La presse féminine arrondit ses fins de mois - Acrimed

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    • Pourquoi donc la #presse féminine s’intéresse-t-elle aux rondes  ? Mais parce que la presse féminine s’intéresserait à la maçonnerie ou à l’élevage de loutres si ça lui rapportait quelque chose. Les « rondes » sont une cible marketing trop longtemps négligée. Certes, se dit-on en conférence de rédaction, les « rondes » sont couvertes d’un gras méprisable, mais elles ont aussi un portefeuille. Et si la taille des complexes des rondes est proportionnelle à celle de leur tour de cuisse, alors cette population est une véritable mine d’or. N’étant plus à une contradiction près, la presse féminine, alternativement, les pousse à « s’assumer », et les aide à « s’en sortir ». Sa stratégie  ? Les enjoindre de n’acheter que les vêtements de marque dont elle fait la promotion (les rondes doivent opter pour la qualité, et rien que la qualité, dixit Biba), d’en acheter beaucoup (au moins autant que les #femmes « normales »), de prendre soin d’elles (acheter les produits de beauté de ceux qui financent les magazines féminins), et leur coller mine de rien suffisamment de complexes pour leur donner envie de « dévorer » ses articles de psycho de bazar et ses dossiers « spécial minceur ».

  • La presse féminine arrondit ses fins de mois, par Sabine Lambert - Acrimed
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    Depuis quelques années, les dossiers sur les « rondes » s’accumulent dans la presse féminine. Le « Relooking spécial rondes » semble être devenu tendance. Objectif affiché  : apprendre aux « rondes » à s’habiller. Objectif non affiché  : conquérir une cible marketing trop longtemps négligée.

    #presse_féminine #poids