      Si l’on est moins bien soigné-e, on est également moins bien accompagné-e dans l’agonie.

      En 2019, ma mère a déclaré un cancer du pancréas et est morte 9 mois plus tard, à domicile, après une agonie extrêmement douloureuse. Elle a demandé à mourir lorsque les doses d’antidouleurs n’étaient pas adaptées mais aussi lorsqu’elle jugeait ne plus être « digne » (problèmes d’incontinence par exemple).

      « Mourir dans la dignité » est un construit social et doit être interrogé.

      A nous répéter qu’il y a des vies qui valent d’être vécues et d’autres non, des situations physiques “indignes”, nous poussons aussi celles et ceux qui y sont confronté-es à considérer que leur vie ne vaut pas la peine d’être vécue.

      Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      Lorsqu’un-e malade se sera vu-e proposer toute l’offre de soins disponibles pour le soulager de ses douleurs physiques et psychiques alors iel sera en pleine capacité de décider si oui ou non iel souhaite encore être euthanasié-e.

      Dans un système capitaliste, sexiste, validiste et
      raciste, toute loi sur l’euthanasie est eugéniste.

    • Et cet article et son autrice n’a pas de rapport à priori avec l’asso de Boutin, c’est UN des liens dans son article qui pointe sur ça, et il se peut plutôt (bénéfice du doute par défaut) que ce soit elle qui n’ait pas été regardante.

      Tous les autres liens comme déjà dit c’est un rapport de l’ONU (défavorable), et des assos handi, anti-validistes. On ne voit pas le rapport avec des pro-vies cathos donc.

      L’autrice est une communicante/marketeuse parisienne, qui tient un podcast sur l’écologie et l’effondrement.

    • Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      @monolecte Ce qui revient à écrire que tant que nous ne vivrons pas dans une société parfaite, la possibilité de se faire aider pour mourir dignement devra rester interdite. Tant pis pour les gens torturés à mort par un cancer en phase terminale.

    • J’ai tendance à penser que le problème principal, comme l’évoque @monolecte, c’est que cette (peut-être) future loi est portée par quelqu’un de parfaitement cynique et incapable de la moindre empathie, et autant dire que je comprends la méfiance généralisée... Mais pour le coup, le sieur en question a parlé « d’aide à mourir » et non pas d’euthanasie. Et cela fait des années que le sujet est là, on ne peut pas dire qu’il amène ça comme un cheveu sur la soupe (le problème, encore une fois, est que tout ce qu’il touche se transforme en merde). Or tout le débat actuel (à gauche) porte sur grosso modo une peur de « l’euthanasie des handicapés » (et à ce stade on n’est donc plus très loin du point godwin) et on voit donc maintenant des arguments dignes de la famille de Vincent Lambert nous être opposés.
      J’ai 2 auteurs en tête qui me viennent sur le sujet : Martin Winckler et Claude Guillon (le fameux auteur de « suicide mode d’emploi ») et pour moi le droit à mourir est fondamentalement une idée de gauche, profondément humaniste et anti-religieuse.

      Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      Moi aussi ça me fait tiquer. Exactement du même tonneau que « quand on aura réglé le problème de la lutte des classes alors on pourra parler sexisme, racisme etc. ».

    • Le livre est peut-être interdit mais accessible : Claude Guillon, Yves Le Bonniec, Suicide, mode d’emploi : Histoire, technique, actualité, 1982, ISBN : 9782852090002,2852090007

      Après l’euthanasie c’est du meurtre institutionnalisé, c’est son essence.

      Sichten und Vernichten - Psychiatrie im Dritten Reich
      https://www.youtube.com/watch?v=SpRYvOkIfkI

      Phrase clé du film documentaire : Jamais le pouvoir des médecins n’a été aussi total que sous le nationalsocialisme allemand.

      Actuellement on nous prépare un retour à l’époque guerrière et fasciste qui verra resurgir ce type d’extermination sous un prétexte ou un autre. Vous avez dit Gaza ? N’exagérez pas, les arguments des meurtriers se ressemblent, mais ceux d’aujourd’hui agissent à une autre échelle. Je le répète : En comparaison avec les SS-Totenkopfverbände Tsahal et Hamas ne leur arrivent pas à la cheville.

      Voilà pour la dimension politique. Sur plan individuel les questions se posent d’une manière assez différente.

      Après ces constats nous sommes dans l’obligation morale de défendre notre liberté de vivre dignement.

      L’euthanasie c’est mal, le suicide par contre se justifie objectivement dans plusieurs situations :

      – A la fin d’une longue et bonne vie on se sent heureux mais fatigué.
      – On est moribond et souffrant.
      – On veut échapper à la torture.
      – On veut éviter une mort plus horrible que le suicide bien fait.
      – On est con.

      La souffrance toute seule par contre ne justifie jamais le suicide. Elle peut nous entraîner dans un état où on ne souhaîte que de mourir, mais c’est un leurre si on ne peut pas exclure la moindre possibilité d’amélioration aussi temporaire qu’elle soit.


      Épicure et son tetrapharmakos (τετραφάρμακος)

      J’avoue que c’est un jugement moral suivant le principe que nous ne sommes pas sur terre pour ne pas souffrir. Des plus épicuréens que mois abandonneront la vie plus facilement ;-)

      Une dernière remarque : Il ne faut jamais oublier que le fascisme et le libéralisme partagent la même idée de l’homme qui est un loup pour l’homme. Puis l’impérialisme et le colonialisme avant lui ont fourni toutes les preuves nécessaires pour les appeller ce qu’ils sont : des systèmes meurtriers façonnés par des hommes prêts à sacrifier des peuples entiers sur l’hôtel de l’idéologie de la prospérité pour quelques élus. Heureux qui sait encore faire la différence entre responsabilité individuelle et forces historiques. Les autres niais seront les bourreaux de leurs semblables au service des seigneurs qui ont déjà malmené leurs ancêtres.

  • WebAIM: Screen Reader User Survey 10 Results
    https://webaim.org/projects/screenreadersurvey10

    In December 2023 and January 2024, WebAIM surveyed preferences of #screen_reader users. We received 1539 valid responses. This was a follow-up to 9 previous surveys that were conducted between January 2009 and June 2021.

    In order, the most problematic items are:

    – CAPTCHA - images presenting text used to verify that you are a human user
    – Interactive elements like menus, tabs, and dialogs do not behave as expected
    – Links or buttons that do not make sense
    – Screens or parts of screens that change unexpectedly
    – Lack of keyboard accessibility
    – Images with missing or improper descriptions (alt text)
    – Complex or difficult forms
    – Missing or improper headings
    – Too many links or navigation items
    – Complex data tables
    – Inaccessible or missing search functionality
    – Lack of “skip to main content” or “skip navigation” links

    #accessibilité

  • Les divagations de la #Wertkritik en terre sainte
    https://dndf.org/?p=21297

    Evidemment cela n’aurait pas de sens de chercher à argumenter qu’il n’y aurait pas dans ce monde des antisémites se réclamant d’un anticapitalisme et/ou d’un marxisme (vulgaire ou pas). Mais dans la mesure où les citations ci-dessus émanent d’un courant politique se revendiquant de la critique radicale marxiste, cela a beaucoup de sens d’examiner au plus près les raisonnements qui conduisent la Wertkritik à assimiler toute lutte contre la classe qui incarne (ou qui – comme classe sociale – “personnifie”) les intérêts de la société capitaliste, la classe bourgeoise donc, à un antisémitisme. Car il s’agit bien de cela : ou bien on adhère aux positions de la Wertkritik sur son anticapitalisme « radical » et prétendument émancipateur, ou bien on est forcément, structurellement, potentiellement (!?) un antisémite ! Nous sommes en présence ici d’une logique en tout point similaire à celle qui assimile les critiques et les luttes contre la politique colonialiste de l’Etat hébreux en Palestine à un antisémitisme. Il y a une continuité évidente entre ces raisonnements et les prises de position défendues par Robert Kurz dans son article. Ce raisonnement se résume à une injonction : celui qui n’épouse pas le point de vue et la démarche de la Wertkritik sur sa prétendue critique radicale catégorielle du capitalisme, est structurellement un méprisable antisémite !

    Il y a plusieurs éléments constitutifs du fonds patrimonial de la Wertkritik qui concourent pour aboutir à son incapacité à porter un regard critique fondé et par ailleurs indispensable sur l’antisémitisme et sur son instrumentalisation.

    #Israël #Palestine

    • Flûte, suite à un plantage j’ai perdu ce que j’avais commencé, avec des citations. Bon en plus rapide, bien que fortement opposé à ce que la WK dit sur Israël, comme commencent à le dire des commentaires dessous le lien, ce texte est quelque peu confus. Déjà sur l’antisémitisme. Mais aussi au moins dans certains passage de la première partie où on pige pas trop de qui il parle vraiment, de quels textes, avec pas mal de passages où il fait dire vraiment des contresens complets en mode technique de l’épouvantail.

  • Why We’re More Exhausted Than Ever | TIME
    https://time.com/6694092/exhaustion-increasing-causes-essay

    New York Times-bestselling author and researcher Dan Buettner spent his career studying “blue zones,” areas in the world where people live longer, healthier lives than anywhere else. In his work, he explains that people who live in blue zones have one thing in common: they live a human-needs-first lifestyle, in which the things that we need as human beings are prioritized. That means eating whole foods, having rich social lives, getting regular movement, and working with a purpose rather than for the sake of maximizing productivity.

    This is a stark contrast to most people’s realities. Outside of these “blue zones,” most people eat processed foods, strategically plan activities to socialize and get movement, and treat work like it comes before everything else. Unfortunately, prioritizing elements found in blue zones requires spare time, energy, and money—things the average (tired) person does not have. An objective look at how most people are living day-to-day doesn’t paint a picture of human needs being met; it paints a picture of enduring our demands. We have not built a human-needs-first society; we have built a business-needs-first society, and it is starting to show.

  • Quels #impôts les #milliardaires paient-ils ?
    (publié juin 2023)

    A l’aide de données administratives inédites, reliant les déclarations de revenus des particuliers aux #déclarations_fiscales des entreprises en #France en 2016, les auteurs mesurent les #taux_d’imposition directe effectifs des ménages situés au sommet de la distribution des revenus. Cette nouvelle mesure, distincte du traditionnel revenu fiscal de référence en ce qu’elle intègre notamment les revenus non distribués des sociétés détenues par ces ménages, les amène à interroger la réalité de la progressivité de l’impôt.


    Enseignements clés

    - Le taux d’imposition effectif des ménages français apparaît en 2016 progressif jusqu’à des niveaux élevés de revenu. Il atteint 46 % pour les foyers appartenant aux 0,1 % les plus riches.
    - Le taux d’imposition effectif devient régressif au sommet de la distribution, passant de 46 % pour les 0,1 % les plus riches, à 26 % pour les 0,0002 % les plus riches.
    – Pour les « milliardaires », l’impôt sur le revenu ou l’ISF ne représentent qu’une fraction négligeable de leurs revenus globaux, alors que l’impôt sur les sociétés est le principal impôt acquitté.
    - Le taux plus faible d’imposition des plus hauts revenus s’explique par le fait que l’imposition des bénéfices des sociétés est plus faible que l’imposition des revenus personnels.

    https://www.ipp.eu/publication/16253

    #riches #fisc #fiscalité

    • The billionaire’s guide to doing taxes

      Do you want to pay less taxes? Great. Step one, be a rich person. Then, buy a yacht. Or a sports team. Give a lot to charity. Lose some money in the stock market. Above all, make sure most of your money exists in the form of assets, not cash — stocks, real estate, a Dutch master painting, fine jewelry, or whatever else strikes your fancy.

      They say that money is a universal language, but it speaks at different volumes. When you have a fathomless bounty of wealth, money doesn’t quite register as an expense until you add a lot of zeros to the end — so spending a lot to save a lot is a no brainer. It’s why the mega-rich often hire expensive tax lawyers, wealth managers, or even set up a whole office dedicated to tax strategy. “It’s not just preparing the return,” says Paul Wieseneck, a tax accountant and director of the Fuoco Group. “There’s so much more involved in planning, in accumulating, offsetting, and trying to mitigate the taxes as best as possible.”

      For the rich, taxes aren’t a springtime affair with a quick visit to H&R Block, but a year-round endeavor.

      How much tax a wealthy person owes in a given year is a complex tapestry threaded with exemptions, deductions, credits, and obscure loopholes you’ve never heard of. The ideal is to owe zilch. If that sounds impossible to achieve, just look at the leaked tax returns of the wealthiest Americans that nonprofit news site ProPublica analyzed in 2021: Over several years, billionaires Elon Musk, Jeff Bezos, and Michael Bloomberg, among others, paid no federal income taxes at all.

      How do they do it? Here are some basic rules they live by.
      Don’t take a paycheck

      If your income is earned through wages paid to you by an employer, chances are your taxes are on the simpler side of the spectrum. Not as simple as it is for wage earners in other countries, where the government simply tells you how much you owe, but getting a paycheck from your boss means your taxes are automatically withheld each pay period. Filing your tax return might be as easy as filling out one form.

      You can pick and choose which deductions to take (like for student loan interest, or for having a home office), but the vast majority of households take the simpler standard deduction, which this year erases $14,600 from your tax bill. For tax year 2024, you’ll pay a 37 percent tax on any income you rake in over $609,350. That sounds like it would add up to a sizable amount for multimillionaires and billionaires — unless that income is just a minuscule share of their increasing wealth.

      Jeff Bezos, when he was still Amazon CEO, had a base salary of around $80,000 a year. Elon Musk doesn’t take a salary at all at Tesla. Apple CEO Tim Cook does get a $3 million salary, but it’s a small slice of the $63 million he received overall last year. Most wealthy entrepreneurs are paid in bountiful stock rewards; Musk is currently fighting to keep his record-breaking Tesla pay package, made up of a bunch of stock options and now valued at almost $56 billion. ProPublica found that, because their income fell below the threshold, at least 18 billionaires got a Covid-19 stimulus check.

      Paul Kiel, a ProPublica reporter who was an integral part of the newsroom’s billionaire tax return stories, says the income versus wealth divide was crucial in helping the public understand how differently the wealthy operate. “If you can avoid income as it’s defined in our system, and still get richer, that’s the best route,” he tells Vox.

      Stocks aren’t taxed until they’re sold — and even then, what’s taxed is the profit on the sale, called a capital gains tax. Billionaires (usually) don’t sell valuable stock. So how do they afford the daily expenses of life, whether it’s a new pleasure boat or a social media company? They borrow against their stock. This revolving door of credit allows them to buy what they want without incurring a capital gains tax. Though the “buy, borrow, die” strategy isn’t quite as sweet right now because interest rates are high, a Wall Street Journal piece from 2021 notes that those with $100 million or more could get interest rates as low as 0.87 percent at Merrill Lynch. The taxable value of a stock also resets when it’s passed on to an heir, so that if a wealthy scion chooses to sell their inherited stock, they’d only pay a tax on the increase in value since the original owner’s death.
      Plan on losing money

      If you do, regrettably, have to sell assets, fret not: just lose a lot of money, too, and pile on the offsets. “We do what’s called tax-loss harvesting,” says Wieseneck, using a simple example to illustrate. Say someone owns Pepsi stock, and it tanks. They sell at a loss, but then buy about the same amount of Coca Cola stock. The Pepsi loss can erase some (or even all, if you play your cards right) of the taxes owed on the gains made on Coca Cola stock.

      “During the year we try to accumulate losses,” says Wieseneck. “At the end of the year, if I know you have a capital gain on a sale of a property or a house or another investment, I’ll accumulate some losses for you that can offset [it].” Capital losses don’t also have to be applied in the same year — if you know you’ll be selling more assets next year, you can bank them for later.

      It’s illegal to quickly sell and then buy the same stock again — a practice called a “wash sale” — just to save on taxes, but the key word is “same.” Public companies often offer different classes of stock that essentially trade the same, and it’s not hard to trade similar-enough stocks back and forth. Exchange-traded funds (ETFs), for example, are like buckets containing a mix of stocks that can themselves be traded like a stock. A few different ETFs might perform roughly the same on the stock market; a person could sell one ETF and quickly buy another while avoiding the “do not sell and buy the same stock within 30 days” rule.
      Play tax rate arbitrage

      Another tool in the tax shrinking arsenal: leveraging the differences in tax rates, which vary based on the type of asset and how long someone owned it. Long-term gains — assets held for longer than a year — from the sale of stocks and bonds are taxed at rates as low as zero percent and as high as 25 percent. Short-term gains, meanwhile, can face a tax as high as 37 percent. Collectibles, which include art, antiques, cards, comic books, and more, have a max rate of 28 percent.

      The basic strategy here is to always get the lowest tax rate possible for your gains. A favorite tactic of billionaire investor Jeff Yass, according to reporting from ProPublica, is to place bets both for and against large companies, trying to amass a bunch of short-term losses on one end and long-term gains, which already enjoy a lower tax rate, on the other.

      Another kind of magic trick is to place high-tax income into lower-tax or no-tax wrappers, which can include things like tax-advantaged retirement accounts. One example is what’s called the private placement life insurance policy, a niche product that only the very wealthiest of the wealthy use. It can cost millions of dollars to set up, so it’s not worth it unless you’re rich, but the premiums a policyholder pays into the policy can be invested in high-growth investment options, such as hedge funds. The money you’d get back if you decide to cancel the policy isn’t taxed, but it’s not even necessary to take the money out. You can borrow money from the policy at low interest rates, and its benefits pass on tax-free to beneficiaries upon the original holder’s death. It’s insurance, says Michael Kosnitzky, co-chair of the law firm Pillsbury Winthrop Shaw Pittman’s Private Client & Family Office practice group, “but it also holds investment assets and, like any permanent insurance policy, the cash surrender value grows tax free.”

      A recent report from Sen. Ron Wyden (D-OR), the chair of the Senate Committee on Finance, laid out how big the scheme had gotten, currently sheltering at least $40 billion. The report found that the average net worth of people with such life insurance policies was over $100 million.
      Business or pleasure?

      When you’re very rich, it’s important to treat everything as a business expense. Private jets are expensive luxuries, but the cost can be fully tax deductible if the plane is mostly being used for business — and what counts as “mostly business” isn’t clear cut. Maybe you take a trip on your jet partly to take a business meeting, but also to spend a few relaxing days in a beautiful getaway spot. Private jet owners often set up LLCs and rent out their planes when they’re not personally using them to take advantage of the tax deduction, reported ProPublica.

      In fact, many expensive hobbies of the ultra-rich coincidentally turn into business expenses — yachts, racehorses, golf courses, and more. They’re often run very professionally, says Kiel, “but never quite seem to make a profit.”

      “Generally you’re not supposed to write stuff off that’s a hobby,” he continues. “But the wealthier you are, the more your hobbies appear to be businesses or are operated like businesses.”

      Despite the ubiquity of this practice, there’s risk to it, especially as the IRS ramps up audits of tax write-offs for private jets. If the wealthy are going to buy exorbitantly expensive yachts and claim it’s being used for a business, says Kosnitzky, “you’d better be on very solid ground.”
      Philanthropy pays

      Charity is a time-worn way the ultra-rich reduce their taxes — and it has the added bonus of putting a nice luster on their reputation. Many charitable organizations set up by billionaires are tax-exempt, and charitable donations are tax deductible. You can completely control when to make a donation, and of what size, depending on how much taxable income you have in a given year; it’s a nimble method of offsetting taxes.

      But the worthiness of charitable deductions can be questionable, because they’re “very, very loosely regulated,” says Kiel. The donations themselves can range from buying mosquito nets to prevent malaria to “paying for your kid’s private school.” Recall, for example, that former President Donald Trump once used money from his foundation to buy a painting of himself. Often, the wealthy can pour money into foundations and funds with philanthropic aims without actually distributing that money to anyone. One popular charitable medium today is called a donor-advised fund. Rich people put their money into these funds, and “advisers” who manage the account eventually give away the money — eventually being the key word. Even if the money hasn’t gone to a good cause yet, donors can take the tax deduction right away.

      In other cases, what raises eyebrows is whether an ostensibly charitable organization actually serves a public good. These charities get tax-exempt status because they’re supposed to have a “pro-social” purpose, says Daniel Reck, an economics professor at the University of Maryland who recently co-authored a paper analyzing tax evasion among the ultra-rich. Some billionaires claim their foundations qualify because they’re opening up a historical mansion or private art collection to the public. In fact, there are many examples of tax-exempt organizations not holding up their end of the bargain. As ProPublica reported, the historic landmark Carolands Chateau enjoys tax benefits but is open to the public just two hours per week. A private art gallery established by the late billionaire Sheldon Solow only recently became open to visitors, despite some of the art being held in a tax-exempt foundation.

      Also crucial to utilizing charity as a tax avoidance strategy is pumping up the value of your generosity. “You donate some fancy piece of fine art to a museum, you get an assessment for the art, it’s much more than you could actually ever sell it for,” explains Reck. “You get a big tax write-off.” It’s not just fine art, either — one popular form of overvaluation (until Congress passed a bill putting an end to it last year) involved inflating the value of land. Called a “syndicated conservation easement,” it took advantage of an incentive for environmental conservation, in which landowners who agree not to develop their land would get a tax break proportional to the fair market value of the land. “The game is that people just massively, ludicrously inflate these fair market values,” says Reck. In the syndicated version of this tax break, a group of investors buys land, gets an overvalued assessment on it, and shares the tax write-off between themselves. “Now there are a bunch of court cases about it,” Reck says.
      The gray area and the illegal stuff

      Some of the above tactics occupy an ambiguous, blurry zone of legality — it might be okay or not on a case-by-case basis. Some wealthy people may be alright with the risk, but Kosnitzky notes that it isn’t wise to play the “audit lottery” — there’s also reputational risk to consider. For those determined to take an “aggressive” tax position, a lot of documentation and even having their lawyer prepare a memo defending their tax strategy may be necessary. They might still end up paying a penalty and owing taxes, but exactly how much is up for negotiation.

      The paper Reck co-authored found that sophisticated tax evasion methods used by the very wealthy, including evasion through pass-through businesses or offshore accounts, often goes undetected by random audits. This suggests that current estimates of the “tax gap,” or the difference between taxes paid to the IRS and the amount it’s actually owed, is very likely an undercount.

      The difference between avoidance (legal) and evasion (illegal) is hard to untangle at times because wealthy people will dispute their audit, deploying brilliant tax lawyers to argue that the government is mistaken. These battles can take years to settle. It’s not just that the IRS needs a bigger budget to do all the audits it wants to — it did get extra funding in the Inflation Reduction Act — but that auditing a wealthy taxpayer is costlier, and much more time-consuming, than auditing a poor one. The structures of the well-off’s businesses are often extremely complex, too, which also makes auditing them more expensive.

      Reck noted that rich people dispute a greater share of the tax that the IRS says they should pay after an audit. In the middle of the income distribution, about 10 percent of the auditor’s recommended adjustment is disputed, says Reck. Among people with the highest income, however, the disputed share exceeds 50 percent. “That suggests that the taxpayer and their advisers, at least, believe that they’re either in some gray area or were allowed to do what they did.”

      “We’ve talked to a lot of former IRS agents, and they would often hear the line that for wealthy taxpayers, their tax return is like an opening offer,” says Kiel.

      How the very rich lose money, overvalue art, buy very expensive life insurance, and somehow profit.

      https://www.vox.com/money/2024/3/13/24086102/billionaires-wealthy-tax-avoidance-loopholes
      #philantropie

      via @freakonometrics

  • The Real Gaza Death Toll
    https://consortiumnews.com/2024/03/07/the-real-gaza-death-toll

    200 000 victimes à Gaza et non pas 30 000 ?

    (...) With virtually no healthcare left, no medications, and infectious diseases spreading especially among infants, children, the infirm, and the elderly, can anybody believe that the fatalities have just gone over 30,000?

    With 5,000 babies born every month into the rubble, their mothers wounded and without food, healthcare, medicine, and clean water for any of their children, severe skepticism about the Hamas’ Health Ministry’s official count is warranted.

    Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and Hamas, which he helped over the years, have a common interest in lowballing the death and injury toll. But for different reasons. Hamas keeps the figures low to reduce being accused by its own people of not protecting them, and not building shelters. Hamas grossly underestimated the savage war crimes by the vengeful, occupying Israeli military superpower fully and unconditionally backed by the U.S. military superpower.

    The Health Ministry is intentionally conservative, citing that its death toll came from reports only of those named as deceased by hospitals and morgues. But as the weeks turned into months, blasted, disabled hospitals and morgues cannot keep up with the bodies, or cannot count those slain laying on roadsides in allies and beneath building debris. Yet the Health Ministry remains conservative and the “official” rising civilian fatality and injury count continues to be uncritically reported by both friend and foe of this devastating Israeli state terrorism.

    Predictions of Human Catastrophe

    It was especially astonishing to see the most progressive groups and writers routinely use the same figures from the Health Ministry in Hamas-run Gaza as did the governments and outside groups backing the one-sided war on Gaza. All this despite predictions of a human catastrophe in the Gaza Strip almost every day since Oct. 7, 2023, by arms of the United Nations, other besieged international relief agencies on the ground, eyewitness accounts by medical personnel and many Israeli human rights groups and brave local journalists in that strip, the geographic size of Philadelphia. (Unguided Western and Israeli reporters and journalists are not allowed to enter Gaza by the Israeli government.) (See the open letter, titled “Stop the Humanitarian Catastrophe,” to President Joe Biden on Dec. 13, 2023, by 16 Israeli human rights groups that also appeared as a paid notice in TheNew York Times.)

    Then came the Dec. 29, 2023, opinion piece in The Guardian by the chair of global public health at the University of Edinburgh, Devi Sridhar. She predicted half a million deaths in 2024 if conditions continue unabated.

    (...)

    From accounts of people on the ground, videos and photographs of deadly episode after episode, plus the resultant mortalities from blocking or smashing the crucial necessities of life, a more likely estimate, in my appraisal, is that at least 200,000 Palestinians must have perished by now and the toll is accelerating by the hour.

    Imagine Americans, if this powerful U.S.-made weaponry was fired on the besieged, homeless, trapped people of Philadelphia, do you think that only 30,000 of that city’s 1.5 million people would have been killed?

    Daily circumstantial evidence of the deliberate Israeli targeting of civilians and civilian infrastructures requires more reliable epidemiological estimates of casualties.

    It matters greatly whether the aggregate toll so far, and counting, is three, four, five, six times more than the Health Ministry’s undercount. It matters for elevating the urgency for a permanent cease-fire, and direct and massive humanitarian aid by the U.S. and other countries, bypassing the sadistic cruelty against innocent families of the Israeli siege. It matters for the columnists and editorial writers who have been self-censoring, with some, like the Post’s Charles Lane, fictionally claiming that Israel’s military doesn’t “intentionally target civilians.” It matters for accountability under international law.

    Above all, it lets weak Secretary of State Antony Blinken and duplicitous President Biden be less servile when Netanyahu dismisses the low death toll by taunting them: What about Dresden, Hiroshima and Nagasaki?

    As a percentage of the total population being killed, Gaza can expose the Israeli ruling racist extremists to a stronger rebuttal for ending U.S. co-belligerent complicity in this never-to-be-forgotten slaughter of mostly children and women. (The terrifying PTSD on civilians, especially children, will continue for years.)

    Respecting the more accurate casualty toll of Palestinian children, mothers, and fathers presses harder for permanent cease-fires and the process of recovery and reparations for the survivors of their holocaust.

  • 70s French Jazz Mix (Soul Jazz, Free Jazz, Spiritual Jazz, Ethno Jazz..)
    https://www.youtube.com/watch?v=o0Tq-2a6Y-8

    00:00 | Michel Sardaby - Welcome new warmth
    03:17 | Rhesus O - Éveil
    05:26 | Jef Gilson & Malagasy - Valiha Del
    10:07 | Baroque Jazz Trio - Orientasie
    13:24 | Edja Kungali - Jungle Dance
    19:25 | Jacques Thollot - Position stagnante de réaction stationnaire
    20:50 | Henri Texier - Le sage, le singe et les petits enfants
    25:14 | Jef Gilson, Malagasy - Hommage À Rakotozafy
    30:00 | Moving Gelatine Plates - Un Jour...
    31:16 | Jef Gilson, Malagasy - Buddah’s Vision
    37:09 | Christian Zÿsset - Thème N° 3 Medium Free-Jazz
    38:47 | Daniel Humair, Jean Luc Ponty, Phil Woods, Eddy Louiss - La Sorcellerie
    43:53 | Richard Raux, Hamsa - A Coltrane
    46:46 | Mahjun - Chez Planos
    52:50 | Henri Texier - Angèle
    54:14 | Brigitte Fontaine - Moi aussi
    56:45 | Intercommunal Free Dance Music Orchestra - 7 rue des Precheurs
    58:03 | Zao - Ataturc

    –҉ ҉-҉ ҉-҉-҉ ҉-҉ ҉-҉-҉ ҉-҉ ҉-҉-҉ ҉-҉ ҉-҉-҉ ҉-҉ ҉-҉-҉ ҉-҉

    Jazz in France during the 1970’s : "In France the fortunes of few genres were as closely linked to May ’68 as free jazz..

    #musique #jazz #France #années_70

  • Sezin Topçu, Catastrophes nucléaires et « normalisation » des zones contaminées, 2016
    https://sniadecki.wordpress.com/2024/03/02/topcu-normalisation

    La minimisation des impacts catastrophiques d’un accident nucléaire est en passe de devenir un grand classique de notre temps, et ce non seulement dans les pays où la présence d’installations nucléaires est importante, comme la France, ou dans les pays ayant déjà subi un accident, comme le Japon ou la Biélorussie, mais également dans les pays qui en sont dépourvus. Cette minimisation, qui semble s’imposer avec force, relève de la capacité de « résilience » des nucléaristes, c’est-à-dire des industriels, des Etats nucléaires, ainsi que de certaines instances de régulation, nationales comme internationales.

    […]

    Au delà des conséquences très graves sur la santé des populations, dont la démonstration ou la reconnaissance sont rendues difficiles en raison du temps de latence que nécessitent les maladies radio-induites pour se manifester, mais aussi du secret ou de la fabrique active d’ignorance qui souvent les entourent, un accident nucléaire signifie également le sacrifice de territoires tout entiers.

    I. Gérer l’ingérable.
    Naissance des « zones » comme outil managérial

    Des « zones d’exclusion » aux « zones d’évacuation »
    Le dispositif de zonage : une prise de risque à géométrie variable

    II. De Tchernobyl à Fukushima : des zones en mouvement

    Des zones évacuées aux terres à reconquérir
    Mesure de l’exposition humaine aux rayonnements ionisants produits par la radioactivité
    Le « casse-tête » des évacuations volontaires
    Les enjeux politiques et économiques de la normalisation des zones contaminées
    Des normes sanitaires anormales pour des zones à « normaliser »
    Les guides de « réhabilitation participative » : ou comment apprendre à vivre dans un monde contaminé

    III. Vers la disparition de « zones » dans l’après Fukushima ?

    De la gestion des dégâts matériels à l’administration de la psychologie sociale

    Conclusion

    #nucléaire #anti-nucléaire #critique_techno #catastrophe #accident_nucléaire #pollution #radioactivité #santé

  • Des forêts en vie

    La série documentaire (LSD) de France culture a diffusé le mercredi 6 mars 2024 un formidable opus dédié à l’évolution contemporaine des forêts françaises. Un éblouissement comparable à la découverte à partir de 1975 des trois volumes du Catalogue des ressources, adaptation française du Whole earth catalog, diffusée par la librairie Parallèle, rue Saint Honoré à Paris, fleuron de notre bibliothèque.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/des-forets-en-vie-6125980