• Les 400 culs : La guerre des poils
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2013/02/les-guerres-pubiques-.html

    Trop de poils a-t-il tué le poil ? A force de voir des toisons à foison, les spectateurs, gavés, semblent s’en être fatigués. Ils cherchaient de la transgression et ils ont fini par trouver finalement plus pervers le pubis lisse des porn-stars… Gageons qu’ils s’en fatigueront à nouveau et que, trouvant les « femmes natures » finalement plus sulfureuses ils retrouveront un regain d’excitation à la vue des #vulves touffues.

    • Je suis partagé, des fois je me formule aussi cette hypothèse (pour me consoler) mais en même temps il y a quand même la prédominance de l’image de la femme glabre qui semble durablement installée. Si ce n’était qu’une question de cycle de modes et de fantasmes, on aurait fantasmé à une période ou une autre sur les filles avec des jambes velues. Or à ma connaissance cela n’a pas eu lieu. Depuis que je suis né, une femme a toujours dû avoir les jambes épilées pour être désirable (et respectable) et quand ce n’était pas le cas, c’était par mouvement de dissidence féministe et hippie, mais jamais selon un courant esthétique.

      Deuxième hypothèse qui semble vouloir asseoir la norme de l’épilation, c’est l’acceptation du sexe féminin comme objet de plaisir, les filles me semblent plus décomplexées par rapport à ça, c’est plutôt une bonne nouvelle (bon parfois un peu trop, on peut se demander si la sexualité libérée n’est pas un nouveau diktat chez les jeunes générations, mais c’est un autre débat)
      Or un objet de plaisir c’est fait pour s’en servir, ça doit être pratique, facile d’entretien, optimisé pour la douceur et les sensations, donc débarrassé de toute pilosité. Les hommes s’y mettent aussi, du coup.

      Bref, j’en suis bien triste, mais je ne partage pas l’optimisme d’Agnès Giard sur ce sujet (j’ai pas pu lire son billet, le serveur semble être en carafe..)

    • je suis tombée, une fois, sur un blog assez chouette de sexualité avec des femmes à poils (et de hommes, aussi, et des odes à la douceur du naturel) ... Faudrait que je le retrouve. Une thèse qui me semble assez juste est que les poils des aisselles, en particulier, sont un rappel subliminal du sexe. (et là on a la sublime pochette de Patti Smith en tête).
      La disparition du poil entraine surtout, et avant tout, une norme qui doit passer par des dépenses. Je ne suis pas sure que ça change totalement la notion de désir, mais la lourdeur du porte-monnaie, oui.

  • Les 400 culs : Bienvenue dans l’ère du fashion de vulve
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2013/02/bienvenue-dans-lere-du-fashion-de-vulve.html

    Le paradoxe avec la liberté sexuelle, c’est qu’en favorisant l’exhibition du sexe elle favorise aussi toutes sortes de complexes et d’inhibitions. Pendant des siècles, les femmes se sont préoccupées d’avoir un joli visage. Maintenant, elles veulent un « minou mignon ». Les opérations chirurgicales de grandes et petites lèvres augmenteraient de 20% par an.

    #mutilation #sexe

  • Bienvenue dans l’ère du fashion de vulve - Les 400 culs
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2013/02/bienvenue-dans-lere-du-fashion-de-vulve.html

    Le paradoxe avec la liberté sexuelle, c’est qu’en favorisant l’exhibition du sexe elle favorise aussi toutes sortes de complexes et d’inhibitions. Pendant des siècles, les femmes se sont préoccupées d’avoir un joli visage. Maintenant, elles veulent un « minou mignon ». Les opérations chirurgicales de grandes et petites lèvres augmenteraient de 20% par an.

    #femmes #sexe #chirurgie

    • Aucun de ces médecins n’est capable de traiter le mal à la racine, car ces femmes qui viennent en consultation ne souffrent pas de se sentir laides, elles souffrent tout simplement de ne pas connaître la réalité physiologique du corps.

      Dans Le Deuxième Sexe, Simone de Beauvoir dit : « C’est moins du corps lui-même que vient le malaise que de la conscience angoissée qu’elle en prend. » Les femmes sont angoissées parce que les seules images de sexe qu’elles voient ne leur ressemblent pas du tout.