La création de l’État grec au XIXe siècle

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  • Envoyé par Jean-Marie Chauvier de Bruxelles

    TOUT CE QUE VOUS AURIEZ AIME SAVOIR SUR LA GRECE ET QUE VOS MEDIAS HABITUELS VOUS CACHENT

    Une lecture de fond dans l’excellente « REVUE DES LIVRES » (RDL)

    Le tableau des destructions sociales en Grèce est hallucinant.

    Comment pouvons-nous accepter cela ? L’auteur estime que cette « stratégie du choc » vous enlève vos revenus et vos droits au delà de toute imagination, vous assomme et vous étourdit, vous révolte sans vous laisser de temps pour réfléchir à la résistance possible, vous oblige à chercher avant tout, auprès de la famille des moyens de survie.

    Le massacre de la Grèce est un « laboratoire » du capitalisme financier du genre déjà utilisé dans les pays du Sud et de l’Est, mais pas encore en Europe de l’Ouest. La manière d’en tirer profit (pour les banques surtout) et d’y briser toute résistance sociale risquerait de servir d’exemple pour d’autres en Europe.

    Au passage l’auteur analyse le rôle des socialistes qui, loin d’être à ses yeux des « auxiliaires » plus ou moins contraints du néolibéralisme, auraient été parmi les principaux « pilotes » de la financiarisation de nos économies. C’est eux, pas seulement la droite conservatrice classique, eux les Blair, les Schröder, les DSK et autres « socialistes » qui ont organisé et parfois devancé les néolibéraux dans la mise en place du super-pouvoir financier et de la destruction de « l’état social » en Europe.

    Parler comme jadis de « trahison » des travailleurs par les sociaux-démocrates n’a plus de sens. Ils ne « trahissent » aucunement la classe possédante, le système dont ils sont désormais partie intégrante.

    Ce qu’on persiste à nommer « la gauche » par inertie serait en réalité une nouvelle droite « moderne » offensive, qui joua un rôle moteur dans la libéralisation au Royaume Uni et en Allemagne, les PS ayant été également pionniers dans la promotion de politiques d’austérité très répressives en Grèce, en Espagne, au Portugal. (Il faudrait, en bonne justice, reconnaître que « notre » PS n’en est pas là. Et préciser qu’en Allemagne, les Verts de Cohn Bendit n’ont pas été en reste).

    On apprend ces derniers jours que des « diplômés » grecs hautement qualifiés mais ne trouvant plus d’emploi dans leur pays émigrent vers
    l’Allemagne... le pays du « modèle » qui fait détruire la Grèce. Bonne affaire pour Mme Merkel !

    REVUE DES LIVRES. Peu connue, mais autrement plus consistante et moins conformiste que les « Lire » et autres « Books » de grandes surfaces.

    Jean-Maris Chauvier

  • La création de l’État grec au XIXe siècle (La Vie des idées)
    http://www.laviedesidees.fr/La-creation-de-l-Etat-grec-au-XIXe.html

    La crise grecque est d’abord celle de l’État grec et de sa légitimité. Il faut remonter au XIXe siècle pour comprendre la défiance des populations vis-à-vis de la bureaucratie et le rôle des puissances internationales dans le jeu politique grec. Dans cet entretien publié en deux parties, Anastassios Anastassiadis livre son regard d’historien sur les difficultés présentes. (...) Source : La Vie des idées