« Il faut prendre en compte les réalités de l’économie de la culture fondée sur la contribution des artistes-auteurs faiblement rémunérés »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/25/il-faut-prendre-en-compte-les-realites-de-l-economie-de-la-culture-fondee-su
Un collectif rassemblant plusieurs milliers de personnalités du monde culturel, dont la réalisatrice Agnès Jaoui, l’écrivain Nicolas Mathieu et la dessinatrice de bandes dessinées Pénélope Bagieu, demande, dans une tribune au « Monde », l’adoption d’une proposition de loi visant à intégrer les #artistes-auteurs dans la caisse commune de l’#assurance-chômage.
Aucun livre, film, spectacle vivant, aucune création visuelle, plastique, graphique ou sonore ne peut exister sans le #travail initial d’un ou d’une artiste, ou d’un auteur ou d’une autrice. Nous, les artistes-auteurs, sommes à l’origine de toute œuvre. Nous sommes la condition sine qua non de la création contemporaine, l’élément moteur de la vie culturelle et intellectuelle de notre pays. Notre travail génère une activité économique qui fait vivre les secteurs de la musique, de l’art contemporain, de l’édition, du design ou du cinéma.
Environ 720 700 emplois dépendaient directement de nos créations en 2019, selon l’analyse conjoncturelle du chiffre d’affaires de la culture au quatrième trimestre 2022. En 2022, les secteurs de l’art et de la #culture représentaient plus de 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Un montant colossal, mais sans rapport avec nos conditions de vie.
En 2021, nous étions plus de 300 000 à avoir déclaré des revenus au régime des artistes-auteurs. Parmi nous, des écrivains, des compositeurs, des réalisateurs, des scénaristes, des photographes, des graphistes, des peintres, des sculpteurs, des illustrateurs, des designers ou encore des traducteurs.
Une précarité structurelle
Malgré la diversité de nos professions, nous partageons un statut offrant une faible protection sociale. Contrairement aux artistes-interprètes, nous ne bénéficions pas des #droits_sociaux fondamentaux que sont la reconnaissance des accidents du travail ou des maladies professionnelles. Nous n’avons pas non plus accès à l’assurance-chômage, en dépit de nos #emplois_précaires et discontinus.
Pourtant, nous sommes aussi des travailleurs et prétendons à une couverture sociale digne de ce nom. La situation sociale des métiers de la création est bien documentée : en 2017, 53 % des artistes graphiques et plastiques ont perçu moins de 8 703 euros de revenus artistiques annuels, selon le rapport d’activité 2018 de la Maison des artistes. Si toutes nos professions ne sont pas égales face à la #pauvreté, tous les artistes-auteurs partagent une précarité structurelle qui les empêche de se projeter et d’envisager l’avenir sereinement.
La situation est également bien connue du Parlement européen, qui, dans sa résolution du 21 novembre 2023, alerte sur les droits des artistes-auteurs, soulignant qu’ils devraient, comme tous les travailleurs, bénéficier « du droit à un salaire minimum, à la négociation collective, à une protection en ce qui concerne le temps de travail et la santé, à des congés payés et à un accès amélioré à la protection contre les accidents du travail, aux prestations de chômage et de maladie, ainsi qu’aux pensions de vieillesse contributives ».
Intégrer la caisse commune de l’assurance-chômage
Il est temps de prendre en compte les réalités d’une économie fondée sur la contribution de travailleurs faiblement rémunérés, soumis à une concurrence féroce et relégués dans des dispositifs inadaptés comme le RSA [revenu de solidarité active] et l’ASS [allocation de solidarité spécifique]. Les réformes en cours menacent d’ailleurs d’en priver nombre d’artistes-auteurs, qui risquent alors de devoir renoncer à leur métier.
C’est pourquoi, avec Pierre Dharréville, député (Gauche démocrate et républicaine) des Hauts-de-Seine, et la commission culture du Parti communiste français, des syndicats et associations (SNAP CGT, STAA CNT-SO, La Buse, la SRF, l’AFD) ont rédigé, sous l’œil attentif de la majorité des organisations professionnelles, une proposition de loi visant à intégrer les artistes-auteurs dans la caisse commune de l’assurance-chômage.
Son adoption serait une avancée historique s’inscrivant dans la continuité des dispositifs en place. Car, depuis le milieu des années 1970, nous sommes adossés au régime général de la Sécurité sociale et bénéficions des droits de salariés en ce qui concerne la retraite, la maladie et la famille. Il s’agira ici d’étendre ces prestations au chômage, conformément aux recommandations du Parlement européen.
Une usure physique et psychique
Ce progrès social majeur serait financé par une augmentation des cotisations payées par les diffuseurs, qui passeraient de 1,1 % à 5,15 % – les artistes-auteurs s’acquittant déjà d’une part salariale de la contribution chômage via la CSG [contribution sociale généralisée].
La liberté, au cœur de la création, ne peut exister qu’à l’abri de logiques ultra-concurrentielles qui favorisent les violences systémiques. Contre l’incertitude des règles du marché, qui conduisent à obéir plutôt qu’à inventer, nous devons construire des droits qui changent la donne. S’il est émancipateur, le travail de création génère aussi du stress, des angoisses, amplifiés par l’absence de protection sociale. Cette précarité provoque de l’usure physique et psychique.
Une rémunération archaïque héritée du XIXe siècle
L’effet immédiat de ce dispositif de continuité du revenu sera de sortir de la #précarité économique nombre d’entre nous, qui pourront ainsi se maintenir en activité. Nous aurons plus d’aisance pour négocier nos contrats, et serons en meilleure position dans les rapports de force, forcément inégaux, instaurés par les diffuseurs et les commanditaires.
Moins #précaires, nous n’aurons plus à choisir entre une vie de famille et la poursuite de notre carrière. Nous pourrons envisager plus sereinement des situations de vie extrêmement banales qui sont particulièrement complexes pour nombre d’entre nous (location, emprunts bancaires, etc.).
La sécurisation des conditions de travail des artistes-auteurs est essentielle pour que continuent d’éclore des talents qui font l’attractivité de la France et contribuent à son rayonnement. Nous demandons aux parlementaires, députés et sénateurs, de défendre et de voter ce texte qui mettrait fin à un mode de rémunération archaïque hérité du XIXe siècle.
Les premiers signataires de cette tribune : Pénélope Bagieu (dessinatrice de bandes dessinées), Lucas Belvaux (réalisateur), Philippe Faucon (réalisateur et producteur), Gisèle Vienne (chorégraphe et metteuse en scène), Arthur Harari (cinéaste), Agnès Jaoui (actrice et cinéaste), Ange Leccia (artiste plasticien), Nicolas Mathieu (écrivain), Catherine Meurisse (illustratrice et dessinatrice), Usul (vidéaste) et Jean-Luc Verna (artiste plasticien).
Liste complète des signataires ▻https://continuite-revenus.fr/tribune
]]>EPR de Flamanville : le chargement du combustible repoussé à « mi-avril » au moins, selon l’ASN
▻https://www.connaissancedesenergies.org/afp/epr-de-flamanville-le-chargement-du-combustible-repousse-mi
AFP parue le 26 mars 2024 - 21h26
Le chargement du combustible du réacteur EPR de Flamanville d’EDF, un chantier marqué par des déboires à répétition, est repoussé à mi-avril au moins au lieu du 31 mars comme initialement prévu par le groupe électricien, a indiqué mardi l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
(...)
Si le démarrage se confirme à l’été 2024, il interviendra donc avec 12 ans de retard sur le calendrier prévu, pour une facture totale désormais estimée à 13,2 milliards d’euros, selon EDF, soit quatre fois le budget initial de 3,3 milliards d’euros.
On nous promet 100 milliards pour les 6 prochains EPR. Faut-il dès maintenant anticiper un coût de 400 milliards ?
Pour mémoire :
Les nouveaux EPR coûteront au moins 100 milliards d’euros, estime Greenpeace
▻https://reporterre.net/Les-nouveaux-EPR-couteront-au-moins-100-milliards-d-euros-estime-Greenpe
Si personne nʼest capable de dire combien vont coûter précisément les six réacteurs EPR2 tant que le projet demeure au stade de développement, la facture va probablement dépasser 100 milliards dʼeuros, prévoit Greenpeace. Pour un coût de production de lʼélectricité compris entre 135 et 176 euros par mégawattheure (MWh), bien loin de la référence actuelle de 70 euros par MWh . « La rentabilité du projet “nouveau nucléaire” apparaît ainsi largement compromise et ses conséquences sur les contribuables ou les finances publiques s’annoncent insoutenables », alerte Greenpeace.
]]>CrimethInc. : Germany: The Fight against the Tesla Gigafactory : Some Occupy the Forest, Some Shut Down the Power Grid
▻https://fr.crimethinc.com/2024/03/08/germany-the-fight-against-the-tesla-gigafactory-some-occupy-the-fores
For several years now, locals, anarchists, environmentalists, and others have been engaged in a struggle against a Tesla “gigafactory” in the small town of Grünheide, only five kilometers southeast of Berlin. This is the biggest factory producing electric cars for Tesla in all of Europe. Many important issues converge in this conflict: the struggle between global capitalism and local ecosystems, the question of what counts as “sustainable” and who gets to define it, the power that billionaires like Elon Musk have acquired and are using to reshape our society in line with their authoritarian vision.
]]>Je lisais un article du Parisien à propos des changements de comportements dus à l’inflation et je tombe sur ça :
« Un meuble contre une boîte de lait » : en Mayenne, un groupe Facebook de troc connaît un succès grandissant
Sur le groupe Facebook « Je ne jette pas je donne ou troc (en Mayenne et limitrophe) », on échange les objets dont on n’a plus besoin. Mais de plus en plus souvent contre de la nourriture…
Élodie Goupil en est fière. En quatre ans, son groupe Facebook « Je ne jette pas je donne ou troc (en Mayenne et limitrophe) » s’est imposé comme une référence incontournable dans cette partie de l’Ouest. Aujourd’hui, il compte 10 340 membres. On y propose près de 350 objets par semaine. Et ce n’est pas fini.
Mais ce succès la préoccupe. « Désormais, 90 % des échanges se font contre de la nourriture, souvent du lait infantile, relève cette trentenaire installée à Vimartin (Mayenne). Ça montre que notre société ne va pas bien. »
▻https://www.leparisien.fr/mayenne-53/un-meuble-contre-une-boite-de-lait-en-mayenne-un-groupe-facebook-de-troc-
L’article d’origine : ▻https://www.leparisien.fr/economie/consommation/face-a-linflation-et-la-shrinkflation-un-francais-sur-deux-a-deja-reduit-
]]>L’Association des Maires Ruraux de France re lance son Campagnol.fr : un service complet permettant de disposer d’un site internet communal pour pas trop cher.
Bonne idée après tout.
Un petit coup d’œil sur le code source des sites présentés permet de voir que c’est tout en wordpress :/ et bourré de liens tiers. Ça me fait marrer quand même, ça suit bien la politique habituelle de scier la branche du logiciel français Libre et c’est en plus sur la couche du framework bootstrap. Un truc mastoc qui est évité désormais en développement web est peu performant.
<link rel='dns-prefetch' href='//maxcdn.bootstrapcdn.com' />
<link rel='dns-prefetch' href='//fonts.googleapis.com' />
<link href='https://fonts.gstatic.com' crossorigin rel='preconnect' />
JO 2024. Le ticket de métro « est fixé 4 € pour que personne n’en achète », déclare Valérie Pécresse
▻https://www.ouest-france.fr/jeux-olympiques/jo-2024-le-ticket-de-metro-est-fixe-4-euros-pour-que-personne-nen-achet
#gorafi_encore_plagié
« Fin » des cookies tiers : quelle efficacité pour la vie privée ?
▻https://dignilog.com/fct.html
En avril 2020, Google a annoncé vouloir supprimer les cookies tiers de son navigateur Chrome avec la mise en oeuvre de sa « Privacy Sandbox ». La mise en application de cette décision connaît beaucoup de retard et d’embûches, mais devrait malgré tout se concrétiser vers la fin de cette année. Une fois mise en place, c’est tout un pan de l’Adtech qui va devoir s’adapter. Certaines d’entre elles l’ont soit déjà fait, soit sont en train d’anticiper cette perspective. Beaucoup de commentaires ont été émis sur ces solutions dites « cookiekess », mais toujours sous un même angle d’approche : celui du marché.
Aussi avons-nous décidé de décrire et apprécier, de notre point de vue cette fois-ci, ces solutions. Mais tout d’abord, un rappel sur ce que sont les cookies tiers et ce à quoi ils servent.
]]>LE HANGAR // THEATRE
▻http://www.lehangar.org/index.html
---- DESTRUCTION OU DÉMÉNAGEMENT ? ----
En janvier 2025, dans un an tout juste, Le Hangar sera détruit, victime du plan de ré-aménagement du quartier Bonnefoy.
A l’heure actuelle, aucune solution de relogement n’a fait jour, malgré le désir affirmé de travailler avec les pouvoirs publics pour trouver ensemble une solution à un problème que nous n’avons pas créé.
Avec cette destruction, des emplois qui disparaissent et plus de 20 ans de travail au service de la création théâtrale, de la formation, de l’accueil seront anéantis.
Face à cette situation, un comité de soutien au théâtre Le Hangar s’est formé et une pétition a été mise en place pour recueillir les manifestations de soutien qui nous parviennent.
]]>TÉMOIGNAGE. Victime d’#inceste, elle raconte comment son père et des juges ont détruit sa famille
▻https://www.ouest-france.fr/faits-divers/pedophilie/temoignage-victime-dinceste-elle-raconte-comment-son-pere-et-des-juges-
La mère célibataire souhaite intégrer la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), la création « d’un vrai ministère à l’Enfance », un plan de communication destiné au grand public comme celui pour le harcèlement scolaire. « Gabriel Attal me suit sur Instagram. Je parlais avec son cabinet quand il était à l’Éducation. Il attend quoi pour me recevoir ? », lâche-t-elle en colère.
Grâce à son témoignage, elle pointe du doigt les incohérences du système judiciaire : les parents incestueux qui gardent leur autorité parentale, les victimes envoyées en foyer, la parole des enfants pas assez écoutée. « Tout ce que je fais, c’est pour que Carl ne soit pas mort pour rien… Je ne veux plus entendre d’histoires similaires. »
]]>Le #débit des #rivières se transforme complètement dans tous les pays de l’hémisphère Nord
Le réchauffement climatique n’a pas seulement des conséquences sur les températures, les précipitations et la fonte des glaciers. Il modifie également le débit des rivières, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Science. La différence de débit entre l’#hiver et le #printemps est de moins en moins grande, ce qui risque d’affecter tout l’écosystème.
Une équipe d’hydrologues anglais a analysé le débit des rivières dans environ 10 000 stations réparties sur l’ensemble du monde au cours des 35 dernières années (►https://www.science.org/doi/10.1126/science.adi9501). Ils ont découvert que toutes les régions de l’#hémisphère_Nord étaient concernées par un changement au #niveau_du_débit des #fleuves et rivières. Les débits affichent en effet une tendance à la baisse au printemps et une tendance à la hausse l’hiver, une situation complètement inversée par rapport au cycle naturel sur :
- 40 % des stations d’Amérique du Nord ;
– 32 % des stations de Sibérie du Sud ;
– 19 % des stations du nord de l’Europe.
Ces mesures prennent en compte les débits naturels, et ont exclu les débits modifiés par des barrages ou autres aménagements qui fausseraient les résultats. L’hémisphère Sud semble bien moins touché par ces changements de débits, à l’exception du sud-est du Brésil qui affiche des extrêmes encore plus marqués entre l’hiver et le printemps.
En cause, la fonte précoce des neige et la croissance en avance des végétaux
D’où vient cette évolution étonnante dans l’hémisphère Nord ? Principalement de la #fonte_des_glaces en #Arctique, précisent les chercheurs, et de la #fonte_des_neiges plus précoce en fin d’hiver, qui augmentent les débits l’hiver. Le décalage de la saison de croissance des plantes joue aussi un rôle : la hausse des #températures permet aux plantes de pousser plus tôt dans la saison et d’absorber plus de précipitations, ce qui contribue à la réduction du débit des rivières. C’est donc la variation naturelle des rivières au cours des #saisons qui est chamboulée. Les conséquences sur la biodiversité qui dépend de ces rivières n’ont pas encore été évaluées et cela fera l’objet d’études futures.
▻https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-debit-rivieres-transforme-completement-tou
#climat #changement_climatique #chiffres #statistiques
Disparition du réalisateur Rémi Gendarme-Cerquetti
▻https://alca-nouvelle-aquitaine.fr/fr/actualites/disparition-du-realisateur-remi-gendarme-cerquetti
Nouvelle instrumentalisation de la loi séparatisme : une compagnie de théâtre privée de subvention au motif de son engagement militant - LDH
▻https://www.ldh-france.org/nouvelle-instrumentalisation-de-la-loi-separatisme-une-compagnie-de-thea
La compagnie Arlette Moreau, qui réalise dans la rue des spectacles interactifs visant à faire réfléchir les spectateurs sur des problématiques contemporaines, s’est vu refuser une subvention par la Direction régionale aux droits des femmes et à l’égalité de Nouvelle-Aquitaine au motif que son rapport d’activité ferait état « d’engagements militants non conformes au respect des lois de la République consigné dans le contrat d’engagement républicain (CER) ».
]]>PAC : la Commission européenne propose une nouvelle politique agricole avec beaucoup moins de contraintes environnementales
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/15/la-commission-europeenne-detricote-le-verdissement-de-la-pac_6222117_3210.ht
L’exécutif communautaire doit annoncer, vendredi, un retour en arrière, de manière définitive, sur une partie des acquis verts de la politique agricole commune, au nom de la simplification et de l’allègement des tâches administratives.
]]>Lucia Moholy, photographe dans l’ombre
▻https://histoireparlesfemmes.com/2024/03/12/lucia-moholy-photographe-dans-lombre
Photographe tchèque, Lucia Moholy (1894 – 1989) réalise de nombreux clichés du travail et de l’architecture de l’école du Bauhaus. Son œuvre a été a plusieurs reprises attribuée à d’autres. Source : L’Histoire par les femmes
]]>Ah tiens, la Direction Générale des Finances Publiques <ne-pas-repondre@dgfip.finances.gouv.fr> continue d’envoyer des mails à l’adresse de mon père.
Certes, il est décédé il y a presque dix ans.
Mais ça fait plaisir papa de savoir que tu vas pouvoir utiliser la messagerie sécurisée accessible 24 heures sur 24,7 jours sur 7 pour contacter le service des impôts.
Si tu as un ordi sous le coude, profites-en pour nous donner des nouvelles.
Prise en charge des affections longue durée : ce qui se passe depuis Sarkozy est gravissime – Libération
▻https://www.liberation.fr/societe/sante/prise-en-charge-des-affections-longue-duree-ce-qui-se-passe-depuis-sarkoz
▻https://www.liberation.fr/resizer/4fQQZ9rz3r0YowjSgNoBgjb3AD0=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(2371x1106:2381x1116)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/IZ7SLVPTYNA2XKRFYHLV6N4EKM.jpg
« La protection sociale est plus un coût dans la compétitivité internationale qu’un avantage », expliquait l’économiste Eric Le Boucher dans le Figaro en 2006, alors que Nicolas Sarkozy entamait sa longue marche vers la présidentielle, avec son slogan fétiche « Travailler plus pour gagner plus », et parmi les mesures phares de son projet néolibéral la mise en place de franchises sur les soins, au nom de la responsabilisation… des cancéreux, des accidentés du travail, des diabétiques et des insuffisants rénaux. « Y a-t-il une assurance sans franchise ? » demandait-il, goguenard, devant un public conquis. Dix-huit ans plus tard, le travail de sape a bien avancé. Les franchises sur les soins ont été adoptées en 2007, malgré une forte mobilisation et la grève des soins entamée par Bruno-Pascal Chevalier, militant du sida aujourd’hui décédé. Le périmètre des affections de longue durée (ALD) bénéficiant d’une prise en charge à 100 % a été redéfini, à la baisse, avec la sortie de l’hypertension artérielle (HTA) sévère, ce qui a touché des millions de personnes, au motif que la HTA n’était pas une maladie, mais un facteur de risque. Qu’importe la cohérence financière, car évidemment traiter les maladies chroniques dès le départ pour éviter leur aggravation abaisse le coût final pour la collectivité. Qu’importe l’écart d’espérance de
]]>France : second exportateur mondial d’armes ! Les autorités se dérobent à leurs obligations de contrôle démocratique et de transparence. Jusqu’à quand ?
▻https://www.obsarm.info/spip.php?article644
Selon le dernier communiqué du Sipri, la France s’élève au rang de deuxième exportateur d’armes au monde après les États-Unis. L’augmentation des exportations d’armes est faramineuse : plus de 47 % entre les périodes 2014-2018 et 2019-2023. Alors que la contestation monte contre les ventes d’armes et de composants à double usage à Israël et à la Russie, le gouvernement fait traîner la mise en place de la Commission parlementaire d’évaluation de la politique d’exportation d’armement. (...) #Armements
/ Transferts / exportations, #Contrôle_des_exportations, #Biens_à_double_usage, #Droit_international_humanitaire, #Actions_contre_la_guerre, La (...)
#Transferts_/_exportations #La_une
▻https://www.obsarm.info/IMG/pdf/cp_france_second_exportateur_2024-02-11.pdf
Pour les migrants, l’année #2023 a été la plus meurtrière de la décennie, selon l’ONU
Au moins 8 565 personnes sont mortes sur les routes migratoires l’an passé, selon l’Organisation internationale pour les migrations. La traversée de la mer Méditerranée reste la route la plus meurtrière, avec au moins 3 129 morts ou disparitions enregistrées.
Il s’agit de l’année la plus meurtrière de la décennie sur les routes de migration dans le monde. Au moins 8 565 personnes migrantes sont mortes en 2023, a affirmé, mercredi 6 mars, l’Organisation internationale pour les migrations (#OIM). La traversée de la mer Méditerranée reste la route la plus meurtrière, avec au moins 3 129 morts ou disparitions enregistrées l’an dernier.
« Le nombre des morts en 2023 représente une augmentation tragique de 20 % par rapport à celui de 2022, ce qui souligne le besoin urgent d’agir pour éviter de nouvelles pertes de vies humaines », a déclaré cette agence de l’ONU dans un communiqué. Il dépasse le précédent chiffre le plus élevé établi en 2016, lorsque 8 084 migrants étaient morts sur les routes de retour de leur exil.
Plus de la moitié des morts sont dues à des noyades
L’OIM souligne que les voies migratoires sûres et légales restent peu nombreuses, ce qui pousse des centaines de milliers de personnes chaque année à tenter leur chance dans des conditions dangereuses. Un peu plus de la moitié des morts survenues l’année dernière sont dues à des noyades ; 9 %, à des accidents de voiture ; 7 %, à des actes de violence.
« Alors que nous célébrons les dix ans du projet Missing Migrants, nous nous souvenons d’abord de toutes ces vies perdues, a déclaré le directeur général adjoint de l’OIM, Ugochi Daniels, cité dans le communiqué. Chacune d’entre elles est une terrible tragédie humaine, qui se répercute sur les familles et les communautés pendant des années. »
Le projet Missing Migrants de l’OIM, créé en 2014, est une banque de données en libre accès qui recense les morts et disparitions de migrants. Depuis sa mise en œuvre, plus de 63 000 cas ont été répertoriés dans le monde, mais le nombre réel est beaucoup plus élevé. Les migrants étant incités à employer des routes parfois très isolées pour échapper aux autorités, la collecte de données fiables est d’autant plus difficile.
« Ces chiffres horribles collectés par le #Missing_Migrants_Project nous rappellent également que nous devons réaffirmer notre engagement à agir davantage pour garantir une migration sûre pour tous, afin que dans dix ans les gens n’aient pas à risquer leur vie à la recherche d’un meilleur avenir », a encore affirmé le directeur général adjoint de l’OIM.
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/06/immigration-l-annee-2023-a-ete-la-plus-meurtriere-de-la-decennie-selon-l-onu
#migrations #statistiques #chiffres #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #réfugiés #mortalité #monde #IOM #Missing_Migrants
Le décret autorisant à louer des logements de 1,80 mètre sous plafond de plus en plus contesté
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/03/08/le-decret-autorisant-a-louer-des-logements-d-1-80-metre-sous-plafond-de-plus
Le Haut Comité pour le droit au logement demande la révision du décret du 29 juillet 2023 qui définit les règles de salubrité des logements, tandis que plusieurs associations ont déposé un recours en annulation devant le Conseil d’Etat.
[...] Kasbarian a fait valoir que « dans le contexte d’effondrement total de l’offre locative que nous connaissons, nous ne pouvons pas prendre le risque de réduire celle-ci encore davantage ».
]]>Violences sexuelles : des récidivistes au volant des bus et des cars scolaires
▻https://disclose.ngo/fr/article/violences-sexuelles-des-recidivistes-au-volant-des-bus-et-des-cars-scolair
Chaque jour, des chauffeurs de bus condamnés pour violences sexuelles prennent le volant, malgré les risques de récidive. D’après l’enquête de Disclose, les trois-quarts de leurs victimes étaient mineures au moment des faits. Enquête sur un fléau facilité par l’absence de contrôle des employeurs comme des autorités. Lire l’article
]]>An Assessment Of Visual Material Presented By The Israeli Legal Team At The Icj, 12 January 2024 ← Forensic Architecture
▻https://forensic-architecture.org/investigation/assessment-israeli-material-icj-jan-2024
Dans l’article, une analyse détaillée des mensonges graphiques de la défense israélienne devant la Cour de justice internationale.
Findings
We found eight instances where the Israeli legal team misrepresented the visual evidence they cited, through a combination of incorrect annotations and labelling, and misleading verbal descriptions. These instances are presented and explained in this report.
Our study also reveals that the Israeli legal team presented single instances of alleged Palestinian military use of civilian infrastructure as blanket justifications for the systematic and widespread attacks on civilians, shelters, schools, and hospitals.
]]>Journée du 8 mars,
ouvert un ticket sur le github de Mozilla pour que leur documentation en ligne devienne inclusive.
▻https://github.com/mdn/translated-content/issues/18473
How much time do you think this work should take?
All your life, every second
]]>Au Maroc, des villages berbères rasés pour le tourisme de luxe
▻https://lareleveetlapeste.fr/au-maroc-des-villages-berberes-et-commerces-rases-pour-le-tourisme
Le gouvernement leur avait laissé entrevoir une rénovation, c’est finalement une série de #démolitions qui s’est abattue sur les marocains en parfois seulement 24h. Tout le long de la côte du pays, de Nador à Sidi R’bat, les autorités mènent une vaste opération de « libération du domaine public maritime ». Le spectre du #tourisme_de_luxe serait derrière cette destruction massive.
]]>Violences sexuelles : « Ce qui se passe dans le milieu du cinéma se passe aussi ailleurs, à l’université, dans les écoles, dans l’édition »
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/03/07/violences-sexuelles-ce-qui-se-passe-dans-le-milieu-du-cinema-se-passe-aussi-
Toutes, nous les connaissons toutes, toutes ces histoires qui circulent quand même, en dépit du silence, entre chercheuses, entre enseignantes, entre étudiantes, entre éditrices, entre écrivaines, entre artistes, collègues, amies, à l’université, dans les maisons d’édition, dans les festivals de littérature, dans le monde des arts. Des histoires comme on se donne des nouvelles des dernières victimes recensées, des dernières injustices accomplies.
Jamais la littérature n’a adouci les mœurs : dans les départements de littérature, dans les laboratoires, dans les unités de formation et de recherche, mais aussi dans toute l’université, dans les bureaux des maisons d’édition, dans toutes les coulisses possibles de l’écriture littéraire et scientifique, dans les coulisses de la création. Dans les couples aussi.
La condamnation, le 13 février, pour violences conjugales du professeur émérite, spécialiste du lyrisme et poète Jean-Michel Maulpoix, Prix Goncourt de la poésie 2022, à dix-huit mois de prison avec sursis pour préjudice infligé à son épouse, chercheuse et enseignante en lettres, confirme que ni la littérature ni l’université ne sauvent les femmes.
Depuis que nous sommes étudiantes, depuis que nous sommes doctorantes, depuis que nous sommes enseignantes, depuis que nous sommes assistantes d’édition, éditrices, écrivaines, chercheuses, artistes, depuis que nous sommes vacataires, précaires, depuis que nous sommes jeunes ou vieilles.
De l’impunité sous toutes ses formes
A chaque étape, nous avons subi ou pris connaissance d’injustices, d’agressions, de viols, d’intimidations, de silences imposés, de menaces, de brutalités, d’opérations en tout genre qui rabaissent, de vols de savoirs, de chantages, de destructions d’œuvres, même. De l’impunité sous toutes ses formes. De l’impunité, au résultat, de proclamés « lettrés » ou « diplômés » qui se comportent souvent comme des prédateurs, presque toujours comme des êtres supérieurs. On peut remplir des pages et des pages avec toutes ces histoires.
La hiérarchie se marie parfaitement avec sexisme et misogynie. Il y a les insultes balancées par un poète institutionnel et il y a les ralentissements de carrière, les opérations de séduction misérables, à tous les âges, pour monnayer les postes, les contrats, les avancements.
Mais alors, avec #metoo, en littérature, à l’université, dans l’édition, rien n’a changé ? Rien n’a changé dans ce petit monde académique des lettres, dans le milieu littéraire et éditorial qui cohabite avec lui dans l’amour des livres, de la science, des arts, dans l’université en entier ? Rien n’a changé dans ce pays dont le président, sans honte, soutient dans l’émission « C à vous » [en décembre 2023] un présumé innocent violeur et agresseur multirécidiviste ?
Si. Quelque chose a changé dans cette si masculine République des lettres. Certaines histoires sont si fracassantes qu’elles en deviennent forcément publiques, spectaculairement. Il n’est plus possible de nier. Ce qui se passe dans le milieu du cinéma se passe aussi ailleurs, à l’université, dans les écoles, dans les maisons d’édition, dans le monde des arts… Partout ? Qui se souvient, en 1980, du féminicide d’Hélène Rytmann par le philosophe Louis Althusser ?
Si tu parles, t’es morte dans le milieu
Cécile Poisson, nous voulons aujourd’hui te rendre hommage. Pour que ta mémoire et ton souvenir nous aident à ne plus nous laisser violenter d’une manière ou d’une autre. Au nom des femmes. Cécile, tu étais enseignante-chercheuse en lettres, spécialiste des mythes en littérature, « sentinelle égalité » dans ton université. Cette année, tu aurais eu 49 ans. Tu as été assassinée, le 20 mars 2023, par un homme « cultivé », « diplômé », tout ce qu’il faut sur le CV, ton mari : un assassin surtout.
Ton féminicide a fracassé les murs en béton de l’université au sein de laquelle les #femmes sont souvent agressées sexuellement, menacées de chantage, violentées d’une manière ou d’une autre, plagiées, discriminées, sous emprise, sans que leurs aînés toujours les soutiennent.
Face à ces crimes, face à tous ces témoignages d’injustice, nous avons le sentiment que l’omerta règne en puissance. Les agresseurs se font passer pour des victimes. Ainsi se poursuit la violence en refusant la reconnaissance. Toutes, nous les connaissons, ceux qui agissent pour le pire.
Si tu parles, t’es morte dans le milieu. Ta carrière est morte. Ta réputation est morte. Morte pour de vrai ou morte pour de faux, tu es morte. Aujourd’hui, #noustoutes, nous signons sans peur, en notre seul nom, un appel à l’organisation d’Etats généraux pour les femmes dans l’université, dans l’édition, dans la littérature. Et nous appelons nos amies historiennes, philosophes, scientifiques, sociologues, artistes, à nous rejoindre, pour que #metoouniversité, #metoolittérature, #metoophilosophie, #metooarts, #metoosciences inventent un autre monde aussi : sans déni, sans injustice, sans prédation.
Premiers signataires : Marie Darrieussecq, romancière ; Annie Ernaux, Prix Nobel de littérature 2022 ; Camille Froidevaux-Metterie, professeure de science politique, à l’université de Reims ; Camille Kouchner, autrice et maîtresse de conférences à l’université Paris Cité ; Marielle Macé, directrice d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) ; Laure Murat, professeure au département d’études françaises et francophones à l’université de Californie à Los Angeles ; Lydie Salvayre, romancière ; Tiphaine Samoyault, directrice d’études à l’EHESS ; Gisèle Sapiro, directrice de recherche à l’EHESS ; Vanessa Springora, autrice et éditrice ; Alice Zeniter, romancière.
Liste complète des signataires ▻https://docs.google.com/document/d/18dAds8Jzit8sM3ZEZqyiCto826BAhA_j7r4NQrar3R0/edit
]]>Cécile Duflot @CecileDuflot / X
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Pourquoi les soutiens de la relance du nucléaire vont voter l’ (absurde et possiblement dangereuse ) fusion #IRSN ASN qui va bien la freiner ? petite histoire tragique de caprice politique par #méméCécile ⤵️
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Pourquoi les soutiens de la relance du nucléaire vont voter l’ (absurde et possiblement dangereuse ) fusion #IRSN ASN qui va bien la freiner ?
petite histoire tragique de caprice politique par #méméCécile ⤵️
Sortie du chapeau en février 2023 un projet de fusionner deux entités qui s’occupent de la sûreté du nucléaire est annoncé. Il a estomaqué tous les acteurs du secteur. Cette « décision présidentielle » est probablement le résultat d’un agacement ET d’un manque de courage.
Un agacement présidentiel donc : l’hiver dernier le réseau était en tension notamment du fait de l’arrêt pour travaux de beaucoup de centrales. Ça a agacé le président qui a voulu comprendre comment on pouvait être dans une telle panade (fierté de la France tout ça tout ça)
Le meilleur moyen de se défausser pour le gestionnaire (EDF) est de dire que c’est parce que les contrôleurs sont tatillons (au passage on ne parle pas de contrôler des échafaudages mais des bouilloires radioactives qui peuvent faire de gros dégâts si elles ont un petit bobo)
donc face au patron mécontent on dit « pas notre faute chef c’est les mecs du contrôle qui nous embêtent nous on serait prêts hein, mais ils nous empêchent » et puis on raconte une anecdote bien choisie et Hop, emballé c’est pesé.
Parce que oui en France il y a deux organismes : un de recherche et d’expertise « l’ expert », l’IRSN et un qui délivre les autorisations, le « gendarme » : l’ASN. L’idée c’est que ce soit pas le même pour éviter qu’il y ait des pressions.
Figurez vous que c’était une immense fierté cocardière qui justifiait que « le nucléaire à la française » était plus sûr grâce à ça. C’était un argument massue et il faut le reconnaître, justifié, à ceux qui s’inquiétaient de la sûreté. Chez nous c’était ceinture ET bretelles.
Ou plus exactement les bretelles ne pouvaient pas dire à la ceinture à quel cran elle devait être attachée. Ce qui est plutôt rassurant quand l’enjeu n’est pas de perdre un pantalon mais de rendre un quart de notre territoire inhabitable….
Alors donc on dit au président « c’est pas nous chef c’est les contrôleurs qui sont trop pointilleux vu qu’ils sont deux ». Et le chef dit « je vais fusionner tout ça et plus vite que ça. Les spécialistes disent c’est absurde, on va expliquer que c’est idiot et ça va se tasser.
Des tribunes se multiplient, plein d’anciens très hauts fonctionnaires et d’éminents scientifiques s’alarment et font passer des messages. Que dalle. Le caprice c’est résistant dans la 5e république présidentialisée.
Donc ça part à l’assemblée, les parlementaires un peu sérieux travaillent et concluent que c’est bien n’importe quoi. Et le projet est rejeté. Mais le capricieux s’entête et ça revient. C’est même plus une histoire technique mais une affaire d’ego (pire motivation politique ever)
Mais je reviens à pourquoi ça va ralentir : parce que le processus de fusion va être extrêmement long et coûteux en énergie. Il faut redéfinir des modes de fonctionnement , les statuts des personnels, l’organigramme et surtout des process internes pour tenter de garder des séparations effectives des fonctions et ça ça va prendre énormément de temps et probablement d’argent « tiens une ‘tite mission de conseil » tout ce temps et cette énergie ne seront pas consacrés aux missions de base.
La cour des comptes l’avait dit très nettement en 2014, et l’embarras des membres de la majorité en charge de défendre le projet le montre. Cela aboutit à ce moment lunaire de démocratie parlementaire ou le Président de la commission essaie de faire pipeauter un vote de rejet.
[ici, insertion du tweet sur le vote en commission… ▻https://seenthis.net/messages/1044797 ]
Ce que je raconte là est le témoignage navré de grands professionnels, soumis au droit de reserve et pour le coup très attachés au nucléaire français qui ne comprennent pas comment un tel projet a pu arriver jusqu’au vote.
Il y a aussi un aspect paradoxal c’est que les écologistes anti nucléaire sont aussi contre le projet (qui serait pourtant un frein de fait à la relance du nucléaire) c’est en fait rassurant ça prouve que le cynisme n’est pas partout..
[dislaimer personnel : je suis aujourd’hui convaincue et je l’ai déjà dit que la priorité d’un chef d’état écologiste aujourd’hui ne serait pas de fermer les centrales nucléaires mais de développer le renouvelable car nous avons perdu BEAUCOUP trop de temps]
Je ne sais pas si ceux qui ont établi le calendrier de la séance l’ont fait exprès mais ce projet arrivera en séance lundi prochain, le 11 mars…. le jour anniversaire de Fukushima !!! (Il y a toujours de l’ironie géniale qui se glisse dans les caprices)
Alors comme le pire n’est pas certain et que le vote de la constitutionnalisation de l’IVG a montré que le parlement pouvait prendre ses responsabilités nous verrons. il n’est pas interdit de croire que le parlementaires mesurerons le sens de ce vote et de son absurdité.
Mais si c’est voté je donne RV dans 5 ans. Pour la récréation de l’IRSN après une commission d’enquête qui aura pointé les failles dans la sûreté et le retard pris etc etc etc…
Et là, vous avez tout lu et vous vous dites « non mais ça peut pas se passer comme ça sur des sujets aussi sérieux » ben en fait si, et encore plus quand les ministres sont tétanisés par l’Elysee et ne sont plus que des courroies de transmission…. Pareil pour les députés… 😢
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