• #aidez_les_journalistes à parler des services secrets français, et de libertés (s’ils savent encore ce que c’est).

    Les services de renseignement (Direction générale de la sécurité extérieure, Direction centrale du renseignement intérieur, Direction du renseignement militaire, Direction de la protection et de la sécurité de la défense) font l’objet pour la première fois d’un rapport parlementaire.

    Le titre en est

    Pour un État secret au service de notre démocratie

    Internet y reprend la place qui doit faire peur : « Dans 80 % des affaires terroristes, il n’y a parfois qu’Internet, il faut que les services puissent surveiller Skype et le Wi-Fi, ce n’est pas le cas »

    • Beuh non justement. A part sur le site médias des armées et sur la dépêche du midi, je ne vois pas grand chose à mettre en lien…

    • Ah tiens, libé a quand même sorti quelque chose, mais ça passe au travers du prisme de l’affaire Merah, et comme toujours, la question des atteintes aux libertés n’est pas évoquée alors qu’elle est au centre même du dispositif de manipulation.
      http://www.liberation.fr/politiques/2013/05/14/renseignement-un-mission-parlementaire-prone-le-renforcement-du-controle_

      Intitulé « Pour un +État secret+ au service de notre démocratie », le rapport de 200 pages vise à « légitimer l’action de la communauté du renseignement pour sécuriser ses moyens, protéger ses personnels et contrôler son usage », ont expliqué à la presse Jean-Jacques Urvoas (PS), président de la commission des lois, rapporteur de ce texte avec Patrice Verchère (UMP)

    • Merci @fil, comme je suis très paresseuse, j’ai arrêté ma souris sur ceci, c’est déjà goutu. (page 191)

      La DGSE a déjà fait un pas en ce sens : pour la première fois de son histoire, elle a patronné la publication d’un ouvrage en collaboration avec la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) du ministère de la défense et la maison d’édition Nouveau Monde. Préfacée par Daniel Cordier et Erard Corbin de Mangoux, l’étude de l’historien Sébastien Albertelli retrace l’histoire du BCRA, l’ancêtre du service extérieur (1). Pour réaliser ce travail, le chercheur a bénéficié de l’aide de la DGSE en matière de photographies et d’archives. Le directeur général du service explique ainsi une démarche qu’il rattache à la diffusion de la culture du renseignement : « Il est du devoir de la DGSE de participer à la politique de mémoire du ministère de la défense et de soutenir les actions allant dans ce sens, à condition qu’elles soient méthodologiquement incontestables et qu’elles ne mettent pas en péril ce qui fait l’essence même d’un service de renseignement efficace. Même si elle est étroite, la voie existe entre une nécessaire ouverture aux chercheurs et la préservation du secret (2) ».

      #open_data chez les services secrets, c’est du lourd ça coco.

    • #mouaaoauaoauhhahaaa

      Il est inadmissible que les préfets puissent trouver plus d’informations sur internet, voire dans la presse régionale que dans les productions des services départementaux chargés d’assurer l’information du Gouvernement.