• Autre témoignage vécu en son temps à Sarajevo, permettant un presque parallèle avec Alep, ses salauds de l’intérieur comme de l’extérieur et, au milieu, une population martyrisée. Mais à Alep contrairement à Sarajevo il n’y aura pas d’autre intervention.

    La voie de l’épée : L’état de barbarie
    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2016/12/letat-de-barbarie.html

    En réalité, la vie sur place regroupait le pire de presque toutes ces visions aussi restrictives qu’intéressées. Sarajevo était frappée quotidiennement de centaines d’obus, de tirs de snipers, de rafales de mitrailleuses lourdes, voire de barils d’explosif lancés dans la cuvette. Entre 5 000 et 6 000 civils ont été ainsi massacrés et des dizaines de milliers d’autres blessés à vie dans leur corps et leur âme. Mais il y avait aussi le quartier serbe de Gorbavica, au centre de la ville et tenu par les forces Bosno-Serbes. Ce quartier aussi était frappé aussi, il est vrai en bien moindre mesure que le reste de la ville et il n’était pas assiégé mais personne n’en parlait. Son sort après la victoire des Bosniaques n’a jamais été raconté non plus.

    Car la ville était pleine aussi de beaux salauds, en particulier dans la vieille ville ottomane, qui introduisaient une deuxième couche de souffrances à la population. Ces brigades mafieuses n’hésitaient pas à racketter les habitants et détourner l’aide humanitaire (jusqu’à 80 %) à leur profit (mais aussi, surréalisme des guerres civiles, celui des Bosno-Serbes contre qui ils se battaient et à qui ces petits seigneurs achetaient des munitions). Sur les 60 et quelques soldats français tués ou blessés à Sarajevo en 1993 une bonne moitié, surtout sur l’aéroport, a été frappée par les Serbes, et une autre moitié, dans la vieille ville où j’étais affecté, par des miliciens bosniaques. Il est vrai que le gouvernement bosniaque a finalement eu le bon goût à la fin de 1993 de faire une guerre civile à l’intérieur de la guerre civile et de se débarrasser des bandits les plus encombrants. Le chef des forces spéciales de la police s’est alors occupé personnellement du chef de la 10e brigade, qui, symbole des mœurs locales, avait égorgé publiquement son fils.

    Dans tous les cas, l’existence de salauds à l’intérieur ne faisait pas disparaître celle des salauds, encore plus nombreux et plus violents, de l’extérieur. De la même façon, l’instrumentalisation des souffrances des populations afin de susciter une intervention extérieure, voire la manipulation grossière et les intox, n’empêchait pas ces souffrances d’exister en masse. Oui, la ville de Sarajevo était la capitale du cynisme le plus dur et de l’égoïsme le plus abject, mais il y a avait au-dessous des obus serbes et de la nomenklatura politico-policière locale des dizaines de milliers de petites gens qui étaient piégés et souffraient un martyr. C’était plutôt dans ce monde d’en bas qu’on retrouvait un peu d’espoir dans la nature humaine.

    #Alep #Sarajevo

  • La voie de l’épée : « Quand un truc s’appelle Louvois, comment veux-tu que ça aille droit ? »
    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2016/07/quand-un-truc-sappelle-louvois-comment.html?spref=tw

    On ne dira jamais assez combien les années du quinquennat Sarkozy ont été désastreuses pour les armées. Ce ne sont pas les seules depuis la fin de la guerre froide, grande période de gestion à la petite semaine, mais ce sont sans aucun doute, avec le « quinquennat » Jospin, les pires. On pourrait évoquer les rapports calamiteux entre l’exécutif politique et les militaires. On s’attachera plutôt à l’agitation réformatrice qui régnait alors. Sous la double impulsion d’un Livre blanc de la défense et, pour la première fois, de la sécurité nationale, qui expliquait que face à un monde plus dangereux il était nécessaire de supprimer 30 000 postes au ministère de la Défense, et de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) qui y ajoutait 24 000 « gisements de productivité » (comprenez « des hommes et des femmes »), juste pour économiser de l’argent.
    . . .
    Cela ne semblait visiblement pas troubler nos décideurs, tout à leurs petits projets à court terme, et oublieux du fait que dans une guerre l’ennemi peut aussi agir et réagir. Ce sera finalement l’action de quelques salopards, bien plus que tout ce que des citoyens sensés auront pu dire ou écrire, qui va enrayer cette spirale du vampire qui suce son propre sang pour se nourrir.

  • La voie de l’épée : Détruire Daech, point de situation
    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2016/03/detruire-daech-point-de-situation.html

    Depuis août 2014, les Etats-Unis sont à nouveau en guerre en Irak à la tête d’une coalition. Ils y affrontent une nouvelle fois comme ennemi principal, aux côtés de l’Etat irakien, une coalition de forces rebelles sunnites réunies sous le drapeau de l’Etat islamique, dernier avatar de l’organisation d’Abou Moussab al-Zarquaoui en 2003. La victoire était restée en 2007 aux Américains et à leurs alliés. L’EI est pourtant revenu au premier plan en 2013, par la responsabilité première de la politique de l’Etat irakien et dans un contexte rendu encore plus complexe par l’interaction des théâtres de guerre irakien et syrien. Presque deux ans plus tard, la situation opérationnelle reste bloquée par les limites imposées aux forces de la coalition mais surtout par les faiblesses des adversaires locaux de Daech.

    Une action de la coalition superficielle

    Après de nombreux atermoiements, les Etats-Unis accèdent à la demande d’aide de l’Etat irakien après les succès militaires spectaculaires de Daech en juin 2014. Excluant tout nouvel engagement des forces terrestres directement au combat, le Président Obama n’engage qu’un dispositif aérien, une force de conseillers techniques et une aide matérielle. Le mode opératoire proposé est donc « indirect », consistant en une campagne de frappes sur l’ensemble du système ennemi, y compris en Syrie (en y incluant Jabhat al-Nosra) et un appui à la reconquête du terrain par les forces irakiennes. Une coalition est formée pour soutenir les Etats-Unis qui réunit les principaux pays européens, le Canada et l’Australie. Les monarchies du Golfe y participent symboliquement, préférant utiliser leurs moyens militaires au Yémen. Les forces alliées déployées sont strictement intégrées dans le mode opératoire défini par les Américains, dont les moyens représentent environ 80% du total.

    #daesh #Irak #Syrie

  • La voie de l’épée : Je suis la guerre
    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2016/03/je-suis-la-guerre.html?spref=tw

    Quand, après dix-neuf mois de guerre contre Daech (pour ne parler que de cet ennemi), 100 % des pertes françaises sont civiles, c’est clairement que nous ne la faisons pas vraiment et qu’on ne me parle pas des quelques frappes aériennes supplémentaires depuis novembre comme réponse forte.

    Des fois les militaires...

  • Comment un colonel de l’état-major analyse la situation irakienne

    La voie de l’épée
    http://lavoiedelepee.blogspot.fr

    vendredi 15 août 2014
    Les légions dangereuses

    Le « nouvel Irak » est depuis onze ans une source permanente de « surprises stratégiques », de l’apparition de la guérilla urbaine sunnite de 2003 contre la présence américaine jusqu’à son changement soudain d’alliance à la fin de 2006, en passant par les pulsions violentes de l’armée de Mahdi jouant tour à tour de la révolte armée dans les provinces chiites et de la prise de contrôle souterraine des rues de Bagdad. Autant de « cygnes noirs » peu prévisibles agissant pendant comme révélateurs des évolutions cachées des rapports de force, que les troupes américaines puis celles-ci du gouvernement irakien enfin et mal établi en 2006 se sont efforcés à chaque fois de réduire avec plus ou moins de succès.

    Le monopole étatique de la violence apparemment rétabli depuis 2008 s’est à nouveau effrité depuis un an avec la personnalisation croissante de ce monopole. Le Premier ministre s’est arrogé la direction de la police et de l’armée laissant à son fils celle des forces spéciales de sécurité, nouvel avatar des anciens services de Saddam Hussein, tandis que les unités militaires de Bagdad, les plus puissantes, font office de nouvelle Garde républicaine. La superposition de ce fractionnement sécuritaire, laissant les divisions les plus faibles à la marge du territoire, et du renouveau de la division politique ont ainsi créé les conditions d’une nouvelle surprise. Celle-ci a pris la forme de l’invasion de la première vraie armée proto-étatique sunnite, celle de l’Etat islamique en Irak et au Levant ou Daech.

    Forte sans doute d’environ 10 000 combattants, l’armée de l’EIIL a adopté le modèle désormais classique d’une infanterie mobile grâce montée ses picks-up, parfois d’origine américaine, et centrée autour de ses mitrailleuses lourdes. Elle dispose certes aussi désormais de quelques véhicules blindés et pièces d’artillerie pris à l’armée irakienne mais cet arsenal reste marginal. La vraie force de l’armée de l’EIIL est en réalité la motivation de ses membres. C’est elle qui permet de résister ou d’et autorise un combat très décentralisé, puisqu’on peut faire confiance à tous.En 2003, les divisions mécanisées de Saddam Hussein s’étaient effondrées devant l’armée américaine et Bagdad avait été prise en quelques jours. Un an plus tard, ces mêmes Américains mettaient neuf mois pour reprendre Falloujah, tenus par quelques milliers de combattants armés de Kalashnikovs et de lance-roquettes des années 1960.

    Rebelle L’armée de Daech, c’est la force de Falloujah multipliée par trois ou quatre, unie et rendue suffisamment mobile pour être capable de frapper à tous les coins du Sunnistan irakien et parfois au-delà, renouant avec les raids de Bédouins. La division irakienne présente à Mossoul a été la première victime de cette nouvelle force, livrant à l’EIIL par son effondrement soudain des ressources considérables et la vallée du Tigre jusqu’à Bagdad. Il manque cependant à l’armée de l’Etat islamique une qualité essentielle, la quantité, et cela l’empêche de fait de s’emparer, et surtout de tenir, de villes dont la population est par trop hostile et capables de se défendre avec la même motivation qu’eux.

    C’est là que l’EEIL atteint ses limites militaires. En l’état actuel des forces, Daech est incapable de s’emparer de Bagdad et même semble-t-il de villes comme Samarra, lieu saint du chiisme. Sa force est une troupe de guerriers nomades courant d’un point à l’autre des provinces, en Diyala puis en Anbar, conquérant au passage quelques cités, pourchassant les impies et tentant d’établir un semblant d’ordre socio-politique, multipliant ainsi les frayeurs, les indignations et les ennemis.

    Le dernier acte à ce jour de ce Jihad tourbillonnant est l’attaque du Kurdistan irakien. C’est à nouveau une surprise et même une double surprise. Stratégique d’abord car on ne voit pas très bien quel intérêt politique l’EIIL a à s’attaquer aux Kurdes et à réintroduire par la même occasion les Américains dans le paysage militaire. La logique qui conduit l’organisation n’est peut-être simplement pas politique et, comme Hitler envahissant l’URSS, obéit-elle à des fantasmes racistes ou religieux. A long terme c’est suicidaire et donc à court terme c’est surprenant. Surprise tactique ensuite, car on imaginait les Peshmergas- les combattants kurdes – plus à même de résister à l’attaque des Islamistes. L’armée du gouvernement autonome avait jusque-là non seulement résisté à Saddam Hussein mais elle avait aussi réussi pendant la présence américaine à préserver les provinces kurdes de la guérilla sunnite. Cette armée n’avait cependant jamais eu affaire à une force organisée de cette mobilité, de cette ampleur et de cette motivation qui a pu concentrer assez de forces jusqu’à menacer Erbil, la capitale. Mais l’EIIL ne prendra pas Erbil. Les Peshmergas ont pu regrouper assez de moyens pour contre-attaquer et rependre une partie du terrain perdu. Les frappes américaines les y ont aidé, non pas tant par leur effet direct mais plutôt par la menace qu’elles font peser et qui placent les forces ennemies dans la contradiction entre la dispersion nécessaire, pour éviter d’être frappé par les airs, et la concentration indispensable, pour l’emporter au sol. Quant à l’assistance matérielle, elle est sans doute plus symbolique que véritablement utile.

    Pour l’instant donc, l’EIIL bénéficie d’un outil tactique excellent mais au service d’une stratégie désastreuse multipliant les ennemis sans grand bénéfice sur le terrain. Si l’organisation ne se transforme pas à nouveau, à la manière des Taliban qui ont réussi à passer d’une milice religieuse frustre à un véritable contre-gouvernement capable de s’implanter intelligemment dans la population, elle est condamnée. Déjà des forces souterraines se mettent en place pour y être fin par un nouveau basculement. Celui-ci peut venir à nouveau des sunnites, comme en 2007 lorsqu’Al-Qaïda en Irak leur était devenu odieux, des Kurdes jusqu’à ce qu’ils apparaissent à leur tour comme trop puissants ou, ce qui serait sans doute préférable, de Bagdad avec un nouveau gouvernement, et mieux encore, de nouvelles habitudes politiques. Ce processus peut cependant prendre des années avant de basculer en avalanche stratégique.

  • Le colonel Michel Goya donne les résultats d’une #étude édifiante sur la place des #polytechniciens et #énarques dans les 250 premières #entreprises françaises :

    L’auteur constatait d’abord que plus de 60 % des PDG sont issus de Polytechnique (29,32 %) et de l’ENA (21,95 %) (rappelons que les promotions de ces deux #écoles ne représentent que 0,057 % d’une classe d’âge). Près de 20 % sont par ailleurs issus de l’Inspection des finances ou des Mines. Par ailleurs, pour des conseils d’administration de 11,4 membres en moyenne, 3,5 viennent de ces deux écoles.

    Les résultats sont sans appels :

    . En prenant comme critère la cotation en #bourse sur deux ans, les entreprises dirigées par des Enarques ou des X ont, sur 2 ans, ont un résultat moyen inférieur de plus de 7 % par rapport à celles qui ne le sont pas.

    . Paradoxalement, le taux de remplacement forcé des PDG non issus des Grandes écoles est assez nettement plus important que celui des PDG X ou Enarques (3,3 % par semestre contre 2,8). Autrement dit, les conseils d’administration français sont plus indulgents avec l’incompétence des X et Enarques qu’avec celle des autres. Sans surprise, cette indulgence est d’autant plus importante que les liens sont proches (lorsqu’il y a un PDG et au moins un membre du CA issus du même corps).

    Qui plus est, lorsqu’un PDG est remercié, s’il est X ou Enarque il aura 22,39 % de chances de trouver un poste encore supérieur contre 8,33 % pour les autres.

    . Ajoutons enfin cet autre paradoxe qu’à la tête d’une entreprise privée française, les PDG anciens hauts fonctionnaires sont deux fois mieux payés que ceux qui ont fait leur carrière dans le privé. Ils toucheront 2,5 fois plus de bonus et beaucoup plus de stocks-options.

    Source : http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/06/enrichissons-nous-de-nos-mutuelles.html

  • Extrait d’un article du colonel Michel Goya sur un exercice états-unien de 2002. Source : http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2013/01/pearl-harbor-2002.html

    Le 24 juillet 2002, premier jour de l’exercice Millenium challenge, les troupes bleues, des dizaines de milliers de soldats au Koweit ou embarqués et un groupe aéronaval, se mirent en place dans le Golfe Persique. Le soir, JFCOM adressa un ultimatum en huit points à Rouge lui intimant de capituler. Tout le système de surveillance satellitaire et les écoutes semblaient alors indiquer que Rouge se sentait impuissant. L’exercice à 235 millions de dollars risquait de s’arrêter faute de combat eu égard à la disproportion des forces physiques et la supériorité informationnelle des Bleus.

    Le 25 juillet, contre toute attente Rouge lança une attaque massive contre la flotte bleue. Des centaines de missiles anti-navires Silkworm, de petites vedettes armées de torpilles, missiles et/ou bourrées d’explosifs, de navires et avions civils ou militaires vinrent frapper ou se fracasser sur les navires, incapables d’arrêter autant d’attaques simultanées. Quelques heures plus tard, le porte-avions, deux-porte hélicoptères, cinq sur six des bâtiments de transport amphibies et huit autres navires de moindre importance avaient été coulés avec 20 000 hommes à bord. Le plus grand désastre naval américain depuis Pearl Harbor en décembre 1941 venait d’avoir eu lieu virtuellement.

    Le camp rouge était alors commandé par le général, à la retraite, des Marines Paul Van Riper, un vétéran du Vietnam qui se souvenait bien du décalage entre ce qu’il vivait dans les rizières face à un adversaire ingénieux et les élucubrations des managers du Pentagone dont tous les ordinateurs indiquaient la victoire prochaine. Après l’exercice, il déclara :

    J’ai compris que les Bleus passaient leur temps à discuter. Ils essayaient de déterminer comment se présentait la situation politique avec des tableaux et des flèches allant dans toutes les directions. Ils avaient recours à des acronymes pour désigner toutes sortes de choses, comme DIME bleu (Diplomatie-Information-Militaire-Economie) et PMESII rouge (Politique-Militaire-Economie-Social-Infrastructure-Information). Ils avaient des conversations incompréhensibles où les DIME étaient confrontés aux PMESII. On peut facilement s’embourber dans les formulaires, les matrices, les programmes informatiques. Ils accordaient tellement d’importance à la procédure qu’ils n’ont jamais pu envisager le problème de façon globale. Quand on découpe une chose en petits morceaux, elle n’a plus de sens.

    Pendant la planification des Bleus, Van Riper et son état-major ont, eux, rapidement défini une idée de manœuvre -l’attaque de saturation de la flotte ennemie- et laissé l’exécution aux subordonnés en les coordonnant par des moyens furtifs comme les messages portés par motos ou les codes dans les appels du muezzin. Les décollages et atterrissages des avions se faisaient avec des moyens optiques de la Seconde Guerre mondiale. Les instruments décelables n’étaient utilisés que pour faire voir et entendre aux adversaires ce qu’ils avaient envie de voir et d’entendre. Ils ont monté ainsi très rapidement une manœuvre low cost qui a pris les Bleus complètement par surprise.

    Le lendemain du désastre, JFCOM, embarrassé, décida de renflouer la flotte coulée et de cadrer strictement les actions des Rouges (il fut, par exemple, interdit d’abattre les très contestés appareils hybrides V-22 Osprey). C’est ainsi que les Bleus entrèrent, comme prévu initialement, le 15 août dans la capitale de l’Etat voyou, déclarèrent la guerre terminée (mission accomplished) et aidèrent le pays rouge à devenir un modèle de démocratie libérale apaisée pour l’ensemble de la région.

  • En conclusion, il apparaît clairement que la capacité d’adaptation rapide d’une organisation repose sur la possession d’un capital d’expériences diverses et d’équipements variés disponibles facilement associé à une culture pragmatique prônant l’initiative et l’échange des idées. En la matière, la jeune armée de réservistes s’est révélée supérieure à la vieille armée professionnelle.

    http://lavoiedelepee.blogspot.fr/2012/08/reagir-une-innovation-tactique-22.html