• De Bagdad à Jérusalem : L’Orient indiscret
    http://blog.lefigaro.fr/malbrunot

    Après Assad : l’opposition veut-elle rééditer le scénario irakien ?

    ... Il est intéressant de lire le document qui a donné naissance à cette coalition.

    Le deuxième point stipule que « les parties signataires conviennent d’œuvrer pour la chute du régime, et de tous ses symboles et piliers, et pour le démantèlement de ses organes de sécurité, en poursuivant tous ceux qui ont été impliqués dans des crimes contre les Syriens ». Cela signifie en clair que l’objectif n’est pas seulement la chute du régime, mais également, dans une large mesure, de l’Etat syrien, puisqu’on appelle à la disparition « de tous les symboles et piliers » de ce régime.

    Nous ne sommes pas loin du scénario post Saddam de 2003, avec une débaassification totale du régime irakien. Cette opération d’éradication fut pourtant la pire des erreurs commises par les Américains et leurs alliés après la chute de Saddam Hussein. Veut-on rééditer la même erreur en Syrie ? Que souhaite-t-on faire de l’armée syrienne ? Dans le chaos qui s’annonce après la chute du régime, celle-ci apparait pourtant comme la seule institution capable de garantir un semblant d’unité en Syrie, surtout lorsqu’il faudra neutraliser les groupes armés les plus radicaux qui rechigneront à abandonner leurs armes....

    Très inquiétant en effet que la nouvelle coalition des opposants syriens au régime en place veulent la destruction complète de l’état syrien et de son armée.

    #Syrie #Baas

  • LETTRE OUVERTE DE CLAUDE ZEREZ DONT LA FILLE – 20 ANS– A ÉTÉ TUÉE EN SYRIE
    http://www.alterinfo.net/LETTRE-OUVERTE-DE-CLAUDE-ZEREZ-DONT-LA-FILLE-20-ANS-A-ETE-TUEE-EN-SYRIE_a

    A l’image de nombreux syriens, je me retrouve père d’une victime de la guerre qui se déroule dans notre pays. Pascale avait vingt ans lorsque le 9 octobre dernier, le bus public qui la conduisait fut l’objet d’une attaque dans laquelle elle périt, assassinée par une bande armée reconnue comme faisant partie de l’Armée Syrienne « Libre » que vous soutenez, encouragez et alimentez depuis le début du mouvement.

    Des raisons d’Etat vous poussent peut-être à prendre position en faveur de l’Armée Syrienne « Libre » (ASL) mais ne clamez surtout pas que c’est pour libérer le peuple syrien de la dictature. Le régime syrien actuel et son appareil politique n’est pas tendre, nous le savons depuis longtemps, mais les « bandes » de l’ASL associent également l’arbitraire à la brutalité ; ce mouvement porte en lui les germes d’une nouvelle dictature qui nous fera certainement regretter la précédente. ...

  • Les armes envoyées aux rebelles syriens tombent dans les mains des extrémistes djihadistes | Slate
    http://www.slate.fr/lien/63371/syrie-armes-rebelles-djihadistes

    Une bonne partie des armes envoyées par les Etats-Unis aux rebelles syriens pour les soutenir dans leur tentative de renversement du régime de Bachar el-Assad finit entre les mains de djihadistes islamistes, selon un rapport confidentiel auquel le New York Times a eu accès.

    #Syrie #djihadistes

  • Alain Gresh : « … Même les militants anti-apartheid qui viennent de l’Afrique du Sud, disent que cette situation d’apartheid en Israël, est pire que ce que l’on connaissait chez eux ! »
    http://www.noorinfo.com/Alain-Gresh-Meme-les-militants-anti-apartheid-qui-viennent-de-l-Afrique-du

    Journaliste, spécialiste du Proche-Orient, Alain Gresh est né au Caire en 1948. Elevé en français par un père adoptif égyptien. Il a grandi dans une époque marquée par la lutte anticoloniale et les discours de Nasser. C’est aujourd’hui un journaliste engagé dans une gauche altermondialiste. Profondément laïque, il invite le Proche-Orient à sortir des « solidarités communautaires ». ./. Noorinfo l’a rencontré, pour un entretien sur le printemps arabe et le conflit israélo-palestinien.

  • Syrie : Ce que la démographie nous dit du conflit
    http://www.noorinfo.com/Syrie-Ce-que-la-demographie-nous-dit-du-conflit_a5814.html

    Sunnites, alaouites, Kurdes, chrétiens, druzes... La guerre en cours depuis dix-huit mois se joue aussi dans le poids et la vitesse de croissance des différents groupes qui se partagent le territoire ou s’entredéchirent.

    Intéressant article sur la démographie des communautés en Syrie qui peut éclairer la nature du conflit actuel et son avenir.

  • Une analyse intéressante de Bertrand Badie, enseignant-chercheur associé au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), sur la diplomatie autour de la situation en Syrie.

    « L’Occident accueille avec un certain soulagement la politique de veto sino-russe en Syrie »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/09/11/syrie-l-occident-accueille-avec-un-certain-soulagement-la-politique-de-veto-

    Reste enfin, comme troisième facteur, les différents blocages qui proviennent de la « communauté internationale » elle-même. Il s’agit d’abord de blocage explicite, celui de la Russie et de la Chine. Il faut y ajouter des réticences très fortes venant de la plupart des puissances émergentes, notamment l’Inde et le Brésil.
    Il faut enfin prendre en compte les incertitudes et les craintes de la plupart des Etats de la région, même si celles-ci restent parfois inavouées. Sans accord avec la Russie et la Chine, une résolution du Conseil de sécurité n’est pas possible. Or, sans mandat de l’ONU, une intervention internationale viendrait aggraver les erreurs commises par les Etats-Unis lorsqu’en 2003 ils s’en sont dispensés pour débarquer en Irak.
    Moscou et Pékin considèrent que le seuil de l’acceptable a été franchi, notamment dans l’affaire libyenne, par des puissances occidentales qui, à la faveur des « printemps arabes », risqueraient peu à peu de s’imposer comme les uniques tuteurs de la région, ce qui, évidemment, est difficilement acceptable. Mais on peut émettre l’hypothèse que sans le dire, et tout en s’en défendant, les puissances occidentales sont comme soulagées d’utiliser les veto russe et chinois comme prétexte solide pour ne pas intervenir là où elles ne s’en sentent ni capables ni déterminées à le faire.

  • La Presse de Tunisie - nous-risquons-une-dictature-pire-que-celle-de-ben-ali | 54651 | 31082012
    http://www.lapresse.tn/31082012/54651/nous-risquons-une-dictature-pire-que-celle-de-ben-ali.html
    Yadh Ben Achour, l’ancien président de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution (Hiror), juge durement la transition démocratique de la Tunisie, notamment depuis l’accès au pouvoir du parti islamiste Ennahdha.

    Vous avez attiré l’attention sur certains passages de l’avant-projet de la Constitution qui ouvriraient la voie à une dictature théocratique...
    Depuis les premières réunions de l’Assemblée constituante, il ne se passe plus un seul jour sans que l’on soit assailli par les évènements ou les thématiques religieuses. Un jour ce sont les propos de certains constituants revendiquant l’application des peines coraniques, comme l’amputation ou la crucifixion, un autre jour ce sont les munaqibat qui investissent La Manouba, un autre jour encore les agressions terroristes indûment appelées «  salafistes » contre les artistes, les intellectuels, dont l’affaire de la Abdelliya représente le point culminant, puis des disputes parfois violentes au sein des mosquées, le lendemain des proclamations fracassantes et des appels au meurtre de la part d’un certain nombre d’imams-voyous, le surlendemain des violences à l’égard d’un groupe chiite, la veille, un procès inique contre de jeunes caricaturistes, l’avant-veille, un procès moyenâgeux contre la diffusion de Persepolis , sans compter les débats incessants autour de la charia, de l’adoption, du Code du statut personnel, de la polygamie, du niqab, et des muqaddassat.
    La religion a investi massivement le champ du débat social et politique, à tel point qu’on commence à en avoir une sorte d’indigestion. Il n’y a plus que cela, et les véritables problèmes du pays sont laissés de côté ou remis aux calendes grecques. Et, contrairement à ce que l’on dit, la religion n’est pas en train de gagner des adeptes, au contraire, elle est en train d’en perdre. Un certain nombre de croyants qui allaient pacifiquement faire leurs prières à la mosquée n’y vont plus, tellement ce lieu est devenu, non pas comme il devrait l’être, à savoir le symbole de la douceur, de la sérénité et de la contemplation, mais l’expression du militantisme politique le plus virulent, de la violence, de la haine, et de la laideur. Tout ce que le parti au pouvoir a réussi à faire, c’est de transformer notre religion en une véritable maladie sociale. Les Tunisiens ont vécu la religion comme un élément de libération, de cohésion sociale, de spiritualité. Ils la vivent aujourd’hui comme un cancer qui dévore le corps social tout entier et qui risque de le jeter dans le sous-développement et la régression généralisée. Si cela continue, la Tunisie ne sera pas simplement déclassée par les agences de notation, le bon Dieu lui-même n’en voudra plus.
    C’est dans ce contexte que, à propos des débats sur le projet de Constitution organisés par l’Association tunisienne de droit constitutionnel, j’ai effectivement affirmé que ce projet nous préparait une dictature théocratique et qu’il allait sanctionner la mort de la liberté d’expression que nous avons acquise grâce à la révolution. Les commissions constitutionnelles qui travaillent malheureusement sans aucune méthode, sans aucune véritable expertise, dans la dispersion, ont produit un projet qui est bien plus qu’un brouillon. Ils ne se sont pas contentés de la référence aux « nobles valeurs de l’Islam  » dans le préambule, ni de l’article premier de la Constitution sur lequel tout le monde est pratiquement d’accord. Ils se sont permis à deux reprises, dans deux articles différents de leur brouillon, d’insister lourdement pour rappeler que l’État est le protecteur de la religion et en particulier des «  valeurs sacrées », ce qui ouvre la voie à tous les risques possibles, en ajoutant, dans un autre article inclus dans le chapitre sur les droits et libertés fondamentaux, que l’État garantit la liberté de croyance et d’exercice des cultes et « criminalise toute atteinte aux valeurs sacrées ».

  • Que faire en Syrie ? - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2012-08-29-Que-faire-en-Syrie

    Excellente analyse d’Alain Gresh, comme toujours en ce qui concerne le Proche Orient...

    La crise syrienne s’éternise. Pour l’instant, en tout cas, ni les discours du pouvoir annonçant qu’il va écraser l’opposition, ni les espoirs des Occidentaux que le régime s’effondre ne se sont réalisés. Et le pays paie un prix élevé pour cette impasse, coût qu’il est difficile de chiffrer – des dizaines de milliers de morts, un nombre incalculable de blessés, bientôt 200 000 réfugiés à l’étranger. Cette descente dans l’abîme érode la fabrique même de la société, dressant les communautés les unes contre les autres, les villageois contre leurs voisins.

    On l’a dit à plusieurs reprises ici : le pouvoir porte la responsabilité majeure du bain de sang et de la spirale de violence qu’il a largement alimentée. Mais la crise syrienne se réduit-elle à un pouvoir dictatorial affrontant l’ensemble de son peuple ? Si tel était le cas, le régime serait tombé depuis longtemps. D’autre part, peut-on comprendre la crise en dehors de sa dimension géopolitique, en dehors de l’action d’acteurs aux motivations diverses ?

    #Alain_Gresh

  • Chiites et sunnites dans le monde arabe : la “culture”, ça sert aussi à faire la guerre ! | Culture et politique arabes
    http://cpa.hypotheses.org/3766

    Dans un « naguère » qui paraît tellement d’autrefois, on parlait, au temps de la guerre civile libanaise, des « islamo-progressistes », une expression, sans nul doute assez étrange, qui servait à définir les alliances compliquées du moment. Très éloignée en tout cas des clivages sur lesquels s’appuient les mobilisations d’aujourd’hui, et les haines de demain. A présent, la “mode”, si on ose le terme pour évoquer la situation en Syrie par exemple mais pas seulement, est au conflit irréductible entre chiites et sunnites. On ne reviendra pas ici sur les ressorts géopolitiques de cette thématique – cet article du Monde le fait très bien. En revanche, la mise en en place, patiente et méthodique, de cette « fabrique de la haine » mérite quelques commentaires.

    #chiites #sunnites

  • INTERNATIONAL : : SOLIDARITÉ : : Espoir pour les Libanais détenus en Syrie
    http://www.lecourrier.ch/101248/espoir_pour_les_libanais_detenus_en_syrie

    DISPARUS • L’intervention syrienne au Liban (1976-2006) s’est soldée par des milliers de disparitions et d’arrestations. Pour les proches de Libanais incarcérés en Syrie, l’insurrection entretient l’espoir.

    ...

    Libéré après vingt-six ans
    La vieille dame espère que la chute, encore hypothétique, de Bachar el-Assad puisse améliorer la situation de Dani. « Si le système tombe, les prisonniers seront libérés », affirme-t-elle avec optimisme. Pour le moment, Marie Mansourati place tous ses espoirs dans un prisonnier libanais, libéré il y a tout juste trois mois. Cet ancien détenu qui a requis l’anonymat et qui refuse de s’adresser à la presse a été emprisonné pendant vingt-six ans. « Son nom ne figurait pas sur nos listes, explique le président de Solide. Pendant vingt et un ans, ses parents l’ont cherché et ont fini par savoir où il se trouvait, et ils ont pu le visiter. » Marie Mansourati s’est empressées de le contacter. « Il m’a confirmé que Dani était en bonne santé. Je sais que c’est lui, il m’a détaillé le médaillon qu’il porte au cou. »

  • Un élu français agressé par des salafistes en Tunisie - TUNISIE - FRANCE 24
    http://www.france24.com/fr/20120822-jamel-gharbi-elu-PS-sarthe-victime-agression-salafistes-tunisie-f

    AFP - Un conseiller régional socialiste des Pays de la Loire a porté plainte après avoir été roué de coups à Bizerte (Tunisie) par des militants islamistes opposés à un festival culturel, a-t-il indiqué mercredi, une agression dénoncée par le président de la région, Jacques Auxiette (PS).

    Jamel Gharbi, 62 ans, élu régional PS dans la Sarthe depuis 2010 et chargé de mission à la ville du Mans, se promenait en compagnie de sa femme et de sa fille de 12 ans dans le quartier du port de Bizerte, ville dont il est originaire, dans la soirée de jeudi, quand il a été violemment pris à partie.

    « Nous avons croisé un groupe d’une cinquantaine de salafistes qui les ont agressées verbalement en raison de leurs vêtements d’été, qui n’avaient pourtant rien de choquant », a-t-il déclaré à l’AFP.

    Après avoir crié à ses proches de s’enfuir, il a vu les agresseurs se ruer sur lui et le « frapper à coups de matraques et de gourdins », a-t-il indiqué. « Personne ne m’a secouru. Je n’ai dû mon salut qu’au fait que j’ai réussi à m’enfuir. Si j’étais tombé à terre, ils m’auraient lynché ».

  • Non, le scénario libyen ne peut se reproduire !
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/08/20/non-le-scenario-libyen-ne-peut-se-reproduire_1747814_3232.html

    ...
    D’une part, l’analyse qui tient lieu de diagnostic ne saurait se contenter d’un simple constat fondé sur des pertes civiles qui seraient le seul fait des séides (bien réels) du régime de Bachar Al-Assad. En dépit des nombreuses défections, la ligne de fracture dépasse celle d’un clan aux abois contre le peuple syrien.

    Depuis des mois, la révolution s’est muée en guerre civile dans laquelle les alaouites sont plus ou moins passivement soutenus par des minorités dont ils étaient une garantie de protection ainsi que des composantes difficilement discernables.

    De fait, lire aujourd’hui l’évolution du conflit et en identifier les tenants et les aboutissants représente un défi largement occulté. Cette complexité doit être intégrée dans notre analyse, sans quoi nous faillirons dans la mise en œuvre d’une solution viable.
    ...

    Une analyse pertinente d’un membre d’un Think Tank proche du PS qui montre pourquoi une intervention même de type no-fly zone en Syrie est impossible.
    Lui propose une force d’interposition pour arrêter les combats et préparer une transition politique.

  • Syrie : si Assad tombe, pourra-t-il créer son Etat alaouite ? | Rue89
    http://www.rue89.com/2012/08/16/syrie-si-assad-tombe-pourra-t-il-se-replier-dans-un-etat-alaouite-234646
    Oui, la majorité des alaouites ne veulent pas d’un état refuge et sont attachés à une Syrie unie mais craignent seulement d’être massacrés par les sunnites comme cela a été plusieurs fois le cas sous l’empire ottoman.
    Pour rappel la fatwa de Ibn Taymiya (رحمه الله) dit : "Ces gens nommés « Al-nusayriyyah » et autres groupes parmi les Qaraamitah et Baatiniyyah, sont des plus grands mécréants que les Juifs et les Chrétiens. Non, ils sont des plus grands mécréant que la plupart des mushrikeen (polythéistes autre qu’Ahl ul-Kitab) et leur mal envers la Oummah de Mouhammad , est plus grand que le mal des mécréants qui sont en guerre avec les Musulmans, comme les Tatar, les mécréants Européens et les autres". (Majmou’ Al-Fatawa 35/145)
    Elle n’a jamais été réellement abrogée et elle est régulièrement mise en avant dans des émissions religieuses sur des chaînes satellitaires du golfe.

    • Un des passagers de ce vol raconte que sur le tarmac de l’aéroport de Damas, l’équipage a demandé aux passagers de participer à l’achat de kérosène. Air France ayant abandonné ses liaisons régulières, elle ne pouvait plus faire le plein directement. De plus, depuis que des sanctions internationales touchent la Syrie, la carte bleue que l’équipage a envisagé d’utiliser ne fonctionnait pas.

  • Tunisie : des salafistes empêchent un concert d’une troupe iranienne
    http://www.romandie.com/news/n/_Tunisie_des_salafistes_empechent_un_concert_d_une_troupe_iranienne2116082

    TUNIS - Des militants salafistes ont empêché mercredi soir la tenue d’un concert d’une troupe iranienne lors d’un festival à Kairouan (160 km au sud de Tunis), jugeant que la confession chiite de ces Iraniens constituait une atteinte au sacré, ont rapporté des médias tunisiens jeudi.

    Alors que la troupe iranienne Mehrab devait se produire sur la scène de ce Festival international de musique sacrée et soufie, elle en a été empêchée par un groupe de protestataires apparentés au courant salafiste, a rapporté la radio privée Shems FM qui avait dépêché un journaliste sur place.

    Un des protestataires a expliqué qu’une pétition circulait sur internet depuis quelques jours, demandant à ce que la troupe iranienne ne se produise pas, car son spectacle constitue une atteinte au sacré, d’un point de vue sunnite, selon cette radio.

    Même le maghreb est contaminé par le conflit sunnite-chiite...