Deiadar : mobilisation en faveur de lofficialisation de leuskara Bayonne

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    Le samedi 31 mars prochain, à 17 heures, une manifestation ayant pour mot d’ordre “Notre #langue, un droit, une loi !” est organisée à Bayonne. Deiadar est un appel à une large mobilisation, car “la survie de notre langue (l’#euskara) est en jeu”, portée par les organisations Euskararen Kontseilua et Euskal Konfederazioa. Le premier Deiadar eut lieu en 1989 et à l’époque, les rues de Bayonne résonnèrent à l’appel en faveur du respect des droits culturels.

    Les positions des différents candidats aux présidentielles

    #François_Hollande

    “Il n’y a rien à craindre à la reconnaissance des langues régionales ! La France a signé – c’était il y a plus de dix ans – la Charte européenne sur les langues et les cultures régionales. Eh bien, nous la ratifierons, cette charte !”, a-t-il annoncé lors d’un meeting en Corse le 24 mars.

    #Nicolas_Sarkozy

    “Quand on aime la France, on ne propose pas de ratifier la Charte des langues régionales et minoritaires qui n’a pas pour but de faire vivre les langues régionales mais de reconnaître des droits linguistiques à toutes les minorités et de les placer sous le contrôle d’une Cour européenne qui jugera sans tenir compte de notre histoire nationale et de notre tradition républicaine”, a-t-il déclaré le 19 février dernier à Marseille.

    #François_Bayrou

    “[...] Eh bien, je veux dire que nous avons, dans le projet de société que nous allons porter, le devoir de faire en sorte que la culture, elle aussi, devienne pluraliste, que les langues régionales de France soient reconnues à leur juste place, qui est la place d’une richesse nationale, pas la place d’une faiblesse nationale comme Nicolas Sarkozy l’a défini dans un discours qui était un discours, en réalité de stigmatisation de nos langues et de nos cultures ! [...] Je veux que l’on sache qu’en France on peut parler et transmettre parfaitement bien le français, et en même temps parler et transmettre parfaitement bien les langues qui sont les langues de notre patrimoine culturel !”. Ce sont les propos tenus par le candidat lors d’un meeting à Toulouse le 10 mars dernier.

    #Jean-Luc_Mélenchon

    “Je ne suis pas d’accord avec la pratique d’une langue minoritaire comme langue d’immersion qui soit l’unique usage que l’on a à l’école. [...] Cette charte a été faite pour organiser les droits linguistiques et autres des minorités nationales. Or, je ne considère pas qu’il y ait en France de minorités nationales. Nous formons un seul peuple, même si dans notre peuple, il y a des différences et culturelles et historiques qui constituent des identités locales. [...] La Charte des langues régionales pose un problème constitutionnel. [...] Tous les Corses parlent français et tous les Français ne parlent pas corse, voilà pourquoi le français est la langue de la République.” (France 3 Corse le 26 février dernier).

    #Nathalie_Artaud

    “Je vous rappelle que je suis communiste. Cela est inséparable de l’idée que les travailleurs doivent s’unir à l’intérieur d’un même pays et même au-delà des frontières. L’existence de langues véhiculaires parlées le plus largement est pour cela un outil précieux. Bien sûr, dans la société actuelle, les principales langues véhiculaires, et la première d’entre elles l’anglais, se sont diffusées grâce à la domination économique et politique des grandes puissances capitalistes, sur leur propre territoire et sur le monde. Mais je considère que le fait que des hommes, d’un bout à l’autre de la planète, puissent parler une ou des langues communes est un progrès pour l’humanité.”

    #Nicolas_Dupont-Aignan

    “La République est et doit rester une et indivisible, et je suis farouchement attaché à l’article 2 de notre Constitution qui définit le français comme ‘la langue de la République’, vecteur d’égalité et d’unité nationale, et ce depuis l’ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539. Par conséquent, je ne peux m’engager en faveur des propositions qui sont les vôtres, dans le simple et unique souci de préserver notre cohésion nationale. La reconnaissance de ces langues régionales n’aurait pour regrettable conséquence que la promotion d’inégalité de traitements injustes entre les citoyens qui en sont locuteurs et ceux qui ne le sont pas.”