L’univers a-t-il connu un instant zero ?, avec Etienne Klein

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    Embryon de mon nouvel article :

    L’univers a-t-il connu un instant zero ?, avec... par issy-tv

    Extrait de l’article :

    "Au voisinage du mur de Planck et à fortiori avant, ces lois, dans le meilleur des casse transforment et au pire s’effondrent. Le singularité garde tout son mystère. Les physiciens n’ont pas la moindre idée (actuellement) de ce qu’elle est.
    Pour Etienne Klein, on ne peut expliquer l’Origine de quelque chose en invoquant autre chose. On n’exprime l’être que par l’être et pas par du devenir. Si on dit qu’à l’Origine il y avait déjà ceci ou quelque chose, on n’explique pas l’Origine, sauf à invoquer que le chose a toujours été là, donc qu’il n’y a pas d’Origine. En fait, pour lui, la science(?) ne peut dire que deux choses :
    a) Il n’est pas prouvé que l’Univers a eu une Origine, qui serait le transit qui fait passer de l’absence de toute chose à au moins une chose.
    b) Il n’est pas prouvé que l’Univers n’a pas d’Origine.
    C’est donc, comme la question de Dieu, si on se réfère à des philosophes comme Kant, du domaine de l’indécidable au sens de Gödel.
    Dans un tel contexte, l’approche mathématique proposée par les frères Bogdanov ne peut-elle pas fournir des indications dont on peut tirer des hypothèses nouvelles et peut-être déplacer les lignes de nos connaissances ? "En prenant toutefois cette approche pour ce qu’elle est et rien d’autre : une hypothèse dont l’essence mathématique correspond à la nature mathématique de "l’objet" que nous cherchons à comprendre, la singularité initiale de l’espace-temps. En tout cas, elle me permet une réflexion concernant la science, la philosophie, l’épistémologie et un réflexions sur moi-même, ce que j’appelle le "soi", mon "intérieur" invisible par opposition au visible...Et je trouve ça plutôt jubilatoire..."

    Dans ces articles, je voudrais approfondir ma réflexion sur "le visage de Dieu" écrit par les frère Bogdanov et celle de mon article dans mon blog de reflexions à travers le livre de Igor et Grichka Bogdanov : "Au commencement du temps".
    Ils me permettent de faire un saut dans l’histoire via les blogs et le articles que je déniche sur la toile, d’affiner mes connaissance sur la science et la recherche de l’Origine. Je trouve plaisir et jubilation à partager.

    Mes articles déjà parus dans cette rubrique :
    Le visage de Dieu.
    Au commencement du temps 1) introduction
    Au commencement du temps 2) En voiture vers l’origine (le graal de la physique)
    Au commencement du temps 3-1) 2009-1979 le film du temps vu à l’envers : pour commencer le voyage, un rocher sur le ligne d’Univers étape 1.
    Au-commencement du temps 3-2) 1979-1830 le film de l’univers vu à l’envers - étape 2
    Au commencement du temps 3-3) Des figuiers Romains au Trocadéro : étape 3
    Au commencement du temps -3-4) dans l’abime du temps (-15000 à -65 millions-d-années)
    Au commencement du temps 3-5) des araignées géantes sur la colline de chaillot (-80 à 500 millions d’années)Au commencement du temps 3-6) paris au fond de l’océan (530 millions à 3,5 milliards d’années)
    Au commencement du temps 3-7) vers la toute première lumière (5 milliards à 3,7 milliards d’années)
    Au commencement du temps3-8) la première seconde de l’univers après-le-big-bang
    Au commencement du temps 3-9) l’étincelle du big bang 10-puiss-43-secondes après le big bang
    Au commencement du temps 3-10) avant le big-bang

    Simulation de l’évolution de l’Univers "visible"

    1) Faisons le poins après mon dernier article "Au commencement du temps 3-10).
    Dans cet Univers d’avant le Big Bang, question qui, en général pose problème, il n’existe plus que deux types de "particules" : les monopôles et les instantons. ce sont eux les premiers habitants de l’Univers avant le Big Bang, les premier "Parisiens".

    Comment peut imaginer ce moment unique ?
    Le temps fluctue à l’échelle de Planck entre la direction réelle et la direction imaginaire. Les monopôles et les instantons se couplent et se découplent, les deux familles se transforment l’une dans l’autre à un rythme frénétique, mais chacune a son territoire. Au voisinage de la longueur de Planck, immédiatement avant et après le Big Bang, ce sont les monopôles qui dominent, les instantons sont encore rares et n’apparaissent qu’avec de fortes fluctuations quantiques, qui détruisent l’enveloppe du cône de lumière de l’espace-temps.
    Puis peu à peu, à mesure qu’on s’enfonce vers la singularité initiale, leur nombre augmente. A mi-chemin (ce mot a certes peu de sens, mais l’échelle nous est fournie par les populations respectives d’instantons et de monopôles), il y a autant d’instantons que de monopôles. Les particules (monopôles) se transforment en pseudo-particules (c’est le nom qu’a donné le physicien russe Alexander Polyakov en 1975 aux instantons).
    Ces transformations illustrent les fluctuations de la quatrième coordonnée de l’espace-temps, (le temps), mais elles expriment aussi la transition d’une configuration portant de l’énergie (les monopôles) vers une configuration portant de l’information (les instantons).
    Poursuivons notre descente. Nous parvenons finalement à une région où les terribles remous quantiques se sont calmés. Autour de nous, tout est d’un grand calme, silencieux, d’une immobilité presque glacée. Il n’y a pratiquement plus de monopôles, rien que des instantons dont le rayon décroît à mesure qu’on se rapproche de la singularité initiale. Notre voyage touche à sa fin. Nous sommes en bas du cône de lumière dont les contours s’estompent. Nous "voyons" à présent la nappe lumineuse, inouïe de la singularité initiale de l’espace-temps.
    (On peut sans doute se poser la question : est-ce que le voyage que nous venons de faire serait similaire si on pénétrait dans un trou noir ?).

    Maintenant, qu’allons-nous trouver la-bas ? Quel est le fantastique secret du commencement ? Nous allons maintenant essayer de le découvrir.

    2) La singularité initiale.
    Nous avons atteint notre toute dernière étape. Notre longue traversée est sur le point de s’achever.
    Pour commencer le voyage, avec les frères bogdanov, nous avons pris comme repère cet énorme rocher qui affleure entre les herbes du jardin de Chaillot, tout comme les blocs mythiques de Fontainebleau ; sur la guérite d’entrée, la peinture est un peu défraîchie et près de là, une marchande de journaux se tient dans son kiosque...Au point où nous sommes arrivés, où se trouve maintenant notre point de départ ? Est-ce la tour Eiffel ou la place du Trocadéro ? C’est un peu comme si on se demandait dans le film Dangereusement votre où se trouve la tour Eiffel à l’intérieur de laquelle Roger Moore, alias James Bond va poursuivre Grace Jones. La tour Eiffel est dans le DVD, dans les sillons du disque, mais codée sous une forme inaccessible directement. Près de la singularité initiale, en fait, la tour Eiffel et la place du Trocadéro, sont totalement inaccessibles : elles sont "codées dans le temps imaginaire"... à 100 millions de milliards de secondes dans l’avenir. Sous nos yeux il y a seulement le rayonnement pur de ce point unique indescriptible marquant le zéro de l’espace et du temps, la singularité initiale.

    La singularité initiale dans le modèle standard de la cosmologie.
    Dans ce modèle ce qu’on appelle le modèle standard du Big Bang avec l’existence d’une singularité initiale ne fait aucun doute. Elle est inséparable de la théorie "FLRW" associée aux noms de Robertson, Walker, Friedmann et Lemaître. L’abbé Lemaître avait d’ailleurs montré que la singularité initiale est la conséquence inéluctable de la théorie d’Einstein. Depuis, dans les années 1970, Hawking et Penrose on généralisé cette conclusion et démontré ce qu’on appelle les "grands théorèmes de singularité". L’un de ces théorèmes fournit un résultat sans ambiguïté : la singularité initiale est inévitable dans tous (?) les modèles d’Univers.

    La singularité initiale et le temps.
    Pour les cosmologistes, elle correspond à l’arrêt brutal, dans le passé, des lignes d’Univers du fluide cosmique, ce qui signifie l’arrêt du temps. Elle correspond aussi à une situation extrême où le rayon de l’Univers R[t], qui décrit l’évolution du rayon R en fonction du temps t devient nul : R[t] = 0. c’est pourquoi le zéro est inévitablement associé à la singularité initiale.

    Comment se débarrasser de cette "monstruosité" ?
    Les tentatives pour tenter de se débarrasser de ce qui apparaître être une monstruosité de ce point zéro qui ne fait pas partie de l’espace-temps ont jusque là été vaines ainsi que l’évoque Etienne Klein dans la vidéo en exergue de ce chapitre. La singularité est une conséquence inéluctable de l’Univers tel qu’il est , avec ses lois. Au voisinage du mur de Planck et à fortiori avant, ces lois, dans le meilleur des cas se transforment et au pire s’effondrent. Le singularité garde tout son mystère. Les physiciens n’ont pas la moindre idée (actuellement) de ce qu’elle est.
    Pour Etienne Klein, on ne peut expliquer l’Origine de quelque chose en invoquant autre chose. On n’exprime l’être que par l’être et pas par du devenir. Si on dit qu’à l’Origine il y avait déjà ceci ou quelque chose, on n’explique pas l’Origine, sauf à invoquer que le chose a toujours été là, donc qu’il n’y a pas d’Origine. En fait, pour lui, la science(?) ne peut dire que deux choses :
    a) Il n’est pas prouvé que l’Univers a eu une Origine, qui serait le transit qui fait passer de l’absence de toute chose à au moins une chose.
    b) Il n’est pas prouvé que l’Univers n’a pas d’Origine.
    Si on se réfère à des philosophes comme Kant, on peut dire que, de même que les questions relatives à Dieu, cette question relève du domaine de l’inconnaissable. mais de nos jours, les limites reculent de plus en plus mais il reste l’indécidable au sens de Gödel même si les théories fusent comme la théorie des cordes ou la gravitation quantique à boucles et les univers en rebond.

    Dans un tel contexte, l’approche mathématique proposée par les frères Bogdanov ne peut-elle pas fournir des indications dont on peut tirer des hypothèses nouvelles et peut-être déplacer les lignes de nos connaissances ? "En prenant toutefois cette approche pour ce qu’elle est et rien d’autre : une hypothèse dont l’essence mathématique correspond à la nature mathématique de "l’objet" que nous cherchons à comprendre, la singularité initiale de l’espace-temps. En tout cas, elle me permet une réflexion concernant la science, la philosophie, l’épistémologie et une réflexion sur moi-même, sur le "soi", sur "l’intérieur" invisible par opposition au visible. Je pense ici à la réflexion d’Etienne Klein dans sa vidéo sur le "sujet"...Et je trouve ça plutôt jubilatoire.

    3) L’instanton initial de taille zéro.
    Nous pouvons cette nappe lumineuse qui vient de nous apparaître, entamons une nouvelle descente. A présent, les instantons, devenus totalement stables, dominent le paysage. Ils se mettent à converger en une étonnante spirale vers le point zéro. A mesure qu’ils s’en rapprochent, leur rayon diminue et ils commencent à se superposer et à se fondre les uns dans les autres. En effet, une propriété de ces objets existant en temps imaginaire est de pouvoir se condenser en un seul point. Ce fait me semble "similaire" à la propriété des photons qui n’obéissent pas au principe d’exclusion contrairement aux particules de matière comme les électrons. Ainsi, il se produit une chose importante : la densité de charge topologique, c’est à dire l’information augmente au voisinage du point zéro. Elle peut même devenir infinie si le nombre d’instantons tombés sur ce point est lui-même infini.
    Un nouveau phénomène apparaît alors : les instantons (tous les instantons) finissent par disparaître au sein du tout dernier (du tout premier ?) instant présent à l’instant zéro, l’instanton singulier de taille zéro. Invraisemblable ?
    Au milieu des années 1990, le théorie des instantons de taille zéro a été étudiée par de grands physiciens dont Edgar Witten qui a écrit en 1995 un article intitulé "petits instantons en théorie des cordes" où il montre l’existence et les étranges propriétés de ces instantons. En particulier, il se demande ce qui va se passer lorsqu’un "instanton rétrécit jusqu’à la taille zéro". Dans notre hypothèse, cela signifie : il correspond à ce que pourrait être la singularité initiale.

    4) Instanton initial et information originelle.
    La singularité initiale devient de plus en plus sensible. Nous voici près de toucher cet instanton initial qui marque le début absolu des choses. Il pourrait contenir, en temps imaginaire, l’information indispensable à la naissance et à l’évolution de l’Univers tout entier. Le monde physique a disparu, cédant la place à la place d’un monde de mathématiques pures. Le temps réel et a cessé d’exister, de même que l’énergie. Ils sont remplacés par du temps imaginaire, de zéro jusqu’à l’infini. Est-ce ainsi que Platon aurait pu voir le monde des idées ?
    En imageant ceci, c’est un peu comme dans les sillons d’un DVD : lorsqu’il est dans sa boite, l’image qu’il contient n’existe (n’est en fait codée), que dans le temps imaginaire. Elle ne deviendra réelle que lorsque le DVD est placé dans un lecteur, pour alors se dérouler dans le temps réel. Selon cette vision, on peut s’imaginer l’instanton singulier de taille zéro comme la source, en temps imaginaire du "scénario" cosmologique de l’Univers. Au moment du Big Bang, ce scénario commence à se dérouler dans le temps réel et une infinité d’évènements vont se retrouver étalés dans le temps tout au long de l’histoire de l’Univers. Une question me paraît cependant encore mystérieuse à ce point du voyage : les conditions initiales et le "choix" des lois physiques sont-ils aussi l’issue de cette source ?

    5) De l’énergie à l’information.

    En exergue :
    "A la lumière de ces analogies, le « Tout est information » mérite d’être étudié de plus près. Cette théorie s ’appuie sur l’idée qu’à la base de tout ce qui existe, il y a une information abstraite capable de s’exprimer en un nombre infini de formes et qui demande à être connue. A cette fin, elle doit se transformer : elle se condense jusqu’à l’état de probabilité. Le nombre infini de formes devient un nombre fini, mais néanmoins considérable, de probabilités qui elles-
    Premier constat : au point zéro, le temps réel, celui que nous connaissons3
    Premier constat : au point zéro, le temps réel, celui que nous connaissons à la surface de cette "plongée" dans le temps jusqu’à l’instant zéro, a bel et bien disparu sans laisser de traces.