• L’histoire de Sada Abe, la tueuse de « L’Empire des sens »
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2013/01/lhistoire-de-sada-abe-la-tueuse-de-lempire-des-sens.html

    Elle devient alors la maîtresse de plusieurs hommes riches et bien placés, dont un homme politique appelé Goro Amiya. Parallèlement, en 1936, elle devient apprentie dans un restaurant appelé Yoshidaya. Le mari de la patronne est un bel homme très porté sur les femmes, âgé de 42 ans, qui s’appelle Kichizo Ishida. Il semble que pour la première fois de sa vie, Sada tombe amoureuse. Lorsqu’ils font l’amour, cela dure fréquemment plusieurs jours, à la façon de marathons au cours desquels sans jamais éteindre la lumière, ils font l’amour tout en se faisant apporter à boire et à manger…

    #culture #cinéma

    • Je n’avais pas réalisé à quel point l’histoire originale a agité le Japon...

      A son procès, qui commença le 25 novembre 1936, une foule si dense se présentait qu’il fallut établir des cordons de policier. Tout le monde voulait voir, ne serait-ce qu’une seconde, le visage de cette femme qui avait, de façon si éclatante, affirmé ses désirs. « Elle était une tueuse, mais en même temps elle était une héroïne, raconte Takeo Funabiki, anthropologue à l’Université de Tokyo, parce qu’elle avait brisé ce moule d’oppression dans lequel tout le monde étouffait. Elle incarnait la liberté. » D’innombrables histoires circulent à ce sujet : Sada était si libre que les juges avaient des érections en l’écoutant. Son témoignage devint un best-seller. Sada était si vivante que les gardiens de prison tombaient amoureux d’elle. Sada était si adulée, qu’elle ne fut pas condamnée à mort, ce qui la surprit profondément car elle n’avait aucun espoir de survivre au procès. Elle fut donc condamnée à une peine presque symbolique : 6 ans de prison.

  • Des bagues à #pénis qui sentent le sang et la vidange | Vaste programme !
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2013/01/des-bagues-à-pénis-qui-sentent-le-sang-et-la-vidange.html

    Dans les #sex-shops du 20e siècle, ces lanières végétales font désormais office de pièces de musée. Elles ont disparu au profit d’anneaux en cuir, cloutés comme des bracelets de force, ou de bagues en silicone parfois agrémentés de billes d’acier aux vertus régénératrices ! Il s’agit d’offrir aux mâles des solutions d’avenir, en adéquation symbolique avec le fantasme du #mâle performant, machine de combat #érotique, suintant le cambouis et l’essence… C’est dans cette optique bien particulière que la compagnie Keep Burning entend conquérir le marché : Olivier veut produire des #pénis-ring aux allures d’écrous, de vis ou de chambres à air. Il a d’ailleurs donné carte blanche à un designer, Anselme, dont les sculptures de silicone sont exposées jusque dans les galeries de Tokyo comme les modèles parfaits de l’art appliqué… aux organes génitaux. L’art industriel, conçu dans des ateliers de 4000 mètres carrés, pour des foules de mâles qui ne demandent qu’à être en #rut le plus spectaculairement possible. Aux yeux d’Anselme, l’érection est bien autre chose qu’une manifestation provisoire, presque accidentelle du désir. Elle est une forme d’accomplissement technique et témoigne d’un savoir-faire : il faut apprendre à #bander, apprendre à maîtriser son corps et, cerise sur le gâteau, il faut aussi apprendre à se mettre en valeur. De tout ce sang rouge comme du fuel, injecté dans la pompe du #sexe, Anselme souligne donc la beauté avec emphase, en créant des objets qui s’inspirent du matériel de garagiste ou de plombier. Métiers manuels, salissants et virils.