• Marketing de la peur (CSP)
    http://comite-de-salut-public.blogspot.fr/2012/09/marketing-de-la-peur.html

    L’islamophobie et le racisme sont devenus des positionnement marketing et cette niche fait vendre et accéder à une renommée même éphémère. Actrice has-been à cervelle de moineau ou écrivaillon raté chantant la geste d’un tueur d’enfants, éditocrates postillonnant qu’on les empêche de parler dans tous les supports imaginables, et désormais aile gauche de la réaction avec les idiots utiles de la « Gauche Populaire » du PS, de plus en plus nombreuses et nombreux, sont celles et ceux qui choisissent la facilité de cracher leur mépris sur les plus pauvres des pauvres, assurés qu’ils sont que leurs diatribes rencontreront de très favorables échos médiatiques toujours à l’affût de scandales calibrés. Il n’est pas bien loin, le temps où il y en aura une ou un qui s’exclamera chez Taddéi : « Oui, je suis raciste ! » et déjà, il commence à filtrer ce retournement de langage qui va de plus en plus consister à dire : « Si c’est cela être raciste, alors oui, je le suis ».

    D’autant que tout ça arrange absolument tout le monde : la droite pour faire oublier ses querelles de chefaillons et remobiliser ses troupes après des défaites successives, et les socialistes complètement dépassés par la situation socio-économique. Concrètement, dans l’agenda médiatique, c’est à dire la réalité qu’on présente aux populations par la télévision, 200 salafistes ont effacé 5 millions de chômeurs. La manoeuvre était bien vue, il faut savoir le reconnaître. Ensuite, il n’est pas certain qu’à long voire à très moyen terme, cela suffise à masquer les vrais problèmes...

  • Pitoyables « séducteurs » (CSP)
    http://comite-de-salut-public.blogspot.fr/2012/09/pitoyables-seducteurs.html

    Sans doute n’est pas Casanova 2.0 qui veut, il n’empêche : ici la forme indigente ("S’il est un problème que tout bon queutard a déjà rencontré c’est la fille que vous embrasser passionnément depuis environ 1/4 d’heure tandis qu’elle frotte sa chatte sur votre jambe, ou votre braquemard tout en restant habillée", ah Baudelaire, tu n’aura pas écrit en vain...) rejoint un fond particulièrement croquignolet, l’auteur de ces lignes se répandant à l’envie en diatribes masculinistes soralo-zemmouriennes aussi criardes que ridicules, comme quoi les plus hystériques sont définitivement les gens qui ont un problème avec le féminisme.

    Qu’il soit un con est une chose. Mais il y a bien pire qu’un simple con : le con qui théorise. Et pire que le con machiste qui théorise : le con machiste qui théorise parce qu’il fait partie d’une « communauté de séduction »...Vous ne connaissez pas les « communautés de séduction » ? Vous vivez dans un bonheur innocent dont j’ai scrupule à vous sortir. Pourtant le chemin de vérité passe parfois par de terribles souffrances.

    • +1 @grommeleur
      Le terme de super-tombeur était bien suffisant, qu’il emballe au supermarché ou dans les ministères, on s’en fout, ça reste une pensée de viandard que celui qui critique ferait bien de bannir de son vocabulaire s’il ne veut pas passer lui aussi pour un gros beauf machiste.

      #machisme_ordinaire

  • La jouissance du #fasciste
    http://comite-de-salut-public.blogspot.fr/2012/09/la-jouissance-du-fasciste.html

    On ne se lassera jamais de le rappeler : quand vous lisez/écoutez/regardez quelqu’un en appeler à la « liberté d’expression » prétendument bafouée par la censure soviétoïde des bienpensants, vous pouvez être certain à 99 % que vous avez affaire à une de ces flaques de vomi froid auto-proclamés « réactionnaires » qui n’exigent en couinant la « liberté d’expression » que dans le seul et unique but de l’exercer contre les immigrés et tout ce qui ressemble de près ou de loin à de la gauche, nécessairement totalitaire il va sans dire (champ mal défini et fort vaste dans leurs esprits enfiévrés, puisque ce « communisme » va en gros de François Bayrou à Pol Pot). Dans cette logique, qu’un écrivaillon se soit mis en tête de faire de la provocation médiatique en écrivant l’apologie d’un terroriste suprémasciste dans le seul but de passer à la télé jouer la victime et de booster les ventes défaillantes de ses ouvrages (les auteurs que Richard Millet exècre le plus sont tous des gros vendeurs ; coïncidence ? Je ne crois pas) n’a rigoureusement rien d’étonnant. On sait fort bien ce qu’est le moteur psychologique des réacs : une soif inextinguible de reconnaissance passant par une provocation post-adolescente et gueuler plus fort que ses interlocuteurs. Et comme ça passe très bien médiatiquement, ils auraient tort de se priver. Le fond du discours ? De l’aigreur de petits blancs pétochards et névrosés qui reconstruisent la réalité qui ne leur convient pas en fonction de leurs fantasmes, au point de ne plus pouvoir séparer ceux-ci du réel. Penser que la France de 2012 est un pays néo-communiste en proie à l’invasion immigrée ne signe immédiatement que deux choses : le degré névrotique de la personne, et sa totale et irrémédiable absence de crédibilité.