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  • Water, energy experts stress sovereignty in resource management | Jordan Times
    https://jordantimes.com/news/local/water-energy-experts-stress-sovereignty-resource-management

    By Rayya Al Muheisen - Nov 18,2023 - Last updated at Nov 18,2023

    Water and energy experts emphasise maintaining state sovereignty over essential resources such as water and energy (JT file photo)

    AMMAN — The Aqaba water desalination project, powered by solar energy, and the revival of the national carrier project are crucial initiatives to replace the water-for-energy agreement that Jordan has decided to suspend.

    On Thursday, the Minister of Foreign Affairs, Ayman Safadi, announced the suspension of the signing of the “Energy for Water” agreement in response to the aggression on Gaza.

    Jordan, the UAE and Israel signed a memorandum of understanding (MoU) in 2022, to continue feasibility studies for two interconnected projects: establishing a water desalination station at the Red Sea (Prosperity Blue) and establishing a clean electric power generation plant in Jordan (Prosperity Green). 

    The MoU, signed on the sidelines of the United Nations Climate Change Conference (COP27) held in Egypt’s Sharm El Sheikh, was expected to lead to the official agreement in the upcoming COP28. However, due to the ongoing aggression on Gaza and the rejection of the Jordanian public regarding the agreement’s signing, Safadi announced the suspension of the agreement.

    Water and energy experts emphasise maintaining state sovereignty over essential resources such as water and energy. Additionally, they suggest that Jordan should explore sustainable water resources and avoid reliance on external sources.

    Accelerating work on the national carrier project and the Aqaba water desalination project, projected to supply the country with a sufficient water reserve using solar energy for desalination, offers a competitive edge for the Kingdom.

    The Aqaba-Amman desalination and water transport project is a strategic project that aims to provide approximately 300 million cubic metres of desalinated water annually. Moreover, the project includes an intake plant to be based on the southern shore of Aqaba, desalination and pumping station in Aqaba, and a 450-kilometre pipeline, using clean and renewable energy. 

    “The refusal to sign the deal is a political decision,” said Eyad Salameh, a water expert interviewed by The Jordan Times.

    Salameh stressed the importance of sustainable water supply through the desalination of Aqaba’s waters, even if the initial cost is high, to preserve state sovereignty. He added that drinking water costs would remain within the budget of Jordanians.

    The future lies in desalination projects, especially considering Jordan’s capacity to utilise solar energy for desalination. “Jordan is one of the best countries in the world for solar energy harvesting, with over 355 days of direct sunlight a year, particularly in Aqaba and the surrounding governates,” Salameh said.

    Despite claims that Jordan can desalinate groundwater, Salameh cautioned that this would harm the ecosystem. Groundwater is the source of water springs in the south and depleting it would negatively impact the entire ecosystem.

    Salameh highlighted Jordan’s need for hundreds of millions of water cubes annually, urging the government to find a sustainable source as groundwater supply is limited.

    Ayoub Abu Dayyeh, an energy expert, told The Jordan Times that effective water management is crucial to overcoming water scarcity in Jordan. He emphasised two dimensions of water management: technical improvements and creating awareness.

    “Repairing old and rusty pipelines and upgrading the infrastructure of the water network are essential. Water wastage amounts to approximately 40 per cent of water resources in Jordan, equivalent to hundreds of millions of cubic metres annually,” added Abu Dayyeh.

    He urged the government to take the project seriously, estimating it could save up to 200 million cubic metres of water annually.

    Abu Dayyeh stressed the importance of spreading awareness and amending legislation to prohibit water wastage. He added that desalination of saltwater through solar energy is vital for securing a sustainable water supply.

    #Jordanie #Israël #electricité #eau_potable #désalinisation

  • « Pour le pétrole et le gaz, il existe un risque substantiel lié à une escalade régionale du conflit israélo-palestinien »
    https://archive.ph/2023.11.13-075941/https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/13/pour-le-petrole-et-le-gaz-il-existe-un-risque-substantiel-lie-a-une-escalade

    L ’évolution de la guerre entre Israël et le Hamas est suivie de près par les marchés de l’énergie, car elle soulève des risques géopolitiques pour le #pétrole et le #gaz dans une situation de marché mondial déjà tendue. Le conflit affecte déjà les approvisionnements de pétrole et de gaz israéliens.

    En ce qui concerne le pétrole, il s’agit surtout de détourner les flux, Israël n’étant ni un pays producteur ni un pays de transit. Les attaques du Hamas ont détruit le plus grand terminal d’importation de pétrole du pays, Ashkelon, et les pétroliers naviguent vers un autre terminal. Cela rend plus difficile l’acheminement vers le marché israélien du pétrole provenant des exportateurs de la mer Noire (principalement le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan et l’Irak) par la Méditerranée.

    L’approvisionnement en gaz d’Israël est encore plus fortement touché. A la suite des attaques du Hamas, le pays a été contraint, pour des raisons de sécurité, d’arrêter la production de l’un de ses gisements de gaz au large de la Méditerranée, le gisement de Tamar. Cela est important, car le gaz représente 40 % du bouquet énergétique d’Israël et 70 % de sa production d’électricité. La fermeture du gisement de Tamar a d’abord poussé les compagnies d’électricité israéliennes à chercher d’autres sources d’énergie pour répondre aux besoins.

    Sabotage et grèves

    Avec la poursuite du conflit, Israël a aussi interrompu la quasi-totalité de ses exportations vers l’Egypte. Cette situation compromet la capacité de l’Egypte à satisfaire ses besoins croissants en gaz domestique et porte atteinte à ses exportations de gaz naturel liquéfié (GNL), qui ont déjà considérablement diminué cette année par rapport à 2022, vers la Turquie et plusieurs pays de l’Union européenne.

    Actuellement, l’Egypte a de facto interrompu toutes ses exportations et a même recommencé à importer du GNL. Les exportations égyptiennes de GNL ont totalisé environ 7 millions de tonnes en 2022, dont 5 millions de tonnes vers l’Union européenne (UE), alors que les importations totales de l’UE s’élèvent à 96 millions de tonnes.

    Néanmoins, dans un marché mondial du GNL très tendu et une incertitude persistante, la perspective de perdre les approvisionnements égyptiens relativement faibles au début de l’hiver a créé une pression à la hausse sur les prix du gaz à travers l’Europe et l’Asie. Les prix du gaz sont déjà sous la pression d’autres facteurs, notamment le sabotage présumé du gazoduc Balticconnector entre la Finlande et l’Estonie, et les grèves dans certaines usines de GNL australiennes.

    Le conflit soulève en outre un risque important pour le marché mondial du pétrole, notamment parce que son extension potentielle à d’autres acteurs régionaux tels que l’Iran pourrait avoir des répercussions importantes sur l’équilibre pétrolier mondial. Ce risque s’est traduit par une légère augmentation des prix du pétrole dans les semaines qui ont suivi l’éclatement de la guerre, et ceux-ci pourraient rester élevés dans un avenir proche.

    150 dollars le baril

    En effet l’Iran a fait un retour important sur les marchés pétroliers mondiaux au cours de l’année 2022, avec une production et des exportations en forte hausse. En 2018, l’administration Trump a abandonné l’accord sur le nucléaire iranien et rétabli les sanctions américaines sur le pétrole iranien. Cela a réduit la production et les exportations de pétrole iranien à leur plus bas niveau depuis trente ans. Mais, depuis 2022, l’administration Biden a fermé les yeux sur les sanctions américaines et a renoncé à certaines mesures destinées à arrêter les livraisons de pétrole iranien.

    Cet été, la production pétrolière de l’Iran a atteint son plus haut niveau depuis 2018, et ses exportations de pétrole ont par conséquent augmenté de manière substantielle. L’implication potentielle de l’Iran dans le conflit entre Israël et le Hamas pourrait pousser les Etats-Unis à appliquer à nouveau leurs sanctions contre l’Iran, ce qui réduirait considérablement ses exportations de pétrole.

    Si le conflit au Moyen-Orient s’intensifie, les prix mondiaux du pétrole pourraient même atteindre 150 dollars le baril, selon la Banque mondiale. Il convient toutefois de noter que l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis disposent d’une importante capacité de réserve et pourraient augmenter leur production de pétrole s’ils le souhaitaient.

    Pour le pétrole comme pour le gaz, il existe donc un risque substantiel lié à une éventuelle escalade régionale du conflit. Si le conflit s’intensifie, tous les regards se tourneront vers l’implication potentielle de l’Iran. Pour l’instant, Téhéran s’est concentré sur la guerre énergétique et a appelé les pays musulmans à imposer un embargo pétrolier à Israël, ce qui a été minimisé par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dont le représentant a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’une organisation politique.

    Des risques de sécurité

    Une implication réelle dans le conflit pourrait cependant avoir plusieurs conséquences sur les flux internationaux de pétrole et de gaz, comme l’augmentation des risques liés à la sécurité pour les pétroliers et les navires de GNL qui passent chaque jour par le détroit d’Ormuz, le plus important point d’étranglement énergétique du monde. En effet, chaque jour, un cinquième de l’approvisionnement mondial en pétrole et un quart des échanges mondiaux de GNL (notamment en provenance du Qatar) passent par cette voie maritime entre Oman et l’Iran.

    Si le transit était interrompu, ne serait-ce que pendant quelques jours, les répercussions sur les prix mondiaux du pétrole et du gaz seraient considérables. Tout aussi importantes seraient les répercussions de tout acte de sabotage contre les infrastructures pétrolières et gazières dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Bien qu’ils ne soient pas nécessairement tangibles aujourd’hui, ces risques liés à la sécurité doivent être soigneusement évalués et gérés par les gouvernements, à commencer par ceux d’Europe.

    Enfin, un conflit plus important entre Israël et les Etats arabes pourrait compliquer les projets gaziers israéliens prévus – et dans un cas extrême, même actuels – avec l’Egypte, la Jordanie et le Liban. Un tel scénario rendrait la coopération énergétique dans la région de la Méditerranée orientale beaucoup plus difficile, voire la ferait complètement dérailler. La coopération est censée permettre de nouveaux développements gaziers, de créer un hub régional majeur et d’instaurer la confiance dans la région.

    Des contraintes plus durables sur les capacités d’exportation de la Méditerranée orientale constitueraient un revers, en particulier pour les pays de l’UE tels que l’Italie, qui dépendent de ses approvisionnements dans leur stratégie visant à s’éloigner des importations de gaz russe, et dont les entreprises investissent dans des infrastructures de production et d’exportation.

  • Des estimations plus précises du nombre de participants aux manifestations d’hier (11/11), particulièrement à celle de Paris, ont-elles été publiées ? Qu’en dit la police ? Parler de "milliers de manifestants" me parait être une sous-estimation. Y ayant participé, il m’a semblé que la participation était assez forte, sans doute supérieure à 10.000 manifestants. #désinformation

    Des milliers de manifestants défilent en France pour un « cessez-le-feu » à Gaza
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/11/des-milliers-de-manifestants-defilent-en-france-pour-un-cessez-le-feu-a-gaza

    La manifestation parisienne, forte de plusieurs milliers de personnes, s’est élancée de la place de la République avec pour mot d’ordre « Halte au massacre à Gaza ! La France doit exiger un cessez-le-feu immédiat ».

    Dans le cortège, on pouvait voir de nombreux drapeaux palestiniens ou aux couleurs des partis et associations classées à gauche et à l’extrême gauche qui ont apporté leur soutien à cette marche, comme La France insoumise (LFI), le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), les Ecologistes ou Attac.

    « Je suis venue pour soutenir la cause palestinienne, pour le cessez-le-feu à Gaza », a dit à l’Agence France-Presse (AFP) Ahlem Triki, ingénieure venue des Yvelines, un drapeau palestinien sur les épaules.

  • Étoiles de David taguées : un juge va enquêter sur un possible commanditaire étranger
    Plusieurs dizaines d’étoiles de David ont été découvertes, mardi 31 octobre au matin. Le caractère antisémite n’est pas établi à ce stade.
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/11/07/etoiles-de-david-taguees-un-juge-va-enqueter-sur-un-possible-commanditaire-e
    Un rétropédalage sur une dimension antisémite qui ne semble pas certaine, après les emballements initiaux ?

    Un juge d’instruction a été désigné mardi pour enquêter sur les tags d’étoiles de David bleues, à Paris et dans sa banlieue la semaine dernière, a indiqué la procureure de Paris, qui n’exclut pas que ce marquage « ait été réalisé à la demande expresse d’une personne demeurant à l’étranger ». « L’enquête va désormais se poursuivre dans le cadre d’une instruction judiciaire, tant pour identifier les auteurs que pour analyser l’intention ayant guidé cette opération », a précisé Laure Beccuau dans un communiqué de presse.
    [...]
    La première ministre Elisabeth Borne avait dénoncé des « agissements ignobles », y voyant comme de nombreuses personnalités politiques des actes antisémites.
    [...]
    Dans un premier temps, trois enquêtes avaient été ouvertes à Bobigny, Nanterre et Paris, pour dégradation du bien d’autrui aggravée par la circonstance qu’elle a été commise en raison de l’origine, la race, l’ethnie ou la religion. Les trois ont finalement été regroupées à Paris, a indiqué lundi matin le parquet de la capitale.

    « Il apparaît en effet qu’une même équipe a pu procéder aux différents marquages au cours d’un seul périple. Les investigations se poursuivent », ajoute le ministère public. Vendredi, cette même source avait précisé qu’il « n’(était) pas établi que cette étoile ait une connotation antisémite, mais cela ne peut être écarté d’emblée ». Le ministère public disait enquêter sur « l’intention sous-jacente à ces tags, notamment au regard du contexte géopolitique et à son retentissement au sein de la population en France. »

    • #Bullshit
      Couple de Moldaves arrêté, commanditaire russe… Mystère et silence de Darmanin autour des tags d’étoiles bleues de David
      https://www.humanite.fr/societe/antisemitisme/couple-de-moldaves-arrete-commanditaire-russe-mystere-et-silence-de-darmani

      Des tags portant la même signature ont pourtant continué d’apparaître sur les murs de plusieurs immeubles de France, y compris après l’arrestation du couple. Le même commanditaire est-il à l’œuvre ? Y a-t-il eu un effet pervers d’émulation ?

      Si ces étoiles de David faites « avec sophistication » au pochoir ont évoqué, chez certains observateurs, notamment Jean-Pierre Mignard, le mode opératoire de groupuscules d’extrême droite, le parquet avait indiqué ignorer si elles « ont pour but d’insulter le peuple juif ou d’en revendiquer l’appartenance, notamment puisqu’il s’agit de l’étoile bleue » et non jaune.

      Nul doute que les résultats de l’enquête ouverte pour « dégradation du bien d’autrui aggravée par la circonstance qu’elle a été commise en raison de l’origine, la race, l’ethnie ou la religion » et confiée à la Sûreté territoriale de Paris ne manqueront pas d’alimenter cette bataille de l’information et les clivages au sein de la société, que le ministre de l’Intérieur n’a cessé de pousser à leur paroxysme, depuis le 7 octobre.

    • Anatoli Prizenko, commanditaire présumé des étoiles de David taguées dans Paris, prétend que l’action visait à « soutenir » les Juifs
      https://www.liberation.fr/checknews/anatoli-prizenko-commanditaire-presume-des-etoiles-de-david-dans-paris-pr

      Prizenko s’indigne (ou feint de s’indigner) de la méprise, qu’il met sur les dos des responsables politiques français : « Ne comprenant pas la situation, ils ont suscité une vague de peur et de panique dans la société. J’ai envie de leur demander : comment n’avez-vous pas honte de comparer le symbole du bouclier de David, avec tout le respect qui lui est dû, avec l’étoile jaune fasciste ou d’autres symboles antijuifs ! » Et l’homme d’affaires d’appeler les Juifs à ne pas avoir peur : « Si vous êtes Juif dans votre cœur, et pas seulement dans vos documents, mettez le bouclier de David sur votre maison, sur votre magasin, sur votre voiture. Ce sera un acte de foi, ce sera un acte de non-peur, ce sera un acte de soutien à tous ceux qui ont besoin d’aide et de soutien de la part des autres aujourd’hui. »

      Il est impossible, en l’état, d’apporter le moindre crédit à cette défense. Pourquoi avoir attendu d’être contacté par la presse pour livrer cette version, alors que l’affaire met en émoi la France depuis des jours, suscitant l’inquiétude de la communauté juive ? Prizenko n’apporte aucune réponse à nos questions, renvoyant ses explications à cette hypothétique conférence de presse à Paris. Seule précision : l’homme se défausse derrière une organisation de la communauté juive européenne nommée « Bouclier de David », dont il prétend qu’elle a mené l’opération en France. Une structure que CheckNews n’a pas encore été en mesure d’identifier, rendant impossible de vérifier les dires de l’homme d’affaires.

      Publication antisémite

      En épluchant la production d’Anatoli Prizenko sur les réseaux sociaux, CheckNews n’a par ailleurs découvert aucun soutien explicite aux Juifs. A contrario, en 2014, l’homme avait relayé une publication antisémite concernant plusieurs personnalités ukrainiennes. Le 28 mars 2014, il partageait ainsi un texte, rédigé en russe par un certain Aristarkh Rabinovitch, soulignant l’origine juive de plusieurs hommes et femmes politiques ukrainiens. Un texte ouvertement antisémite affirmant que « les Juifs sont en première ligne du coup d’Etat nazi et de la destruction de l’Ukraine ». L’Etat d’Israël y est qualifié de « colonie des Etats-Unis ».

      #manipulation #antisémitisme

  • Massacre de Gaza : l’inaction est un crime | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/041123/massacre-de-gaza-l-inaction-est-un-crime

    Des rivières de sang sont en train d’engloutir la population de Gaza. Et une part de notre humanité avec. L’urgence est à la pitié, la pression et la politique.

    il ne me semble pas avoir lu ce texte sur @seenthis - quelqu’un l’a t il référencé ? Merci d’avance

  • Ça s’est passé pendant le direct de Nasrallah
    https://mailchi.mp/6234b6b1531a/la-lettre-aux-abonns-lorient-le-jour-appuie-l-o-a-fait-mal-834100?e=d179db7b

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Pour tous ceux qui portent un intérêt au Liban, qu’il soit proche ou distancié, ce 3 novembre a été particulier. Notre vendredi 3 novembre à nous a commencé un lundi, cinq jours plus tôt, quand nous avons dessiné notre plan pour la couverture, en direct, en anglais et en français, du discours de Hassan Nasrallah. Le premier depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, celui qui pouvait marquer un tournant dans le conflit : il fallait mettre le paquet.
     
    On ne va pas vous faire le coup du suspense. Lors de ce discours, le chef du Hezbollah a mis son parti sur le banc de touche... pour le moment du moins. Et si vous voulez pousser plus loin l’analyse, nous avons les premières leçons du discours, et les non-dits de Nasrallah.
     
    En amont, nous avions :
    – Posé un plan réglé au millimètre pour la couverture en direct du discours : Matthieu écoute et traduit ; Lisa publie en français ; Philippe surveille le reste de l’actu avec Zeina ; Olivia publie en anglais ; Anne-Marie gère les infos et les photos envoyées par nos journalistes déployés dans la banlieue sud, à Nabatiyé, à Achrafieh, etc. ;
    – Posé un plan militaire pour l’après-discours : Rita et Anthony préparent des analyses écrites ; Caroline coordonne la rédaction d’un reportage terrain ;
    – Même pensé aux vidéos : Lucile et Jad préparent, avec les deux Elie, la production d’une vidéo « récap » des principaux points du discours, avant d’enchaîner sur un « face cam ».
     
    A 14h30 tout était prêt, nous étions prêts.
    A 15h et quelques minutes, Hassan Nasrallah est apparu sur l’écran géant de la télé.
    A 15h, quelques minutes et quelques secondes : tout a sauté.
     
    Le site de L’Orient-Le Jour, le site de L’Orient Today, la plateforme à partir de laquelle nous alimentons le site. Tout. A. Sauté.

    Il arrive que notre site ait des ratés, mais de quelques secondes seulement. Vendredi, notre black-out a duré une vingtaine de minutes.

    Rapidement, nous sommes passés au « plan S » comme « Sauvons les meubles ! » : dévier notre couverture sur nos groupes WhatsApp et sur nos réseaux sociaux. Au bout de vingt minutes et des dizaines de cheveux blancs en plus, nos sites sont revenus à la vie.
     
    La grande majorité des médias, à travers le monde, ont vécu ce type d’épisode cauchemardesque au moins une fois, à l’occasion d’un événement hors du commun, comme un attentat. Nous, ce fut le discours de Nasrallah. Un discours tellement attendu, que notre serveur n’a pu encaisser l’afflux de lecteurs.
     
    Le secrétaire général du Hezbollah est censé s’exprimer, à nouveau, samedi prochain.
    Que va-t-il dire ? Nos analystes vont s’atteler à cette question cette semaine. Côté technique, nous sommes déjà sur le sujet pour que le samedi 11 n’ait pas des airs de vendredi 3.
    Merci pour votre fidélité, et rendez-vous samedi !

    Émilie Sueur

    #L_orient_le_jour #blackout #internet (moi je ne m’étais pas connecté pour suivre ce direct)

  • Patrick Boucheron : « Le temps impose parfois à l’historien d’entrer dans la mêlée »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/03/patrick-boucheron-le-temps-impose-parfois-a-l-historien-d-entrer-dans-la-mel

    Si un dirigeant occidental n’a pas l’âge du président américain, Joe Biden, il verra donc les conséquences de ses actes ; ou plus précisément de l’absence de ses actes. Et peut-être même sera-t-il jugé. Auparavant, il y avait toujours plus urgent que l’urgence climatique. Nous sommes maintenant dans un moment stupéfiant où ce qu’on pensait inaccessible est désormais à notre portée : on peut agir dans les temps et en percevoir le bénéfice immédiat, ce qui devrait faciliter la décision politique.
    [...]
    Mais cessons là. Je tente de me désintoxiquer de cette indignation morale que suscite en moi l’arrogance de ceux qui nous gouvernent. Ce n’est pas si facile, car je n’ai pas l’expérience d’un gouvernement qui ait à ce point méprisé les sciences sociales, l’université, l’exercice collectif de l’intelligence, le mouvement social : tant de suffisance pour tant d’insuffisances.
    [...]
    l’effondrement de l’esprit public, qui passe notamment par la barbarie télévisuelle, la mainmise de groupes financiers sur l’information et le saccage de la diversité culturelle, est un préalable à l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite. Et que celle-ci produit toujours une fatigue des défenses démocratiques de la société, et même une obéissance anticipée à ses penchants autoritaires, par le traitement indigne qu’elle réserve aux populations immigrées. Voilà pourquoi la question des réfugiés me semble un des dossiers critiques de notre temps, celui sur lequel nous serons jugés.

    #Macron #changement_climatique #extrême_droite #histoire

  • Le droit au boycott des produits israéliens enfin reconnu par la Cour de cassation
    https://blogs.mediapart.fr/ghislain-poissonnier-et-patrick-zahnd/blog/011123/le-droit-au-boycott-des-produits-israeliens-enfin-reconnu-par-la-cou

    Au moment où la population civile palestinienne est victime d’une opération israélienne d’une violence sans précédent à Gaza et où les pouvoirs publics français interdisent les manifestations de protestation contre cette opération, la Cour de cassation vient de fournir une (trop) rare bonne nouvelle à ceux qui sont attachés au respect de la légalité internationale. Par Patrick Zahnd, professeur de droit international et Ghislain Poissonnier, magistrat .

    Dans un arrêt du 17 octobre 2023 (n°22-83.197), la chambre criminelle de la Cour de cassation a en effet rejeté un pourvoi formé contre l’arrêt de la Cour d’appel de Lyon ayant relaxé une militante du mouvement Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) du délit d’appel à la discrimination. A cette occasion, la Cour de cassation reconnait pour la première fois la légalité en droit français de l’appel au boycott des produis israéliens sous réserve qu’il soit formulé pour des raisons politiques. Elle s’appuie expressément sur la position de la Cour européenne des droits de l’homme exprimée à l’occasion de l’arrêt Baldassi (arrêt du 11 juin 2020, n° 15271/16 et 6 autres). Cet arrêt de la Cour de cassation marque ainsi l’abandon par la plus haute juridiction judiciaire française de sa jurisprudence qui considérait que l’appel au boycott des produits israéliens constituait en soi une incrimination pénale. Une jurisprudence attentatoire à la liberté d’expression et niant le rôle historique et politique joué par les campagnes de boycott dans les luttes menées par les sociétés civiles pour l’égalité des droits. Une jurisprudence pourtant résolument soutenue par tous les ministres de la Justice, depuis la circulaire Michel Alliot-Marie, qui, à la demande du Conseil des institutions juives de France, espéraient museler le mouvement BDS par la pénalisation des appels au boycott des produits israéliens.

    L’arrêt du 17 octobre 2023 marque également la fin du harcèlement judiciaire mené par l’entreprise pharmaceutique israélienne TEVA contre Olivia Zemor, l’éditrice du site https://europalestine.com . Le 16 décembre 2016, TEVA a porté plainte contre Olivia Zemor ayant, d’une part, écrit « TEVA, on n’en veut pas », car « une partie de ses bénéfices renfloue l’armée israélienne » et, d’autre part, diffusé des vidéos de rassemblements ayant eu lieu les 19 et 20 novembre 2016 devant les pharmacies de la région lyonnaise appelant les clients à ne pas acheter des médicaments de la marque TEVA. La plainte pour appel à la discrimination a donné lieu à une information judiciaire puis à des poursuites pénales. Le 18 mai 2021, le tribunal correctionnel de Lyon a relaxé l’éditrice (TJ Lyon, 6ème ch. correct, 18 mai 2021, n°17333000031). Le ministère public a fait appel de la décision. Dans Mediapart, nous avions appelé la cour d’appel de Lyon à confirmer cette relaxe en reconnaissant le droit au boycott citoyen des produits TEVA. Par un arrêt du 5 mai 2022 (CA Lyon, 4ème ch. correct. 5 mai 2022, n°21/01449), la Cour d’appel de Lyon a à nouveau relaxé la militante du mouvement BDS, estimant que les propos tenus et les vidéos relayées sont couverts par la liberté d’expression. Cet arrêt est validé par la Cour de cassation et donne raison à Olivia Zemor dans son droit à dénoncer publiquement la complicité d’une entreprise avec la politique du gouvernement israélien.

    L’arrêt du 17 octobre 2023 valide enfin la légalité de la démarche du mouvement BDS. Pour obtenir de l’Etat d’Israël le respect du droit international, le mouvement BDS appelle les citoyens, entreprises et institutions à ne pas acheter les produits en provenance d’Israël mais aussi à rompre les liens avec les institutions académiques, culturelles, sportives, syndicales et associatives qui sont financées par ou liées à l’Etat israélien. Une cinquantaine d’associations françaises a rejoint le mouvement BDS en 2009. Certaines d’entre elles organisent sur le territoire français des opérations d’appel au boycott, au cours desquels les consommateurs sont invités à ne pas acheter les produits israéliens vendus dans les magasins ou les supermarchés. Dans le cadre de ces opérations, les produits de l’entreprise pharmaceutique TEVA, dont le siège est implanté à Tel Aviv, en Israël, sont visés en France et à l’étranger. D’autres entreprises font l’objet d’appel au boycott : les entreprises françaises (par exemple BNP Paribas, AXA, Altice ou Carrefour) ou étrangères (par exemple PUMA, CAF ou Hewlett Packard) qui ont des liens économiques et financiers avec la colonisation israélienne des territoires palestiniens occupés et la répression du peuple palestinien. Après des dizaines de résolutions condamnant la colonisation israélienne, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a ainsi fait publier en 2020 une liste de 112 entreprises (dont 94 entreprises israéliennes) identifiées comme ayant des activités dans les colonies israéliennes.

    Le boycott de ces entreprises complices de la politique coloniale du régime israélien devrait trouver à l’avenir un nouvel élan international nourri par la situation actuelle. D’un côté, à Gaza, la population civile palestinienne est victime d’une absence totale de respect pour les « considérations essentielles d’humanité » et principes fondamentaux du droit international humanitaire en matière de conduite des hostilités. Constitutifs d’autant de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité. De l’autre, en Cisjordanie, la politique de colonisation - également un crime de guerre - s’intensifie avec son lot quotidien croissant d’assassinats de Palestiniens par des militaires et des colons israéliens. Il revient à la société civile de se remobiliser pour pousser les gouvernements européens à soumettre l’Etat israélien et ses partenaires à la légalité internationale.

  • En France, la majorité présidentielle se fracture sur le conflit entre Israël et le Hamas
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/29/la-majorite-presidentielle-se-fracture-sur-le-conflit-entre-israel-et-le-ham

    Alors que l’exécutif veille à maintenir une ligne d’équilibre entre soutien à Israël et appel à une trêve humanitaire, des élus du camp d’Emmanuel Macron s’émancipent de la position diplomatique française. Ces divergences suscitent des remous internes.

    Deux remarques à propos de cet article :

    1°) Sylvain Maillard, le chef du groupe parlementaire macroniste, justifie la position de soutien à Israël par une posture émotionnelle et même tripale :

    « Mais c’est une situation tripale à laquelle nous devons faire face, poursuit le patron du groupe Renaissance. Trente-cinq de nos compatriotes ont été brûlés, massacrés ou violés et la priorité absolue est de sortir nos otages. Il est normal que les députés expriment ce que nous ressentons tous. Nous ne sommes pas des historiens. »

    Je suis surpris de constater d’ailleurs qu’il évoque des viols, qui à ma connaissance n’ont fait l’objet d’aucune confirmation et qui d’ailleurs n’ont pas été mentionné dans l’article du Monde de Samuel Forey Attaque du Hamas : retour sur le 7 octobre, une journée en enfer en Israël
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/28/attaque-du-hamas-retour-sur-le-7-octobre-une-journee-en-enfer-en-israel_6197
    Je trouve surprenant que cette citation ne soit pas assortie d’un commentaire du journaliste du Monde pour souligner cette absence de confirmation de cette accusation (voir par exemple https://www.unz.com/article/what-really-happened-on-7th-october)
    Un autre site de factchecking, citant le Shinbeth, affirme néanmoins que le Hamas aurait autorisé ses combattants à commettre des viols. Néanmoins, il ne semble pas y avoir eu de cas documentés par cette source : https://www.factcheck.org/2023/10/what-we-know-about-three-widespread-israel-hamas-war-claims

    2°) Derrière l’émotion, il y a aussi très clairement un calcul politique et clientéliste

    Le vote de la communauté juive
    L’Elysée ferme les yeux sur ces dissensions, préférant affirmer que tous les députés Renaissance sont alignés derrière le chef de l’Etat. Ces différences de sensibilités sur la question israélo-palestinienne sont cependant anciennes. Ainsi, en décembre 2019, la proposition d’une résolution, portée par Sylvain Maillard, à l’époque simple député, sur la lutte contre l’antisémitisme, avait-elle fait apparaître au sein du groupe La République en marche (LRM) un profond clivage. Cette proposition reprenait la définition associant l’antisionisme à une forme d’antisémitisme. Très contestée par une partie des députés macronistes, elle n’a pu être adoptée que grâce à l’apport de voix de droite, alors même que LRM détenait à elle seule la majorité absolue. Mardi 24 octobre, en réunion de groupe, c’est donc un vieux débat qui a ressurgi, exacerbé. M. Maillard s’est vu demander des comptes par ses collègues sur son rejet de la solution à deux Etats, position officielle de la France.
    Au-delà des convictions et des histoires personnelles des parlementaires se cache un non-dit, celui du vote de la communauté juive. Alors qu’il s’est sensiblement déplacé vers la droite ces dernières décennies, il sera très disputé par les candidats LR et Renaissance dans la bataille de Paris qui vient, en 2026. Un électorat qui observe avec attention la position des responsables politiques dans ce conflit. Dans son allocution du 12 octobre, saluée au-delà de la majorité macroniste, Emmanuel Macron appelait à « ne pas mener chez nous des aventures idéologiques par imitation, par projection ». Et à ne pas ajouter, « par illusion ou par calcul, des fractures nationales aux fractures internationales ». Un vœu pour l’instant resté pieux.

    #clientélisme #émotions #macronisme #viols

  • Quitter Twitter, et garder l’espoir d’un usage académique des réseaux sociaux | The politics of religion / Les politiques du religieux
    https://politicsofreligion.hypotheses.org/1054

    Quand je me suis inscrit sur twitter, j’avais fini ma thèse de doctorat, j’étais jeune chercheur précaire et j’étais dans une démarche « d’empowerment numérique ». L’idée était de prendre au sérieux nos identités numériques et d’investir les réseaux sociaux qui existaient à l’époque : Facebook, Twitter, Academia pour nous faire connaître professionnellement et prendre les rênes de ce que le web allait faire de nous. C’était donc il y a bien longtemps (aka en 2008). Mes usages se sont modifiés au fil du temps : j’ai beaucoup plus utilisé Twitter pour ma vie professionnelle, privilégié Facebook pour les collègues et ami.e.s, et j’ai abandonné progressivement Academia (sans pour autant supprimer mon compte) au profil de HAL-SHS[1].

    Cela n’aurait pas de sens de raconter mon histoire et mon rapport à Twitter, mais en revanche je voudrais montrer dans ce billet comment j’ai pu utiliser le réseau à des fins majoritairement académiques. En gros, Twitter m’a permis de développer 4 aspects qui correspondent plus ou moins à ce qu’on peut faire au quotidien dans l’enseignement supérieur et la recherche.

    Réseauter, se faire connaître, diffuser ses recherches
    Mettre en place une veille scientifique extrêmement performante
    Faire de la recherche
    Plonger avec délice dans les abîmes des réseaux sociaux (#MyStudents).

  • L’Anthropocène qui se fabrique sous nos yeux : visite du site de valorisation des terres excavées de Villeneuve-sous-Dammartin | Éric Verdeil
    https://rumor.hypotheses.org/5434

    L’occasion d’observer directement la fabrique ces transformations périurbaines, et par là même celle des nouveaux reliefs de l’anthropocène, cette époque géologique où l’humanité est devenue un moteur de la transformation de la forme de la croute terrestre, au même titre que la tectonique ou l’érosion. Source : Relevé sur le Net...

  • Le Haaretz publie des données sur les victimes israéliennes qui semblent contredire les informations précédentes sur le nombre de morts comme sur leurs âges

    Sulaiman Ahmed sur X : « BREAKING : ISRAEL HAVE RELEASED THEIR OWN UNVERIFIED STATS ABOUT DEATH - NO BABIES HAVE BEEN KILLED https://t.co/Bg8Ac8FhuB » / X
    https://twitter.com/ShaykhSulaiman/status/1715801373735018695

    Sulaiman Ahmed

    @ShaykhSulaiman
    Souscrire
    BREAKING: ISRAEL HAVE RELEASED THEIR OWN UNVERIFIED STATS ABOUT DEATH - NO BABIES HAVE BEEN KILLED

    Source : https://www.haaretz.com/israel-news/2023-10-19/ty-article-magazine/israels-dead-the-names-of-those-killed-in-hamas-massacres-and-the-israel-hamas-war/0000018b-325c-d450-a3af-7b5cf0210000 (#paywall)

    • Déjà rien que sur le nombre total ya mensonge dès le départ

      western media reporting that Hamas allegedly killed around 1,400 Israeli

      the news outlet has released information on 683 Israelis killed during the Hamas-led offensive, including their names and locations of their deaths on 7 October

      Moins de la moitié donc de ce qui était annoncé pendant des jours (et encore récemment).

      Of these, 331 casualties – or 48.4 percent - have been confirmed to be soldiers and police officers, many of them female. Another 13 are described as rescue service members, and the remaining 339 are ostensibly considered to be civilians.

      Donc 352 civils, dont 16 enfants.

      The numbers and proportion of Palestinian civilians and children among those killed by Israeli bombardment over the past two weeks – over 5,791 killed, including 2,360 children and 1,292 women, and more than 18,000 injured - are far higher than any of these Israeli figures from the events of 7 October.

    • sauf erreur, il semble que ce chiffrage concerne les morts identifiés et dont l’identité et l’âge sont rendus publics. en ce qui concerne les français morts là bas, ce chiffre augmente quotidiennement (aujourd’hui on lit 30). en revanche, pour ce chiffrage, la proportion de militaire et personnel de sécurité est bien plus élevée qu’attendu et contredit la com israélienne reprise par les gouvernements elles média occidentaux

      #Israël #7_octobre_2023 #Hamas #civils_israéliens #propagande #propagande_de_guerre #palestiniens

  • La stratégie à quitte ou double du Hamas - Sophie Pommier
    https://orientxxi.info/magazine/la-strategie-a-quitte-ou-double-du-hamas,6788

    A propos de l’interview du chef du Hamas au Qatar Ibrahim Haniyeh, le 7 octobre dernier

    Le 7 octobre 2023, Ismaïl Haniyeh est apparu sur les écrans de la chaîne qatarie Al-Jazeera dans son bureau de Doha. Il a prononcé un discours d’une vingtaine de minutes exposant les causes et les objectifs de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », lancée depuis Gaza le jour même. Ce texte mérite d’être étudié de près. Il est en effet très instructif sur le plan politique et au final plutôt mesuré. Antérieur aux massacres de civils en Israël, le discours d’abord diffusé sur Youtube, a ensuite été censuré.

    À écouter attentivement le discours, on verra que Ismaïl Haniyeh ne ferme pas la porte à un éventuel règlement politique. D’abord l’ennemi n’est pas stigmatisé en tant que non musulman, il n’est pas identifié en tant que « juif » mais bien en tant qu’« Israélien ». L’existence d’Israël n’est donc pas remise en cause, ce qui reflète l’évolution du Hamas par rapport au texte de sa charte de 1988 qui appelait à remplacer Israël par un État islamique, et prônait le djihad contre les juifs. Un nouveau texte publié en 2017 adoptait déjà une position plus réaliste.

    Haniyeh n’appelle pas à la destruction d’Israël comme l’avait fait par exemple le président iranien Mahmoud Ahmadinejad en 2005. Alors qu’il avait lui-même déclaré en 2012 à Téhéran que le Hamas ne reconnaîtrait jamais Israël, il se contente ici de demander le départ des Israéliens des terres palestiniennes, le pendant du sort que ceux-ci avaient réservé aux Palestiniens. Mais il reste assez vague sur sa vision de la Palestine, laissant de fait la porte ouverte à la solution des deux États. Le temps n’est plus où le mouvement ambitionnait de rétablir la Palestine « de la Méditerranée au Jourdain ». Quand le chef du Hamas évoque les territoires occupés en 1948, c’est surtout pour dénoncer la discrimination dont sont victimes les Palestiniens de l’intérieur : « Combien de fois nous vous avons avertis sur ce que vous commettez et perpétrez dans les territoires occupés en 1948, et vos tentatives d’y isoler notre peuple ? »

    De même, les versets coraniques choisis ne sont pas de ceux qui appellent à combattre « les infidèles », mais bien plutôt à s’élever contre l’injustice et à témoigner du courage et de la dignité des croyants.
    [...]
    L’analyse de ce discours fait apparaître deux points essentiels. Le premier est la volonté de dissuader les États arabes, et tout particulièrement l’Arabie saoudite, de poursuivre le rapprochement avec Israël. Le choix du support n’est d’ailleurs pas anodin : Al-Jazeera s’est fait une spécialité du soutien à la cause palestinienne. Alors que le Qatar a payé de plusieurs années d’isolement sa proximité avec les Frères musulmans – obédience à laquelle se rattache le Hamas – et son enthousiasme pour les « printemps arabes », il avait été plus ou moins réintégré en 2021 dans « la famille golfienne ». En relayant la parole de Haniyeh qui a installé les bureaux du Hamas à Doha en 2016, le petit émirat persiste et signe, relayant la voix des peuples arabes face à leurs dirigeants.
    [...]
    Paradoxalement, et c’est là le deuxième point, l’offensive déclenchée par le Hamas ambitionne peut-être de rouvrir les négociations. Il n’est pas anodin qu’elle ait été lancée au lendemain de la célébration de la guerre de 1973. Haniyeh établit d’ailleurs le parallèle en parlant de « traversée » (« oubour ») pour qualifier la percée des lignes israéliennes, suivant la terminologie employée à l’époque, à propos de la traversée des troupes égyptiennes du canal de Suez. En prenant l’initiative de l’attaque, le président Sadate avait alors rétabli une forme d’équilibre avec l’ennemi lui permettant d’engager des négociations et un processus de normalisation avec Israël, sans être en position de trop grande infériorité et sans perdre la face. Le dirigeant islamiste le dit explicitement : les Israéliens ont sous-estimé les Palestiniens. Ceux-ci restent des interlocuteurs de poids, que l’on ne saurait contourner, la mise en place d’un futur règlement de la question palestinienne restant le préalable indispensable à l’établissement d’une paix régionale et à la fin du cycle des violences et des deuils.

    #Hamas #Qatar #Palestine #Haniyeh

  • « A l’approche des JO, il est impératif que la France se tourne vers des pratiques de gestion des foules plus à jour »
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/10/20/a-l-approche-des-jo-il-est-imperatif-que-la-france-se-tourne-vers-des-pratiq

    Les chercheurs Mehdi Moussaïd et Pascal Viot déplorent, dans une tribune au « Monde », le retard pris par le pays dans l’intégration des avancées scientifiques sur le comportement des foules et leurs incidences sur l’organisation des grands événements.
    [...]
    la France semble avoir pris du retard en raison d’un certain isolement culturel et d’une sous-estimation de l’importance d’adaptation des méthodes au regard des savoirs aujourd’hui disponibles.

    Cette incurie est à rapprocher du management belliqueux des manifestations, où la police se montre également incapable de développer un modèle de gestion apaisée et ne cesse au contraire d’ajouter de l’huile sur le feu.
    Question : comment comprendre cet "isolement culturel" ? Une formation inadaptée ? Une culture belligène alimentée par un complexe de supériorité, et aussi peut être l’ignorance de l’anglais, langue scientifique de ces avancées ?

  • Quitte à toucher la mort, nous travaillerons pour la vérité - L’Orient-Le Jour Par Mountasser Abdallah, journaliste
    https://www.lorientlejour.com/article/1354045/quitte-a-toucher-la-mort-nous-travaillerons-pour-la-verite.html

    Quand les affrontements dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Heloué ont cessé en septembre dernier, je pensais pouvoir enfin me reposer. Après un mois et demi sur le terrain, j’espérais prendre quelques jours de vacances dans mon village natal de Khiam, à la frontière sud du Liban. Ce n’est qu’à partir de l’an 2000, lors du retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud, que j’avais à nouveau pu m’y rendre. Khiam a tout connu : déplacements de population, bombardements, destruction et vingt-deux ans d’occupation. Les souvenirs de la guerre planent sur chaque événement heureux.

    Rien ne pouvait laisser présager que, très vite, Khiam soit aussi au cœur d’une nouvelle tempête. Mais l’attaque du 7 octobre a aiguisé ma vigilance, considérant les répercussions que cela pourrait avoir sur le Liban, particulièrement sur le front sud. Comme attendu, dès le lendemain, le Hezbollah attaquait des positions de l’armée israélienne sur les collines occupées de Kfarchouba, affichant ainsi son soutien au Hamas. Une nouvelle fois, j’anticipais une escalade de la situation.

    Le Hamas et le Jihad islamique ont commencé à lancer des roquettes du Liban-Sud, et jour après jour, les opérations contre Israël ont augmenté. Les contre-attaques israéliennes se sont étendues, ciblant des villages frontaliers et parfois des habitations. Les images de la guerre de 2006 et les images de bombardements, de destructions, de morts et de blessés me sont revenues. La peur de revivre de telles scènes était palpable.

    Mes 44 ans d’expérience à couvrir des conflits m’y avaient pourtant préparé : l’invasion de 1982, les guerres de 1993, 1996 et 2006. Je sais que je ferai à nouveau face à la peur, au déplacement, à la destruction et à la mort. Même 14 jours après le début de l’escalade dans le sud, il ne suffit pas de téléphoner à ses nombreuses sources pour couvrir une situation de conflit. Il faut se rendre sur place, regarder, écouter, surveiller et attendre. Vous devez être présent pour rapporter la réalité et la vérité, et donc prendre des risques. Parfois, vous regardez un bombardement depuis une colline, vous entendez les clashes et vous observez. Vous parcourez les villages frontaliers, passez voir les gens.

    À Kfar Kila, une localité frontalière, certains, toujours hantés par les souvenirs de 2006, quittent leur maison par peur de les revivre. Mohammad, 60 ans et père de 5 enfants, me dit : « La guerre de 2006 nous a pris par surprise. Nous avions quitté la maison pieds nus, sans vêtements. Maintenant, je suis préparé. Tout le monde annonce que la guerre va arriver, alors avant qu’elle ne commence, je pars avec ma famille vers un endroit plus sûr ». Abou Hussein, un autre résident, est déterminé à rester chez lui. Il cite un poème de Mahmoud Darwish. « En temps de guerre, nous sommes les victimes sur qui chaque forme de tuerie a été essayée, même avec les armes les plus récentes. Pourtant, nous sommes le miracle qui ne meurt pas et ne peut être tué ».

    Pendant les guerres, les émotions parfois disparaissent, notamment quand on parle avec les victimes, les apeurés, les déplacés ou les blessés. Si nous pouvions parler aux morts, nous le ferions. Un instant, vous parlez avec ceux qui ont fui leur maison sans remarquer leur peur. Puis avec les blessés sans ressentir leur peine. Enfin, avec les morts sans les regarder dans les yeux. C’est comme si il n’y avait plus de vie, plus d’humanité. Comme si nous étions dans un rêve. Mais quand on termine un reportage et que le calme autour de nous reprend la main, soudain c’est comme se réveiller de ce rêve. Nos souvenirs nous envahissent. Nos émotions nous transpercent. Nous pleurons. Nous réalisons enfin ce qu’il vient de se passer. Il n’y a qu’un fil entre notre profession et notre humanité. Il vaut mieux ne laisser aucune dominer l’autre.

    En apprenant la mort de Khalil Hashem et de son épouse Rabab el-Akoum à Kfarchouba, mon premier souci a été de confirmer ou d’infirmer l’information, sans ressentir d’émotion. Une fois leur mort confirmée, quand le toit de leur maison s’est effondré sur eux après un bombardement israélien, j’ai enfin saisi la mort de ces deux êtres humains et je les ai pleurés.

    La guerre est terrifiante. Les humains, tristement, n’y deviennent que des nombres. La guerre peut vous coûter votre vie. C’est ce qui s’est passé avec mon ami, le vidéographe de Reuters, Issam Abdallah, lui aussi originaire de Khiam. Le 13 octobre, la voiture de son équipe a été bombardée par un missile israélien, la détruisant, tuant Issam sur le coup et blessant les autres. Du haut de ses 37 ans, Issam a couvert de nombreuses guerres. Sa mort m’a profondément affecté. Lors de ses funérailles, nos yeux se sont remplis de larmes et la tristesse nous a enveloppés. Nous pleurions doucement jusqu’à en étouffer. Sa sœur nous disait : « Ne haussez pas la voix pour ne pas la réveiller ». Chuchotant, nombreux de ses collègues se demandaient lequel d’entre eux suivra Issam.

    Notre métier n’est pas de nous mettre dans le pétrin, mais nous touchons au danger, nous touchons à la mort. Comme toi, tu l’as touchée, Issam. La guerre n’est pas encore là. Qu’importe, nous travaillerons pour la vérité. Nous essaierons d’apaiser les douleurs. Mais si la guerre devait commencer, alors seuls les morts pourront témoigner quand elle finira.

    #journalisme #droit_à_l'information #guerre #crime

  • Guerre Israël-Hamas : à la faveur de la guerre, les colons israéliens accélèrent le dépeuplement de collines de Cisjordanie

    Des centaines de #Bédouins #palestiniens sont chassés de leurs terres. Une stratégie de déplacement orchestrée par les colons depuis 2017 et qui s’accélère de façon quasiment invisible depuis le 7 octobre.

    Il est parti à pied avec sa chemise sur le dos pour tout bagage, un chapeau en toile, son épouse, leurs enfants et leurs chèvres. Abed Kaabneh a abandonné sa demeure et ses biens : les colons et les soldats israéliens qui l’ont chassé avec ses voisins palestiniens du hameau de Wadi Al-Sik, en _Cisjordanie_occupée, le 12 octobre, ne leur ont pas laissé le temps d’emporter quoi que ce soit. Ce fut un petit déplacement forcé de population, presque invisible : 180 Bédouins palestiniens guidant 1 700 bêtes à travers les collines, jusqu’à la première ville qui les accueillerait.

    Leur sort ne pèse rien en #Israël, qui se consume dans son deuil après l’attaque menée par le Hamas, le 7 octobre. Quant aux Palestiniens, leurs yeux sont rivés sur #Gaza sous les bombes, ils ont peu de temps pour plaindre ces frères infortunés. « Les #colons se sont vengés contre nous de ce que le Hamas a fait dans le Sud, juge M. Kaabneh, et nous avons revécu l’histoire de nos grands-parents », le traumatisme fondateur de ces familles, la Nakba (« catastrophe »), durant laquelle près de la moitié des Palestiniens ont été chassés ou ont fui leurs terres, durant la guerre qui a accompagné la naissance de l’Etat d’Israël, en 1948.

    Le hameau d’Abed Kaabneh n’est pas un cas isolé. Depuis le 7 octobre, des colons israéliens, protégés et parfois assistés par l’armée, profitent du désordre actuel pour dépeupler des collines de #Cisjordanie. Ils ont presque achevé de vider de leur population clairsemée des crêtes montagneuses qui plongent dans la vallée du Jourdain à l’est de la route Allon, une traînée d’asphalte d’une trentaine de kilomètres, qui serpente dans ces paysages contorsionnés de calcaire blanc et d’épineux, et d’où la vue porte très loin, vers les montagnes de Jordanie. La première communauté avait été chassée dès l’été 2022. Cinq autres ont suivi, durant l’été, puis après l’attaque du Hamas.

    « Un militaire nous a donné une heure pour partir »

    Les mêmes agressions sont perpétrées, à un rythme inédit, dans le nord de la vallée du Jourdain et dans les collines du sud d’Hébron : des régions reculées, difficilement accessibles et contrôlées par l’armée israélienne. Depuis le début de la guerre, 545 personnes issues de 13 communautés d’éleveurs bédouins ont été contraintes au départ en Cisjordanie, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies. Le 19 octobre, plusieurs organisations de défense des droits humains israéliennes ont adressé une lettre à des diplomates occidentaux les appelant à aider « à stopper le nettoyage ethnique de bergers et fermiers palestiniens dans la vallée du Jourdain ».

    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/21/guerre-israel-hamas-a-la-faveur-de-la-guerre-les-colons-israeliens-acceleren
    https://archive.ph/EJgmi

    #expulsions #colonisation #nettoyage_ethnique

    • « Les gens n’en peuvent plus » : à Jénine, « la petite Gaza », épicentre des tensions en Cisjordanie
      https://www.francetvinfo.fr/monde/palestine/reportage-les-gens-n-en-peuvent-plus-a-jenine-la-petite-gaza-epicentre-

      Au moment où les regards du monde entier sont tournés vers Gaza, avec la question des otages et d’une possible opération terrestre, Israël mène un autre front de la guerre. Des combats ont régulièrement lieu au nord des Territoires palestiniens, en particulier à Jénine, surnommée « la petite Gaza ». Car cette ville de Cisjordanie est un haut lieu de la résistance armée palestinienne, où l’armée israélienne effectue des incursions permanentes. Depuis le début de l’année, plus de 60 personnes ont été tuées, aussi bien des militants que des civils.

      Le cimetière « des martyrs du camp de réfugiés de #Jénine » est devenu malgré lui un passage obligé. Des pierres tombales encore blanches sont posées au sol, avec des drapeaux palestiniens et des portraits de jeunes gens armés. Ismail, un jeune habitant du camp, nous fait visiter. Il l’assure : tout le monde, ici, vient pleurer un père, un frère, un cousin ou une connaissance.
      « Je connais celui-ci, celui-là. Lui, nous étions dans la même équipe de foot, énumère Ismail. Ici, les Palestiniens sont en deuil permanent, surtout depuis deux ans. Il n’y a même plus de place pour que les martyrs soient enterrés. Alors un autre cimetière a dû être construit un peu plus bas. » Certaines des tombes ont même été creusées en avance, pour anticiper.

      « Quand ils viennent ici, ils se vengent » : en Cisjordanie, les #camps de #réfugiés palestiniens pris pour cible par l’armée israélienne
      https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/reportage-quand-ils-viennent-ici-ils-se-vengent-en-cisjordanie-les-camp

  • #Etienne_Balibar : #Palestine à la #mort

    L’instinct de mort ravage la terre de Palestine et #massacre ses habitants. Nous sommes dans un cercle d’#impuissance et de calcul dont on ne sortira pas. La #catastrophe ira donc à son terme, et nous en subirons les conséquences.

    Les commandos du #Hamas, enfermés avec deux millions de réfugiés dans ce qu’on a pu appeler une « prison à ciel ouvert », se sont enterrés et longuement préparés, recevant le soutien d’autres puissances régionales et bénéficiant d’une certaine complaisance de la part d’Israël, qui voyait en eux son « ennemi préféré ».

    Ils ont réussi une sortie offensive qui a surpris Tsahal occupée à prêter main forte aux colons juifs de Cisjordanie, ce qui, de façon compréhensible, a engendré l’enthousiasme de la jeunesse palestinienne et de l’opinion dans le monde arabe.

    À ceci près qu’elle s’est accompagnée de #crimes particulièrement odieux contre la population israélienne : assassinats d’adultes et d’enfants, tortures, viols, enlèvements. De tels crimes ne sont jamais excusables par la #légitimité de la cause dont ils se réclament.

    Malgré le flou de l’expression, ils justifient qu’on parle de #terrorisme, non seulement à propos des actions, mais à propos de l’organisation de #résistance_armée qui les planifie. Il y a plus : il est difficile de croire que l’objectif (en tout cas le risque assumé) n’était pas de provoquer une #riposte d’une violence telle que la #guerre entrerait dans une phase nouvelle, proprement « exterministe », oblitérant à jamais les possibilités de #cohabitation des deux peuples. Et c’est ce qui est en train de se passer.

    Mais cela se passe parce que l’État d’Israël, officiellement redéfini en 2018 comme « État-nation du peuple juif », n’a jamais eu d’autre projet politique que l’#anéantissement ou l’#asservissement du peuple palestinien par différents moyens : #déportation, #expropriation, #persécution, #assassinats, #incarcérations. #Terrorisme_d'Etat.

    Il n’y a qu’à regarder la carte des implantations successives depuis 1967 pour que le processus devienne absolument clair. Après l’assassinat de Rabin, les gouvernements qui avaient signé les #accords_d’Oslo n’en ont pas conclu qu’il fallait faire vivre la solution « à deux États », ils ont préféré domestiquer l’#Autorité_Palestinienne et quadriller la #Cisjordanie de #checkpoints. Et depuis qu’une #droite_raciste a pris les commandes, c’est purement et simplement de #nettoyage_ethnique qu’il s’agit.

    Avec la « #vengeance » contre le Hamas et les Gazaouis, qui commence maintenant par des massacres, un #blocus_alimentaire et sanitaire, et des #déplacements_de_population qu’on ne peut qualifier autrement que de génocidaires, c’est l’irréparable qui se commet. Les citoyens israéliens qui dénonçaient l’instrumentalisation de la Shoah et se battaient contre l’#apartheid ne sont presque plus audibles. La fureur colonialiste et nationaliste étouffe tout.

    Il n’y a en vérité qu’une issue possible : c’est l’intervention de ladite communauté internationale et des autorités dont elle est théoriquement dotée, exigeant un #cessez-le-feu immédiat, la libération des #otages, le jugement des #crimes_de_guerre commis de part et d’autre, et la mise en œuvre des innombrables résolutions de l’ONU qui sont restées lettre morte.

    Mais cela n’a aucune chance de se produire : ces institutions sont neutralisées par les grandes ou moyennes puissances impérialistes, et le conflit judéo-arabe est redevenu un enjeu des manœuvres auxquelles elles se livrent pour dessiner les sphères d’influence et les réseaux d’alliances, dans un contexte de guerres froides et chaudes. Les stratégies « géopolitiques » et leurs projections régionales oblitèrent toute légalité internationale effective.

    Nous sommes dans un cercle d’impuissance et de calcul dont on ne sortira pas. La catastrophe ira donc à son terme, et nous en subirons les conséquences.

    https://blogs.mediapart.fr/etienne-balibar/blog/211023/palestine-la-mort

    #7_octobre_2023 #génocide #colonialisme #nationalisme

  • Forensic Architecture sur X :

    Preliminary analysis by FA, alhaq_org & @earshot_ngo into the #AlAhli hospital blast in Gaza casts significant doubt on IOF claims that the source of the deadly explosion was a Palestinian-fired rocket travelling west to east.

    https://twitter.com/ForensicArchi/status/1715422493274427414

    Là encore @threadreaderapp refuse de dérouler pour l’instant.

  • Lettre ouverte au président de la République française - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1354010/lettre-ouverte-au-president-de-la-republique-francaise.html

    Lettre ouverte au président de la République française
    OLJ / Par Dominique EDDÉ, le 20 octobre 2023 à 10h30

    Monsieur le Président,

    C’est d’un lieu ruiné, abusé, manipulé de toutes parts, que je vous adresse cette lettre. Il se pourrait qu’à l’heure actuelle, notre expérience de l’impuissance et de la défaite ne soit pas inutile à ceux qui, comme vous, affrontent des équations explosives et les limites de leur toute puissance.

    Je vous écris parce que la France est membre du Conseil de sécurité de l’ONU et que la sécurité du monde est en danger. Je vous écris au nom de la paix.

    L’horreur qu’endurent en ce moment les Gazaouis, avec l’aval d’une grande partie du monde, est une abomination. Elle résume la défaite sans nom de notre histoire moderne. La vôtre et la nôtre. Le Liban, l’Irak, la Syrie sont sous terre. La Palestine est déchirée, trouée, déchiquetée selon un plan parfaitement clair : son annexion. Il suffit pour s’en convaincre de regarder les cartes.

    Le massacre par le Hamas de centaines de civils israéliens, le 7 octobre dernier, n’est pas un acte de guerre. C’est une ignominie. Il n’est pas de mots pour en dire l’étendue. Si les arabes ou les musulmans tardent, pour nombre d’entre eux, à en dénoncer la barbarie, c’est que leur histoire récente est jonchée de carnages, toutes confessions confondues, et que leur trop plein d’humiliation et d’impotence a fini par épuiser leur réserve d’indignation ; par les enfermer dans le ressentiment. Leur mémoire est hantée par les massacres, longtemps ignorés, commis par des Israéliens sur des civils palestiniens pour s’emparer de leurs terres. Je pense à Deir Yassin en 1948, à Kfar Qassem en 1956. Ils ont par ailleurs la conviction – je la partage – que l’implantation d’Israël dans la région et la brutalité des moyens employés pour assurer sa domination et sa sécurité ont très largement contribué au démembrement, à l’effondrement général. Le colonialisme, la politique de répression violente et le régime d’apartheid de ce pays sont des faits indéniables. S’entêter dans le déni, c’est entretenir le feu dans les cerveaux des uns et le leurre dans les cerveaux des autres. Nous savons tous par ailleurs que l’islamisme incendiaire s’est largement nourri de cette plaie ouverte qui ne s’appelle pas pour rien « la Terre sainte ». Je vous rappelle au passage que le Hezbollah est né au Liban au lendemain de l’occupation israélienne, en 1982, et que les désastreuses guerres du Golfe ont donné un coup d’accélérateur fatal au fanatisme religieux dans la région.

    Qu’une bonne partie des Israéliens reste traumatisée par l’abomination de la Shoah et qu’il faille en tenir compte, cela va de soi. Que vous soyez occupé à prévenir les actes antisémites en France, cela aussi est une évidence. Mais que vous en arriviez au point de ne plus rien entendre de ce qui se vit ailleurs et autrement, de nier une souffrance au prétexte d’en soigner une autre, cela ne contribue pas à pacifier. Cela revient à censurer, diviser, boucher l’horizon. Combien de temps encore allez-vous, ainsi que les autorités allemandes, continuer à puiser dans la peur du peuple juif un remède à votre culpabilité ? Elle n’est plus tolérable cette logique qui consiste à s’acquitter d’un passé odieux en en faisant porter le poids à ceux qui n’y sont pour rien. Écoutez plutôt les dissidents israéliens qui, eux, entretiennent l’honneur. Ils sont nombreux à vous alerter, depuis Israël et les États-Unis.

    Commencez, vous les Européens, par exiger l’arrêt immédiat des bombardements de Gaza. Vous n’affaiblirez pas le Hamas ni ne protégerez les Israéliens en laissant la guerre se poursuivre. Usez de votre voix non pas seulement pour un aménagement de corridors humanitaires dans le sillage de la politique américaine, mais pour un appel à la paix ! La souffrance endurée, une décennie après l’autre, par les Palestiniens n’est plus soutenable. Cessez d’accorder votre blanc-seing à la politique israélienne qui emmène tout le monde dans le mur, ses citoyens inclus. La reconnaissance, par les États-Unis, en 2018, de Jérusalem capitale d’Israël ne vous a pas fait broncher. Ce n’était pas qu’une insulte à l’histoire, c’était une bombe. Votre mission était de défendre le bon sens que prônait Germaine Tillion « Une Jérusalem internationale, ouverte aux trois monothéismes. » Vous avez avalisé, cette même année, l’adoption par la Knesset de la loi fondamentale définissant Israël comme « l’État-Nation du peuple juif ». Avez-vous songé un instant, en vous taisant, aux vingt et un pour cent d’Israéliens non juifs ? L’année suivante, vous avez pour votre part, Monsieur le Président, annoncé que « l’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme. » La boucle était bouclée. D’une formule, vous avez mis une croix sur toutes les nuances. Vous avez feint d’ignorer que, d’Isaac Breuer à Martin Buber, un grand nombre de penseurs juifs étaient antisionistes. Vous avez nié tous ceux d’entre nous qui se battent pour faire reculer l’antisémitisme sans laisser tomber les Palestiniens. Vous passez outre le long chemin que nous avons fait, du côté dit « antisioniste », pour changer de vocabulaire, pour reconnaître Israël, pour vouloir un avenir qui reprenne en compte les belles heures d’un passé partagé. Les flots de haine qui circulent sur les réseaux sociaux, à l’égard des uns comme des autres, n’exigent-ils pas du responsable que vous êtes un surcroît de vigilance dans l’emploi des mots, la construction des phrases ? À propos de paix, Monsieur le Président, l’absence de ce mot dans votre bouche, au lendemain du 7 octobre, nous a sidérés. Que cherchons-nous d’autre qu’elle au moment où la planète flirte avec le vide ?

    Les accords d’Abraham ont porté le mépris, l’arrogance capitaliste et la mauvaise foi politique à leur comble. Est-il acceptable de réduire la culture arabe et islamique à des contrats juteux assortis – avec le concours passif de la France – d’accords de paix gérés comme des affaires immobilières ? Le projet sioniste est dans une impasse. Aider les Israéliens à en sortir demande un immense effort d’imagination et d’empathie qui est le contraire de la complaisance aveuglée. Assurer la sécurité du peuple israélien c’est l’aider à penser l’avenir, à l’anticiper, et non pas le fixer une fois pour toutes à l’endroit de votre bonne conscience, l’œil collé au rétroviseur. Ici, au Liban, nous avons échoué à faire en sorte que vivre et vivre ensemble ne soient qu’une et même chose. Par notre faute ? En partie, oui. Mais pas seulement. Loin de là. Ce projet était l’inverse du projet israélien qui n’a cessé de manœuvrer pour le rendre impossible, pour prouver la faillite de la coexistence, pour encourager la fragmentation communautaire, les ghettos. À présent que toute cette partie du monde est au fond du trou, n’est-il pas temps de décider de tout faire autrement ? Seule une réinvention radicale de son histoire peut rétablir de l’horizon.

    En attendant, la situation dégénère de jour en jour : il n’y a plus de place pour les postures indignées et les déclarations humanitaires. Nous voulons des actes. Revenez aux règles élémentaires du droit international. Demandez l’application, pour commencer, des résolutions de l’ONU. La mise en demeure des islamistes passe par celle des autorités israéliennes. Cessez de soutenir le nationalisme religieux d’un côté et de le fustiger de l’autre. Combattez les deux. Rompez cette atmosphère malsaine qui donne aux Français de religion musulmane le sentiment d’être en trop s’ils ne sont pas muets.

    Écoutez Nelson Mandela, admiré de tous à bon compte : « Nous savons parfaitement que notre liberté est incomplète sans celle des Palestiniens, » disait-il sans détour. Il savait, lui, qu’on ne fabrique que de la haine sur les bases de l’humiliation. On traitait d’animaux les noirs d’Afrique du Sud. Les juifs aussi étaient traités d’animaux par les nazis. Est-il pensable que personne, parmi vous, n’ait publiquement dénoncé l’emploi de ce mot par un ministre israélien au sujet du peuple palestinien ? N’est-il pas temps d’aider les mémoires à communiquer, de les entendre, de chercher à comprendre là où ça coince, là où ça fait mal, plutôt que de céder aux affects primaires et de renforcer les verrous ? Et si la douleur immense qu’éprouve chaque habitant de cette région pouvait être le déclic d’un début de volonté commune de tout faire autrement ? Et si l’on comprenait soudain, à force d’épuisement, qu’il suffit d’un rien pour faire la paix, tout comme il suffit d’un rien pour déclencher la guerre ? Ce « rien » nécessaire à la paix, êtes-vous sûrs d’en avoir fait le tour ? Je connais beaucoup d’Israéliens qui rêvent, comme moi, d’un mouvement de reconnaissance, d’un retour à la raison, d’une vie commune. Nous ne sommes qu’une minorité ? Quelle était la proportion des résistants français lors de l’occupation ? N’enterrez pas ce mouvement. Encouragez-le. Ne cédez pas à la fusion morbide de la phobie et de la peur. Ce n’est plus seulement de la liberté de tous qu’il s’agit désormais. C’est d’un minimum d’équilibre et de clarté politique en dehors desquels c’est la sécurité mondiale qui risque d’être dynamitée.

    Par Dominique EDDÉ. Écrivaine.

  • Immigration, sécurité : « Darmanin sait qu’il a l’opinion publique derrière lui »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/18/gerald-darmanin-symptome-et-acteur-du-lent-durcissement-de-l-opinion-publiqu

    un député macroniste s’inquiète de cette « logique sécuritaire », une « mécanique redoutable » contribuant à affaiblir l’Etat de droit et les libertés individuelles, le court terme (légiférer et durcir) prenant le pas sur la hauteur de vue (préserver nos valeurs et nos fondamentaux). « Un jour, prédit-il, on se retournera, et on verra qu’on ne vit plus dans le même monde et qu’on en est responsables. » On lui demande s’il est d’accord pour être cité on the record. « Surtout pas ! », s’alarme-t-il, jugeant que « tout cela est indicible aujourd’hui ». « C’est triste, résume cet élu Renaissance, mais c’est comme ça. » Nous en sommes là.

    Darmanin fait avec Macron comme Sarkozy avec Chirac : surenchère par la droite

    • moyennant quoi les identitaires sont poussés aux oubliettes , Civitas exilé en belgique ( « et toi tu n’as rien dit etc... ») , pour la surenchère on ne sait plus de quel coté se tourner !

    • ... dans une étude de l’Institut français des relations internationales (Ifri), intitulée « 137 nuances de terrorisme. Les djihadistes en France face à la Justice » et publiée en avril 2018, le chercheur Marc Hecker analyse les profils et parcours de 137 individus condamnés en France dans des affaires de djihadisme : sur les 130 dont il a pu obtenir la nationalité, 90 sont Français, 29 binationaux et seulement 11 étrangers (l’auteur ne précise pas s’ils sont en situation irrégulière).

      https://www.mediapart.fr/journal/politique/191023/depuis-l-attentat-d-arras-le-one-man-show-de-gerald-darmanin

    • « Surtout pas ! », s’alarme-t-il, jugeant que « tout cela est indicible aujourd’hui ». « C’est triste, résume cet élu Renaissance, mais c’est comme ça. »

      Et il risque quoi le monsieur s’il dit ce qu’il pense ? Une réprimande ? C’est un député, au pire il se fait virer du groupe et il va à celui d’à côté ? Big deal ?

  • Alain Gresh sur FB relaie un commentaire de Jad Tabet Comment Isra.l dément... | Facebook
    https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=pfbid02MwywFMKZZ32vExXRNmUgrVoXbDQMzAs9xEcB1abmAe

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    A lire de Jad Tabet
    Comment Isra.l dément systématiquement les massacres qu’il commet
    Sarra Grira Jean Stern Pierre Prier Jad Tabet
    En 1982 : massacre de sabra chatila. Israël commence par nier toute responsabilité jusqu’a ce que la commission Kahane confirme que l’armée israélienne avait coordonné avec les forces libanaises leur entrée dans le camp encerclé par Tsahal et que les hauts gradés israéliens observaient les massacres depuis les immeubles qui entouraient la scène du massacre.
    1996 : massacre de 106 civils libanais réfugiés dans une base des nations unis dans le village de cana au sud liban. L’armée israélienne commence par imputer le massacre à une roquette du Hezbollah avant de convenir après plusieurs semaines qu’il s’agissait d’un bombardement israelien dans le cadre de l’opération dite les Raisins de la colère.
    2022 : la journaliste palestino américaine Shirine abou Akleh est tuee en couvrant une opération de l’armée israélienne en Cisjordanie. Israel commence par accuser les tirs d’éléments palestiniens avant de devoir convenir après plusieurs mois de la responsabilité de Tsahal. Etc… etc…

    • dans la discussion qui suit ce post, une affirmation de Roger Wrembel attire mon attention. Ce premier communiqué isra.lien ensuite effacé est il documenté qq part ?

      il y a eu un communiqué officiel israélien revendiquant cet acte pour se féliciter d’avoir tué des membres du Hamas se trouvant dans cet hôpital.... communiqué vite retiré devant les proportions prises par ce crime inqualifiable....alors, comme d’habitude les assassins , comme ont pu l’être aussi , ailleurs , les Russes, Iraniens, américains etc, vont chercher à diffuser le brouillard le plus épais pour fuir leurs responsabilités.... réflexe systématique lorsqu’on se trouve du côté des agresseurs, rarement du côté des victimes..

      https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=pfbid02MwywFMKZZ32vExXRNmUgrVoXbDQMzAs9xEcB1abmAe

    • https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/18/des-centaines-de-civils-tues-dans-un-hopital-de-gaza-toujours-sous-blocus_61

      ❝L’armée israélienne accuse l’allié du Hamas, le Jihad islamique, d’être « responsable du tir de roquette raté qui a touché l’hôpital ». Le porte-parole, Daniel Hagari, a affirmé, mercredi matin, devant la presse « qu’aucun cratère ni aucun autre élément » n’ont été constatés qui indiqueraient qu’une frappe aérienne est à l’origine de l’explosion et a assuré qu’« aucun tir israélien n’avait touché l’hôpital ». Le Jihad islamique a démenti ces accusations. Pour le chef du Hamas en exil au Qatar, Ismaël Haniyeh, la responsabilité d’Israël et « des Etats-Unis qui ont offert un soutien inconditionnel à cet ennemi [Israël] pour commettre ces massacres » ne fait aucun doute.
      [...]
      Le 14 octobre, l’hôpital Al-Ahli avait déjà été endommagé par un bombardement israélien ; quatre membres du personnel avaient été blessés, rapportait alors Justin Welby, archevêque de Canterbury au nom de l’Eglise anglicane, à laquelle est rattachée l’Eglise épiscopalienne de Jérusalem. Le lendemain, l’armée israélienne avait appelé le directeur de l’hôpital pour lui dire que ces deux tirs étaient des avertissements pour évacuer, a rapporté, mardi soir, le sous-secrétaire du ministère de la santé locale, Yousef Abu Al-Rish, lors d’une conférence de presse, entouré des corps de victimes. En onze jours, seize soignants ont été tués lors de l’exercice de leur métier dans la bande de Gaza, selon l’Organisation mondiale de la santé. Quatre hôpitaux sont hors service.

    • Qui croire ?
      https://contre-attaque.net/2023/10/18/hopital-bombarde-guerre-de-propagande

      Concernant l’hôpital frappé à Gaza, il n’y a donc aucune certitude. En revanche, il est absolument impossible que les 111 infrastructures médicales attaquées, selon les chiffres de l’OMS, et les dizaines d’ambulances bombardées aient chacune été touchées “par erreur” par des “roquettes défaillantes”. Et les milliers de victimes civiles depuis 11 jours, dont un tiers d’enfants, n’ont pas non plus été tuées par erreur, mais avec une volonté de vengeance et de terreur contre une population. Et ces évidences, aucun média français ne les rappellera.

  • Contre Attaque

    Un discours à la fois génocidaire et messianique en direct sur I24.

    I24, c’est la chaine du milliardaire franco-israélien Patrick Drahi, qui possède BFM.

    Ce sont des chaînes de propagande de l’armée israélienne en France.

    La chaine russe RT a été supprimée pour moins que ça.

    https://video.twimg.com/amplify_video/1714010463447416832/vid/avc1/740x444/H3hXmSeQwQ9pkBWr.mp4?tag=14

    Qu’est qu’un néo-nazi israélien ? Un apprenti génocidaire qui affirme, sur un ton suave, qu’il n’en a rien à faire des 2 millions de Palestiniens et qu’Israël va récupérer Gaza, car Gaza appartient à Israël. [Sur i24, chaîne fondés par Patrick Drahi, propriété d’Altice Europe]

    https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1714559699196977330

  • Les panneaux solaires comme seule source d’#électricité à #Gaza #PV
    Jour IX de la guerre Hamas - Israël - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1353079/washington-envoie-un-second-porte-avions-en-mediterranee-orientale-jo
    https://s.lorientlejour.com/storage/attachments/1354/WhatsAppImage2023-10-

    16:17 heure de Beyrouth

    Témoignage de Gaza : « Les bombardements continuent. Des milliers de personnes fuient les lieux pour aller vers le sud. Nous n’avons ni électricité ni eau ni internet. Nous chargeons tous nos portables grâce à un magasin qui utilise l’énergie solaire », indique Saïd, la trentaine d’années, depuis le camp de réfugiés de Deir el-Balah - le plus petit de toute l’enclave - au sud de la ville de Gaza.

    (Sur cette photo envoyée à L’Orient-Le Jour, des téléphones portables branchés dans une prise électrique sont en train d’être rechargés)