Rumor

sur Mastodon : @erverd@sciences.re

  • Le journalisme schizophrène ou la construction d’une manipulation médiatique alors même que les faits rapportés démontrent le contraire de ce que les éditocrates veulent mettre en avant.
    Le traitement des accusations d’antisémitisme, d’isalmogauchisme et de wokisme à Sciences Po
    La Une : Les dérives d’une grande école


    Le titre de la page intérieure : Une affaire d’Etat
    Le pot pourri des accusations d’antisémitisme

    Qui sont ces étudiants militants ? Les faits qui contredisent les accusations d’antisémitisme. Dans un autre article, des étudiants juifs dénoncent un climat de peur

    Les propos de la ministre Sylvie Retailleau

  • ANTISÉMITISME À SCIENCES PO ? ATTAL, MACRON ET LES MÉDIAS ONT MENTI
    14 mars 2024- Le Media
    https://www.youtube.com/watch?v=3dmq7tbqMf8

    Le 12 mars dernier, le Comité #Palestine de Sciences Po Paris a répondu à l’appel à mobilisation universitaire européenne pour la Palestine lancé par la Coordination Universitaire contre la colonisation en Palestine. Ce réseau, constitué de chercheurs, enseignants chercheurs, docteurs, doctorants, étudiants engagés dans l’enseignement supérieur et la recherche exige un cessez-le feu immédiat, inconditionnel et permanent, la levée permanente du blocus de Gaza et la défense du droit palestinien à l’éducation. Près de 300 étudiants ont occupé l’amphithéâtre emblématique de l’institut pour donner des conférences sur la Palestine et organisé un rassemblement devant l’établissement. Ils dénoncent notamment l’instrumentalisation, par l’administration de l’école, de toute mobilisation en soutien à la Palestine, des intimidations et du cyberharcèlement. Il n’aura pas fallu 24h pour qu’une nouvelle polémique surgisse : des propos antisémites auraient été proférés contre une étudiante empêchée de rentrer dans l’amphithéâtre. Le premier ministre, Gabriel Attal, a annoncé saisir la justice. Sauf que l’information aurait été démentie par la première concernée. Tiziri, Loudmila et Hicham sont étudiants à Sciences Po Paris, ils ont participé aux actions du 12 mars. Ensemble, nous sommes revenus sur le climat délétère qui règne au sein du prestigieux établissement depuis l’attaque du 7 octobre dernier et sur cette journée de soutien à la Palestine qui a tourné à la polémique.

    #SCIENCES-PO

    • Billet de blog 14 mars 2024
      Étudiant·es juif·ves à Sciences Po : nous ne serons pas instrumentalisé·es
      https://blogs.mediapart.fr/troisenun/blog/140324/etudiant-es-juif-ves-sciences-po-nous-ne-serons-pas-instrumentalise-

      Nous, étudiant·es juif·ves de Sciences Po, refusons d’être instrumentalisé·es pour justifier la répression des mobilisations pro-palestiniennes.

      (...) Une autre d’entre nous a fait une présentation dans le cadre de la mobilisation sur le judaïsme et l’antisionisme. Ironiquement, le cœur de sa présentation était de montrer comment le sionisme instrumentalise l’antisémitisme pour servir ses propres ambitions matérielles. L’altercation à la porte de l’amphithéâtre qui a été si lourdement défigurée par la presse s’est produite au moment où elle donnait sa présentation. À aucun moment de l’événement, nous ne nous sommes senti-e-s intimidé-e-s ou en danger du fait d’une action des organisateur-rice-s ou des autres participant-e-s à quelque titre que ce soit. Au contraire, nous avons été touché-e-s par le fait que nous nous sommes senti-e-s bien accueilli-e-s et inclu-e-s en tant que juif-ve-s pendant toute la durée de l’événement.

      Les accusations d’antisémitisme contre les mobilisations pro-palestiniennes à Sciences Po ont été menées en grande partie par l’Union des Etudiants Juifs de France (UEJF), et ce depuis octobre. L’UEJF dit représenter les étudiant-e-s juif-ves, nous affirmons que cette organisation ne nous représente pas, ni politiquement, ni religieusement. Sous couvert de lutte contre l’antisémitisme, l’UEJF développe un discours ouvertement hostile à toute revendication pro-palestinienne, et brille par son refus de critiquer la politique criminelle d’Israël. Les étudiant-e-s juif-ves de Sciences Po sont divers, n’uniformisons pas leurs voix. En voulant faire de toustes les juif-ves des soutiens d’Israël, c’est l’UEJF qui porte un discours réducteur, refusant aux juif-ves la capacité de se battre pour la justice et mettant en danger toustes les étudiant-e-s qui se battent pour la Palestine. Vider le mot antisémitisme de son sens, comme le fait l’UEJF, met les juif-ve-s en danger et nuit à la lutte réelle contre l’antisémitisme.

  • “Avec la suspension de la professeure Shalhoub-Kevorkian, le monde universitaire israélien sombre dans l’abîme”
    https://academia.hypotheses.org/55722

    L’Université hébraïque de Jérusalem a décidé de suspendre les activités d’enseignement de professeure Nadera Shalhoub-Kevorkian, chercheuse palestinienne-israélienne, à cause de ses déclarations au sujet de la guerre à Gaza. La suspension a été décidé sans l’entendre et donc, sa respecter … Continuer la lecture →

  • La liberté d’expression consiste à exprimer son soutien à l’ordre dominant ou son opposition à l’ordre dissident. Exprimer son soutien à un ordre dissident ou exprimer son opposition à l’ordre dominant ne relève pas de la liberté d’expression mais du complotisme, de l’extrémisme, du terrorisme, et très souvent de l’antisémitisme.

  • Conflit au Proche-Orient : à Sciences Po Paris, après l’embrasement, des étudiants sous le choc | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/160324/conflit-au-proche-orient-sciences-po-paris-apres-l-embrasement-des-etudian

    Reportage tardif de Médiapart sur les événements à Sciences Po, qui commet une erreur factuelle. Si la ministère de l’ESR s’est bien rendue à ScPo le 12 mars comme l’atteste son tweet (https://twitter.com/sretailleau/status/1767569368047612095) la visite de Gabriel Attal n’a eu lieu que le lendemain (voir parmi d’autres sources : https://www.cnews.fr/france/2024-03-13/mobilisation-propalestinienne-sciences-po-paris-gabriel-attal-annonce-saisir-l et https://www.europe1.fr/Police-Justice/mobilisation-pro-palestinienne-a-sciences-po-le-gouvernement-va-saisir-la-ju et ).

    Ce sont bien les propos d’Emmanuel Macron au Conseil des ministres qui ont lancé l’halali (https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/mobilisation-pro-palestine-a-sciences-po-tout-comprendre-a-la-polemique-79003630). C’est à la suite des déclarations du Président de la République dénonçant des propos intolérables qui en réalité ne semblent jamais avoir été tenu, que Attal, en bon exécutant, est allé faire le gros bras à Sciences Po.

    Le premier ministre, Gabriel Attal, et la ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, se sont rendus sur place le jour même, avant les questions au gouvernement. En plein conseil d’administration de Sciences Po, Gabriel Attal dénonce « une forme de pente et de dérive liée à une minorité agissante et dangereuse à Sciences Po », dont il est diplômé, et cite une formule célèbre de Mao : « Le poisson pourrit toujours par la tête. »

    • Une étudiante juive, avec étoile de David autour du coup, qui a assisté sans entrave à la conf : « Le 12 mars, il n’y a pas eu d’antisémitisme. Si un incident a conduit à ce qu’une personne ne puisse pas entrer, ce n’était pas parce qu’elle était juive, j’en suis une preuve vivante. »

      De son côté, le Comité Palestine Sciences Po a démenti les allégations d’antisémitisme dans un communiqué, affirmant qu’« aucun·e étudiant·e n’a été empêché·e d’entrer dans l’amphithéâtre en raison de son appartenance religieuse ». Il affirme que l’entrée a été refusée à « des individus ayant harcelé et intimidé par le passé d’autres étudiant·es quant à leurs positons politiques ».

      Et

      Jointe par Mediapart, Léo Le Roux, une membre du comité, affirme que c’était le cas de l’étudiante de l’UEJF : « Elle filmait spécifiquement les visages avec son téléphone, on lui demandait d’arrêter, ce qu’elle ne faisait pas. C’est une vigilance qu’on a, qui est très classique dans les AG et les occupations, ce n’était pas contre elle mais contre les étudiants ouvertement hostiles ou menaçants. » « Lors de précédentes actions en solidarité avec la Palestine, ses photos se sont retrouvées sur Twitter [devenu X], Telegram, et des vagues de harcèlement s’ensuivaient », abonde Hicham, lui aussi membre du comité.

      Les étudiantes et étudiants propalestiniens avec qui nous avons échangé disent vivre sur le campus avec un sentiment de « danger constant » du fait de la pratique du « doxing » qui s’est répandue chez les militant·es pro-Israël.

      Ah mais le harcèlement anti-pro-palestinien, c’est parfaitement autorisé, laïc et même recommandé [par l’UEJF]. Et Macron, donc.

  • Behind the destruction of the cities of Gaza lies another form of violence, ever so intimate and ominous: the destruction of home.
    Thread by PeterHarling
    https://threadreaderapp.com/thread/1768565841140822496.html

    Behind the destruction of the cities of Gaza lies another form of violence, ever so intimate and ominous: the destruction of home.

    This is important to unpack, as a key to understanding the emotional shockwaves this war is causing across the region. 🧵
    Gaza’s fabric, even more so than other cities in the region, was largely built by its inhabitants, in ad hoc fashion. That makes for a punishing urban space: cramped, chaotic, weak on public infrastructure.

    Thus the crucial importance of private fallbacks. Especially, the home.
    The home itself may be small and have little daylight, electricity, or air. But it is home: It is filled with all the things of greatest importance: the people we love, the memories we treasure, the hopes we hold, the objects that anchor us.

    That is also what is being destroyed.
    And it is being destroyed purposefully.

    Israeli soldiers routinely stage and film themselves invading people’s most intimate space: They eat food from their fridge, smoke their narguile, fondle their lingerie, loot the family jewels, mockingly play with the toys of their kids.
    These numerous videos form a pattern. Likewise with arson: Soldiers document themselves setting neighborhoods ablaze once they have been secured. Fire doesn’t do much militarily. It doesn’t tear down concrete walls.

    What it does is thoroughly destroy the home within them.
    Concrete poses a problem in itself. As a commonplace material, it owes much to war: first to build bunkers, then as a cheap way to rebuild Europe post 1945.

    But cities of concrete also do very poorly in war: Concrete buildings are hard to repair, their rubble difficult to reuse.
    The irony is that older buildings are often far more resilient. An ancient stone mosque can fall and be erected anew, virtually unchanged. The home is likely either to remain unsafe or to be torn down and erased.

    That risk increases the poorer and less empowered people are.
    And where are people more dispossessed than in Gaza? Their prospect, ominously, evokes a phenomenon seen elsewhere in the region: temporary camps that slowly sink in, sediment, solidify, become the city.

    These permanent camps are the physical manifestation of suspended time.
    Concrete camps are places where inhabitants don’t really own, inherit, and transmit. They are just as difficult to leave as they are difficult to live in. They harden, almost literally, a vulnerable group’s sense of impermanence.

    The region has many layers of such neighborhoods.
    What is new here is three things. The unprecedented scale: how this prospect seems to encompass all of Gaza society. The thoroughness of it all: how the smallest, most personal things one clings to can also be snatched.

    And the promise of more to come: Can this be the future?

    #Gaza

  • « Il y a un problème à Sciences Po : la moitié des étudiants sont étrangers », affirme l’essayiste Chloé Morin
    https://www.cnews.fr/france/2024-03-13/il-y-un-probleme-sciences-po-la-moitie-des-etudiants-sont-etrangers-affirme


    Chloé Morin, elle-même une diplômée de Sciences Po, qui a poursuivi ses études à la London School of Economics, présente le fait que la moitié des étudiants soient étrangers comme un problème, car cela conduit à l’importation des codes et comportements des campus américains. Et Pascal Praud de renchérir que Sciences Po, qui devrait fabriquer les élites françaises, mais maintenant c’est n’importe quoi. Et le sous-entendu très clair, c’est : tous ces métèques... La France attaquée dans son fondement...

  • [Israel/Palestine] Considerations prior to the EP Plenary vote on Wednesday, 13 March 2024 - EuroMed Rights
    https://euromedrights.org/publication/israel-palestine-considerations-prior-to-the-ep-plenary-vote-on-wedne

    Appel de l’association EuroRights, un réseau d’associations dans les pays de la zone euroméditerranéenne, actuellement présidé par Walid Al Asmar, président du centre libanais pour les droits de l’Homme contre le vote de deux amendements dans le budget de l’Union européenne visant l’un à suspendre les financements de l’UNWRA l’autre à imposer aux organisations bénéficiaires des fonds européens une clause les obligeant à reconnaitre l’Etat d’#Israël, ce qui très problématique dans plusieurs pays où Israël n’est pas reconnu, et à s’engager à refuser tout acte antisémite, sans qu’une définition claire et « constructive » de l’antisémitisme ne soit fournie.

    Amendment 36 calls for the suspension of EU funds to UNRWA, following until now unproven allegations that a few UNRWA staff members took part in the attacks of October 7th. This amendment comes just a few days after the EU announced it had resumed funding with the UN organization following internal analysis. Amidst the ongoing humanitarian crisis in Gaza, UNRWA represents the only source of relief to the majority of its population, the larger part refugees. Over 80% of Gazans have been internally displaced since the beginning of the war, with over 570.000 Palestinians under severe risk of starvation. Defunding UNRWA would represent not only a worsening of this humanitarian crisis in Gaza, but would also affect Palestinian refugees in other UNRWA fields in the region. It is important to highlight that countries that had decided to defund UNRWA, such as Canada and Sweden, recently reverted their decisions and have stepped up with contributions to the organizations.

    On January 26, coinciding with Israel’s delivery of the alleged incriminating evidence to UNRWA, the International Court of Justice ruled that there is a plausible claim that the crime of genocide may be perpetrated in Gaza by the Israeli government by, between other means, “Deliberately inflicting on the group conditions of life calculated to bring about its physical destruction in whole or in part”. The deliberate starvation of Gaza constitutes one these inflicted conditions, and by removing the only source of relief to Gazans, western countries risk being complicit to the accusation of genocide, as stated by UN Special rapporteur to Palestine, Francesca Albanese.

    The other concerning amendment is Amendment 39 which would call for all recipients of EU funds to the MENA region to sign a document recognizing Israel’s right to exist and condemning antisemitism, and suspending funds to civil society that refuse to sign such a declaration, act against the spirit of such a declaration after signing it, or directly or indirectly contribute to the financing of beneficiaries that act against the spirit of such a declaration.

    This amendment represents an escalation in the weaponization of antisemitism accusations by the Israeli government to suppress legitimate criticism at international level. It fails to define antisemitism in constructive ways, giving the opportunity for it being instrumentalized by representing any form of dissent against the Israeli government as an antisemitic act.

    It is necessary to also acknowledge that several independent civil society organizations in the MENA region could not officially recognise the state of Israel – even if they were politically aligned to do so – due to

    legal limitations in their home countries. Demanding MENA organizations to officially recognize Israel in exchange for funding puts organizations tin an untenable situation, where they must choose between losing vital support or suffering legal repercussions at home.

    This kind of one-sided conditionality fails to grasp the complexities of the Palestinian-Israeli conflict, which extends far beyond ethnic and religious considerations and is rooted in decades of colonization and oppression. Nor does it seem to consider the growing polarization and the rise of Islamophobia alongside anti-Semitism. Furthermore, it sets a dangerous precedent for restricting freedom of thought and expression.

    Many recipients of EU funds in the region are strong advocates of human rights and international law, serving the most vulnerable members of their populations. Any action that jeopardizes their ability to carry out their essential work only serves to undermine the values that the EU claims to uphold.

  • Mobilisation propalestinienne à Sciences Po Paris : Emmanuel Macron dénonce des propos « intolérables »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/13/mobilisation-propalestinienne-a-sciences-po-paris-emmanuel-macron-denonce-de

    Le gouvernement reprend les mots d’ordre de la bollorésphère. Les étudiants incriminés contestent fermement tout propos antisémité

    Plusieurs personnalités politiques se sont indignées de l’occupation de l’établissement par des étudiants propalestiniens et des propos tenus à cette occasion. Dans un courriel adressé à la communauté éducative, la direction a estimé que « plusieurs lignes rouges » ont été franchies.

    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 14h13, modifié à 15h38

    Lors du conseil des ministres réuni mercredi 13 mars, le président français, Emmanuel Macron, a dénoncé les « propos inqualifiables et intolérables » rapportés la veille lors d’une mobilisation propalestinienne dans les locaux de Sciences Po Paris. Selon le chef de l’Etat, « l’autonomie » des universités ne justifie pas le « moindre début de séparatisme », a déclaré la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot.

    Mardi, une centaine d’étudiants ont occupé la principale salle, l’amphithéâtre Boutmy, dans le cadre d’une journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine. Ce mouvement répondait à l’appel de la Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine (CUCCP). Les étudiants appelaient notamment à une protection des étudiants propalestiniens sur le campus.

    Dans un courriel adressé à la communauté éducative de Sciences Po mardi soir, la direction s’est émue de cette occupation non autorisée. Elle explique qu’un cours magistral a dû être annulé et qu’un étudiant a été empêché d’accéder à la salle. L’Union des étudiants juifs de France a affirmé que des jeunes appartenant à l’association ont été « pris à partie comme juifs et sionistes ».

    La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau, s’était rendue dans les locaux parisiens dans la journée, condamnant cette occupation. « Nos établissements sont des lieux d’études et de débats. Le droit doit y être strictement respecté. Il est intolérable et choquant d’y subir la moindre discrimination, la moindre incitation à la haine », avait-elle écrit dans un tweet.

    La présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, a elle aussi condamné ce qu’il s’est passé sur X, écrivant que « la direction de Sciences Po doit réagir fermement face à ces incidents qui se multiplient. La cause palestinienne mérite mieux que ces saillies antisémites dignes des pires heures de l’histoire de France ». Toujours sur X, le député La France insoumise (LFI) Aymeric Caron a de son côté félicité les étudiants mobilisés contre le génocide à Gaza, tout comme la candidate LFI aux élections européennes Rima Hassan.

    Une réponse ferme
    La direction de Sciences Po a annoncé saisir la section disciplinaire compétente contre les personnes à l’origine de « ces agissements intolérables ». « Le conflit en cours depuis le 7 octobre [2023] entre Israël et le Hamas nous affecte, poursuit le courriel, il a des répercussions au sein de Sciences Po, parmi les étudiants, les enseignants et les salariés… Sciences Po est un lieu qui doit préserver et soutenir l’ensemble des membres de ses communautés, et continuera de proposer des initiatives qui prennent en compte l’expression de ces souffrances, ainsi que la compréhension de cette crise. »

    Les étudiants mobilisés ont dénoncé dans un communiqué, par le biais du Comité Palestine Sciences Po Paris, « des accusations infondées d’antisémitsme de la part de l’extrême droite » et affirment ne tolérer aucuns propos racistes, islamophobes, antisémites, sexistes dans leur lutte.

    La réaction de l’administration intervient dans un contexte agité alors que président de Sciences Po Paris, Mathias Vicherat, a annoncé sa démission mercredi 13 mars au matin, après avoir appris son renvoi et celui de son ex-compagne devant le tribunal correctionnel pour des faits de violences conjugales. Un administrateur provisoire doit être nommé dans les prochains jours.

    Le communiqué du comité Palestine : https://www.instagram.com/p/C4c0RkioqSS
    #sciencespo #université #Gaza #menaces

    • merci @biggrizzly
      Finalement je ne sais comment j’ai pu avoir accès à l’article de l’Humanité, qui est très intéressant :
      https://www.humanite.fr/societe/bande-de-gaza/guerre-a-gaza-derriere-la-polemique-a-sciences-po-les-universites-francaise
      Mardi 12 mars, dans le cadre d’une mobilisation européenne pour le boycott académique d’Israël, des dizaines d’initiatives ont eu lieu en France. Les quelques incidents à Sciences Po, montés en épingle au mépris des faits, ne doivent pas masquer l’ampleur et le sens d’un mouvement qui interroge la complicité de l’université israélienne dans la guerre à Gaza et la colonisation en Cisjordanie.

      Hayet Kechit
      Thomas Lemahieu

      Derrière la polémique réactionnaire autour des mobilisations en soutien à Gaza, le monde académique subit de fortes pressions depuis le 7 octobre.

      « Antisémitisme », « wokisme », « islamo-gauchisme »… Sciences Po est depuis vingt-quatre heures sous le feu des anathèmes. En cause : l’occupation dans la matinée du 12 mars d’un amphithéâtre de la prestigieuse école par une centaine d’étudiants manifestant leur soutien à Gaza. L’initiative nommée « quatre heures pour la Palestine » s’inscrit dans le cadre de la journée européenne des universités contre le génocide à Gaza, à l’appel de la Coordination universitaire européenne contre la colonisation en Palestine (CUCCP).

      Comme il est désormais de coutume dans toute initiative publique visant à dénoncer la catastrophe humanitaire à Gaza, une énième polémique, largement attisée par la bollorosphère, a pris le pas sur l’objet même de la mobilisation, contribuant encore une fois à faire taire toute critique à l’encontre d’Israël.

      Elle fait suite aux accusations lancées par des membres de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), selon lesquels une étudiante aurait été refoulée de l’amphithéâtre « parce qu’elle était juive ». « Faux », répondent les organisateurs, réunis dans « un groupement d’étudiants auto-gérés » comptant une centaine de personnes.

      Un scandale cousu de fil blanc à Sciences Po
      « Tous les étudiants étaient les bienvenus, c’était un moment d’échanges ouvert à tous, y compris à l’UEJF, dont certains des membres étaient présents au sein de l’amphithéâtre, sans que cela ne cause aucun problème », affirme Hicham, un étudiant en Master de Droits de l’homme et projets humanitaires dans l’école des affaires internationales, et membre du groupe à l’origine de cette initiative. Le jeune homme de 22 ans donne ainsi des faits une version radicalement différente.

      L’étudiante exclue de l’amphithéâtre, qui serait membre de l’UEJF, ne l’aurait pas été en raison de sa confession, mais parce qu’elle aurait fait usage de provocations avant la tenue de la rencontre, par des agressions verbales et en prenant en photo sans leur consentement ses organisateurs. Des actes représentant « un risque à la sécurité de certains participants » qui ont poussé les personnes chargées d’éviter les débordements, à lui refuser l’entrée.

      Et le jeune homme de décrire « l’état d’alerte maximal » généré par un climat général de harcèlement à l’encontre de ceux qui, au sein de l’école de la rue Saint-Guillaume, dénoncent la situation à Gaza. Il ciblerait particulièrement des étudiantes identifiées comme musulmanes et se traduirait régulièrement par la prise de photos ou de vidéos à la volée relayées ensuite sur des comptes Twitter dans le but de déclencher des campagnes de cyberharcèlement.

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      « On sait que cette personne nous a pris plusieurs fois en photo et en vidéo », assure Hicham, qui ajoute que des membres de l’administration, présents au moment des faits, se seraient opposés à cette exclusion, mais que les étudiants leur auraient aussitôt fait part des provocations répétées de la jeune femme à leur encontre.

      Des arguments auxquels la direction de Sciences Po, soumise depuis cette polémique à une pression médiatique maximale faisant de l’école un « repaire d’islamo-gauchistes », semble être restée sourde. Dans un communiqué publié le 12 mars, elle condamne « l’action et les pratiques utilisées qui s’inscrivent délibérément hors du cadre fixé en matière d’engagement et de vie associative » et annonce qu’elle saisira « la section disciplinaire en vue de sanctionner ces agissements intolérables ».

      Quand c’est autorisé, ni heurts, ni polémiques
      Même configuration mais autre ambiance à l’université Paris Dauphine-PSL où – élément notable qui fait sans doute toute la différence – le rassemblement, organisé par la Coordination Palestine et les syndicats CGT et Sud-Education, avait été autorisé par l’administration.

      Dans le hall plein comme un œuf, des centaines d’enseignants, chercheurs et étudiants, avec beaucoup de drapeaux palestiniens – du jamais vu dans ce grand établissement spécialisé en gestion ou management, et installé au cœur des beaux quartiers de Paris -, des pancartes appelant au cessez-le-feu ou dénonçant un génocide à l’œuvre dans la bande de Gaza… Et quelques dizaines d’autres portants des portraits des otages du Hamas, ainsi qu’une banderole faite à la main appelant à rendre « hommage à toutes les victimes (Yémen, Israël, Congo…) ».

      Dans une brève intervention avant la minute de silence prévue, une enseignante a pu rappeler, sans protestations ni heurts, le sens de la mobilisation inscrite dans le cadre de la mobilisation européenne dans les universités. « Nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, la levée permanente du blocus de Gaza, la défense du droit des Palestiniens à l’éducation, a-t-elle lu. Pour cela, nous proposons les moyens d’action suivants : pousser nos universités à agir activement contre le régime d’apartheid israélien, établir des liens académiques avec des universités et des universitaires palestiniens, soutenir et participer au boycott universitaire visant les institutions académiques israéliennes complices de la violation des droits des Palestiniens, défendre la liberté d’expression et la liberté académique autour de la Palestine ici et hors de France. »

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      Une participante relève : « L’appel n’a pas été hué et la minute de silence, nous l’avons faite pour toutes les victimes. Le rassemblement n’était pas interdit, les enseignants se sont largement mobilisés, je suis convaincue que ça change tout. C’est une bonne manière de neutraliser les velléités polémiques, à coups de messages sur les réseaux sociaux et de polémiques… Et ça permet de parler du fond ! »

      Une mobilisation historique à l’université
      Partout en Europe et dans tout le pays, de Rennes à Aix-en-Provence en passant par Strasbourg et Montpellier, des mobilisations pour un « boycott universitaire » ont eu lieu ce mardi 12 mars. « C’est historique », se félicite une des promotrices de ces initiatives.

      Née, ces dernières semaines, dans la foulée de pétitions, pour la liberté d’expression et les libertés académiques puis pour le cessez-le-feu, ayant rassemblé plusieurs milliers de signataires dans l’enseignement supérieur et la recherche, la Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine (CUCCP) entend passer un cap, en faisant adopter des motions pour l’arrêt du génocide au sein des établissements de l’enseignement supérieur, mais surtout en organisant le boycott académique d’Israël.

      « C’est tout à fait légal et pacifique, glisse un des initiateurs de la CUCCP. À travers cette action de boycott, nous visons les institutions universitaires, pas les individus. Certaines universités israéliennes ont été bâties illégalement sur des territoires occupés dont les Palestiniens ont été chassés. Les institutions israéliennes collaborent avec le système militaire, et certaines universités françaises peuvent dès lors s’y trouver mêlées dans le cadre de leurs partenariats. »

      Un des chercheurs, présents lors d’une autre rencontre-débat, mardi soir, sur le site Condorcet de l’EHESS à Aubervilliers, ajoute, lui, en aparté. « On nous parle parfois des libertés académiques israéliennes qui seraient menacées par notre boycott, mais pourquoi évoque-t-on si peu celles des Palestiniens ? À Gaza, toutes les universités sont aujourd’hui détruites… Cette situation n’est pas supportable, et c’est tout le monde qui devrait réagir dans la sphère universitaire en France et en Europe. »

    • https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/13/sciences-po-s-embrase-apres-une-mobilisation-propalestinienne_6221850_3224.h

      « Il n’y a plus d’universités à Gaza. On devrait s’indigner quand des universités sont détruites, il est aberrant qu’il y ait ce silence à Sciences Po, où pas même une minute de silence n’a été organisée depuis cinq mois », rapporte Souleymane (il n’a pas souhaité donner son vrai prénom), l’un des organisateurs, étudiant en master des droits humains et projets humanitaires à l’Ecole des affaires internationales.

      « J’étais dans l’amphithéâtre et j’ai entendu des intonations de voix qui montaient, relate une participante souhaitant rester anonyme. Quand j’ai vu qui était l’étudiante que certains voulaient empêcher d’entrer, j’ai tout de suite compris car, depuis le mois d’octobre, elle entre quasi systématiquement dans des altercations et a tendance à sortir son téléphone pour filmer les visages. »

      « A l’occasion d’autres réunions, elle avait déjà filmé et pris des photos puis les avait affichées sur les réseaux sociaux, ajoute une autre étudiante qui se trouvait aussi dans l’amphithéâtre. Ensuite, ces images sont utilisées sur CNews pour dire que les étudiants de Sciences Po sont pro-Hamas et antisémites. Cela génère beaucoup de pression et une vague de harcèlement pour les étudiants identifiés. C’est pour cette raison qu’elle a été empêchée d’entrer. »

      « Un environnement délétère »
      Ces trois étudiants affirment ne pas avoir entendu les propos « Ne la laissez pas rentrer, c’est une sioniste ». En revanche, précisent deux d’entre eux, une jeune femme a pris la parole depuis les bancs de l’amphithéâtre pour « prévenir que l’UEJF était présente et qu’il fallait faire attention à ne pas être filmés ».

      Salomé (qui souhaite conserver l’anonymat), présidente de la section de l’UEJF à Sciences Po, présente une autre version des faits, dans laquelle l’étudiante n’aurait pas été interpellée directement. « Ces propos lui ont été rapportés par une autre étudiante qui les a entendus dans l’amphithéâtre. Elle est finalement entrée et est ressortie car l’ambiance était trop pesante. Il est absolument faux de dire qu’elle a pris des photos et qu’elle les a envoyées aux médias. »

      « C’est tellement compliqué de se sentir ciblé parce que juif, poursuit Salomé. Depuis le 7 octobre, nous vivons dans un environnement délétère à Sciences Po, et hier, ça a été le point culminant de ces mois anxiogènes. On ne se sent plus à notre place dans notre propre école, parfois personne ne veut faire de travaux de groupe avec nous. »

  • Recycling rubble to rebuild Gaza homes a risky necessity - Al-Monitor: Independent, trusted coverage of the Middle East
    https://www.al-monitor.com/originals/2022/01/recycling-rubble-rebuild-gaza-homes-risky-necessity

    While the widely available and cheap material is needed in Gaza’s resource-poor construction sector, rebuilding with the rubble of Gaza’s destroyed buildings poses challenges.

    #paywall #ruines #déblais #débris

    The Gaza Strip has endured four wars in 13 years, leaving behind a lot of debris and rubble. Local construction companies have found a way to use it and provide opportunities for many workers in an area that lacks building materials amid the Israeli blockade in place since 2007.

    While the material can be of wide use, recovering and processing it involves risks, as the material may be damaged. Its availability means some residents us it for much more purposes than is safe.

    The Ministry of Public Works and Housing in Gaza reported that the last 11-day war in May 2021 has left 270,000 tons of rubble, while the United Nations Development Program says that it has worked with the local private sector to remove 2.5 million metric tons of rubble left over from previous wars.

    Gaza resident Raafat Rizk told Al-Monitor, “I had not intended to complete the construction of my new house now, but the availability of low-cost materials made out of the rubble of destroyed buildings encouraged me to do so.” He explained that the walls of his house are made of blocks manufactured from the rubble of buildings but he used Israeli gravel, which is of better quality but more expensive, to construct the concrete roof.

    Rizk added that he procured other supplies, such as iron doors, marble and tiles, from among the remnants of destroyed buildings. He said he was less concerned with the risks involved and that the most important thing is that he finally finished building his house.

    Mahmoud Samara, owner of the Samara demolition company, told Al-Monitor that his company makes agreements with the owners of destroyed buildings to purchase and remove the rubble. The Ministry of Public Works and Housing approves the removal the rubble on the condition that the buildings’ broken up foundations are delivered to the ministry to be used in widening the roads to Gaza’s ports.

    “We bear the cost of transporting them to the ports, not the ministry,” Samara said.

    He explained that scrap iron is processed out on the spot and the rubble is taken to his factory and crushed for reuse in paving streets or making floors for houses. The company also makes concrete blocks, which are cheaper than those made from Israeli gravel, Samara said, adding, “There is a price difference of $150 per 1,000 blocks between the two.”

    He explained that after the May conflict his factory collected about 10,000 tons of rubble, about 6,000 tons of which was recycled and is up for sale. He pointed out that the construction sector picked up after the war but Gaza’s economic conditions remain an obstacle in the market.

    Samara added, “Before the war … we barely had any work. We only had Israeli gravel, which people are reluctant to buy, except for institutions with the resources and the need to do so.”

    He said the rubble is safe to reuse in construction aside from roofs, explaining, “I advise consumers not to use them for building roofs. At the end of the day, they decide for themselves based on their purchasing power. Many houses were damaged during the last storm because recycled concrete blocks were used for the roofs.”

    He explained that there is high demand for recycled iron, which is cheaper than concrete blocks. “We have extracted approximately 1,000 tons of iron," he said. "Recycled iron is sold for $580 per ton, while one ton of Israeli iron costs $1,300.”

    He said that recycled iron’s uses are limited. Highly deteriorated material is sold at $220 per ton, and is used in making cages and fencing for farm animals. Samara explained that the company rejects some scrap iron that is too old.

    Samara said that the Ministry of Public Works and Housing does not monitor the process of removing and recycling rubble. He said the ministry only gives approval.

    Economic analyst Moin Rajab told Al-Monitor that Gaza had to recycle the rubble because there is no space to store in in the small enclave. He added, “Gaza treats the rubble as free raw material from which it can extract new products used in different fields.”

    Rajab explained that recycling and properly disposing of it has been good for the Palestinian economy. He noted, “Were it not for this rubble, for example, the government would have had to buy or manufacture huge cement blocks to widen the port roads.”

    Rajab noted that for various reasons, international institutions prohibit the reuse of construction waste in their projects. He stressed the need to observe safety measures while handling and processing rubble, saying that experts examine the material for any risks that may arise in recycling it.

    Rajab noted that despite the damage the war inflicted on Gaza, it has contributed to reviving the construction sector and providing hundreds of jobs.

  • La pollution des générateurs provoque une forte hausse des cancers du poumon au Liban - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1370477/la-pollution-des-generateurs-provoque-une-forte-hausse-des-cancers-du


    La pollution bien visible au-dessus de Beyrouth, comme une chape de plomb. Photo d’archives João Sousa

    Une étude bientôt publiée par des chercheurs de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) a révélé que « le taux de polluants carcinogènes dans l’atmosphère », résultant de la dépendance généralisée aux générateurs électriques privés alimentés au diesel, « a doublé depuis 2017 », selon la députée et scientifique Najat Saliba, qui a dirigé la recherche. Et les conséquences sur la santé pourraient être dévastatrices. Alors que le ministère de la Santé estime une augmentation des taux de cancer de 10 à 15 % depuis 2016, les chefs de département d’oncologie des hôpitaux ont estimé pour L’Orient Today une hausse beaucoup plus élevée, de 30 % ces dernières années.
    Les oncologues ajoutent que le cancer du poumon représente le plus grand nombre de cas. À l’instar des chercheurs de l’AUB, ils accusent les polluants atmosphériques toxiques provenant des générateurs électriques qui fonctionnent souvent 24h/24 pour pallier le manque d’électricité publique fournie par l’État en raison de la crise financière qui sévit dans le pays depuis 2019. Largement répandus au Liban, ces générateurs sont installés sur les places publiques, dans les parkings, montés sur des camions, sur les toits, dans les quartiers résidentiels, dans les cours des hôpitaux et devant les magasins. Une étude de 2006 avait révélé que 370 000 générateurs au diesel fonctionnaient alors à travers le Liban, émettant plus de 40 substances toxiques – comme le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre. Un nombre qui a très probablement augmenté depuis.

    Patients plus jeunes, cancers plus agressifs

    Le Liban se classe au premier rang des pays d’Asie occidentale en termes d’incidence du cancer dans la population, avec un taux de 242 cas pour 100 000 habitants en 2018, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a ainsi enregistré 28 764 cas de cancer au cours des cinq dernières années, dont 11 600 cas rien qu’en 2020, selon un rapport de l’OMS publié en 2021.

    Il n’y a pas de cause unique pour le cancer, selon le Dr Kanaan. Bien que des facteurs comme le « tabagisme, l’alcool et l’obésité » puissent conduire au cancer, ils sont aggravés par la pollution qui « non seulement augmente les taux de cancer, mais les rend également plus agressifs, avec des patients se présentant devant leur médecin au troisième voire même quatrième stade » de la maladie, la rendant plus difficile à traiter.

    Le Dr Maroun Sadik, chef du service d’oncologie à l’hôpital Geitaoui à Beyrouth, affirme lui que le nombre de patients se rendant dans ses cliniques d’oncologie a augmenté d’au moins 30 % par rapport à la période pré-2020. Depuis, le taux d’occupation des patients subissant des séances de chimiothérapie à l’hôpital a augmenté jusqu’à 40 %. L’oncologue ajoute qu’environ 30 à 40 % de ces cas ont été diagnostiqués avec un cancer du poumon, certains malades ayant moins de 50 ans.

    « La moyenne d’âge des patients qui nous ont consultés au cours des trois dernières années a diminué : nous avons commencé à voir des personnes de moins de 50 et 40 ans dans nos cliniques », ajoute le Dr Fadi Nasr, chef du service d’oncologie à l’hôpital Hôtel-Dieu de Beyrouth. Celui-ci observe également que 30 à 40 % de ces patients ont été diagnostiqués avec un cancer du poumon. Cette pathologie se classe au troisième rang en termes de prévalence au Liban, après le cancer de la vessie et le cancer du sein, selon des chiffres de 2020 publiés par l’OMS.

    Le ministère de la Santé a cessé d’analyser et de publier des données sur les taux de cancer en 2016. Ghada Gebran, conseillère du ministre sortant de la Santé Firas Abiad, indique que le ministère est en train de reprendre la collecte de données et de publier les résultats. Selon elle, les médecins du ministère estiment que l’augmentation des taux de cancer depuis 2016 jusqu’à présent se situe entre 10 et 15 %, moins que l’augmentation de 30 % estimée par les oncologues des hôpitaux de Beyrouth.

    Une raison potentielle à cet écart : plusieurs oncologues de divers hôpitaux nous ont affirmé qu’un grand nombre de patients cancéreux qu’ils rencontrent ne sont pas enregistrés sur la plateforme de suivi du cancer du ministère de la Santé. Cela est dû à des pénuries généralisées des médicaments que la plateforme est censée fournir gratuitement aux patients atteints de cancer.

    #cancer #pollution #générateurs #électricité #Liban #Beyrouth

  • Lutte contre le racisme : à l’Assemblée, la séance « la plus dingue » de la mandature | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/politique/070324/lutte-contre-le-racisme-l-assemblee-la-seance-la-plus-dingue-de-la-mandatu

    Un autre [amendement], défendu par Meyer Habib pour associer critique du « sionisme » et antisémitisme, a été rejeté à une voix près – chez Renaissance, le président du groupe Sylvain Maillard ou la députée de Paris Caroline Yadan ont voté pour, comme l’ensemble du groupe LR.

    Meyer Habib a ajouté de la confusion à la confusion. Sous les « mais non ! » interloqués de Caroline Fiat, celui qui aime à se présenter comme « l’ami personnel » de Benyamin Nétanyahou s’est levé de son siège pour descendre dans le rang central et balancer, sur le pupitre du ministre de la justice, quatre pages de notes consignant les insultes qu’il a reçues. Stupeur dans la salle. Les huissiers sont immédiatement venus l’intercepter. Du jamais-vu dans l’hémicycle.

    Liste des députés ayant voté en faveur de l’amendement de Mayer Habib associant critique du sionnisme et antisémitisme :
    https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/16/(num)/3415

    Groupe Renaissance
    (169 membres)

    Pour : 11

    Benoît Bordat
    Françoise Buffet
    Philippe Frei
    Claire Guichard
    Brigitte Klinkert
    Patricia Lemoine
    Sylvain Maillard
    Lysiane Métayer
    Emmanuel Pellerin
    Anne-Laurence Petel
    Caroline Yadan
    Contre : 25

    Caroline Abadie
    Mounir Belhamiti
    Florent Boudié
    Anne Brugnera
    Fabienne Colboc
    Nicole Dubré-Chirat
    Philippe Dunoyer
    Philippe Emmanuel
    Philippe Fait
    Virginie Lanlo
    Michel Lauzzana
    Pascal Lavergne
    Annaïg Le Meur
    Fabrice Le Vigoureux
    Denis Masséglia
    Stéphane Mazars
    Nicolas Pacquot
    Didier Paris
    Patrice Perrot
    Béatrice Piron
    Jean-Pierre Pont
    Jean-François Rousset
    Liliana Tanguy
    Stéphane Vojetta
    Lionel Vuibert
    Abstention : 4

    Laurence Cristol
    Christine Decodts
    Raphaël Gérard
    Mathieu Lefèvre

    Non-votants : 3

    Mme Yaël Braun-Pivet (Présidente de l’Assemblée nationale), Mme Marie Guévenoux (Membre du Gouvernement) et M. Guillaume Kasbarian (Membre du Gouvernement).

    Groupe Rassemblement National
    (88 membres)

    Pour : 27

    Bénédicte Auzanot
    Philippe Ballard
    Christophe Bentz
    Pierrick Berteloot
    Emmanuel Blairy
    Sophie Blanc
    Frédéric Boccaletti
    Victor Catteau
    Edwige Diaz
    Frédéric Falcon
    Thibaut François
    Frank Giletti
    José Gonzalez
    Jordan Guitton
    Marine Hamelet
    Laurent Jacobelli
    Katiana Levavasseur
    Philippe Lottiaux
    Kévin Mauvieux
    Thomas Ménagé
    Julien Odoul
    Mathilde Paris
    Caroline Parmentier
    Kévin Pfeffer
    Lisette Pollet
    Jean-Philippe Tanguy
    Michaël Taverne

    Groupe La France insoumise - Nouvelle Union Populaire écologique et sociale
    (75 membres)

    Contre : 10

    Nadège Abomangoli
    Hendrik Davi
    Emmanuel Fernandes
    Antoine Léaument
    Murielle Lepvraud
    Pascale Martin
    René Pilato
    Thomas Portes
    Aurélien Saintoul
    Danielle Simonnet
    Non-votant : 1

    Mme Caroline Fiat (Présidente de séance).

    Groupe Les Républicains
    (62 membres)

    Pour : 6

    Valérie Bazin-Malgras
    Francis Dubois
    Pierre-Henri Dumont
    Meyer Habib
    Philippe Juvin
    Éric Pauget
    Groupe Démocrate (MoDem et Indépendants)
    (50 membres)

    Contre : 2

    Vincent Bru
    Frantz Gumbs
    Non-votant : 1

    Mme Marina Ferrari (Membre du Gouvernement).
    Groupe Socialistes et apparentés
    (31 membres)

    Contre : 2

    Marietta Karamanli
    Cécile Untermaier
    Groupe Horizons et apparentés
    (30 membres)

    Contre : 2

    Xavier Batut
    Naïma Moutchou
    Abstention : 2

    Agnès Firmin Le Bodo
    Jérémie Patrier-Leitus
    Non-votant : 1

    M. Frédéric Valletoux (Membre du Gouvernement).
    Groupe Écologiste - NUPES
    (22 membres)

    Contre : 2

    Sandra Regol
    Sabrina Sebaihi
    Groupe Gauche démocrate et républicaine - NUPES
    (22 membres)

    Contre : 1

    Davy Rimane
    Groupe Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires
    (22 membres)

    Contre : 1

    Paul Molac
    Abstention : 1

    Guy Bricout
    Non inscrits
    (6)

    #sionnisme #antisémitisme #démocratie_en_faillitte

  • Palestine Action sur X : “BREAKING: Palestine Action spray and slash a historic painting of Lord Balfour in Trinity College, University of Cambridge. Written in 1917, Balfour’s declaration began the ethnic cleansing of Palestine by promising the land away — which the British never had the right to do. https://t.co/CGmh8GadQG” / X
    https://twitter.com/Pal_action/status/1766108386423132459

    BREAKING: Palestine Action spray and slash a historic painting of Lord Balfour in Trinity College, University of Cambridge.

    Written in 1917, Balfour’s declaration began the ethnic cleansing of Palestine by promising the land away — which the British never had the right to do.

  • 🧶•٭𝔏𝔢 𝔣𝔦𝔩 𝔯𝔬𝔲𝔤𝔢 ٭•〰️ sur X :
    https://twitter.com/_fil_rouge/status/1765142164625932782

    David Miller était professeur de sociologie à l’université de Bristol, au Royaume-Uni. Il ne cachait pas ses positions antisionistes, et il a beaucoup travaillé sur...la propagande sioniste islamophobe en Occident.

    Les sionistes se sont donc ligués autour et contre lui pour le faire licencier. Pour antisémitisme, of course. Ligués contre lui jusqu’au plus haut sommet de l’État britannique.

    David Miller a tenu bon. Il a entamé une procédure contre son université pour discrimination et licenciement abusif. Contre toute attente, il y a tout juste un mois, le tribunal lui a donné raison.

    Mais au-delà de toute cette affaire, David Miller est surtout un spécialiste du lobby sioniste, salué par Noam Chomsky, pour ne citer que lui, dont il a d’ailleurs eu le soutien.

    Je vous offre une interview d’un David Miller, décidé à déballer sans concession ce qu’il sait du lobby sioniste, et notamment, sur le travail qui est fait sur l’islamophobie et la qualification terroriste en Occident. Et ça vaut le coup d’œil !

    https://video.twimg.com/amplify_video/1765132872321785856/vid/avc1/360x270/bqOZPGBoe6F4UWsC.mp4?tag=14

  • Une prise de position emblématique d’un twittos libano-français, chrétien, banquier face aux hypocrisies du discours pro-ukrainien mais jamais critique d’Israël de la diplomatie française

    Jean Riachi sur X : « GerardAraud @steph_sejourne @EmmanuelMacron La réponse barbare d’Israël à la barbarie du Hamas le 7 octobre et le soutien inconditionnel de l’Occident à cette réponse ont signé la défaite morale de l’Occident et probablement sa défaite militaire en Ukraine. Au nom de quelles… » / X
    https://twitter.com/riachi_jean/status/1765309268306084190

    La réponse barbare d’Israël à la barbarie du Hamas le 7 octobre et le soutien inconditionnel de l’Occident à cette réponse ont signé la défaite morale de l’Occident et probablement sa défaite militaire en Ukraine.
    Au nom de quelles valeurs l’Occident se bat-il aujourd’hui en Ukraine ?
    La loi internationale ? Les démocraties contre les dictatures ? La loi internationale a été piétinée aux pieds à Gaza et les dirigeants des démocraties occidentales ont agi comme des marionnettes au gré des émotions de l’opinion publique influencée par les médias.
    Le conflit de civilisation entre un Occident judéo-chrétien et l’islam conquérant ?
    Poutine est celui qui a le plus combattu l’islamisme en Asie centrale et en Syrie. Poutine est celui qui défend le mieux les valeurs traditionnelles chrétiennes
    La défense d’une même civilisation et la lutte contre l’expansionnisme de l’Islam sont d’ailleurs les arguments des pro israéliens pour mobiliser l’Occident.
    Plus significative encore, la sympathie de la mouvance ultra-conservatrice en Occident pour Poutine, y compris les partisans de Monsieur Trump.

    Poutine a gagné parce qu’il n’y a plus de « right side of history » et que plus personne ne peut se prévaloir des valeurs de la « philosophie des lumières »
    Citation

    France Diplomacy
    @francediplo_EN
    ·
    4 mars
    France must be on the right side of history. Our support for Ukraine must last if we are to protect the French people.

    Read Minister @steph_sejourne’s interview with @lemondefr
    https://lemonde.fr/en/international/article/2024/03/02/french-foreign-minister-the-humanitarian-situation-in-gaza-is-creating-indef
    #faillitte_morale_et_diplomatique

  • Il fait sombre avant l’aube, mais le colonialisme israélien touche à sa fin | Ilan Pappé
    https://www.contretemps.eu/colonialisme-israel-sionisme-palestine-pappe

    Dans ce texte, Ilan Pappé analyse la difficulté croissante de légitimation de la logique d’extermination et de déshumanisation inhérente au colonialisme de peuplement mis en œuvre par le projet sioniste. Il la situe dans le cadre de la crise interne de la société israélienne et conclut à la fin de ce projet en tant qu’il s’incarne dans un État juif qui se veut à la fois démocratique et colonisateur. Mais la fin de ce projet est aussi un moment de danger maximal, qui voit se combiner une guerre génocidaire à Gaza et une escalade de violence en Cisjordanie. Face à cette catastrophe, l’auteur en appelle à l’élaboration de visions alternatives pour l’avenir de la Palestine, différentes du modèle occidental d’État-nation.

    Le sionisme comme colonialisme de peuplement

    L’idée que le sionisme est un colonialisme de peuplement n’est pas nouvelle. Dans les années 1960, les universitaires palestiniens qui travaillaient à Beyrouth au centre de recherche de l’OLP avaient déjà compris que ce à quoi ils étaient confrontés en Palestine n’était pas un projet colonial classique. Ils ne considéraient pas Israël comme une simple colonie britannique ou américaine, mais comme un phénomène existant dans d’autres parties du monde, défini comme un colonialisme de peuplement.

    Il est intéressant de noter que pendant 20 à 30 ans, la notion de sionisme en tant que colonialisme de peuplement a disparu du discours politique et universitaire. Elle est réapparue lorsque des universitaires d’autres régions du monde, notamment d’Afrique du Sud, d’Australie et d’Amérique du Nord, ont reconnu que le sionisme était un phénomène similaire au mouvement des Européens qui ont créé les États-Unis, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud. Cette idée nous aide à mieux comprendre la nature du projet sioniste en Palestine depuis la fin du 19e siècle jusqu’à aujourd’hui, et nous donne une idée de ce à quoi il faut s’attendre à l’avenir.

    Je pense que cette idée particulière des années 1990, qui reliait si clairement les actions des colons européens, en particulier dans des endroits tels que l’Amérique du Nord et l’Australie, aux actions des colons venus en Palestine à la fin du 19e siècle, a permis d’élucider clairement les intentions des colons juifs qui ont colonisé la Palestine et la nature de la résistance palestinienne locale à cette colonisation. Les colons ont suivi la logique la plus importante adoptée par les mouvements coloniaux, à savoir que pour créer une communauté coloniale réussie en dehors de l’Europe, il faut éliminer les indigènes du pays où l’on s’est installé. Cela signifie que la résistance indigène à cette logique était une lutte contre l’élimination, et pas seulement une libération. Ce point est important si l’on pense à l’opération du Hamas et aux autres opérations de résistance palestinienne depuis 1948.

    Les colons eux-mêmes, comme c’est le cas de nombreux Européens venus en Amérique du Nord, en Amérique centrale ou en Australie, étaient des réfugiés et des victimes de persécutions. Certains d’entre eux étaient moins malchanceux et cherchaient simplement une vie meilleure et de meilleures opportunités. Mais la plupart d’entre eux étaient des parias en Europe et cherchaient à créer une Europe dans un autre endroit, une nouvelle Europe, au lieu de l’Europe qui ne voulait pas d’eux. Dans la plupart des cas, ils ont choisi un endroit où quelqu’un d’autre vivait déjà, les peuples indigènes. Ainsi, le noyau le plus important parmi eux était constitué par leurs dirigeants et idéologues, qui ont fourni des justifications religieuses et culturelles à la colonisation de la terre d’autrui.

    On peut ajouter à cela la nécessité de s’appuyer sur un empire pour commencer la colonisation et la maintenir, même si, à l’époque, les colons se sont rebellés contre l’empire qui les avait aidés et ont exigé et obtenu l’indépendance, qu’ils ont souvent obtenue et ont ensuite renouvelé leur alliance avec l’empire. La relation anglo-sioniste qui s’est transformée en alliance anglo-israélienne en est un exemple.

    L’idée que l’on peut expulser par la force les habitants du pays que l’on veut est probablement plus compréhensible – et non justifiée – dans le contexte des 16e, 17e, et 18e siècles, parce qu’elle allait de pair avec une approbation totale de l’impérialisme et du colonialisme. Elle a été alimentée par la déshumanisation commune des autres peuples non occidentaux et non européens. Si vous déshumanisez les gens, vous pouvez plus facilement les éliminer.

    La particularité du sionisme en tant que mouvement colonial de peuplement est qu’il est apparu sur la scène internationale à une époque où, partout dans le monde, on commençait à s’interroger sur le droit de supprimer les peuples indigènes, d’éliminer les indigènes et les peuples autochtones, et de ne pas se préoccuper de leurs droits. Nous pouvons donc comprendre les efforts et l’énergie déployés par les sionistes et, plus tard, par l’État d’Israël pour tenter de dissimuler le véritable objectif d’un mouvement de colonisation tel que le sionisme, à savoir l’élimination de la population autochtone...

  • Césars 2024 : une cérémonie consensuelle pour acter le changement d’époque du cinéma français
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/02/24/cesars-2024-une-ceremonie-consensuelle-pour-acter-le-changement-d-epoque-du-

    Enfin la guerre entre Israël et le Hamas s’est fortement invitée dans la cérémonie. Prise de parole de la réalisatrice de La Mécanique des fluides, Gala Hernandez (César du meilleur court-métrage documentaire), de Kaouther Ben Hania, la réalisatrice des Filles d’Olfa (César du meilleur documentaire) et de l’acteur Arieh Worthalter (César du meilleur acteur pour son rôle-titre dans Le Procès Goldman, de Cédric Kahn) : « Pour un #cessez-le-feu à #Gaza. Parce que la vie le demande, celles des Gazaouis et celle des otages », a-t-il demandé.

  • Salon de l’agriculture : après le refus de la FNSEA de participer au débat souhaité par Macron, l’Elysée concède une « erreur » et assure que les Soulèvements de la Terre n’ont pas été « conviés »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/02/23/salon-de-l-agriculture-apres-le-refus-de-la-fnsea-de-participer-au-debat-sou

    le ministre de l’agriculture, Marc Fesneau, s’était désolidarisé de cette invitation, la jugeant « inopportune compte tenu du contexte ». Les Soulèvements de la Terre constituent « un collectif dont le modèle d’expression est plutôt le cocktail Molotov », a-t-il affirmé dans la matinale de TF1. « Donc, on ne discute pas avec ces gens-là. »

    Mais ça ne les gêne pas de travailler avec des mecs qui pratiquent l’aspersion de lisier sur les préfectures, et qui incendient ou posent des bombes dans des bâtiments publics, parce cela n’est bien sûr d’une expression démocratique bien légitime de la part de personnes qui travaillent beaucoup, qui en ont vraiment marre et qui sont donc en colère...
    #agriculteurs #colère #terrorisme

  • Comment afficher les #images de #Bluesky ?
    j’essaie le truc comme pour twitter #.jpg mais cela ne fonctionne
    Type d’adresse : https://cdn.bsky.app/img/feed_thumbnail/plain/did:plc:ido6hzdau32ltop6fdhk7s7t/bafkreigqotjuribevzr4foqc53vuydvalvb4etgakhqchl3i5wux33gwuq@jpeg
    Je précise que au moment où on édite le post, on voit l’image, mais ensuite elle ne s’affiche pas...
    J’ai eu un autre pb du même type avant-hier, non résolu pour l’instant : https://seenthis.net/messages/1042409#message1042625
    Désolé d’être aussi mauvais...
    @seenthis

  • Julien Gossa : « [#VeilleESR] 904 M€ de crédits supprimés pour la MIRES (Mission Interministérielle Recherche et Enseignement Supérieur) www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORF... » — Bluesky
    https://bsky.app
    https://bsky.app/profile/michelbessiere.cpesr.fr/post/3klym4gm7cs2d

    Plus de 20% des annulations de crédit (2,2Md€) portent sur le programme Écologie, développement et mobilité durables.

    500M€ d’annulations portent sur les dépenses de personnel de l’enseignement scolaire.

    Tout un programme politique.

    Les 15 programmes les plus touchés.

    Le programme 172 (Recherche = CNRS, etc.) arrive en 6e position avec 383M€ annulés.

    Commentaire de Michel Bessière
    https://bsky.app/profile/michelbessiere.cpesr.fr/post/3klym4gm7cs2d

    Dormez braves gens ac la LPR plein de moyens et on va atteindre 3% du PIB pour la recherche
    – 80M€ sur pgm 150 (enseignement supérieur et recherche universitaire)
    – 383M€ sur pgm 172 (recherche)
    – 125M€ sur pgm 231 (vie étudiante)
    – 192M€ sur pgm 193 (recherche spatiale)

  • بعد سماسرة الخضار قصة “المسار البري” : كلفة “التطبيع” زادت وطريقه في الأردن أصبحت “وعرة” : الحساسية الشعبية تضاعفت تجاه الإحتفاظ بعلاقات مع إسرائيل.. بيانات نفي سرعان ما تتهاوى ويفضحها إعلام إسرائيل | رأي اليوم
    https://www.raialyoum.com/%d8%a8%d8%b9%d8%af-%d8%b3%d9%85%d8%a7%d8%b3%d8%b1%d8%a9-%d8%a7%d9%84%d8%a

    Extrait d’un article évoquant la montée des protestations populaires en Jordanie contre les exportations vers Israël. (trad. à peu près compréhensible.)

    ويراقب الرأي العام بكثافة شديدة وحساسية مفرطة هذه الايام أنباء ومعلومات غير مؤكدة عن وجود شحنات من الخضار والفاكهة يصدرها سماسرة اردنيون دخل المزاج العام في منطقة البحث عن هوية واسماء هؤلاء.
    وزارة الزراعة اضطرت للرد والتوضيح بانها لا تقيم اي بروتوكولات زراعية بصفة مباشرة ورسمية مع الكيان الإسرائيلي وصدر عن إتحاد المزارعين توضيحا لنفي التهمة عن نفسه بمعنى ان الاتحاد لا يوجد في سجلات الأعضاء فيه اي مزارعين أردنيين يقومون اليوم بتصدير خضار وفاكهة الى الأراضي الفلسطينية المحتلة.
    رغم ذلك إحدى الروابط للمنتجين الزراعيين أبلغت بوجود 6 سماسرة اثنان منهم اردنيين وغيرهما من فلسطيني الاراضي المحتلة عام 1948.
    وهؤلاء مسجلون كشركات مستوردة في سجلات الحكومة الأردنية وبالتالي لا أحد بموجب القانون يستطيع منعهم من شراء اي بضاعة وتصديرها.
    قبل ذلك أثير جدل حول تسريبة إضطر رئيس الوزراء شخصيا بشر الخصاونة ليس لنفيها فقط ولكن لإتهامها بالكذب قبل انيتبينأنها صحيحة وهي التي تشيرالى جسر بري لنقل البضائع من الإمارات بإتحاه الكيان الإسرائيلي عبر السعودية والاردن واجتهدت هنا مجددا وزارة النقل في اصدار بيان توضح فيه للرأي العام بان البروتوكول في قطاع النقل البري كما هو ولا يوجد اي مستجدات عليه على أمل ان تخمد حالة الانفعال الشعبية .
    لاحقا تظاهر محتجون في الطريق إلى منطقة الأغوار على المسار البري بعدما توقفت الحكومة عن نفي وجوده وتفعيله بالصوت والصورة وفقا لوسائل الإعلام الإسرائيلية التي تفضح كل مظاهر إحتفاظ حكومة الأردن بالتطبيع.
    اضطرار بعض الوزارات الخدماتية لإصدار بيانات نفي تتهاوى لاحقا دليل إضافي على مستوى حساسية الشارع الاردني تجاه التطبيع في هذه المرحلة.
    والاهم ان مثل هذه البيانات الرسمية والوزارية مؤشر إضافي على ادراك الحكومة وصناع القرار الوزراء لحساسية مثل هذه الشبهات المسلكيات التطبيعية في هذه المرحلة فقد انعشت معركة طوفان الاقصى كل لجان مقاومة التطبيع الاردنية.

  • Southerner 🇱🇧 🪂 sur X : "Hezbollah has made “israel” establish a buffer zone in its own “territory” “This road leads to the security strip of Southern Lebanon within the territory of the state of Israel. Entry to Israeli citizens is prohibited until security is restored to the northern settlements” https://t.co/1GiesmpVEE" / X
    https://twitter.com/Southerner2000/status/1760524048352661562


    #Liban #Israël #no_go_zone

  • Guerre Israël-Hamas : l’ONU suspend l’aide alimentaire dans le nord de la bande de Gaza, en proie « au chaos et à la violence »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/20/guerre-israel-hamas-l-onu-suspend-l-aide-alimentaire-dans-le-nord-de-la-band

    Guerre Israël-Hamas : l’ONU suspend l’aide alimentaire dans le nord de la bande de Gaza, en proie « au chaos et à la violence »
    Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a annoncé suspendre de nouveau la distribution de l’aide dans le nord de la bande de Gaza

    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 15h04, modifié à 15h43

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a annoncé, mardi 20 février, suspendre de nouveau la distribution de l’aide dans le nord de la bande de Gaza. Il avait déjà suspendu, il y a trois semaines, l’envoi d’aide alimentaire dans le nord de l’enclave, ravagée par plus de quatre mois de guerre, après une frappe israélienne contre un camion d’une autre agence onusienne. Toutefois, le PAM a repris ses livraisons dimanche, mais, depuis, ses camions ont été « pillés » ou visés par des tirs dans un contexte de « chaos total et de violence », a-t-il déclaré dans un communiqué.

    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Sous les bombes, Gaza menacée de famine

    L’objectif était de faire entrer, dans cette région du petit territoire palestinien, dix camions d’aide alimentaire par jour pendant sept jours consécutifs, afin « d’aider à endiguer la vague de faim et de désespoir et de commencer à bâtir la confiance parmi la population dans le fait qu’il y aurait suffisamment de nourriture pour tous ».

    Mais, dimanche, un convoi faisant route vers la ville de Gaza « a été cerné par une foule de gens affamés ». Les personnels du PAM sont parvenus à repousser les assaillants tentant de monter à bord des camions avant d’« essuyer des tirs » dans Gaza. Et lundi, plusieurs camions « ont été pillés » entre les villes de Khan Younès et Deir Al-Balah, et un chauffeur a été molesté.

    Une « explosion » du nombre de décès d’enfants dans la bande
    « La décision de suspendre les livraisons dans le nord de la bande de Gaza n’a pas été prise à la légère, car nous savons que cela signifie que la situation sur place va se détériorer davantage, et un plus grand nombre de personnes seront menacées de mourir de faim », souligne l’agence.

    Le PAM a averti lundi qu’un manque de nourriture alarmant, une malnutrition galopante et une propagation rapide des maladies pourraient entraîner une « explosion » du nombre de décès d’enfants dans la bande.

    Au moins 90 % des enfants de moins de cinq ans à Gaza sont touchés par une ou plusieurs maladies infectieuses, selon un rapport de l’Unicef, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du PAM. « La faim et la maladie sont une combinaison mortelle », a déclaré Michael Ryan, chargé des situations d’urgence au sein de l’OMS, dans un communiqué.

    Au total 2,2 millions de personnes sont menacées de famine dans la bande de Gaza, selon l’ONU.

    #faim #aide_alimentaire #ONU #PAM #génocide

  • Quand Emmanuel Macron maltraite le Conseil d’État - AOC media
    https://aoc.media/opinion/2024/02/19/quand-emmanuel-macron-maltraite-le-conseil-detat

    POLITIQUE
    Quand Emmanuel Macron maltraite le Conseil d’État
    Par Thomas Perroud

    JURISTE
    L’intervention directe d’Emmanuel Macron dans la nomination clé au Conseil d’État met en lumière la volonté présidentielle de contrôler étroitement les organes judiciaires et de s’inscrire dans le discours critiquant l’indépendance des juges. En ébranlant les fondements des contre-pouvoirs et en défiant ouvertement les normes européennes, le gouvernement actuel semble esquisser les contours d’un « Frexit » juridique, questionnant profondément le futur de la France dans son rapport aux droits fondamentaux et à son ancrage européen.

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    La décision d’Emmanuel Macron de refuser la nomination de Rémy Schwartz pour présider la section des Finances du Conseil d’État pour lui préférer un autre candidat que celui qui avait été choisi en interne est loin d’être anecdotique.

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    D’abord, elle est révélatrice d’un désaveu du Conseil d’État, accusé de ne pas juger en faveur de l’exécutif : elle reflète en ce sens un rejet des contre-pouvoirs tout en rejouant une petite musique – encore sourde mais de plus en plus audible –, de critique frontale des juges et des droits de l’Homme. Ensuite, elle s’inscrit dans une série de décisions menaçant les institutions indépendantes. Enfin, elle traduit, dans l’histoire constitutionnelle française, la propension des exécutifs forts à privilégier des personnalités proches du pouvoir pour occuper les postes majeurs au Conseil d’État : depuis sa création par Napoléon, le Conseil d’État a ainsi toujours été cronfort.

    Le macronisme et le tournant populiste du conservatisme français
    Quelle est la justification avancée pour refuser ainsi un candidat irréprochable ? Les explications fournies aussi bien dans l’Opinion que dans la Lettre doivent alerter. Il est reproché au Conseil d’État de suivre la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne et de la CEDH. Cet argument doit être pris au sérieux : il s’inscrit dans le lobbying exercé par certains cercles pour une forme de Frexit juridique. Déjà, le Conseil d’État a, dans une décision importante mais passée inaperçue dans l’opinion, fait prévaloir une lecture conservatrice de la Constitution sur une jurisprudence claire et protectrice des droits de la Cour de justice, allant ainsi dans le sens du ministère de l’Intérieur et permettant une surveillance de masse des données des internautes : avec cette décision, c’est la première fois que le Conseil d’État met un coup d’arrêt à sa posture accueillante au droit de l’Union européenne et au droit international en général, politique inaugurée à la fin des années quatre-vingt.

    Si l’exécutif est engagé dans une politique de rupture vis-à-vis de l’Union européenne et de la CEDH, il est plus que temps d’ouvrir cette position au débat public. Au lieu d’affronter ce débat, il semble que les gouvernants actuellement au pouvoir tentent d’obtenir une sécession, par le bas, de l’Europe, en faisant pression sur les tribunaux. Au titre de l’Union européenne, c’est le droit de la protection des données qui est menacé et, bien entendu, le droit de l’environnement. Au titre de la CEDH, ce sont les droits qui ont offert aux individus des garanties contre la puissance étatique qui font l’objet des critiques, ainsi que les droits protégeant les migrants. Ce faisant, l’exécutif français se fait l’écho d’une voix qui perce dans l’espace public.

    La critique des droits de l’Homme et du gouvernement des juges est de plus en plus insistante. Le 6 janvier 2024, Alain Finkielkraut, Franz-Olivier Giesbert et Jean-Louis Bourlanges se sont ainsi retrouvés d’accord dans « Répliques » pour estimer que le Conseil d’État, le Conseil constitutionnel et la Cour de justice comme la CEDH ont pris le pouvoir en France. Ce point de vue est partagé par Jean-Eric Schoettl, ancien Secrétaire général du Conseil constitutionnel[1] ou Noëlle Lenoir, ancienne juge constitutionnelle. Jean-Eric Schoettl, depuis sa critique du gouvernement des juges, est à l’origine de l’idée de « bouclier constitutionnel » pour se protéger de l’Europe. Le dernier livre de Franz-Olivier Giesbert tire ainsi sans ménagements sur le Conseil d’État avec une violence peu commune[2].

    Si la décision précitée vient sanctionner une politique jurisprudentielle trop accommodante vis-à-vis de l’Europe – politique qui date des années 80, il faut le dire – les signaux annonciateurs d’un Frexit juridique s’accumulent depuis la décision sur la rétention de masse des données des internautes jusqu’à la décision de la Cour de cassation refusant l’effet direct de la Charte des droits sociaux de l’Union européenne pour donner sa pleine application aux fameux « barèmes Macron » en cas de licenciement. Le Brexit a lui aussi été précédé d’une campagne contre les juges – qui continue d’ailleurs. Des deux côtés de la Manche, c’est bien le même programme politique sous-jacent, profondément illibéral, visant à amenuiser les contre-pouvoirs, qui est à l’œuvre. Le macronisme s’inscrit dans cette veine, en combattant une indépendance de la justice qu’il a pourtant le devoir constitutionnel de défendre.

    Le macronisme et les contre-pouvoirs
    La décision doit aussi être inscrite dans une série témoignant une volonté de reprise en main des corps indépendants. L’instrumentalisation du Conseil constitutionnel, qui a été dénoncée récemment à l’occasion de la loi sur l’immigration, n’est sans doute pas récente : dès sa création, le Conseil a été pensé comme étant proche du Président de la République, son premier président, Léon Noël, inaugurant des entretiens réguliers avec le général de Gaulle, entretiens refusés avec les parlementaires.

    Beaucoup plus insolite a été la décision d’Emmanuel Macron de ne pas renouveler Isabelle de Silva à la présidence de l’Autorité de la concurrence. C’est la première fois depuis les années quatre-vingt qu’un président de la République manifeste ainsi son pouvoir vis-à-vis d’une institution de ce rang. Cet acte n’est pas isolé : Laurent Mauduit a réalisé une enquête très approfondie sur tous les cas d’ingérence, qui se sont en réalité multipliés dans la période récente, en prenant pour levier le pouvoir de nomination détenu par le président de la République. Le parti Renaissance a aussi évoqué la suppression de certaines autorités administratives indépendantes en mai 2023[3].

    L’intégrité du Conseil d’État victime des exécutifs forts
    Il est aussi intéressant de regarder le type de profil privilégié pour le poste de président de la section des Finances. La Lettre explique que le profil « est allé au contact du politique » ». Alors que les précédents désaveux présidentiels étaient motivés par la trop grande proximité du profil retenu par le Conseil d’État avec un engagement partisan (François Mitterrand refusant Guy Braibant proche du parti communiste ou Nicolas Sarkozy rejetant Christian Vigouroux pour sa proximité avec le parti socialiste), c’est un motif opposé qui a animé le président Emmanuel Macron.

    Or, préférer un profil proche du politique est une constante des présidents autoritaires de notre histoire constitutionnelle. En instituant le Conseil d’État, Napoléon ne voulait pas d’un juge indépendant ; la IIIe République avait renforcé cette indépendance, en supprimant sa fonction consultative pour les projets de loi. Après l’arrêt Canal en 1962, le général de Gaulle a été jusqu’à vouloir supprimer le Conseil d’Etat : si le projet a été abandonné, les réformes consécutives à cette crise ont consisté à rapprocher davantage le Conseil d’État du politique en créant notamment la double appartenance des membres du Conseil aux sections consultatives et aux sections contentieuses. Préférer un profil proche du politique, donc « conflicté » c’est faire sentir au Conseil d’État sa dépendance : c’est un rappel à l’ordre.

    Qu’un président de la République veuille défendre une certaine politique est naturel dans une démocratie, particulièrement en France puisqu’il est élu au suffrage universel direct. Ce qui est navrant et profondément antilibéral, c’est un mode d’expression du mécontentement qui se passe d’explication, de motivation – et de motivation en droit – et fait dépendre la nomination des plus hauts fonctionnaires d’un critère politique plutôt que de l’intégrité d’une carrière dévouée au service de l’intérêt général.

    Thomas Perroud

    #Conseil_d'Etat #illibéralisme #Macron

  • The Line, une ville futuriste de 170 km de long en Arabie saoudite : où en est vraiment le projet du prince héritier Mohammed Ben Salmane ? | Ambroise Carton
    https://www.rtbf.be/article/the-line-une-ville-futuriste-de-170-km-de-long-en-arabie-saoudite-ou-en-est-vra

    Une forme de gated community, un entre-soi, entre des élites ultra-riches – pas forcément saoudiennes - qui vont être sans doute nourries et pouponnées par un petit peuple surveillé. Le reste de l’Arabie saoudite restant totalement en marge de ces évolutions (...) soumise au régime normal, un régime répressif où les minorités sont marginalisées, où les activistes, y compris les femmes, sont mis en prison pour des faits aussi anecdotiques que des retweets. Source : RTBF

    • (...) Sur certaines vues d’artistes, l’intérieur de la ville est une succession de blocs suspendus dans les airs avec ici et là de la verdure plantée dans le béton. Entre minéral et organique.

      « Mohammed Ben Salmane croit que construire des villes se fera de la même manière que dans les jeux vidéo. Il pense qu’avec les absurdités qu’il raconte dans les médias, il marquera l’histoire et s’attirera la gloire », taclait un opposant cité par le site middleeasteye.net en janvier 2021.

      [...]

      Etienne Bou Abdo pointe la structure verticale. « C’est sûr que l’immobilier le plus cher sera dans les étages supérieurs », affirme-t-il. Les niveaux inférieurs seront alors réservés à la main-d’œuvre au service de ceux qui vivent au sommet. Une division en deux plans de la cité d’autant plus cruelle que « la lumière ne rentre pas en bas, je suis sûr de ça », ajoute l’urbaniste.

      « C’est une forme de gated community comme on en voit aux Etats-Unis, un entre-soi, entre des élites ultra-riches – pas forcément saoudiennes - qui vont être sans doute nourries et pouponnées par un petit peuple surveillé. Mais le reste de l’Arabie saoudite va être totalement en marge de ces évolutions-là », projette Elena Aoun.

    • Attendons de voir comment se réalisent les promesses de blocs suspendus dans les airs, et de vérifier la réalité d’une urbanité en ligne, contraire à toutes les leçons de trente ou quarante siècles d’urbanité qui font de la place centrale le point nodal des villes et d’une expérience urbaine réussie...
      Ce qui me frappe dans ce reportage fascinant, ce sont les immenses volumes de terres, de sables, de roches qui sont déplacés et qui créent un paysage lunaire, pour ne pas dire minier... welcome to The Line... et sa facture CO2 et destruction de la biodiversité locale, alors qu’on nous vante une technologie à la pointe de l’écologie...


      vu mon intérêt pour les questions énergétiques, j’aime bien aussi ce rappel de ce qu’une telle ville nécessite comme infrastructure qui la raccorde à des sources d’énergie extérieure. Evidemment, ce ne sont pas trois panneaux solaires sur le toit ou en façade qui lui fourniront l’électricité dont elle a besoin :