Recriweb

« … en deçà d’un monde qui ne sait plus nourrir que son propre cancer, retrouver les chances inconnues de la fureur » (André Breton)

  • 3eme guerre mondiale : les préparatifs vont bon train

    27 milliards d’euros d’#exportations_d’armes françaises en 2022, selon un rapport annuel au Parlement consulté par l’AFP. Une performance historique comparée aux 11,7 milliards d’euros de l’année précédente, qui doit son succès à la hausse des #budgets_militaires et aux ventes de Rafale. Durant une année marquée par la guerre en Ukraine, les #dépenses_militaires des Etats n’ont jamais été aussi grandes depuis la guerre froide, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. En 2022, le budget militaire des Etats s’est élevé à 2 240 milliards de dollars (2,2 % du PIB mondial).

    (Libération)

    Plus généralement, les dépenses militaires mondiales n’ont jamais été aussi importantes depuis trente ans et la fin de la Guerre froide, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).
    Dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine, les dépenses des Etats pour leurs armées et équipements se sont élevées à 2.240 milliards de dollars, soit 2,2 % du PIB mondial.

    (Les Échos)

    #militarisation #guerre #capitalisme

  • Montréal touchée de plein fouet par la consommation destructrice de fentanyl
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/07/26/montreal-touchee-de-plein-fouet-par-la-consommation-destructrice-de-fentanyl


    [à « Zombieland », et non pas à Montréal] Des personnes attendent à l’extérieur d’Insite, un site de consommation supervisée, dans le quartier Downtown Eastside (DTES) de Vancouver (Canada), le 3 mai 2022. GARY CORONADO / LOS ANGELES TIMES VIA GETTY IMAG

    D’autres facteurs sont plus inattendus, liés aux mesures publiques de lutte contre la drogue. « Les politiques nationales de prohibition ont rasé l’#héroïne de la carte des ventes », ouvrant la voie au fentanyl, rappelle M. Fallu, qui estime que l’héroïne avait, au fond, « prémuni Montréal de la vague des opioïdes de synthèse ». Depuis, le fentanyl est synthétisé dans des laboratoires clandestins locaux. Dans la rue, à dose équivalente, il est un tiers moins cher que l’héroïne. « Lorsqu’il n’y a plus que ça à portée de main, les consommateurs précaires s’en remettent » à cette substance, estime Jean-François Mary, directeur général de Cactus, l’un des plus vieux programmes communautaires accompagnant les usagers de drogues au Québec.

    « Drogue du zombie »

    S’ils concernaient 0,3 % des visites dans les salles de consommation supervisées en 2019, le fentanyl et les produits similaires en constituent, aujourd’hui, 33 %. En témoigne le nombre d’interventions d’urgence dans ces espaces – où la consommation peut s’effectuer à l’abri, avec une supervision destinée à sauver les personnes en overdose –, passé de 100 par an à plus de 500 en 2022.

    A la direction régionale de santé publique de Montréal, la docteure Carole Morissette met en cause « la circulation de mélanges complexes de fentanyl avec d’autres substances telles que la xylazine ». Les conséquences de l’usage de ce dernier produit, un analgésique normalement administré aux chevaux, également appelé « drogue du zombie », fait déjà des ravages aux Etats-Unis. Sa consommation entraîne des lésions cutanées, allant jusqu’à la nécrose des chairs. Le naloxone, principal antidote aux overdoses par opioïdes, est inefficace contre une surdose de #xylazine.

    #drogues #fentanyl

  • TikTok, le roi de l’économie de l’attention
    https://lesechos.fr/tech-medias/medias/tiktok-le-roi-de-leconomie-de-lattention-1965285

    […] Un public captif et captivé de plus d’un milliard d’utilisateurs mensuels actifs qui, sans être aussi valorisé par les annonceurs qu’une audience plus mûre au pouvoir d’achat supérieur, est prisé pour sa capacité à façonner les tendances de demain. « #TikTok est devenu le point de destination d’une génération sur Internet, souligne Alexandre Mahé, de Fabernovel. De toutes les plateformes, il reste celle où l’on peut toucher l’audience la plus jeune. » Les annonceurs apprécieront cette statistique : 46 % des sondés par Kantar affirment « ne pas se laisser distraire » lorsqu’ils sont sur TikTok.

    « Temps de cerveau humain disponible »

    Car le dernier-né des réseaux a réussi une véritable prouesse : capter l’intérêt des usagers dans un univers ultra-concurrentiel dans lequel « l’abondance d’informations crée une rareté de l’#attention », comme le théorisait, en 1971, le psychologue et économiste américain Herbert A. Simon. Le concept d’« économie de l’attention » n’est pas né d’hier. En 2004, Patrick Le Lay, PDG du groupe TF1, avait déjà reconnu que son métier consistait à « vendre à Coca-Cola du temps de cerveau humain disponible ». Les géants du numérique ont encore professionnalisé l’opération.

    « Si les plateformes ont des usages multiples et proposent des fonctionnalités distinctes, leur modèle économique est sensiblement le même : il consiste à transformer le temps que nous y passons en revenus publicitaires, expose Arthur Grimonpont dans ’#Algocratie, vivre libre à l’heure des #algorithmes', paru en 2022 chez Actes Sud. De là naît une compétition redoutable pour se partager une ressource rare et précieuse : notre #temps_d'attention. »

    Et TikTok exploite mieux que quiconque ce « nouveau pétrole » grâce à son algorithme, aussi mystérieux que surperformant, qui génère un flux infini de recommandations en rapport avec les centres d’intérêt de chaque usager à partir de ses « scrolls » passés, de ses interactions, des vidéos regardées jusqu’au bout ou même visionnées plusieurs fois, etc. […]

    (Les Échos)

    #capitalisme #capitalisme_de_surveillance

  • Les yeux grands fermés - Les mots sont importants (lmsi.net)
    https://lmsi.net/Les-yeux-grands-fermes

    Quand bien même Pap Ndiaye n’a strictement rien fait de bon à son poste, en terme de respect des corps enseignant et enseigné, en termes de conditions de travail, en termes de lutte contre les inégalités scolaires, son départ n’augure rien de bon. Tout d’abord parce que le petit soldat de plomb qui lui succède, 100% macroniste ( « de la première heure », comme ils disent) arrive avec des feuilles de route élyséennes apocalyptiquement thatchériennes dans son attaché-case – Blanquer Saison 2, peut-être pire que la première : saccage et mise à mort d’une grande et belle idée, le service public d’éducation. Il y a ensuite ce symbole : c’est avant tout un signal d’une clarté aveuglante en faveur de l’extrême-droite qui est adressé, celle-ci n’ayant eu de cesse (dès la « première heure », là encore) de vilipender le supposé « wokisme » de Pap Ndiaye, et de faire de sa démission une question de principe – une guerre de harcèlement qui a atteint son point critique ces dernières semaines lorsque, sans recevoir le moindre soutien gouvernemental digne de ce nom, ledit « ministre wokiste » a eu l’insupportable outrecuidance de qualifier d’« extrême-droite » un groupe de presse... d’extrême droite ! Enfin, au-delà de ce lamentable et ultime épisode, un chercheur noir spécialisé sur certains recoins honteux de l’histoire républicaine française est invité à céder sa place à un « bon Blanc » bien droit dans ses bottes, apologue de l’histoire honteuse en question – disons les mots : raciste, esclavagiste, meurtrière. Et cela, jusque dans ces déclinaisons non-républicaines, en la personne du sanguinaire Napoléon. C’est ce que rappellent les lignes qui suivent, écrites et publiées initialement il y a deux ans, à l’occasion d’un sordide hommage présidentiel à l’empereur belliciste et « négrier ».

  • Paul Lafargue, retour à coup d’archives sur une figure révolutionnaire de Bordeaux pendant la Commune - La Grappe
    https://lagrappe.info/spip.php?article82

    Concernant Bordeaux, on ne peut malheureusement pas parler de la Commune de Bordeaux puisque ses partisan.e.s n’ont pas réussi à la décréter, mais nous pouvons parler de Bordeaux au moment de la Commune car il serait faux de penser qu’il ne s’est rien passé durant cette période de soulèvements. Pourtant, tout commençait mal : l’Assemblée Nationale, après avoir fui Paris et avant de se réfugier à Versailles, s’installe au Grand-Théâtre de Bordeaux. Face à elle, les masses populaires et en colère choisissent majoritairement la voie des républicain.e.s modéré.e.s. Le combat est alors bien plus institutionnel qu’insurrectionnel. Face aux évènements de la Capitale, les républicain.e.s se divisent en deux. D’un côté, plus nombreux.ses, celles et ceux qui souhaitent pacifier la situation et qui agitent pour cela une méfiance à l’égard de Paris, symbole à la fois de la centralisation politique, de l’oppression économique et de l’agitation révolutionnaire. De l’autre côté, les #internationalistes, les membres de l’AIT, l’Association Internationale des Travailleurs, qui soutiennent la Commune de Paris, espèrent l’importer à Bordeaux et cherchent à l’incarner aux élections municipales d’avril-mai 1871. Dans ces désirs bordelais de bouillonnement révolutionnaire, une figure ressort tout particulièrement de cette époque. Elle est connue pour ses liens de parenté avec Karl Marx et pour son ouvrage critiquant le travail, Le Droit à la Paresse. Elle est pourtant née à plus de 7 000 km de Bordeaux et Lénine dira à sa mort que ce fut l’un des plus grands propagateurs du marxisme de son époque. Cette figure, c’est Paul Lafargue, et c’est sa vie, qu’à l’aide d’archives inédites, nous allons raconter aujourd’hui.

    #Commune #communisme

    • Il est en septembre à Madrid, mandaté avec les pleins pouvoirs par le Conseil Général de l’A.I.T. afin de réorganiser le fonctionnement de l’Internationale en Espagne et au Portugal. Il traduit les œuvres de Marx en espagnol et s’oppose constamment aux influences de Bakounine dans l’organisation.

      Il ne faut pas sous-estimer le rôle qu’ont pu jouer Lafargue et Engels (sans le vouloir) dans le développement de l’anarcho-syndicalisme en Espagne.

      D’après le récit qu’en fait James Guillaume, les portes-parole du « socialisme scientifiques » ne mégotèrent pas sur les moyens pour essayer de contrer l’influence « allianciste » en Espagne au moment de la première internationale. Ce qui donna lieu a d’épiques luttes de pouvoir.

      https://fr.wikisource.org/wiki/Page:James_Guillaume_-_L%27Internationale,_I_et_II.djvu/640

      Non seulement on eu recours à l’intrigue – procédé classique des luttes sectaires - mais aussi à la délation ; ce qui provoqua, probablement, un effet repoussoir du « marxisme » chez nombres d’internationalistes et de révolutionnaires, pendant quelques années...

      https://fr.wikisource.org/wiki/Page:James_Guillaume_-_L%27Internationale,_I_et_II.djvu/643

      Il n’en reste pas moins que Lafargue était un militant révolutionnaire sincère dont la mémoire mérite d’être évoquée, ne serait-ce que pour son célèbre pamphlet « Le droit à la paresse » qui, bien de très daté, par ses références au progrès technologique, permettant de se libérer du travail, n’en reste pas moins un repère essentiel aujourd’hui pour en venir à l’indispensable critique du travail.

      #AIT #Première_internationale #James_Guillaume #Lafargue

  • Le capitalisme conduit à la guerre, il faut le renverser ! | édito de LO
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/le-capitalisme-conduit-la-guerre-il-faut-le-renverser-725726.html

    Même le plus naïf des travailleurs n’attendait rien du remaniement du gouvernement ni de la prise de parole de Macron, en direct de Nouvelle-Calédonie. Il sait brasser du vent, mais il n’est qu’un pantin au service des plus puissants.

    Ces puissants, chefs d’État et chefs militaires des grandes puissances impérialistes, se sont réunis ce mois-ci lors d’un sommet de l’Otan. Et cela pèsera bien plus sur l’avenir que les vaines gesticulations d’un Macron.

    En confirmant le réarmement à grande échelle, c’est la généralisation de la guerre qu’ils préparent. C’est un futur de mort et de destructions pour tous les exploités, ce que les hauts gradés appellent « la guerre de haute intensité ».

    Et tout près de nous, c’est déjà le quotidien des populations ukrainienne et russe. Au bout de seize mois, au moins 300 000 soldats ukrainiens et russes sont morts. Les images de cette guerre de tranchées rappellent les horreurs de la Première Guerre mondiale. Les armes sont plus sophistiquées et meurtrières, mais il s’agit toujours d’envoyer des soldats mourir pour regagner quelques centaines de mètres de terre calcinée.

    Poutine y mène une sale guerre fratricide. Mais le camp impérialiste, qui l’affronte par procuration, avec la peau des Ukrainiens, montre qu’il n’est pas en reste.

    La dernière décision en date des États-Unis, le pays maître du jeu impérialiste, est une étape de plus dans l’horreur, avec la livraison à l’armée ukrainienne d’armes à sous-munitions. Elles sont particulièrement meurtrières pour les populations civiles, avec des centaines de petites charges qui peuvent exploser avant, pendant ou après le largage. Biden ose prétendre que cela a été une « décision très difficile à prendre ». Ces larmes de crocodile ne peuvent masquer que l’impérialisme américain est un expert en armes de destruction massive contre les populations.

    Sans parler des deux bombes atomiques qui tuèrent plus de 100 000 civils japonais en 1945, l’aviation américaine a déversé jusqu’à 260 millions de sous-munitions pendant la guerre du Vietnam, entre 1964 et 1973 ! Le Laos reste à ce jour l’endroit le plus infesté de sous-munitions de la planète, et ce n’est pas faute, pour les occidentaux ou leurs alliés régionaux, d’en avoir larguées ailleurs, de l’Irak à l’Afghanistan en passant par le Liban.

    Les protestations de ces grandes nations « démocratiques » contre la « guerre sale » menée par Poutine sont vraiment du cynisme ! Les puissances impérialistes prétendent venir en aide à un petit pays injustement attaqué par le bourreau Poutine. Mais elles ne cherchent qu’à asseoir leur domination et à agrandir leur sphère d’influence, pour mieux servir les intérêts de leurs classes dominantes respectives. Et la crise transformera tôt ou tard la guerre commerciale qu’elles livrent en guerre tout court. Alors, elles s’y préparent, comme le montre l’augmentation des budgets militaires partout dans le monde – 413 milliards d’euros rien qu’en France !

    Les travailleurs ont tout intérêt à se préparer eux aussi. Ils ont intérêt à s’armer de la conscience qu’il faut s’opposer à la guerre dans laquelle nos capitalistes voudront nous enrôler. Tout comme la bourgeoisie ne peut obtenir ses profits sans travailleurs à exploiter, elle ne peut faire la guerre sans les convaincre de se laisser transformer en chair à canon.

    Pour les travailleurs, la seule certitude est que ceux qui, demain, les enverront « mourir pour la patrie » sont ceux qui font la guerre à leurs conditions d’existence aujourd’hui. Les politiciens au service du grand patronat, qui nous imposent de trimer deux ans de plus en osant prétendre que c’est pour sauver les retraites, expliqueront alors qu’il n’y a pas d’autre choix que la guerre pour sauver nos familles. 

    Ils prétendront défendre la patrie ? Mais, derrière ce mot, les capitalistes et leurs représentants politiques ne mettent pas la préservation des écoles, des hôpitaux ou de l’usine et du bureau où nous travaillons. Ce sont eux, par leur politique au service du profit, qui les détruisent ! Les mêmes menteurs débiteront les mêmes mensonges sur l’intérêt du pays. Mais ce sera un poison plus violent. Ce sera une question de vie ou de mort.

    La guerre qui se prépare ne sera jamais notre guerre, mais celle des capitalistes pour leurs profits. Notre intérêt de travailleurs est de ne pas nous laisser entraîner dans l’union sacrée derrière le grand patronat et ses représentants.

    Il est d’affirmer, au contraire, que la seule guerre qui vaille, pour nous travailleurs, est celle pour le renversement de nos exploiteurs, à commencer par ceux de notre propre pays.

    • En confirmant le réarmement à grande échelle, c’est la généralisation de la guerre qu’ils préparent. C’est un futur de mort et de destructions pour tous les exploités, ce que les hauts gradés appellent « la guerre de haute intensité »

  • « 4,88 milliards de personnes dans le monde sont actives sur les réseaux sociaux » ; « 60,6% de la population mondiale surfent sur les réseaux sociaux » ; « En France, 80,5% de la population est active sur les réseaux sociaux »...

    https://www.24matins.fr/488-milliards-de-personnes-dans-le-monde-sont-actives-sur-les-reseaux-socia

    Et, tiens, bizarrement, la société n’en continue pas moins de s’enfoncer dans la barbarie...

    Et si la solution était ailleurs ? :)

    #réseaux_sociaux #diversion #contrôle_social

  • Guerre, inflation, crise climatique... renverser le capitalisme

    Brochure de Lutte ouvrière (publiée le 20 juin 2023)
    https://www.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/documents/brochure-ete-2023_0.pdf

    Sommaire :

    – Guerre économique, guerre sociale
    – Hausse des prix
    – Explosion de profits pour les capitalistes
    – Contrôle des comptes
    – Contre le chômage, répartition du travail entre tous !
    – Ni bon président, ni bon Parlement, ni bonne Constitution
    – Un programme de combat
    – Relocalisations, transition écologique
    – Le capitalisme, c’est la guerre !
    – L’ennemi principal est dans notre pays !
    – Pas de frontières entre les exploités !
    – Travailleurs français, immigrés, ne nous laissons pas diviser !
    – Le vent de la révolte se lève sans prévenir
    – Renouer avec la conscience de classe
    – Plus que jamais, mettre en avant une perspective révolutionnaire !

  • La Floride introduit dans ses manuels scolaires l’idée de « bienfaits » de l’#esclavage | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/250735/floride-etats-unis-introduit-dans-manuels-scolaires-idee-bienfaits-esclavage-n

    Sous la gouvernance de l’ultraconservateur Ron DeSantis, l’État de Floride poursuit son projet de réforme de l’enseignement public, suivant une ligne réactionnaire et révisionniste. Un an après le « Don’t say gay » (« Ne parlez pas des gays ») et le Stop Woke Act, qui interdisaient coup sur coup d’évoquer à l’école des sujets en lien avec les questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre, et l’enseignement de la théorie critique de la race, le conseil de l’éducation de Floride vient d’approuver ce mercredi 19 juillet 2023 une nouvelle règlementation sur la façon dont l’histoire noire doit être enseignée.

    Au programme, une séquence sur les supposés bienfaits de l’esclavage, qui aurait permis aux Noirs de « développer des compétences qui, dans certains cas, pouvaient être appliquées pour leur bénéfice personnel », explique ainsi un document de 216 pages recensant les nouvelles directives éducatives.

  • [en attendant la révolution sociale] Vegan diet massively cuts environmental damage, study shows | Food | The Guardian
    https://www.theguardian.com/environment/2023/jul/20/vegan-diet-cuts-environmental-damage-climate-heating-emissions-study

    Detailed analysis finds plant diets lead to 75% less climate-heating emissions, water pollution and land use than meat-rich ones

    Eating a vegan diet massively reduces the damage to the environment caused by food production, the most comprehensive analysis to date has concluded.

    The research showed that vegan diets resulted in 75% less climate-heating emissions, water pollution and land use than diets in which more than 100g of meat a day was eaten. Vegan diets also cut the destruction of wildlife by 66% and water use by 54%, the study found.

    The heavy impact of meat and dairy on the planet is well known, and people in rich nations will have to slash their meat consumption in order to end the climate crisis. But previous studies have used model diets and average values for the impact of each food type.

    In contrast, the new study analysed the real diets of 55,000 people in the UK. It also used data from 38,000 farms in 119 countries to account for differences in the impact of particular foods that are produced in different ways and places. This significantly strengthens confidence in the conclusions.

    However, it turned out that what was eaten was far more important in terms of environmental impacts than where and how it was produced. Previous research has shown that even the lowest-impact meat – organic pork – is responsible for eight times more climate damage than the highest-impact plant, oilseed.

    Algal cells under a microscope
    Scientists find vital missing ingredient for healthy vegan diet – algae
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    The researchers said the UK should introduce policies to help people reduce the amount of meat they eat in order to meet the nation’s climate targets. Ministers have repeatedly said they will not tell people what to consume, despite the precedent of, for example, taxes on high-sugar drinks.

    Prof Peter Scarborough at Oxford University, who led the research, published in the journal Nature Food, said: “Our dietary choices have a big impact on the planet. Cutting down the amount of meat and dairy in your diet can make a big difference to your dietary footprint.”

    The global food system has a huge impact on the planet, emitting a third of the total greenhouse gas emissions driving global heating. It also uses 70% of the world’s freshwater and causes 80% of river and lake pollution. About 75% of the Earth’s land is used by humans, largely for farming, and the destruction of forests is the major cause of the huge losses in biodiversity.

    Prof Neil Ward at the University of East Anglia said: “This is a significant set of findings. It scientifically reinforces the point made by the Climate Change Committee and the National Food Strategy over recent years that dietary shifts away from animal-based foods can make a major contribution to reducing the UK’s environmental footprint.”

    The study also showed that low-meat diets – less than 50g a day – had half the impact of high-meat diets on greenhouse gas emissions, water pollution and land use. However, the differences between low-meat, pescetarian and vegetarian diets were relatively small.

    Prof Richard Tiffin at the University of Reading said: “This study represents the most comprehensive attempt to link food consumption data to the data on the environmental impacts of food production.

    “Encouraging high-meat-eaters to reduce meat consumption and encouraging vegetarians to become vegans should result in lower emissions,” he said. “However, it’s hard to justify changes to the diets of moderate omnivores on the basis of these results, other than to switch to a completely vegan diet.”

    The researchers who conducted the new study said diets enabling global food production to be sustainable would mean people in rich nations “radically” reducing meat and dairy consumption.

    They said other ways of reducing the environmental impact of the food system, such as new technology and cutting food waste, would not be enough.

    The biggest difference seen in the study was for emissions of methane, a potent greenhouse gas produced by cattle and sheep, which were 93% lower for vegan diets compared with high-meat diets.

    The UK Health Alliance on Climate Change recommended in 2020 that sustainable diets should be supported by mandatory environmental labelling on foods, regulation of promotions and taxation of high-carbon foods.

    A government spokesperson said: “People should make their own decisions around the food they eat. Achieving the net-zero target is a priority, and whilst food choices can have an impact on greenhouse gas emissions, well-managed livestock also provide environmental benefits such as supporting biodiversity, protecting the character of the countryside, and generating important income for rural communities.”

    The farming minister, Mark Spencer, said last week that he would like to see genetically modified cows that emit less methane.

  • Réchauffement climatique : une organisation sociale dans l’impasse
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/07/19/rechauffement-climatique-une-organisation-sociale-dans-limpa

    La canicule s’est abattue sur le sud de l’Europe et les records historiques de température sont une nouvelle fois battus : 47°C à Madrid, 48°C en Sardaigne, 43°C à Athènes.

    Le 4 juillet a été le jour le plus chaud, celui où la température moyenne sur la planète a été la plus élevée depuis qu’on la relève. Ces températures illustrent l’accélération du réchauffement climatique. Les catastrophes qui en découlent, des canicules aux inondations dévastatrices, se voient tous les jours dans les médias.

    La cause principale en est désormais reconnue par tous : l’activité industrielle et les transports relâchent dans l’atmosphère des gaz dont l’accumulation transforme la planète en serre, voire, à terme, en cocotte-minute invivable. La conclusion s’impose d’elle-même, du moins elle s’imposerait si l’humanité était en situation de décider rationnellement de son destin : produire en fonction des seuls besoins définis par la population elle-même, utiliser les techniques et les énergies les moins polluantes, en prenant en compte les conséquences à long terme.

    Les puissants de ce monde continuent pourtant d’agir comme si de rien n’était : la production d’armes, en attendant leur utilisation massive, est florissante ; la production et la consommation d’énergies fossiles battent des records ; la voiture est toujours indispensable pour le déplacement de centaines de millions d’humains. La liste des exemples est infinie. Aussi divers soient-ils, ils ont une seule cause : la société est dirigée par les puissances du capital, uniquement guidées par la recherche du profit, en concurrence mortelle les unes avec les autres et en guerre permanente contre les travailleurs du monde entier. Les États sont à leur service et ne feront rien pour les contraindre, et donc rien non plus de sérieux pour arrêter le changement climatique. La seule chose qu’ils savent faire, et à très grande échelle, c’est d’utiliser le réchauffement climatique et la transition énergétique comme prétextes pour arroser les capitalistes de subventions.

    Enrayer le réchauffement exige de transformer toute la société et de la reconstruire sur une autre base que la recherche du profit. Cette révolution est possible, car elle est en germe dans l’économie d’aujourd’hui. Quoi de plus collectif que le travail du prolétariat mondial, quoi de plus démocratique qu’un Internet qui serait aux mains des travailleurs, quoi de plus puissant que des exploités du monde entier, déjà mêlés par la mondialisation et les migrations, qui s’uniraient dans la lutte ? Si le changement climatique annonce l’orage, il doit être révolutionnaire.

    • L’occasion de se débarrasser d’un contresens, @Sandburg : le propre du système capitaliste n’est pas la course à la production, mais la course au profit. Et tant que nous serons dans ce système dément, où priment les intérêts particuliers d’une petite minorité, il n’y a rien à espérer que des destructions toujours plus massives et l’aplat de rustines de temps en temps. En revanche, la révolution sociale est la seule possibilité d’utiliser un jour le progrès technique le plus rationnellement afin de libérer l’homme des contraintes de la production. Ce qui n’a rien à voir avec le productivisme.

    • Ah mais je ne suis ni pour le profit, ni pour le productivisme.
      Mais j’avais raté l’aspect que le marxisme n’était pas spécialement productiviste. C’est le Stalinisme qui l’est, c’est ca ? (j’aurais besoin d’un 101 du Kapital, moi)

    • C’est, en effet, dans la propagande stalinienne que les prétendus progrès de l’URSS vers le socialisme d’abord, vers le communisme ensuite, se mesuraient exclusivement en quantité de charbon extrait ou de fonte produite. Par la suite, pour tout le mouvement stalinien, le communisme s’est réduit pour l’essentiel à la progression de la production, et le travail productif à l’ultime but de l’homme communiste. Affligeante caricature de l’idée que se faisaient du socialisme ou du communisme les socialistes ou les communistes dignes de ce nom qui, à l’instar de Paul Lafargue, gendre de Marx et principal propagateur de ses idées en France à la fin du XIXe siècle, partaient en guerre contre la revendication du droit au travail en revendiquant, au contraire, pour les ouvriers, « le droit à la paresse » ;)

  • Sous Hollande (hier) comme sous Macron (aujourd’hui) ou Le Pen (demain), sous Borne (aujourd’hui) comme sous Darmanin (demain), les capitalistes tireront les ficelles des marionnettes qui occupent le devant de la scène politique. Autant dire que les élections comme les remaniements gouvernementaux ne changeront quelque chose que dans la vitrine politicienne de la prédation capitaliste.

    Bref, la seule attitude raisonnable : s’en brosser le nombril avec le pinceau de l’indifférence.

  • Record temperatures, war and poverty - it’s the class system which is unsustainable! | Workers’ Fight
    https://www.union-communiste.org/fr/2023-07/record-temperatures-war-and-poverty-its-the-class-system-which-is-

    So Rishi Sunak is “straining every sinew” to deliver his 5 pledges? Sadly, it’s unlikely that all that straining is going to cause him to snap - not yet, anyway. And not even after he sees the results of this week’s 3 parliamentary by-elections.

    Everyone knows that the Tories will do badly. Especially in Johnson’s seat of Uxbridge and South Ruislip, where the party has the slimmest of margins.

    But so what? It will change nothing. Politicians just recycle themselves - while the 2 main parties alternate in power, in the pretence that “democracy works”: new boss just like the old boss, while today “Rome burns”, literally.

    Starmer confirms this every time he opens his mouth. When (if) he wins the general election next time round, he’ll “act responsibly”. He won’t rock the boat and promises not to reintroduce anti-poverty measures like benefit for a second child.

    Meanwhile, the critical situation in the world gets worse as each day passes. There is news of burning temperatures across the Mediterranean and the USA’s southern states - 52 degrees and fires everywhere. This in itself should be enough to expose the utter idiocy of sustaining this capitalist, profit-first system which operates throughout this poor, overheated globe, which we’re all obliged to live on!

    The looming threat of climate change was already identified in the 1970s. If it wasn’t for the “cost” to the corporations and the rich layer of parasites who feed off their dividends - or the political establishment which they designed in order to protect their interests above all - humanity would not be trapped in this catastrophe today.
    Profit first, humanity last

    Yet instead of society becoming more rational and sane as time passes, it becomes even more crazy. Who would have thought that any government anywhere, let alone here in Britain, would propose to deport asylum seekers by plane to a distant African country like Rwanda, to be “cared for” by a notoriously murderous regime?

    In fact it sounded like a joke (albeit in bad taste) when it first came out Priti Patel’s mouth, two years ago. And now not just Braverman, but also the Tory Lords, suitably packed into their upper chamber, are telling us that the “Illegal Migration Bill” is “what the British people want”!

    They obviously didn’t watch “Question Time” two weeks ago, when not one member of the majority conservative audience put up a hand when Fiona Bruce asked who was in favour of the Rwanda plan.

    This Bill has now ping-ponged back from the Lords to the Commons to be voted into law, cheers to the large Tory majority which still remains, despite the multiple resignations and expulsions... and lost seats.
    They must pay!

    However, even when the politicians shoot themselves and the bosses in the foot - it’s the working class which gets full of bullet holes, metaphorically speaking, of course! But there are very real bullets killing resistance fighters and civilians alike, in Palestine, Myanmar, Sudan and the Horn of Africa - and not a word is said about this by Sunak et al, who happily shake hands with some of the perpetrators.

    For now, it’s only the Ukraine war which the government wants to mention: it serves its political and economic purpose. And so its policy towards the refugees it has helped to create, is shaped accordingly: flee from Africa, Asia, or the Middle East and you’ll land up on the Bibby Stockholm barge to be branded for deportation; but if Ukrainian, you may even be welcomed into an MP’s home.

    Last, but not least, when it comes to crazy and irrational behaviour, is the government-employer’s total silence over the ongoing strikes over pay, among railway workers and the just-ended, but not resolved, junior doctor’s strike - the longest in the NHS’s 75-year history. But even that has failed to bring these lunatic rulers down to earth!

    Apparently they suffer from the same illusion which small children have - “ignore them and they might go away”. In this case it’s not just childish, but craven, given that it’s these very workers who provide the public with vital services - and in the doctors’ case, who are the key to Sunak meeting his fourth pledge, “to cut NHS waiting lists”...

    This madness pandemic certainly needs an urgent cure - whether the madness of politicians themselves, or the madness of the profiteers they represent and the deadly destruction they preside over.

    For once they need to feel the combined force of striking workers on the ground, demanding change, “or else”! And that’s why the fight cannot be left to doctors or railway workers on their own. Nor can it remain just a question of a pay rise. Because it’s the whole system which has to be overturned. And that is the task of all of us - the working class as a whole.

  • Hope lies neither in resignation nor in destructive violence | Lutte Ouvrière workplace newsletter
    https://www.union-communiste.org/fr/2023-07/hope-lies-neither-in-resignation-nor-in-destructive-violence-7087

    The death of 17-year-old Nahel in the Paris suburb of Nanterre is revolting. Was there no other way to stop the car than to shoot the driver in the chest point-blank? One policeman told the other “shoot him”: what should we make of that? If the scene hadn’t been filmed, this fatal police shooting would have been disguised as a means of self-defense, which is probably what happens in most cases.

    This time, the truth has been revealed: police officers show no restraint, they shoot to kill, re-establishing the death penalty for sometimes minor offenses. And you only have to listen to the reactions of certain police unions to understand that, in their eyes, the life of a teenager from a working-class neighborhood is worthless.

    Young people living in social housing are well aware of this because they are subjected to racial profiling, racist remarks and discrimination in employment and housing every day.

    They see themselves condemned to a life of hardship, juggling between temporary and low-paying odd jobs, whereas young people from the upper classes know all the right people to develop their careers. They also see how their own parents are worn down by low-paying jobs that leave them no respite – that is if they’re not simply thrown out of work.

    Yes, many young people, many kids are angry. It’s what drives a small number of them to not respect anything, to get involved in drug-trafficking and even to ruin the daily lives of the people in their neighborhoods. It was that rage that exploded into senseless violence following Nahel’s death.

    The destructive fury that struck certain social housing complexes has provoked consternation, dismay and even anger. With good reason! The privileged did not see their sports cars, their chic restaurants, their tennis courts or their golf courses go up in smoke. It’s the men and women of the working classes who now find themselves destitute, without a community center, without a store to buy their groceries, without transportation to get to work.

    Some youngsters spent several nights destroying everything around them, including the vacation center their little sisters were to attend , or the medical bus where their mothers go for treatment. Such actions show a severe lack of consciousness. Among them were petty thugs and drug dealers, who couldn’t care less about endangering the lives of local residents.

    This blind violence mustn’t take over! But who is there to give meaning to those youths’ revolt and offer them perspectives? Who is there to oppose the government’s policies and make the police respect them? Who is there to fight the bourgeoisie, that class that has so much wealth but always wants more?

    If the young people’s revolt has been so destructive, it is a result of the workers’ lack of organization, combativeness and politicization. These young people will eventually become members of the working class, as laborers, deliverymen, warehousemen, forklift drivers, waiters or cooks – positions already held by their brothers, sisters and parents. So it’s up to all of us workers to show them the way.

    By organizing and fighting to be respected by big business, the police and the courts, we can set an example for young people. This perspective is inseparable from the fight to overthrow the capitalist social order altogether because there’s no point in hoping for a better police force or justice system.

    Behind the police and justice system lie the laws of the bourgeoisie. They assign workers and their children to be exploited by the rich and to serve them. They legitimize inequality. They allow Macron and his government to to rob us of two years’ retirement. They give full power to a class of parasites, ready to kill their own parents if that’s what it takes to increase their profits!

    When it comes to pillage and destruction, the young rioters will never be a match for the big bourgeoisie which imposes its brutal laws around the world on a daily basis, destroying the planet, exploiting humanity and fomenting war.

    Violence is at the heart of this rotten, unfair society. We will only achieve peace and justice when we take the reins of society away from the big bourgeoisie. We will build a truly just society when the women and men who produce everything are themselves in power, and organize society to meet the needs of the entire population.

  • Israel: la extrema derecha, fruto del sionismo y de la opresión de los palestinos | Textos del mensual Lutte de classe - Abril de 2023
    https://www.union-communiste.org/fr/2023-03/israel-la-extrema-derecha-fruto-del-sionismo-y-de-la-opresion-de-l

    Al cabo de tres meses de protestas y manifestaciones semanales, el primer ministro, Benjamín Netanyahu, aplazó el debate sobre su proyecto de reforma del sistema judicial hasta mayo, tras las vacaciones parlamentarias de la pascua judía. Las protestas cada día más enormes habían creado grietas en su propio partido, el Likud. Netanyahu se había visto obligado a despedir a su ministro de Defensa por pedir una “pausa”.

    Ante la amplia movilización, Netanyahu eligió retroceder, con el riesgo de perder el respaldo de las organizaciones ultranacionalistas y religiosas de extrema derecha con las que gobierna, y de las que precisa para mantener su mayoría en la Knéset, el parlamento israelí. El principal partido, llamado Partido Sionista Religioso, subió del 4 al 10% de los votos en las elecciones legislativas de noviembre de 2022, convirtiéndose en la tercera fuerza política. Su dirigente Bezalel Smotrich, partidario de desarrollar la colonización judía en Cisjordania y que vive él mismo en una colonia, se ha convertido en el ministro de Finanzas; al mismo tiempo, ocupa un ministerio creado especialmente para él dentro del de Defensa, desde donde apoya la creación de colonias judías en Cisjordania. Está a favor de la anexión de Cisjordania en un gran Israel y dijo, durante un viaje a París, que para él “los palestinos no existen, porque no existe un pueblo palestino”. No oculta su racismo, apoya la segregación de las mujeres árabes y judías en las maternidades de los hospitales, y se presenta a sí mismo como “fascista homófobo”.

    El dirigente del partido de extrema derecha Poder Judío, Itamar Ben Gvir, encabeza un superministerio de Seguridad Nacional. En el pasado, este militante de la colonización judía, que vive también en una colonia de Cisjordania, fue condenado por incitar al racismo y respaldar organizaciones terroristas judías; se declara partidario de mover a países vecinos parte de la población árabe israelí.

    Mientras que la extrema derecha avanzó en las últimas elecciones legislativas, toda la izquierda junta ha pasado por una verdadera debacle. El Partido Laborista alcanzó con dificultad el 3%, y estuvo a punto de perder su representación en el parlamento; el Meretz, que se supone representa una corriente a la izquierda de los laboristas, no obtuvo ningún escaño, por primera vez en su historia. Ambas evoluciones están relacionadas.

    El peso que ha cobrado la extrema derecha racista y fascistoide es inquietante, y no sólo para los palestinos. La gran movilización de los últimos meses ha demostrado que parte de la población israelí es consciente de que esos movimientos amenazan sus libertades, y volveremos más abajo sobre el carácter de dichas manifestaciones. Sin embargo, hay que empezar preguntando cómo semejantes corrientes han podido llegar al poder, en un país que en palabras orgullosas de sus dirigentes era la única democracia de Oriente Medio. La evolución que ha llevado a esos movimientos de extrema derecha a cobrar tal influencia procede de las condiciones del nacimiento del Estado israelí, y tiene que ver con la esencia del sionismo, que lo fundamenta.
    El sionismo como programa colonial

    Surgido al final del siglo 19, el movimiento sionista se planteó como objetivo crear un Estado judío. Pero ¿en qué territorio? La respuesta no era evidente, puesto que la población judía estaba dispersa en numerosos países como resultado de su historia.

    Tras un debate dentro del sionismo, el congreso de Basilea en 1903 decidió elegir Palestina. Incluso los que no eran religiosos pensaron que sólo el mito de la “tierra prometida” podía ofrecer una justificación para sus objetivos políticos. Así que, desde el inicio, los vínculos del sionismo con la religión eran estrechos.

    Palestina no era una tierra sin pueblo, al contrario de lo que decían los sionistas: su población era mayoritariamente árabe, y en 1914 los judíos eran menos del 10% de los habitantes. La región era una provincia del imperio otomano, cuyos dirigentes no eran muy favorables a los proyectos sionistas.

    La creación de un Estado judío sólo era posible pues logrando el apoyo de una gran potencia. Durante mucho tiempo, los dirigentes británicos no tenían interés en el proyecto de los sionistas; pero al estallar la Primera Guerra Mundial, buscaron cómo debilitar el imperio otomano aliado con Alemania y apoyaron el movimiento. En noviembre de 1917, lord Balfour, entonces ministro de Asuntos Exteriores publicó una carta – que se hizo famosa con el nombre de “declaración Balfour” – en la cual se declaraba favorable a la creación de un hogar nacional judío en Palestina.

    Sin embargo, al mismo tiempo los diplomáticos británicos prometían a tribus árabes la creación, en el mismo territorio, de un gran reino árabe a cambio de su apoyo militar. En realidad, no contemplaban cumplir ninguna promesa, así como lo demostró el acuerdo Sykes-Picot (apellidos de los diplomáticos inglés y francés que lo negociaron), firmado en secreto en mayo de 1916 en Moscú, con la bendición del zar ruso, y que fue publicado por los bolcheviques tras su llegada al poder. El acuerdo organizó el desmembramiento del imperio otomano entre Francia – con los ojos puestos en Siria y Líbano – y el Reino Unido, que quería apoderarse de Palestina. Al apoyar a la vez a judíos y árabes, montándolos unos contra otros, los dirigentes británicos querían ser los árbitros de la situación. Al final de la Primera Guerra Mundial, consiguieron que la Sociedad de Naciones (el antepasado de la ONU) les otorgara un mandato sobre Palestina, donde implementaron su propia administración.

    El sionismo todavía era un movimiento ultra minoritario entre los judíos de Europa, que no tenían la más mínima intención de instalarse en aquella región pobre, donde no eran esperados. Hizo falta la barbarie de las persecuciones nazis y los campos de exterminio para que centenas de miles de judíos desesperados acudan a las organizaciones sionistas. Éstas les prometían que la única vía para no volver a sufrir el mismo horror era crear un Estado judío que los protegiera.

    Las organizaciones sionistas reclutaron una base suficiente como para obligar al Reino Unido a marcharse.
    El nacimiento de Israel y la expulsión de los palestinos en 1948

    En 1947, la ONU votó un plan de partición de Palestina, que preveía la creación de un Estado judío y un Estado árabe, o sea la primera versión de una solución con dos Estados.

    Las organizaciones sionistas no aceptaron el reparto. Quisieron ocupar el mayor territorio posible y echar de allí al mayor número posible de árabes, para crear un Estado con mayoría de judíos. Para realizar semejante limpieza étnica, el plan Daleth fue elaborado y empezaron a implementarlo incluso antes de la proclamación del Estado de Israel, el 15 de mayo de 1948. Al terminar la primera guerra árabe-israelí, el Estado israelí, al que la ONU preveía atribuir el 55% del territorio palestino, controlaba el 78%; 800.000 palestinos habían sido expulsados de su tierra. Los palestinos lo llamaron la Nakba, la catástrofe. Muchos fueron a para en los campamentos, donde siguen viviendo sus descendientes.

    Los Estados árabes no formaban un frente unido ante el Estado israelí. Corruptos, representantes de una minoría de poseedores con privilegios, no se preocupaban por defender los intereses de la población palestina. El jefe del principal ejército, el rey Abdalá I de Transjordania, anexionó Cisjordania en 1948. Las fuerzas egipcias tomaron posesión de la Franja de Gaza en el mismo año. Nada quedaba del supuesto Estado árabe cuya creación había sido decidida por la ONU.

    Después de la Guerra de los Seis Días, en 1967, el ejército israelí ocupó Cisjordania y la Franja de Gaza. Los territorios no fueron anexionados, porque sus habitantes eran mayoritariamente árabes y hubieran incrementado la parte de ciudadanos israelíes no judíos. Se implementó una administración de los territorios ocupados, bajo la dirección del ejército. Oficialmente, la ocupación era temporal; pero muy pronto los gobiernos laboristas de aquel entonces favorecieron la creación de colonias judías para mantener su presencia.

    Desde el nacimiento de Israel en 1948, sus dirigentes mantuvieron un permanente estado de guerra con los Estados árabes, convirtiéndose al mismo tiempo en agentes de la política estadounidense en Oriente Medio. A cambio de eso, los Estados Unidos aseguraron un respaldo inquebrantable, para seguir disponiendo de un aliado seguro en la región.

    Las potencias imperialistas llevan un siglo alimentando el conflicto entre judíos y árabes, para defender mejor sus propios intereses en esa región altamente estratégica para ellos.
    Cuando el movimiento laborista era hegemónico

    Las organizaciones que desempeñaron el papel dirigente en aquella época no pertenecían a la extrema derecha, sino que abanderaban el socialismo.

    La izquierda fue el eje central del movimiento sionista en sus inicios, por el peso de los judíos procedentes de Europa del este, y especialmente del imperio ruso, donde existía un movimiento obrero relevante. El partido laborista, el Mapai, fue fundado en 1930 agrupándose la gran mayoría de las corrientes sionistas que reivindicaban el socialismo. Pronto fue capaz de tomar el control de las instituciones judías de Palestina durante el periodo del mandato británico.

    Pero se trataba de un socialismo reservado a los judíos, que excluía por completo a la población árabe. Se creó toda una mitología alrededor del kibutz, esa forma colectiva de explotación agrícola, en la cual imperaba un espíritu igualitario y se suponía que representaba el ideal socialista. Sin embargo, el verdadero objetivo de los kibutz era la conquista del país. Se instalaban en tierras compradas a grandes terratenientes ausentes, y echaban a los campesinos árabes que vivían en ellas.

    En la sociedad que querían crear aquellos supuestos socialistas, los árabes no tenían sitio. Por lo que no es de sorprender que, en el Estado israelí, los árabes sigan siendo ciudadanos de segunda, con un racismo muy fuerte para con ellos.
    El peso creciente de la ultraderecha religiosa

    Durante treinta años, los laboristas fueron hegemónicos en la vida política israelí. Pero ellos fueron quienes permitieron que los movimientos religiosos ocuparan una posición central. El primer ministro laborista David Ben-Gurión buscó el apoyo de los rabinos y los religiosos. Les otorgó poderes considerables en la vida social, con la gestión del estado civil, los matrimonios, divorcios y todos los asuntos familiares.

    A lo largo de los años, los religiosos, que controlaban parte del sistema educativo, cobraron cada vez más peso en la sociedad. También el desarrollo de las colonias, dentro de las cuales las corrientes religiosas tenían un papel dominante, participó en reforzar el peso numérico y la influencia de dichas corrientes. En lo político, los movimientos de colonos estaban claramente en la extrema derecha; abogaban por la anexión de los territorios ocupados y la expulsión de los vecinos árabes.

    Esa evolución fortaleció a la derecha, quien al final pudo apartar a los laboristas. En 1977, el principal partido de derecha, el Likud, ganó las elecciones legislativas y fue nombrado primer ministro su dirigente, Menájem Beguín, quien en 1948 había pertenecido al grupo terrorista de ultraderecha Irgún.
    Los acuerdos de Oslo y el supuesto “proceso de paz”

    Tras permanecer unos años en la oposición, los laboristas participaron en varios gobiernos de unión nacional con la derecha. Así pues, uno de sus dirigentes, Isaac Rabin, ejerció de ministro de Defensa entre 1984 y 1990, por lo que se enfrentó a la primera intifada, en 1987: la revuelta de los jóvenes palestinos que afrontaban al ejército israelí sólo con piedras. Rabin dio la orden de romperles los brazos y las piernas. Pero la violencia de los soldados no fue suficiente como para acabar con la determinación de la juventud palestina movilizada.

    Los dirigentes israelíes, incapaces de poner fin a la intifada, se vieron obligados a aceptar la negociación con las organizaciones nacionalistas palestinas – algo a que se habían negado hasta entonces.

    El resultado fueron los acuerdos de Oslo, el 13 de septiembre de 1993, entre Arafat, el dirigente de la Organización de Liberación de Palestina (OLP), y Rabin, que se había convertido en el primer ministro tras ganar las elecciones el año anterior. El texto disponía la implementación de una autoridad palestina en zonas autónomas, con un plan de negociaciones que tenían que desembocar en la creación de un Estado palestino. Éste resucitaba el Estado árabe nacido muerto de 1947. En septiembre de 1995, los acuerdos de Oslo II definieron el estatuto de Cisjordania, partida en tres. Las zonas A y B estaban bajo la autoridad palestina, mientras que la tercera, que agrupaba más del 60% de los territorios de Cisjordania, y todas las colonias, quedaba bajo control del ejército israelí.

    En la realidad, los dirigentes israelíes nunca contemplaron reconocer un verdadero Estado palestino. La colonización de Cisjordania no paró ni un solo instante. Durante todo ese periodo, las condiciones de vida en los territorios ocupados empeoraron a causa del cierre de las zonas autónomas palestinas por parte de las autoridades israelíes, con lo cual se impedía a los palestinos ir a Israel a trabajar. El descontento y la decepción desembocaron en la segunda intifada a partir del año 2000. La organización islamista Hamás cobró más influencia porque se había opuesto a los acuerdos de Oslo. Para reforzar su imagen de radical entre la población palestina, multiplicó los atentados suicidas sangrientos.

    El dirigente de derechas Ariel Sharon se convirtió en febrero de 2001 en el primer ministro, apoyándose en el sentimiento de miedo que se iba extendiendo entre la población israelí. “Se acabó Oslo”, habría dicho al llegar al poder. Volvió a la política de los gobiernos israelíes antes de los acuerdos de Oslo: rechazó cualquier contacto con la OLP y lanzó una represión feroz. El ejército israelí envió tanques en Cisjordania, bombardeó ciudades palestinas, hasta arrasó barrios enteros con buldóceres. La sede de la autoridad palestina en Ramala, donde se encontraba Arafat, fue sitiada durante dos años, privándola a ratos de luz y agua.

    Al volver a la política de antes de 1993, Sharon no quería anexionar toda Cisjordania. Emprendió la construcción de un muro, llamado “barrera de separación”, que según él era la manera de poner coto a los atentados terroristas separando definitivamente a israelíes y palestinos. El trazado del muro le permitió integrar 65 colonias al lado israelí, pero también a 11.000 palestinos y a la mayoría de los 250.000 palestinos de Jerusalén Este.

    Considerando que la protección de las colonias de Gaza hubiera sido demasiado difícil y costosa, Sharon las hizo evacuar, no dudando en mandar al ejército contra los colonos que se negaban a marcharse. Para implementar su política, que lo llevó a enfrentarse a parte de la extrema derecha, Sharon buscó y encontró el apoyo de los laboristas, proponiéndoles formar parte del gobierno. Al aceptar, éstos demostraron que eran incapaces de ofrecer una alternativa política. Al final de este periodo, el partido laborista nunca pudo volver a gobernar al no ser participando en gobiernos dirigidos por la derecha o incluso por la extrema derecha.
    Netanyahu cada día más rehén de la extrema derecha

    A partir de 2009, Netanyahu, dirigente del Likud, logró mantenerse doce años en la presidencia del gobierno, con lo que batió el récord de Ben-Gurión. Para conseguirlo, le hizo falta encontrar apoyos en la extrema derecha, a cuyo fortalecimiento contribuyó, y de la cual se hizo cada vez más dependiente.

    Así fue cómo se alió con los nacionalistas religiosos del partido Hogar Judío, cuyo dirigente Naftali Bennett, fue el portavoz de los colonos de Cisjordania. Avigdor Lieberman, quien llamó a “decapitar con hacha a los árabes israelíes infieles a Israel”, fue sucesivamente ministro de Asuntos Exteriores y de Defensa en los gobiernos de Netanyahu.

    En 2018, la derecha y la extrema derecha en el poder impusieron el voto de un texto llamado Israel como Estado nación del pueblo judío, con el fin de sustituir la fórmula de “Estado judío y democrático” que hasta entonces definía a Israel. El cambio tenía el objetivo de reducir aún más el espacio dedicado a los árabes israelíes, que representan el 20% de la población. Simbólicamente, abolió el estatuto del árabe como idioma oficial junto con el hebreo, que existía desde 1948. Por fin, uno de los artículos decía que: “El Estado considera el desarrollo de la implantación judía como un objetivo nacional y actuará para animar y promover sus iniciativas y su fortalecimiento”.

    En este asunto, los gobiernos de Netanyahu no se conformaron con declaraciones. Autorizaron la construcción de centenares de viviendas en las colonias judías, expulsando a palestinos de sus casas, que fueron declaradas ilegales. Hoy día, 475.000 israelíes residen en colonias en Cisjordania, donde viven 2,9 millones de palestinos. A estos colonos se suman los 230.000 instalados en Jerusalén Este, donde viven más de 360.000 palestinos.

    En junio de 2021, Netanyahu fue apartado del poder por una coalición de ocho partidos, entre laboristas, representantes de la extrema derecha como Bennett y Lieberman, políticos de centro derecha como Yair Lapid, un ex periodista estrella de la tele, y hasta una formación islamista árabe. Bennett sucedió a Netanyahu como primer ministro y siguió con la misma política de su antecesor en todos los campos, especialmente para con los palestinos.

    Ante la multiplicación de los actos de resistencia, en particular entre la juventud palestina, el ejército israelí lanzó en la primavera de 2022 una operación militar con nombre explícito: Romper la ola. Como resultado, el año 2022 fue el más mortífero en dieciocho años para los palestinos, con 144 víctimas. Hay que notar también las numerosas detenciones: el 31 de diciembre de 2022, quedaban 4.658 palestinos en detención preventiva, por infracciones relacionadas con la seguridad, según detallan los servicios carcelarios israelíes. Más de 900 de ellos están bajo detención administrativa, una arbitrariedad que se puede prolongar sin límite.

    La coalición heteróclita Bennett-Lapid acabó estallando al cabo de un año, y Netanyahu consiguió volver al poder tras las elecciones de noviembre de 2022.
    “Defender la democracia”… ¡sin denunciar la opresión de los palestinos!

    El regreso al poder de Netanyahu se materializó en una represión más dura contra los palestinos. El ejército israelí realiza expediciones cada vez más sangrientas, con decenas de muertos en ciudades palestinas, como Yenín y Nablus.

    Aunque la presenten como una respuesta a unos atentados cometidos por jóvenes palestinos, esa política sólo puede alimentar la escalada. Los colonos judíos de extrema derecha se sienten protegidos, y cometen agresiones contra los palestinos. La ciudad palestina de Huwara, en el norte de Cisjordania, fue atacada en la tarde del 26 de febrero por grupos de colonos que cometieron un pogromo contra los palestinos. Hicieron un muerto y un centenar de heridos, saquearon e incendiaron numerosos edificios, ante la pasividad e incluso la complicidad de militares israelíes.

    Las manifestaciones que desde hace unos meses reúnen a decenas de miles de personas en las principales ciudades de Israel denuncian la alianza entre Netanyahu y la extrema derecha, en nombre de la defensa de la democracia. Sin embargo, es de notar que no cuestionan en absoluto la política gubernamental para con los palestinos.

    Su único blanco es el proyecto de reforma del sistema judicial elaborado por Netanyahu con el fin de cumplir con las promesas que hizo a sus aliados de extrema derecha. El texto prevé reducir los poderes del Tribunal Supremo, para impedir que éste cuestione una ley votada por los diputados. Ahora bien, el Tribunal Supremo israelí a menudo hizo de contrapoder porque se opuso en varias ocasiones a la creación de determinadas colonias o a determinados movimientos religiosos.

    Parte de la población muestra su preocupación por la voluntad del gobierno de aumentar su poder; además, con el peso que tiene la extrema derecha, sobran los motivos para temer ataques contra los derechos de las mujeres, de los homosexuales, de los árabes israelíes, que ya son considerados ciudadanos de segunda, y en general, contra las libertades públicas.

    Entre los promotores de las protestas está Yair Lapid, quien busca volver al poder abanderando su imagen de opositor de Netanyahu. También están personalidades de primer plano, exministros, ex dirigentes de servicios de seguridad, generales jubilados… Lo cual explica los límites políticos que los organizadores de la movilización no quieren sobrepasar. Se niegan a poner en tela de juicio la política que ellos mismos contribuyeron a aplicar.

    Para ofrecer otra perspectiva, no bastará con defender una democracia que nunca existió para los palestinos. No se puede combatir la influencia de la extrema derecha en Israel sin cuestionar la política de colonización, y más generalmente la opresión de la cual son víctimas los palestinos desde 1948.

    La subida de la extrema derecha y la evolución hacia un régimen cada día más autoritario son la consecuencia del estado de guerra en el cual el país está sumido permanentemente. Oponerse a tal evolución supone poner en tela de juicio la política contra los palestinos y los pueblos árabes de la región que viene dándose desde el nacimiento de Israel.

    No habrá solución sin lucha contra el imperialismo

    En el Oriente Medio, al igual que en todas partes, los dirigentes de los Estados imperialistas (empezando por los estadounidenses) sólo se preocupan por mantener regímenes capaces de defender sus intereses contra los pueblos. Desde que nació, el Estado israelí desempeña este papel, el de guardián del orden imperialista, que le ofrece total impunidad. Pero la actual escalada violenta demuestra una vez más que la población israelí no podrá vivir en paz mientras los derechos de los palestinos no se reconozcan.

    Como revolucionarios, somos incondicionalmente solidarios de la lucha de los palestinos por el reconocimiento de sus derechos nacionales. Nada puede justificar la política de desprecio y violencia de los gobiernos israelíes, la ocupación militar, la colonización. Es verdad que las organizaciones nacionalistas palestinas han participado en llevar a su pueblo al callejón sin salida. Después de la Guerra de los Seis Días, que arruinó la credibilidad de los Estados árabes, la lucha de los palestinos se convirtió en un ejemplo para las masas árabes. Esa situación hubiera permitido liderar una revuelta de las masas populares árabes al nivel de toda la región, tanto contra los Estados árabes como contra el sistema imperialista que los mantenía sumidos en la miseria y el subdesarrollo. Pero el único objetivo de los dirigentes palestinos era la creación de un Estado dentro del marco imperialista, y el reconocimiento diplomático por parte de las grandes potencias.

    Hoy en día, la OLP en Cisjordania y el Hamás en Gaza controlan cada uno su parte de la fantasmal autoridad palestina fruto de los acuerdos de Oslo. Ejercen su poder dictatorial. Además de las violencias del ejército israelí, la población de esos territorios tiene que aguantar la de los aparatos policiales palestinos que protegen los intereses de una minoría de privilegiados. Los avances de la corriente islamista, ya sea a través del Hamás o de otros competidores, con sus ideas reaccionarias, es el reflejo de la subida de la extrema derecha en Israel. Ambas evoluciones se retroalimentan y llevan a ambos pueblos al mismo abismo.

    La única salida al conflicto se encontrará en la lucha común de los explotados de la región, judíos y árabes juntos, contra sus propios dirigentes y las capas poseedoras que los manejan, así como contra el imperialismo que lo ha hecho todo para montar a los pueblos los unos contra los otros.

    30 de marzo de 2023

  • 189 – L’internazionale |
    Il Giornale n° 189 Luglio 2023
    https://linternazionale.it/articlenumber/189

    L’Editoriale
    “Tutto bene”, ma per chi?

    Il rapporto annuale del governatore uscente della Banca d’Italia, Ignazio Visco, tenuto lo scorso 31 maggio, ha dato nuovo vigore alle periodiche ondate di entusiasmo sulla salute dell’economia nazionale. Quasi una certificazione della forza e, addirittura, della superiorità del capitalismo nostrano sui “cugini” europei. Un titolo per tutti, apparso sul quotidiano confindustriale, Sole 24 Ore: “Smentite le cassandre: l’Italia [...]

    – Israele-Palestina: l’escalation mortale di Netanyahu
    – Russia: Solo una ribellione dal basso potrà porre fine alla guerra
    – La lotta dei lavoratori di Mondo Convenienza
    – Africa: verso una crisi del debito
    – Stellantis: Un incontro operaio italo – francese
    – Stellantis Sud: Come gli operai reagiscono al dispotismo aziendale
    – Grecia: le frontiere uccidono
    – Lo specchietto per le allodole del governo Meloni: l’“interesse nazionale”
    – A ognuno i suoi eroi
    – Francia: la polizia uccide
    – Salari e pensioni nella morsa dell’inflazione
    – Filo Rosso Un corpo possente e sprovvisto di ragione❞

  • De gauche, de droite ou d’extrême-droite, un autre serviteur de la bourgeoisie succédera à Macron à l’Élysée sans que les attaques connaissent le moindre répit. Pour y mettre un coup d’arrêt, les travailleurs devront mettre fin à la domination de leurs exploiteurs.

    Les 100 jours de Macron : rien de nouveau sous le soleil
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/07/19/les-100-jours-de-macron-rien-de-nouveau-sous-le-soleil_72565

    Pour en finir avec les mobilisations de travailleurs contre sa loi sur les retraites, Macron avait promis 100 jours d’apaisement. Résultat, l’apaisement s’est transformé en embrasement et il n’y a aucune amélioration pour les classes populaires.

    Ce scénario mis en scène par les communicants de l’Élysée était si mauvais et prévisible que même le remaniement ministériel, prévu pour clore ces 100 jours, est devenu un non-événement.

    Politicien au service de la bourgeoisie, Macron est contraint par sa feuille de route : il doit poursuivre coûte que coûte les attaques contre les travailleurs, sur les retraites, le chômage, la santé... Et en même temps il doit multiplier les cadeaux aux entreprises tandis que les impôts des plus riches et des entreprises doivent diminuer. Successivement, le Covid, la guerre en Ukraine, le dérèglement climatique, tout a servi de prétexte pour favoriser les capitalistes et détériorer encore la situation du monde du travail.

    Il y a moins de soignants, moins d’enseignants, moins de travailleurs à Pôle emploi ou dans les administrations utiles à la population qu’avant. Et enfin les patrons ont trouvé le soutien de Macron et de ses ministres pour voler les travailleurs avec l’inflation et bloquer les salaires.

    Cette politique ne peut que dresser contre lui des couches de plus en plus larges de la population. Faute d’une majorité, il est contraint de manœuvrer ou de passer en force. Son gouvernement fait donner ses flics contre les grévistes ou contre les manifestants. Il interdit régulièrement des manifestations. C’est encore cette faiblesse politique qui le pousse à attiser toutes les divisions entre les travailleurs, à désigner des boucs émissaires, à lancer ses ministres sur le terrain du racisme, de la peur de l’intégrisme ou des attentats. Tout cela fait partie de l’arsenal qui cherche à écraser l’opinion ouvrière.

    Un autre serviteur de la bourgeoisie succédera à Macron à l’Élysée sans que les attaques connaissent le moindre répit. Pour y mettre un coup d’arrêt, les travailleurs devront mettre fin à la domination de leurs exploiteurs. Cela ne se fera pas en cent jours ou en quatre ans : ce sont les mobilisations des travailleurs qui fixeront les échéances.

  • Ôter leur pouvoir destructeur aux capitalistes | édito
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/oter-leur-pouvoir-destructeur-aux-capitalistes-725618.html

    La parenthèse estivale ne peut faire oublier une situation qui se détraque à grande vitesse. Que l’on ait pu ou non partir en vacances, l’inflation et la vie chère nous rattrapent partout. La chaleur nous étouffe, et ce n’est là qu’un aspect catastrophique du réchauffement climatique. En Ukraine, la guerre et son cortège de destructions continuent.

    Comme un miroir grossissant, cette période de vacances souligne bien des reculs. La chaleur de l’été rend les conditions de travail plus dures et fait ressortir l’exiguïté des logements et l’entassement dans les quartiers populaires. À cela s’ajoutent les services utiles à la population fermés ou en sous-régime. C’est particulièrement dramatique pour les hôpitaux plongés dans des situations impossibles.

    Rien de tout cela n’est nouveau. Le recul de nos conditions de vie est insidieux et progressif. Il n’y a pas d’images spectaculaires de ce qui est détruit. Il n’y a pas eu de tirs de mortiers d’artifice, pas d’incendies comme lors des émeutes. Les hôpitaux ne sont pas brûlés : ils sont vidés de leurs soignants ! Les logements manquants ne sont pas incendiés : ils ne sont pas construits ! Il n’y a pas de pillage visible et médiatisé, et pourtant, la société est mise en coupe réglée. Tout cela se fait dans « l’ordre » c’est-à-dire dans l’ordre de l’exploitation qu’aiment tant la droite et l’extrême droite.

    Le grand patronat s’enrichit comme jamais sur le dos des travailleurs en attaquant les conditions de travail, en maintenant les salaires au plancher et en intimidant tous ceux qui osent protester. Et comme si cela ne suffisait pas, il nous rackette au travers de l’inflation, car c’est lui qui décide d’augmenter les prix pour faire grimper ses marges.

    Par mille et un subterfuges, les capitalistes, plus ou moins couverts par la loi, s’arrangent pour soustraire des milliards aux impôts. Là, les politiciens qui se veulent à la pointe du combat contre la délinquance ne crient pas : « Au voleur » ! Tout cela, alors même que le grand patronat pompe déjà allègrement dans les caisses publiques au travers des subventions et autres ponts d’or. 

    Ces milliards, qui devraient servir à toute la population et permettre aux classes populaires de vivre mieux, sont accaparés par la grande bourgeoisie. Cette année, Bernard Arnault, en haut du palmarès, a perçu 2,84 milliards de dividendes, soit cinq smic par minute. De l’autre côté, certains travailleurs ne peuvent plus s’acheter ne serait-ce que des fruits et des légumes. L’écart entre les deux est le résultat de ce vol légalisé.

    Retraites, droits sociaux, hôpitaux et écoles publiques, environnement… les maitres de la société, la classe capitaliste et ses politiciens aux ordres, sont en train de tout saccager pour servir les intérêts d’une infime minorité de capitalistes. Ces destructions-là sont sans commune mesure avec celles provoquées par les émeutes de quelques milliers de jeunes révoltés contre les violences policières.

    Mais pas un gouvernement ne fera le compte des dégâts engendrés par la gestion capitaliste, car tous les politiciens qui se bousculent au portillon sont les défenseurs de cet ordre bourgeois, de la propriété privée et de la loi du profit.

    C’est vrai de Macron, qui nous en fait la démonstration tous les jours et qui l’a montré le 14 juillet quand, sans complexe, il a reçu à bras ouverts Modi, l’autocrate indien, tournant le dos aux droits de l’homme en échange de la vente de quelques Rafale. Ou quand il a décoré Pouyanné, PDG de TotalEnergies, grand promoteur de l’industrie pétrolière et des gaz à effets de serre.

    C’était aussi vrai de la gauche quand on l’a vue au pouvoir. Et nul besoin que le Rassemblement national et Le Pen soient au gouvernement pour comprendre qu’en ciblant la jeunesse et l’immigration, ils font diversion et cachent la responsabilité des capitalistes. Il est évident qu’au pouvoir, ils seraient, comme les autres, complices de leur vol, de leur pillage et de leurs crimes contre les travailleurs, la société et l’environnement.

    La ligne de conduite de ces capitalistes, ceux-là même qui font la pluie et le beau temps, peut se résumer ainsi : « J’accumule des fortunes, et après moi le déluge ». Il paraît que certains d’entre eux se payent maintenant des bunkers capables de résister à une bombe nucléaire, un tsunami ou une épidémie. Sauver leur peau, après avoir œuvré à la destruction des hommes et de la planète en les exploitant jusqu’à leurs limites : voilà à quoi pensent ceux qui prétendent nous diriger !

    Ces gens-là sont des dangers publics qu’il faut empêcher de nuire. Et c’est possible si les travailleurs retrouvent la conscience de ce qu’ils sont : les seuls capables de faire fonctionner la société. Les seuls à pouvoir la diriger pour qu’elle ne soit pas guidée par la soif de profits, la spéculation et la concurrence qui mènent la société à l’autodestruction !

  • Sécheresse, pas vraiment une dystopie.
    https://tagrawlaineqqiqi.wordpress.com/2023/07/19/secheresse-pas-vraiment-une-dystopie

    Il y a sans doute quelque chose d’un peu masochiste à lire Sécheresse maintenant que le réchauffement climatique la provoque partout pour de vrai, mais il y a surtout quelque chose de fascinant au fait que J. G. Ballard se soit dit en 1964, à une époque où personne ne parlait du dit réchauffement et […]

    #Bibliothèque #littérature #lecture #livre
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  • [19] Un jour, une archive – 19 juillet : Autour des mines mongoles, croissance, pollution et ninjas https://visionscarto.net/mines-et-ninjas-en-mongolie (avril 2013)

    par Coralie Griell et Marie-Alix Comerre

    Conséquences sociales et environnementales de l’exploitation minière en Mongolie.

    Comme dans de nombreux pays émergents, l’écosystème de la Mongolie subit de plein fouet les effets de ses progrès économiques, essentiellement dûs à l’exploitation « anarchique » des nombreux gisements de minerais dispersés sur un territoire équivalent à deux fois et demie celui de la France.

    L’essor de l’activité minière, depuis vingt ans, représente à la fois un remarquable potentiel économique et une grande menace environnementale. Cette métamorphose est porteuse d’autant de promesses que de dangers. La croissance est très élevée, ce qui permet au pays d’espérer un relâchement de la forte emprise qu’exercent sur elle ses deux puissants voisins – la Chine et la Russie – et une plus grande « visibilité » sur la scène internationale.

  • Police : l’impunité des forces de l’ordre bourgeois
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/07/12/police-limpunite-des-forces-de-lordre-bourgeois_725542.html

    Jeudi 6 juillet, la cour d’appel de Versailles a décidé le maintien en détention provisoire du policier meurtrier de Nahel. Cela ne présage rien des suites judiciaires de l’affaire car la clémence des tribunaux pour les policiers n’est pas une légende.

    Depuis les émeutes de 2005, pour lesquels les deux policiers poursuivis pour la mort de Zyed et Bouna ont été définitivement relaxés en 2015, plus de cinquante personnes ont été tuées par la police dans des circonstances suivies d’enquêtes judiciaires. Celles-ci se sont conclues par une litanie de non-lieux, parfois par de la prison avec sursis, des années après les faits. Les policiers et les gendarmes sont armés et l’État leur donne le droit de tuer.

    La liste des victimes d’interpellations fatales est longue. Parmi les plus récentes, pour celle d’Adama Traoré en juillet 2016 à Beaumont-sur-Oise, aucun gendarme n’est poursuivi jusqu’à maintenant. Pour celle de Cédric Chouviat, mort étouffé à Paris en janvier 2020, seule une information judiciaire reste ouverte.

    La mort à Marseille de Zineb Redouane en décembre 2018, tuée à son balcon par une grenade lacrymogène lors d’une manifestation de gilets jaunes, est considérée par Amnesty international comme « emblématique des difficultés d’accès à la justice en France pour les victimes de violences policières ». Pour Steve Maia ­Caniço, mort noyé dans la Loire après une charge policière lors de la fête de la musique à Nantes en 2019, la procédure est toujours en cours.

    La clémence de la justice vis-à-vis de la police quand elle agit de façon abjecte ou quand elle tue n’est ni une surprise ni inédite. L’impunité a toujours été garantie aux policiers du rang comme à la hiérarchie, même quand ils se sont compromis dans des crimes de masse, que ce soit en octobre 1961, contre les Algériens exécutés par balles à Paris jusque dans la cour de la Préfecture de police ou jetés dans la Seine, ou au moment de la rafle du Vel d’Hiv pendant l’Occupation, quand la police française participait à la traque des Juifs.

    Des générations de policiers sont dressés avec ce sentiment de toute-puissance. C’est indispensable pour qu’ils assurent leur tâche fondamentale : garantir le pouvoir des classes dominantes en contraignant les classes populaires à la soumission, dans les quartiers comme sur les lieux de travail.