Que faire en Syrie ?

/2012-08-29-Que-faire-en-Syrie

  • Analyse d’A. Gresh, sur son blog Nouvelles d’Orient, sur la crise syrienne : « Que faire en Syrie ? »
    http://blog.mondediplo.net/2012-08-29-Que-faire-en-Syrie

    Je me permets de l’indiquer puisque Gresh ne l’a pas encore signalé sur son compte seen this...
    Note : le débat assez vif entre lecteurs, en-dessous de l’article de Gresh, est révélateur des divisions que la crise syrienne génère au sein de la gauche « pro-palestinienne ».

  • Que faire en Syrie ? - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2012-08-29-Que-faire-en-Syrie

    C’est Kofi Annan, l’envoyé de l’ONU pour la Syrie (« Sur la Syrie, à l’évidence, nous n’avons pas réussi », LeMonde.fr, 7 juillet 2012), qui le déclarait : aucune des deux parties n’a vraiment essayé, en avril 2012, lors de l’envoi d’observateurs internationaux, de mettre fin aux combats. Et si l’appui de l’Iran, de la Russie et de la Chine à Damas a durci la position du président Bachar Al-Assad, le refus des Occidentaux, Français compris, d’appeler l’opposition à respecter un cessez-le-feu a aussi mis de l’huile sur le feu. A aucun moment ni les Occidentaux, ni Paris n’ont cru en la mission Annan et n’ont fait le moindre effort pour qu’elle réussisse.

  • Que faire en Syrie ? - Les blogs du Diplo
    http://blog.mondediplo.net/2012-08-29-Que-faire-en-Syrie

    Excellente analyse d’Alain Gresh, comme toujours en ce qui concerne le Proche Orient...

    La crise syrienne s’éternise. Pour l’instant, en tout cas, ni les discours du pouvoir annonçant qu’il va écraser l’opposition, ni les espoirs des Occidentaux que le régime s’effondre ne se sont réalisés. Et le pays paie un prix élevé pour cette impasse, coût qu’il est difficile de chiffrer – des dizaines de milliers de morts, un nombre incalculable de blessés, bientôt 200 000 réfugiés à l’étranger. Cette descente dans l’abîme érode la fabrique même de la société, dressant les communautés les unes contre les autres, les villageois contre leurs voisins.

    On l’a dit à plusieurs reprises ici : le pouvoir porte la responsabilité majeure du bain de sang et de la spirale de violence qu’il a largement alimentée. Mais la crise syrienne se réduit-elle à un pouvoir dictatorial affrontant l’ensemble de son peuple ? Si tel était le cas, le régime serait tombé depuis longtemps. D’autre part, peut-on comprendre la crise en dehors de sa dimension géopolitique, en dehors de l’action d’acteurs aux motivations diverses ?

    #Alain_Gresh

  • Bon dieu, si même Gresh le dit alors ...

    Deux remarques quand même :
    – le paragraphe de fin est surréaliste

    Un dernier mot sur les médias. Le Monde diplomatique de septembre publie un article sur la manière pour le moins biaisée dont un certain nombre de médias ont rendu compte de cette crise (« Syrie, champ de bataille médiatique »). Au-delà de la discussion sur la déontologie, cette manière de rendre compte de la crise contribue à paralyser les autorités politiques et à les priver de toute capacité d’action réelle : qui oserait aujourd’hui encore appeler à la négociation, à une sortie de la violence, sans se faire taxer d’agent de la dictature syrienne (voire de Moscou, de Pékin ou de Téhéran) ?

    – Gresh ne serait-il pas devenu conspirationniste ?

    lien vu sur rezo
    http://blog.mondediplo.net/2012-08-29-Que-faire-en-Syrie
    @syrie #media

  • Que faire en Syrie ? | Alain Gresh (Les blogs du Diplo)
    http://blog.mondediplo.net/2012-08-29-Que-faire-en-Syrie

    La crise syrienne s’éternise. Pour l’instant, en tout cas, ni les discours du pouvoir annonçant qu’il va écraser l’opposition, ni les espoirs des Occidentaux que le régime s’effondre ne se sont réalisés. Et le pays paie un prix élevé pour cette impasse, coût qu’il est difficile de chiffrer – des dizaines de milliers de morts, un nombre incalculable de blessés, bientôt 200 000 réfugiés à l’étranger. Cette descente dans l’abîme érode la fabrique même de la société, dressant les communautés les unes contre les autres, les villageois contre leurs voisins. (...) Source : Les blogs du Diplo