Histoire d’en bas et récit national. Le cas de la Suisse | Charles Heimberg (aggiornamento hist-geo)
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Charles Heimberg, Université de Genève les faits sont têtus et l’imaginaire patriotique nourri des mythes fondateurs, s’il a certes aussi pu être, en d’autres temps, un vecteur de la rage d’être inclus, ne revêt plus aujourd’hui la moindre dimension progressiste, ni la moindre expression d’une ouverture au monde. Ces mythes et cette commémoration, comme dans d’autres exemples locaux[20], se fondent sans doute sur les valeurs de liberté et d’indépendance ; mais ils n’ont décidément rien à voir avec la solidarité et la justice envers ceux qui ne sont pas inclus, et encore moins avec l’ouverture au monde ; et la question se pose aussi de savoir, face à ces références commémoratives, si la liberté et la justice peuvent être invoquées sans autre, sans la moindre relation avec la conquête des droits démocratiques. (...) Source : aggiornamento hist-geo