• Dans le vignoble de Listrac-Médoc, le danger des pesticides
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/02/19/dans-le-vignoble-de-listrac-medoc-la-contamination-aux-pesticides-touche-les

    L’enquête prend en compte un nombre limité de « cobayes », précisent ses auteurs, et ne reflète donc pas l’état moyen de la contamination dans les vignes françaises. N’empêche, elle établit de façon manifeste la présence accrue de résidus d’herbicides, d’insecticides et de fongicides chez les quinze salariés qui se sont prêtés à l’étude, en comparaison d’un groupe témoin de dix personnes n’exerçant pas ce métier, dont cinq résident près des vignobles de Listrac-Médoc, cinq autres pas.

    ONZE FOIS PLUS DE RÉSIDUS

    Les professionnels – même quand ils ne manipulent pas les pesticides – portent ainsi en moyenne onze fois plus de résidus de phytosanitaires et les riverains de ce type d’exploitation, cinq fois plus que les personnes testées habitant plus loin dans la commune.

    A partir d’une cinquantaine de produits communs en viticulture – surtout des fongicides –, le laboratoire Kudzu Science a cherché la trace de 35 de leurs molécules actives dans les mèches de cheveux des 25 personnes volontaires, prélevées en octobre et novembre 2012.

    Les cheveux portent la trace de l’exposition à une substance pendant trois mois. De l’azoxystrobine (signalé comme irritant pour les yeux, dangereux pour l’environnement), au zoxamide (irritant pour la peau, très toxique pour l’environnement), en passant par le diuron (interdit en France depuis 2003), le laboratoire en a détecté 22.

    En moyenne, 6,6 substances différentes ont été trouvées chez les salariés viticoles, contre 0,6 chez les personnes n’exerçant pas ce métier. Quatre professionnels sur quinze présentaient même dix résidus de pesticides différents, parfois à forte dose, en particulier du fenhexamid et du fludioxonil.

    Au moins 45% des molécules repérées sont classées cancérigènes possibles en Europe ou aux Etats-Unis, 36% sont suspectées d’être des perturbateurs endocriniens, rappelle Générations futures. A eux seuls, les 780 000 hectares de vignobles français représentent 3,7% de la surface agricole utile de l’Hexagone, mais consomment environ 20% des pesticides (en poids).

  • http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/20120918.OBS2686/exclusif-oui-les-ogm-sont-des-poisons.html

    C’est une véritable bombe que lance, ce 19 septembre à 15 heures, la très sérieuse revue américaine « Food and Chemical Toxicology » - une référence en matière de toxicologie alimentaire - en publiant les résultats de l’expérimentation menée par l’équipe du français Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l’université de Caen. Une bombe à fragmentation : scientifique, sanitaire, politique et industrielle. Elle pulvérise en effet une vérité officielle : l’innocuité du maïs génétiquement modifié.

    Tous les groupes de rats, qu’ils soient nourris avec le maïs OGM traité ou non au Roundup, l’herbicide de Monsanto, ou encore alimentés avec une eau contenant de faibles doses d’herbicide présent dans les champs OGM, sont frappés par une multitude de pathologies lourdes au 13e mois de l’expérience. Chez les femelles, cela se manifeste par des explosions en chaine de tumeurs mammaires qui atteignent parfois jusqu’à 25% de leur poids. Chez les mâles, ce sont les organes dépurateurs, le foie et les reins, qui sont atteints d’anomalies marquées ou sévères. Avec une fréquence deux à cinq fois plus importante que pour les rongeurs nourris au maïs sans OGM. 

    Comparaison implacable : les rats OGM déclenchent donc de deux à trois fois plus de tumeurs que les rats non OGM quel que soit leur sexe. Au début du 24° mois, c’est-à-dire à la fin de leur vie, de 50% à 80% des femelles OGM sont touchées contre seulement 30% chez les non-OGM.

    Surtout, les tumeurs surviennent nettement plus vite chez les rats OGM : vingt mois plus tôt chez les mâles, trois mois plus tôt chez les femelles. Pour un animal qui bénéficie de deux ans d’espérance de vie, l’écart est considérable. A titre de comparaison, un an pour un rongeur, c’est à peu près l’équivalent d’une quarantaine d’années pour un homme…

    #ogm #monsanto #roundup #rats #poisons #écologie

  • http://transitionculture.org
    http://villesentransition.net

    Le mouvement de Transition est né en Grande-Bretagne en septembre 2006 dans la petite ville de Totnes. L’enseignant en permaculture Rob Hopkins avait créé le modèle de Transition avec ses étudiants dans la ville de Kinsale en Irlande un an auparavant. Il y a aujourd’hui des centaines d’Initiatives de Transition dans une vingtaine de pays réunies dans le réseau de Transition (Transition Network).

    La Transition en question est le passage « de la dépendance au pétrole à la résilience locale ». Les populations locales sont invitées à créer un avenir meilleur et moins vulnérable devant les crises écologiques, énergétiques et économiques qui menacent en agissant dès maintenant pour :
    – réduire la consommation d’énergie fossile ;
    – reconstruire une économie locale vigoureuse et soutenable et retrouver un bon degré de résilience par la relocalisation de ce qui peut l’être ;
    – acquérir les qualifications qui deviendront nécessaires.

    [...]

    http://www.nantesentransition.net

  • Nestlé et le business de l’eau en bouteille

    http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/09/11/nestle-et-le-business-de-l-eau-en-bouteille_1757464_3246.html

    Nestlé a beau être le groupe agroalimentaire le plus puissant au monde, cela n’empêche pas ses dirigeants de penser à l’avenir. En 2005, le groupe s’est ainsi posé la question de savoir quelle serait au cours de cent prochaines années la ressource qui pouvait assurer la croissance de l’entreprise. Pour Peter Brabeck-Letmathe, président de la multinationale, la réponse ne fait pas de doute : cette ressource miracle s’appelle l’eau.

    Devenu leader sur le marché de l’eau minérale, Nestlé a vu son chiffre d’affaires dépasser les 80 milliards d’euros. Et, tandis que 900 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, le géant suisse possède aujourd’hui au moins une usine d’embouteillage dans chaque pays.

    Interrogé à cette époque, M. Brabeck-Letmathe estimait que la question de la privatisation de l’eau pouvait être abordée de deux manières : « L’une est extrémiste, défendue par quelques ONG qui considèrent que l’eau est un bien public. » Balayant cette thèse, il insiste : « L’eau est une denrée alimentaire comme les autres et doit avoir une valeur marchande. » Empruntée au documentaire We Feed the World, cette profession de foi trouve une place centrale dans l’enquête réalisée par Urs Schnell et Res Gehriger.

    BATAILLE JURIDIQUE SANS MERCI

    Depuis les bords du lac Léman jusqu’aux bidonvilles de Lagos, au Nigeria, les deux journalistes remontent les méandres du marché de l’eau minérale Nestlé. Dans l’Etat du Maine, aux Etats-Unis, se livre ainsi une bataille juridique sans merci entre la multinationale et les habitants. Aux pieds du mont Washington, où la loi autorise à puiser l’eau sans limite, Nestlé a construit la plus grande usine d’embouteillage du monde. Dans la ville de Fryeburg, l’ironie est de mise pour parler de l’usine Nestlé : « Cette eau en bouteille qu’on nous vend à prix d’or est la même que celle qui coule dans nos toilettes. »

    Face à ces critiques, Nestlé tente de laver son image. Dans le camp de Kebribeyah, en Ethiopie, 20 000 réfugiés bénéficient gratuitement d’un système d’alimentation en eau potable. Ils attendent simplement qu’il soit réparé. Autre exemple édifiant, à Lahore, au Pakistan. Hier, l’eau y était gratuite. Aujourd’hui, on ne sert plus que Pure Life, la nouvelle gamme de Nestlé. Purifiée et enrichie en minéraux, c’est l’eau en bouteille la plus vendue au monde. Les classes privilégiées du Pakistan ont servi de marché test. Mais, près des bidonvilles, les sources s’épuisent et sont de plus en plus insalubres. Désormais inaccessible pour des dizaines de milliers d’habitants, à Lahore comme ailleurs, l’eau potable n’existe plus qu’en bouteille.

    #eau #nestlé #developpementdurable #écologie

  • Quelques livres de Jean Ziegler à lire rapidement.

    http://www.openworlds.org/livres.php

    Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation de 2001 à 2008, Jean Ziegler est aujourd’hui vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Professeur émérite de sociologie à l’Université de Genève, il a consacré l’essentiel de son œuvre à dénoncer les mécanismes d’assujettissement des peuples du monde. Récemment : L’Empire de la honte (2005) et la Haine de l’Occident (2008).

    Destruction massive - Géopolitique de la faim

    Toutes les cinq secondes un enfant de moins de dix ans meurt de faim, tandis que des dizaines de millions d’autres, et leurs parents avec eux, souffrent de la sous-alimentation et de ses terribles séquelles physiques et psychologiques. […]

    Mais l’espoir est là, qui s’incarne dans la résistance quotidienne de ceux qui, dans les régions dévastées, occupent les terres et opposent le droit à l’alimentation à la puissance des trusts agro-alimentaires. Ils attendent de nous un indéfectible soutien.

    Éditeur : Seuil,
    Date de parution : 13/10/2011,
    ISBN-10 : 202106056X
    ISBN-13 : 978-2021060560
    Prix : 20 € TTC.

    La haine de l’Occident

    Jean Ziegler est frappé par l’hostilité de principe que les peuples du Sud manifestent à l’endroit de ceux du Nord. Jusqu’à rendre parfois impossible l’adoption de certaines mesures d’urgence en faveur des plus démunis.

    Comment contraindre le nouvel ordre du capitalisme mondialisé à cesser de soumettre le reste du monde à sa domination meurtrière, et conduire l’Occident à assumer ses responsabilités ?

    Éditeur : Albin-Michel / poche,
    Date de parution : octobre 2008
    ISBN-10 :
    ISBN-13 : 9782226186935 (Albin-Michel) / 9782253129899 (poche)
    Prix : 20.30 € (Albin-Michel) / 7,10 € (poche)

    L’Empire de la honte

    Nous assistons aujourd’hui à un formidable mouvement de reféodalisation du monde, à la mise en coupe réglée des peuples de l’hémisphère Sud par les grandes sociétés transcontinentales. Deux armes de destruction massive sont à l’œuvre : la dette et la faim. Par l’endettement, les États abdiquent leur souveraineté ; par la faim qui en découle, les peuples agonisent et renoncent à la liberté. Oui, c’est bien l’empire de la honte qui s’est mis subrepticement en place sur la planète.

    Éditeur : Fayard / poche,
    Date de parution : 28/11/2007
    ISBN-10 :
    ISBN-13 : 9782213623993 (Fayard) / 9782253121152 (Poche)
    Prix : 20,30 € (Fayard) / 6,60 € (poche)

    #JeanZiegler #Malnutrition #famine #faim #spéculation #génocide

  • Bruxelles dépose le bilan des gaz de schiste

    http://www.journaldelenvironnement.net/article/bruxelles-depose-le-bilan-des-gaz-de-schiste,30633

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    http://www.journaldelenvironnement.net/article/gaz-de-schiste-la-fuite-fatale,27604
    http://ec.europa.eu/clima/policies/eccp/docs/120815_final_report_en.pdf
    http://ec.europa.eu/dgs/jrc/downloads/jrc_report_2012_09_unconventional_gas.pdf
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-etats-unis-vont-pouvoir-pomper-moins-de-gaz-de-schiste-
    +++

    La Commission européenne a publié, vendredi 7 septembre, trois rapports dressant le bilan sanitaire et environnemental, climatique et économique d’une (encore) hypothétique exploitation des gaz non conventionnels en Europe. Verdict : c’est sale, pas sûr, non encadré juridiquement. Et cela ne donnera jamais l’indépendance énergétique au continent.

    […]

    Une longue litanie d’impacts négatifs… Le rapport révèle, entre autres, une consommation d’eau beaucoup plus importante que pour des techniques conventionnelles ; une production de gaz moindre. Il révèle la difficulté de limiter les fuites de produits chimiques et le volume d’eau usée en phase d’exploitation ou encore la difficulté d’assurer l’étanchéité du puits et des équipements durant la mise en service et l’exploitation.

    Il parle aussi du défi dans la sélection du site géologique, de la toxicité potentielle des additifs employés et du défi de trouver des alternatives moins nocives à ces produits chimiques.

    En matière d’occupation des sols, la fracturation hydraulique est gourmande en terres. Chaque zone de forage (soit environ une dizaine de puits par zone) s’étend sur 3,6 hectare : deux fois plus que pour un forage conventionne*l. Un *minimum de 50 puits est nécessaire pour atteindre le même niveau de production qu’un puits en mer du Nord. Des terrains supplémentaires sont nécessaires en cas de re-forage. Last but not least : un puits peut connaître jusqu’à quatre fracturations sur une durée de vie totale du puits estimée à 40 ans.

    Quant aux pollutions atmosphériques, les fuites de gaz de schiste peuvent potentiellement avoir un impact important sur la couche d’ozone. Les émissions des pompes, des installations présentes sur le site ne sont pas négligeables. Et quid des puits abandonnés lorsqu’ils sont mal scellés et qu’ils laissent échapper du gaz naturel, du méthane…

    Le bruit de l’excavation, du transport du matériel et des rotations de véhicules est un autre facteur à prendre en compte. Surtout que la phase de préparation du site peut s’étaler sur 4 semaines. Le rapport de la commission estime que chaque zone de forage pourrait être à l’origine de 800 à 2.500 jours de pollution sonore pendant la période de pré-production.

    En matière de contamination de l’eau de surface et des aquifères, le risque de pollution est élevé quel que soit la phase de production.

    La biodiversité, elle aussi, en serait affectée. Les auteurs du rapport évoquent la dégradation ou la disparition totale du milieu, en raison de prélèvements excessifs d’eau. Ils pointent également le fractionnement de l’habitat par la construction d’une route ou l’introduction d’espèces invasives via l’eau.

    Pour le trafic routier, ils estiment entre 7.000 et 11.000 le nombre de rotations de camions pour un seul site, pendant la phase de construction et de mise en service. Mêmes s’ils sont provisoires, ces mouvements peuvent durablement affecter les routes locales et régionales. Un total de 250 camions est requis, par jour, pour une seule zone de forage.

    L’exploitation des gaz de schiste induit deux types de sismicité. La première est directement liée à la fracturation hydraulique, avec des séismes pouvant aller jusqu’à un niveau 3 sur l’échelle de Richter mais peu perceptibles en surface. L’autre est générée par l’injection d’eau usée qui lorsqu’elle rejoint une faille géologique, peut provoquer un tremblement de terre. Ce phénomène est perceptible par le public mais pas sur le site de forage.

    Selon le rapport de la DG Environnement, l’exploitation des gaz de schiste pourrait bien passer à travers les failles de la réglementation européenne.

    […]

    Autre cas de figure, les gaz de schiste pourraient bénéficier d’un certain flou artistique quant à l’application des textes européens. Selon la réglementation IPPC, le fait que la dangerosité des fluides de fracturation n’est pas prouvée permettrait d’échapper à l’obligation d’un dépôt de permis d’exploitation. Aucun monitoring du puits et de l’exploitation ne serait alors exigé...

    Mais ce n’est pas tout. Ces derniers mois, les experts se sont déchaînés. Les pro et les anti gaz de schiste ne cessant de s’envoyer leur bilan carbone à la tête. Chez ces derniers, Robert Howarth (université Cornell) en tête, les fuites de méthane sont telles que l’empreinte climatique des gaz de schiste est pire que celle du… charbon {JDLE]. Pour les foreurs, ce genre d’estimation relève de l’affabulation.

    Dans le rapport commandé par la Direction générale de l’action climatique, les propos sont plus nuancés. Ses auteurs estiment que le bilan carbone de l’électricité produite à partir de gaz de schiste (transporté par gazoduc) est de 4% à 8% moins favorable que celui du courant produit avec du gaz naturel. En cause, les fuites qui interviennent généralement lors de la récupération des fluides de fracturation, chargés du précieux méthane. Ces pertes pourraient être réduites par la mise en œuvre d’un meilleur système d’extraction ou par le torchage des gaz non utilisés. Ce qui permettrait d’abattre de 2% ou 3% le surpoids de carbone du gaz non conventionnel par rapport au gaz naturel. Dans le cas contraire, estiment les experts européens, mieux vaudrait (au plan climatique) importer du gaz naturel liquéfié plutôt que de développer l’exploitation de gaz non conventionnels.

    Autre interrogation : les gaz non conventionnels (GNC) vont-ils révolutionner les marchés de l’énergie en Europe ? Question fondamentale à laquelle il est presque impossible de répondre, tant les incertitudes sont grandes. Une dizaine de chercheurs du centre communautaire de recherches (JRC) et d’experts de la Direction générale de l’énergie se sont pourtant prêtés au jeu.

    Dans leur volumineux rapport, ils tentent tout d’abord d’évaluer les réserves potentielles de gaz non conventionnels. […]

    L’Europe n’a pas à rougir de tels chiffres. Son sous-sol pourrait receler une quinzaine de milliards de tonnes équivalent pétrole, dont l’essentiel se trouverait en Europe occidentale. A supposer que ces molécules soient bien là, encore faut-il savoir ce que l’on pourra effectivement extraire des profondeurs « hydro-fracturées ». « Pour le gaz de schiste, expliquent les auteurs, le taux effectif de récupération varie de 15% à 40%. »

    […]

    #gazdeschiste #schiste #pétrole #ecologie

  • Comment nourrir 9 milliards d’humains sans détruire la planète ?

    http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/10/14/comment-nourrir-9-milliards-detres-humains-sans-detruire-la-pl

    La démographie sera assurément l’un des enjeux majeurs de notre siècle. Alors qu’un milliard d’êtres humains souffrent déjà de malnutrition, la population mondiale ne cesse de croître, pour atteindre sept milliards à la fin octobre, et plus de neuf milliards d’ici 2050. Dans le même temps, l’agriculture, qui ne parvient plus à nourrir toutes ces bouches, pollue toujours plus la planète, en dégradant les sols, les nappes phréatiques, la biodiversité et en rejetant 20 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales.

    1/ Améliorer les rendements agricoles.
    2/ Optimiser les apports aux cultures.
    3/ Privilégier la consommation humaine directe.
    4/ Réduire le gaspillage.
    5/ Enrayer l’expansion des terres agricoles

    #ecologie #agriculture #developpementdurable #demographie

  • Comment Goldman Sachs a provoqué la crise alimentaire

    https://globalpresse.wordpress.com/2012/09/10/comment-goldman-sachs-a-provoque-la-crise-alimentaire

    Goldman Sachs a créé un indice boursier sur les matières premières qui a déstabilisé le système. Et après la crise de 2008, les investisseurs se sont tournés vers ce secteur, contribuant ainsi à la formation d’une « bulle alimentaire ». L’offre et la demande y sont évidemment pour quelque chose, mais la hausse des prix des denrées alimentaires constatée à travers le monde a une raison plus profonde : la gourmandise de Wall Street.

    Les banques et les traders sont les « carnivore s » du système

    Aujourd’hui, les banques et les traders dominent la chaîne alimentaire ; ils sont les carnivores du système et dévorent tout sur leur passage. Presque tout en bas, le fermier s’efforce de survivre. Pour ce dernier, la hausse du prix des céréales aurait du être une aubaine, mais la spéculation a également entraîné la hausse du prix de tout ce qu’il doit acheter pour cultiver ses céréales (des graines aux engrais, en passant par le carburant diesel). Tout en bas de la chaîne se trouve le consommateur. L’Américain moyen, qui consacre entre 8 et 12 pourcent de son budget hebdomadaire à l’alimentation, n’a pas été touché tout de suite par la hausse des prix. Mais pour les près de 2 milliards de personnes dans le monde qui dépensent plus de 50 pourcent de leurs revenus pour s’alimenter, les effets ont été dévastateurs : le nombre de personnes affamées a augmenté de 250 millions en 2008, portant le nombre total de personnes souffrant d’insécurité alimentaire dans le monde à un milliard (un chiffre sans précédent).

    #malnutrition #spéculation #famine #banques #goldmansachs