L’Iran a-t-il fait sombrer PSA ?

/l-iran-peut-il-sauver-psa-16-07-2012-14

  • Boeing va pouvoir vendre des pièces détachées à l’Iran - Libération
    http://www.liberation.fr/monde/2014/04/05/boeing-va-pouvoir-vendre-des-pieces-detachees-a-l-iran_993362?xtor=rss-45

    Les Etats-Unis ont donné leur feu vert temporaire pour la vente de pièces quand la sécurité des avions est en jeu.

    Les Etats-Unis ont autorisé l’avionneur Boeing à vendre des pièces détachées d’avions de ligne à l’Iran, a annoncé vendredi à l’AFP un porte-parole du groupe américain. Ce feu vert, qui se présente sous la forme d’une licence, porte sur « une courte durée » et concerne « les pièces détachées des avions de ligne qui ont besoin d’être changées pour des raisons de sûreté », a insisté le porte-parole. Il marque le retour en Iran de l’avionneur, qui n’y avait pas fait d’affaires depuis l’embargo américain en 1979, a-t-il ajouté.

    La licence a été octroyée par le département du Trésor dans le cadre de l’accord intérimaire sur le nucléaire iranien signé en novembre dernier entre Téhéran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie, Chine et Allemagne), a précisé le porte-parole joint par téléphone. Boeing n’a en revanche pas le droit de vendre de nouveaux avions à l’Iran, a ajouté le représentant de la compagnie.

    Fin février, un autre groupe américain, le conglomérat General Electric (GE), avait indiqué avoir demandé aux autorités américaines la permission de vendre à l’Iran des pièces détachées d’avions de ligne. Pour l’instant, il n’a pas reçu de réponse.

    Les Etats-Unis et les pays européens ont imposé de sévères sanctions économiques contre l’Iran ces dernières années afin de contraindre Téhéran à suspendre son programme nucléaire, soupçonné de cacher un volet militaire. Ces sanctions ont été levées partiellement en janvier après que l’Iran a accepté de geler une partie de son programme. Les deux parties négocient actuellement un accord définitif qui garantirait la nature pacifique de son programme, et permettrait la levée totale des sanctions internationales.

    #Iran
    #embargo
    #États-Unis
    #Boeing

    • Rappelez-vous !

      Pression de General Motors

      D’après l’économiste Fereydoun Khavand*, les sanctions européennes ont effectivement rendu difficile la possibilité pour Peugeot d’être payé par voie classique, c’est-à-dire bancaire. Mais ce serait surtout la récente fusion du groupe français avec la firme américaine General Motors (GM, qui est entrée fin février à hauteur de 7 % dans le capital de PSA, NDLR) qui aurait précipité la décision de rompre avec l’Iran. « Une des conditions de l’accord était bien la rupture des activités avec l’Iran », affirme le spécialiste de l’économie rappelez-vous

      "Un lobby financier américain, United Against Nuclear Iran ("Unis contre un Iran nucléarisé"), nous a demandé de cesser nos activités en Iran", assure de son côté le porte-parole de PSA. « Mais nous lui avons répondu que cela avait déjà été fait avant l’alliance », précise-t-il. « Concernant la suspension de nos activités avec l’Iran, poursuit-il, c’est uniquement l’impossibilité de financer qui a pesé dans la balance. » Pourtant, une source bien informée affirme au Point.fr que Peugeot a bel et bien dû montrer patte blanche à GM au sujet de l’Iran avant la signature de l’accord. "C’est l’administration Obama (l’État fédéral possède 60 % de GM, NDLR) qui a imposé la rupture des relations avec l’Iran" , souligne la source. Au cours de la crise de 2008, GM a notamment bénéficié d’une aide de près de 50 milliards de dollars de la part de Washington.

      > http://www.lepoint.fr/economie/l-iran-peut-il-sauver-psa-16-07-2012-1486125_28.php

      Dissuasion économique américaine

      En fait, l’UANI est dirigée par Mark Wallace qui n’est autre... qu’un ancien diplomate de George Bush fils, connu pour ses positions très conservatrices et « anti-Iran ». Crée en 2008, le lobby veut à tout prix éviter que Téhéran puisse développer un programme d’armes nucléaires. Du coup, il fait pression sur le Trésor américain pour rappeler à la loi les entreprises. En vertu d’un embargo, tout commerce est interdit avec Téhéran.
      Il existe en effet la loi d’Amato signée en août 1996 aux États-Unis. Le but : priver le pays de ressources financières. Une loi qui a des limites, les sanctions peuvent ne pas être appliquées si cela est contraire aux intérêts des États-Unis.
      Toujours est-il que General Motors est sans doute plus qu’une autre entreprise soumise aux pressions. Et pour cause : en 2008 le Trésor est entré à hauteur de 61% dans le capital, (puis 27% désormais) du constructeur… Une nationalisation pour éviter sa faillite. En attendant l’application de telles sanctions a surtout pénalisé Peugeot. ...

      > http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/AAA/p-22567-Plan-social-chez-PSA-l-ombre-de-l-Iran.htm

      Parmi les sanctions levées par l’Union européenne, des secteurs-clés sont concernées comme les produits pétrochimiques, le commerce de l’or et des métaux précieux et les transferts financiers.

      > http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140120trib000810562/l-europe-leve-partiellement-ses-sanctions-economiques-contre-l-iran.html

  • L’Iran a-t-il fait sombrer PSA ?
    http://www.lepoint.fr/economie/l-iran-peut-il-sauver-psa-16-07-2012-1486125_28.php

    "Un lobby financier américain, United Against Nuclear Iran ("Unis contre un Iran nucléarisé"), nous a demandé de cesser nos activités en Iran", assure de son côté le porte-parole de PSA. « Mais nous lui avons répondu que cela avait déjà été fait avant l’alliance », précise-t-il. « Concernant la suspension de nos activités avec l’Iran, poursuit-il, c’est uniquement l’impossibilité de financer qui a pesé dans la balance. » Pourtant, une source bien informée affirme au Point.fr que Peugeot a bel et bien dû montrer patte blanche à GM au sujet de l’Iran avant la signature de l’accord. « C’est l’administration Obama (l’État fédéral possède 60 % de GM, NDLR) qui a imposé la rupture des relations avec l’Iran », souligne la source. Au cours de la crise de 2008, GM a notamment bénéficié d’une aide de près de 50 milliards de dollars de la part de Washington.