Ces 6 gravures sont référencées dans le BAAZAR de Tanxxx sur son tumblr. thank tanxxx
▻http://baazar.tumblr.com
#gravure_sur_bois #Louis_Moreau #grande_guerre #Tanxxx
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Moreau_(peintre)
Ces 6 gravures sont référencées dans le BAAZAR de Tanxxx sur son tumblr. thank tanxxx
▻http://baazar.tumblr.com
Discussion:Tanxxx/Suppression — #Wikipédia
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Tanxxx/Suppression
#page_à_supprimer @tanxxx
(Déjà signalé aussi ça :
Wikipédia:Appel à commentaires/Article/Tanxxx — #Wikipédia
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Appel_%C3%A0_commentaires/Article/Tanxxx#Supprimer_le_nom_v.C3.A9ritable )
Le marigot WP...
Merci Tanxxx!
on est le 1er mai : je chôme et j’arbore une églantine rouge (et non pas cette saloperie de muguet)
Tanxxx, la môme révoltée de la BD indé
▻http://www.citazine.fr/article/tanxxx-sale-mome-revoltee-de-bd-inde
Un média libre ça peut aussi être une BD. Article sur Tanxxx, illustratrice pour CQFD ou qui soutient #NDDL. À venir : un article sur l’Atelier Médias libres qui présente ses techniques de linogravure.
A Angoulême, Tanxxx présentait « Faire danser les morts », la suite de « Rock, Zombie », une épopée déjantée sur fond de punk énervé, le tout mené à fond de caisse par une héroïne aussi drôle qu’impitoyable. Une BD qui lui ressemble, en fait.
Esthétique et filatures - Mandel, Tanxxx | 2009
►http://www.audouchoc.com/article-esthetique-et-filatures-mandel-tanxxx-71270942.html
Une jeune fille maltraitée par son père prend la fuite après être persuadée d’avoir tué ce dernier.
Un album rempli d’originalité et de punch.
(#livre #bande_dessinée merci @baroug et bien sûr @tanxxx)
►http://www.dailymotion.com/video/x6vlw1_lisa-mandel-nini-patalo-tanxxx-esth_creation
Tanxxx : la plus punk des dessinatrices françaises
►http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=rQuaGpyyPhM
via @elchiquito
Linogravure de l’événement / avènement du 15 avril par Tanxxx
▻https://daughters.bandcamp.com/track/satan-in-the-wait-2
Notre-Dame is burning
▻https://www.arteradio.com/son/61661382/notre_dame_burning
Le 15 avril 2019, alors que l’incendie de Notre-Dame de Paris fait rage, Chloé Duval déclenche son enregistreur près de la cathédrale. Une séquence tout-sonore avec cris, brasier, chants et prières. Un moment d’écoute plus fort que toutes les images.
the queen of chisel
Si le doigt de Dieu ou la queue du malin n’est pas à l’origine de l’incendie de Notre-Dame de Paris (hihihi...), cette lino est l’oeuvre des doigts de #Tanx.
encore une fois : merci @tanxxx !
les casseurs
... pardon : « les casseuuuuuuuurs » :
(2) ▻https://twitter.com/TANXXX_/status/728928851389255682
(1) ▻https://twitter.com/TANXXX_/status/728917963764576256
deux bon strips en réponse au zéro argument logique qui se développe actuellement histoire de bien rester bien sagement dans les clous des pouvoirs
1/ #capitalistes ?
2/ #politiques ?
3/ #médiatiques ?
(ui, y’a un piège !)
Carnets du réveil | TANXXX
▻http://tanxxx.free-h.fr/bloug/archives/7904
lassée de mon #dessin, lassée de mon propos, bref, saoulée de tout, un beau jour je me suis mise à dessiner en roue libre, comme je le fais habituellement dans mes carnets mais ce coup ci en laissant – autant que possible – ma tête de côté. La méthode pourrait être assez proche du dessin automatique sans en être vraiment (c’est difficile), et se rapproche encore plus du cadavre exquis, sauf que je suis seule à participer. Je fais ces dessins au réveil, d’où le nom. Parfois je les continue en journée, toujours en tous cas dans une sorte de torpeur lasse, c’est mon côté poète maudit. En attendant de leur trouver un support imprimé adéquat, je les mets ici.
Ya une Lino du réveil à acheter 25 ou 30 euros aussi :
▻http://tanxxx.free-h.fr/bloug/archives/7854
PAYE TA SHNEK (via @tanxxx)
►http://payetashnek.tumblr.com
Un homme d’un cinquantaine d’années : « Vous êtes charmante, je recherche la femme de ma vie vous savez. (Moi : Je suis mineure.) C’est pas important dès 15 ans on est femme, on peut faire des enfants. »
Haha, au milieu de gros lourds, il y en a qui sont mignonnes et marrantes.
Hey mademoiselle, t’es charmante, tu fais quoi dans la vie ? (Moi : Je sais pas devine) Coiffeuse ? (Moi : Non graphiste.) Ahhh ! Tu fais du graff ?? Viens ya un mur en bas de chez moi !
C’est comme lire les commentaires du monde ou de rue 89 : à la fois drôle (parfois) et profondément consternant. Ma copine a peut être plus ri que moi (mais elle se fait rarement embêter).
esthète :
Mademoiselle vous êtes tellement belle, vous ressemblez à un tableau de Picasso.
Hey madmoiselle ! Vos cheveux sont aussi voluptueux que la crinière d’un oiseau !
amoral :
Alors que je me promène avec mon bébé : « Hé, Madame !! Jette-le, je vais t’en faire un plus joli, moi !! »
kamikaze :
Hé la miss, t’es tellement belle que même quand j’me mouche, j’pense à toi. (Il me montre le contenu de son mouchoir) Regarde c’est la même couleur que t’es yeux, c’est un signe !
Les amis du dimanche : @sihn, @hjm74 et @tanxxx. Bienvenue sur Seenthis !
Anarchie sur linoléum : entretien avec Tanxxx et petit précis de linogravure
▻http://atelier.mediaslibres.lautre.net/Anarchie-sur-linoleum-entretien.html
Les belles affiches qui parlent de lutte, c’est comme la musique : on ne fera pas de révolution en s’en passant ! Tanxxx, illustratrice bordelaise, a réalisé une linogravure de soutien à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Beaucoup d’entre nous ont découvert à cette occasion cette alternative à la sérigraphie à la portée de tous et toutes. Tanxxx la détaille dans la brochure Cut or Die disponible à la suite de l’entretien.
(Tiens, j’avais jamais tilté que Tanxxx était de #Bordeaux.)
auto-droit de réponse | TANXXX
▻http://tanxxx.free-h.fr/bloug/archives/8033
La question est : peut-on taper sur une femme #misogyne ?
Ce qui ne va pas, dans ce texte, c’est que tu n’as pas compris que les blogs “girly” ne le sont que parce que des éditeurs (ou plus largement la société) ont voulu les désigner comme tels, que parler de macarons ou de shopping n’est typiquement #féminin que dans la tête de misogynes. Tu as appris depuis que les femmes baignent dans le #patriarcat et que bien heureuse qui s’en prétend débarrassée : tu as toi même vu et éprouvé les limites des remises en question, que ce soit sur les comportements autour de toi ou les tiens propres.
Tout n’est pas si simple que décréter que telle publication est merdique, c’est oublier que les femmes sont victimes du rôle qu’on leur assigne, et les fustiger parce qu’elles s’y conforment (et nier par la même occasion que ça puisse être autre chose que s’y conformer) fait totalement partie du modèle patriarcal. Surprise !
Troller les trolls par @tanxxx
►http://soupe-a-l-herbe.blogspot.fr/2013/07/troller-les-trolls.html
Un jour, les gens comprendront que toutes les luttes se recoupent, s’entretiennent les une les autres, et marchent toutes main dans la main pour nous maintenir tranquilles. Il ne s’agit pas de dire que le #féminisme est plus important que le reste, mais que le #patriarcat a des incidences bien réelles, et ce aussi au sein de la #lutte des classes, des luttes antiracistes, des luttes LGBT, et vice-versa.
Haha, le sandouiche il est génial. Mais sinon super résumé avec des liens plus complets pour quasiment chaque point.
Le vrai pouvoir consiste toujours à définir le sens des mots. Je suis quand même très impressionné de voir que la notion même de lutte des classes est mal comprise, au point d’être prise pour un idéal alors que ceux qui proposèrent cette notion pour expliquer la société la proposaient comme un constat. Jusque chez des intellectuels professionnels revendiqués ! Mais après tout, comment s’en étonner ?
NB : le forme de lutte préconisée par les méchants rouges pas féministes contre l’oppression est la grève. Idéalement, générale. Ni l’indiniaison, ni la lutte armée : la GREVE : le retrait, l’abandon, l’ostracisme, l’abstention. Le combat, le militantisme ont pour invariables conséquences la récupération. L’oppresseur ne se nourrit que de l’oeuvre d’autrui. Qu’autrui baisse les bras et l’oppresseur est seul.
Tant d’années d’études pour compliquer de si simples choses....
génial, merci @tanxxx
#femmes #féministes #trolls #doigt #dessin #mecsplications #bam #boum
Blog wurde entfernt.
Leider wurde der Blog unter soupe-a-l-herbe.blogspot.com entfernt. Diese Adresse ist für neue Blogs nicht verfügbar.
@tanxxx : t’as vu ? On parle -très vite- de toi ici : ▻http://www.ecrans.fr/Mon-macon-etait-illustrateur,16432.html
@tanxxx : comme j’adore l’idée que tu postes ton work in progress sur Seenthis, je t’ai fait une petite surprise en page d’accueil (pour les utilisateurs non connectés). #seenthis_doodle
@seenthis bonne idée ! Il y aurait moyen de virer le rose, par contre ? ;-)
Wikipédia:Appel à commentaires/Article/Tanxxx — #Wikipédia
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Appel_%C3%A0_commentaires/Article/Tanxxx#Supprimer_le_nom_v.C3.A9ritable
Si vous avez le nombre de contributions nécessaire, votez dans ce sens.
Les pétasses, l’abêtissement et les éditeurs | Tanxxx (Des croûtes aux coins des yeux)
►http://tanxx.com/bloug/archives/4961
Si j’ai des héroïnes, elles sont comme Louise Michel, ou Frida Kahlo, ou une de ces chieuses comme les cons aiment appeler les femmes qui se laissent pas monter sur les pieds par eux.
Bon, tout le monde ne peut pas être Louise Michel, je vous le concède. Mais entre Louise Michel et Pénélope Bagieu, il y a tout de même un putain de monde, bordel, alors pourquoi les éditeurs s’acharnent-ils à publier des greluches décervelées qui causent de leur dernière jupe à la con ? Ça fait un sacré bout de temps que je fulmine en voyant la énième coconne à sortir un bouquin sur ses talons et ses recettes de cupcakes dont tout le monde se branle. Aujourd’hui, ça a été la goutte d’eau, à la lecture de cette chronique merdique à propos de cette daube infâme. Et quand on lit ce genre d’horreur, je suis désolée, je peux pas rester là à rien faire, les bras ballants, abasourdie par tant de connerie. T’uses pas avec ces trucs, me dit-on, mais MERDE.
la #révolution et le #précaire | l’armée des ombres, version @tanxxx
▻http://soupe-a-l-herbe.antifa-net.fr/revolution-et-le-precaire
Je suis toujours précaire, 12 ans après, je le vis pas spécialement mal, et ma situation est en grande partie choisie et consciente (dans le sens où je ne la subis pas autant que quand j’étais au RMI). Ma révolte a trouvé un lit, un axe, un but. J’ai découvert l’anarchisme, ou plutôt que je me suis débarrassée des clichés sur celui-ci pour l’embrasser pleinement. Mais j’ai toujours du mal à trouver ma place dans le militantisme. Mon savoir, ma culture acquis ces dernières années ne suffisent pas toujours à adhérer à ce que je vois concrètement du militantisme. J’ai fini par comprendre, appréhender et relier à ma vie les concepts que je trouvais parfois abstraits, mais ça ne se fait pas sans un effort, même en ayant cette culture. Par exemple parler de prolétariat comme classe commune entre un prof et un RSAste, ça me chatouille, j’y peux rien, c’est plus fort que moi.
J’ai du mal à trouver ma place parce que j’ai l’impression que les concepts font fi de réalités autrement plus concrètes. J’ai du mal à me considérer dans la même classe qu’un fonctionnaire, j’ai du mal à entendre d’un salarié que je ne suis pas révolutionnaire si je demande, dans un accès de désespoir, un statut qui me protège. Je sais que ça n’est pas révolutionnaire, et j’ai eu honte de proférer ce blasphème en réunion syndicale. Si j’admets m’être vautrée dans le réformisme (bouuuh !), j’aimerais bien qu’on admette, ne serait-ce que deux minutes, qu’il est loin d’être facile d’être révolutionnaire quand on est précaire. Tout comme il est facile de dire qu’on se fout des papiers quand on est blanc, il est facile de dire que le genre n’est pas un problème quand on est un homme, etc. Il est facile de décréter ce qui est révolutionnaire ou non quand on ne craint pas pour ses arrières (je renvoie à ce super texte).
Par exemple parler de prolétariat comme classe commune entre un prof et un RSAste, ça me chatouille, j’y peux rien, c’est plus fort que moi.
Serait-ce la différence de pouvoir d’achat qui provoque cette sensation ? Si la prolétarisation c’est le fait de devoir louer ses forces de travail à la Machine, alors les classes moyennes s’incluent de fait dans le prolétariat. C’est bien dans la tête que ça se passe plus que dans le porte-monnaie.
D’ailleurs personne n’échappe à cette absorption : « classe moyenne », « pouvoir d’achat » ... voilà des concepts bien capital-compatibles.
Peut-être ne faut il plus considérer que le #prolétariat n’aurait à perdre que ses chaines (et ne pas oublier qu’aucun #réformisme n’est possible sans de fortes tensions… #révolutionnaires), voir
La figure du prolétariat, multitudes, #insurrection et nécessité subjective
►http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5530
des croûtes aux coins des yeux » Blog Archive » la fin de @tanxxx (?)
▻http://tanxxx.free-h.fr/bloug/archives/6997
Ben ouais : comment passer à autre chose maintenant que je suis bien coincée dans Tanxxx ? Le #dessin léché m’emmerde désormais assez prodigieusement. Je crois que c’est Benasayag qui, parlant de progrès dans une de ses conférences, expliquait qu’avec la technique on sait ce qu’on gagne mais on ne sait pas ce qu’on perd. Je remonte le temps parfois et je ressors des vieux dessins. Je vois tout de suite ce que j’ai gagné depuis, comme dit Grégory, ce que je me “suis fait chier à maitriser”, mais je vois surtout, avec beaucoup d’amertume, ce que j’ai perdu. Et malheureusement c’est beaucoup plus difficile à retrouver que la bête #technique.
La technique, ça s’apprend, ça se travaille, y’a rien de sorcier à ça. N’importe qui qui décide de passer du temps et de travailler l’acquerra. Et au final, au bout de 10 ans si je sais dessiner comme je le voulais ou presque, j’ai perdu de vue le #plaisir et la spontanéité. La technique a bouffé tout ça.
Je souligne une citation dans la citation parce qu’elle me parait être fondamentale :
avec la technique on sait ce qu’on gagne mais on ne sait pas ce qu’on perd
J’aimerai bien en discuter un de ces jours. Quand on aura le temps :)
la conférence en question de Benasayag était d’ailleurs mentionnée ici ►http://seenthis.net/messages/166428 en écho à un entretien avec Jacques Ellul
Je vais rebondir mais un peu plus tard, je ne suis pas en vacances, moi ! Enfin si mais non. Justement :) Je cale des périodes pour expérimenter de nouveaux outils et/ou produire des sujets perso mais ça va de paire. Par exemple, j’ai officiellement fermé boutique pour travailler sereinement sur des travaux perso en cours. L’an passé, j’ai profité des vacances de Noël pour m’initier à l’aquarelle parce ça faisait un petit bout de temps que ça me titillait, notamment pour la carto mais depuis je la pratique dans d’autres domaines. C’est mon côté papillon, je ne me suis pas laissée enfermée par une technique particulière, ça ne m’a jamais intéressé la technique en tant que technique. Je trouve toujours enrichissant d’explorer d’autre univers. Les expériences qui en sortent sont plus ou moins heureuses mais ça me permet d’avancer. En fait, plutôt que de parler de technique, je préfère parler d’outil, de l’outil qu’on utilise pour exprimer des choses, celles qu’on ressent, celles qu’on veut mettre au grand jour. Parce que l’outil on fait en sorte qu’il s’adapte à nos besoins, et non l’inverse. Et donc chaque fois j’aborde l’outil en tâtonnant. Je me renseigne sur les principes de bases et rapidement ça va m’ennuyer alors j’expérimente avec ce minimum de savoir faire et je vais dialoguer avec l’outil et les matériaux pour mieux me les approprier pour parvenir à mes fins, l’image que je veux communiquer. C’est un travail en perpétuel mouvement. Je dis travail mais c’est un réel plaisir de naviguer ainsi, et parfois une réelle souffrance pour parvenir à ce qu’on veut.
@aude_v sauf qu’Illich pense l’outil dans une dimension industrielle alors que moi je le considère dans une dimension artisanale, c’est complètement différent. Sinon j’aime bien sa notion d’outil convivial.
Ça m’intéresse beaucoup ce questionnement de ni tanxxx ni Mathilde sur l’outil, la technique, l’identité ...
Il me semble qu’il y a la question du système, la maîtrise de la technique peut nous enfermer dans une identité « génétique » qui nous fait perdre notre être comme l’explique Benasayag. Dans mon travail j’utilise très peu d’outils, papier, bic et encre de Chine à la plume. Je pense souvent à ce risque d’enfermement dans le « beau dessin » et je m’y complaît certainement d’un certain point de vue. Il y a une citation de Hokusai qui m’a beaucoup influencée et guidée :
« Depuis l’âge de cinq ans, j’ai la manie de recopier la forme des choses et depuis près d’un demi siècle, j’expose beaucoup de dessins ; cependant je n’ai rien peint de notable avant d’avoir soixante-dix ans. A soixante-treize ans, j’ai assimilé légèrement la forme des herbes et des arbres, la structure des oiseaux et d’autres animaux, insectes et poissons ; par conséquent à quatre-vingt ans, j’espère que je me serai amélioré et à quatre-vingt-dix ans que j’aurai perçu l’essence même des choses, de telle sorte qu’à cent ans j’aurai atteint le divin mystère et qu’à cent dix ans, même un point ou une ligne seront vivants. Je prie pour que l’un de vous vive assez longtemps pour vérifier mes dires. »
On peu y voire du « toujours plus », toujours plus de maîtrise, mais il me semble qu’elle n’est pas une quête en soi, ce n’est pas le but de « avoir de la technique » mais se débarrasser des contraintes technique pour avoir la possibilité de s’occuper à l’être des êtres. Je sais plus ou j’avais lu ou entendu ça mais dessiner est une quête de compréhension, pour dessiner il faut avoir en tête qu’on observe de la lumière réfléchit, que la chose dessiner est un volume de telle ou telle nature et que le fait de chercher à dessiner ces choses demande de comprendre cette nature. Comme je pense ne jamais être capable de comprendre la « vrai nature » de quoi ou qui que ce soit puisque les choses et les êtres ne sont pas fixes, la nature est de fait insaisissable mais en même temps cette recherche ne me semble pas vaine. C’est plutôt une tentions vers qui me semble le moteur (un truc vivantes mouvement) plutôt que l’arrivée a des objectifs qui me paraît un truc de mort, quant on arrive au but, c’est quant on arrête de bouger soi même et que les vers peuvent passer à table.
Bon d’un autre côté j’ai aussi souvent des doutes par rapport à ce risque de système, de recettes. Des moments ou la lenteur de la technique me décourage ou me paralyse. Je suis de plus en plus lente parceque je m’enfonce de plus en plus dans des petits détails. Il y a la contrainte de vouloir faire du beau qui me bloque, la peur de gâcher du papier me paralyse encore. D’un côté je légitimé ma quête du beau dessin dans une idée qu’elle est une politesse faite aux regardeureuses, mais d’un autre côté je déteste les œuvres que je qualifie de décoratives et je pense aussi que mon côté bourgeoise doit intervenir pour beaucoup dans mon goût pour le « beau dessin bien fait techniquement ». J’ai l’impression d’être toujours sur le fil du paradoxe. Il y a aussi le fait que la technique est un moyen de me protéger des attaques du style Mermet a la Fiac « un gosse de 5 ans pourrait faire mieux ». Truc qui fait que même si une personne n’aime pas mon travail elle ne m’agresse pas en me traitant de nulle.
Il y a quelques années lors de la dernière édition du festivals periscopage il y avait un dessinateur dont j’ai oublier le nom qui a fait une conférence hyper intéressante et surtout très décomplexante sur cette question du beau dessin ou de la technique. Il expliquait que la quête de beauté graphique et technique est un frein à la créativité, une idée élitiste et discriminante. Je pense qu’il a tout à fait raison, la maîtrise technique est réservée à celleux qui disposent du temps, et elle exclue celleux qui n’en ont pas pour s’entraîner. D’une part on exclue celleux qui n’ont pas ce temps, mais on s’exclue puisque pendant qu’on travail sur la technique on oublie que le principal c’est ce qu’on veux exprimer et ressentir. Pendant qu’on lutte avec son crayon, on perd le plaisir immédiat d’être en train de dessiner. On travail alors qu’on devrait jouir.
J’ai l’impression d’enfiler des évidences, désolé si c’est le cas.
Ce que tu dis @mad_meg me fait penser à ces expériences que je mène actuellement avec l’aquarelle (pour ne citer que celles-ci). Récemment j’ai fait une image « conceptuelle » on va dire pour mettre en comparaison des surfaces agricoles vivrières et des surfaces d’agriculture intensives. La façon de représenter ces surfaces d’agriculture vivrières n’étaient pas « conformes » : les petites parcelles sont représentées comme vues du ciel alors que les petites maisons sont représentées vues de face. Tous ceux qui ont vu l’image terminée ou en train de se faire n’ont rien vu. Il y a juste une amie peintre qui m’en a fait la remarque. Je lui ai répondu oui, je sais, mais je m’en fiche, si j’avais fait les maisons vues du dessus, ça n’aurait pas marché, alors que comme ça, ça fonctionne très bien, tout le monde comprends ce que je veux dire. C’est l’intention qui a guidé la technique, en quelque sorte.
Le dessin et ici pour ton exemple d’aquarelle ça marche aussi est la transcription d’une idée. Ici tu voulait faire passer une information de manière plaisante, le côté « photo réaliste » ou « conforme » du sens des maisons n’a aucune importance dans la transcription de ton idée. Toi @odilon tu veux qu’on comprenne l’idée de maison par un signe, pas imiter une vue de Google earth.
Le dessin me semble être la forme graphique la plus proche de ce qu’est une idée. Les sculpteurices, les peintres, les architectes, passent presque toutes par un dessin avant de matérialiser leurs idées. Le dessin est d’ailleurs utiliser comme système d’écriture dans les idéogrammes, mais même l’écriture phonétique abstraite est aussi du dessin, les typographes ne me contredirons pas.
La technique est très importante si on cherche à imiter, je pense au dessin d’observation qui demande de la pratique à mon avis mais le fait de bien savoir faire coïncider le degrés de détail nécessaire avec le message qu’on veut transmettre est aussi de la technique. En fait je sais pas si c’est la technique qui pose problème, elle pose problème quant elle deviens rechercher pour elle même et que le message disparaît pour elle.
oui oui @mad_meg, je suis tout à fait d’accord. Lorsque je peins un paysage, le dessin entre dans une grande part de l’œuvre finale. Par contre je vais sans doute jouer sur les couleurs et les contrastes pour donner une ambiance particulière ou mettre une partie plus en valeur. Selon ce qu’on veut faire, on va choisir telle ou telle technique. La technique doit rester un moyen, pas une fin c’est-à-dire rester au service du message qu’on souhaite transmettre. Sur la typo je ne vais pas te contredire, je viens des arts graphiques ;) D’ailleurs, c’est pareil pour un travail de graphisme, je commence toujours par dessiner pour poser les idées. Ou même le jardinage, je fais des esquisses avant de faire mes plantations.
Tout artiste cherche à démonter le mécanisme de sa technique pour voir comment elle est faite et pour s’en servir, au besoin, à froid. Néanmoins, une œuvre d’art ne réussit que lorsqu’elle a pour l’artiste quelque chose de mystérieux. Naturel : l’histoire d’un artiste est le dépassement successif de la technique utilisée dans l’œuvre précédente, par une création qui suppose une loi esthétique plus complexe. L’autocritique est un moyen de se dépasser soi-même. L’artiste qui n’analyse pas et qui ne détruit pas continuellement sa technique est un pauvre type.
Cesare Pavese, Le métier de vivre
En fait je vis le dessin, la peinture, la photo ou le graphisme comme un apprentissage. Je suis toujours en apprentissage. C’est pour ça que j’explore par ci par là différents mode de représentation. J’ai pratiqué la photo un temps en produisant des images très personnelles. J’avais porté ce projet en moi longtemps avant de m’y mettre mais sans le penser. Et puis un jour le truc est parti, j’ai pris mon appareil, fait une petite installation et réalisé une première série. Ensuite j’ai travaillé des mises en scène avec différents objets et matériaux réfléchissants, et j’ai produits plusieurs séries assez différentes en testant d’autres choses. Et puis, comme dans ta citation @lyco, un moment je n’arrivais plus à dépasser cette production, un peu comme si j’étais parvenue à un seuil au-delà duquel je ne pourrais pas produire une nouvelle et belle émotion par ce moyen. J’ai arrêté la photo.
hé hé oui @fil, des amis plasticiens jalousaient les intermittents du spectacle qui touchaient des indemnités de chômage pendant les périodes de création, ce qui n’est pas le cas dans les arts plastiques :)
Pour revenir à @tanxxx, je comprends bien son dilemme. Dans ma vie de graphiste, il y eu une période où je travaillais sur des bases riches en couleurs et en contraste avec des dessins au trait que je mettais en fond, etc, bref, un truc un peu personnel qu’on reconnaissait du premier coup d’œil. Et puis voilà, j’en avais fait à peu près le tour et je suis passée à des graphismes complètement dépouillés, zen on pourrait dire. Ça ne plaisait pas à beaucoup mais ça a plu à d’autres. Je crois que c’est à ce moment que ma situation c’est vraiment dégradé. Mais ce n’était pas à cause de ça mais plutôt de la conjoncture (l’arrivée de la pao dans les services com des collectivités locales) et les circonstances (des personnels des collectivités locales qui changent avec les prestataires de service) et du fait que je suis complètement nulle pour faire de la prospection. Je passe sur les détails, c’est un peu long. Donc je me suis retrouvée à manger beaucoup de pommes de terre et à couper le gaz pour me chauffer uniquement avec du bois dans la petite cheminée et c’était juste :). L’option qui me restait était de me faire embaucher dans une boite. Et là, rien qu’à l’idée, j’en avais une boule dans la gorge. Non pas que je ne voulais pas être salariée, mais le boulot en agence, j’ai testé 4 mois, ne m’intéresse pas. J’ai tenu comme ça et j’ai découvert la carto, celle notamment de quelqu’un qui nous est cher ici. Ça m’a apporté un nouveau regard sur la façon de penser le comment raconter une histoire parce que finalement, faire une image, c’est raconter une image.
Tout ça pour dire que la façon dont on exerce son métier de dessinatrice ou de peintre ou de graphiste évolue aussi en fonction de sa propre histoire, des rencontres, des découvertes, des bouleversements. Pourquoi devrait-on avoir une production picturale linéaire alors que la vie ne l’est pas. Quand on parle de maitrise d’une technique ou d’un outil, en fait j’ai le sentiment qu’il ne nous apporte plus rien, qu’il ne nous surprend plus, bref, qu’on s’emmerde. A l’inverse, on peut trouver un intérêt toujours renouvelé dans la perfection du détail comme toi tu fais @mad_meg moi je trouve ton travail magnifique. Alors au-delà de toute considération, il faut tenir compte aussi du plaisir à faire ce qu’on fait. Je sais pas si l’artiste doit se dépasser, faire de l’art pour de l’art ça me parait pas très intéressant comme programme, il faut surtout avoir un truc à raconter.
Toujours plus blanc que blanc , article de Mademoiselle, illustré par @tanxxx :
►http://www.cqfd-journal.org/Toujours-plus-blanc-que-blanc
Le Sénat s’inquiète pour la « liberté psychologique des enfants ». Est-ce parce que la France (presque) toute entière s’apprête à fêter Noël et le petit Jésus, en offrant de mini-tables à repasser à de douces et jolies petites filles et de gros flingues à de courageux petits garçons qui ne pleurent pas ? Est-ce parce que beaucoup de leurs mères battues ne porteront toujours pas plainte ? Non, l’inquiétude du Sénat provient de la présence de quelques femmes voilées au sein de crèches ou du domicile d’assistantes maternelles. Présence qui porterait atteinte au principe de laïcité…