/2011

  • La « French séduction » vue par une Américaine - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20110608.OBS4727/la-french-seduction-vue-par-une-americaine.html

    BHL :

    « La séduction, c’est la vie. Les Américains ont peur d’être séduits. En France, nous érotisons toutes les relations au maximum. Quand je trouve qu’une femme est belle, je lui dis. J’ai dû me réfréner aux Etats-Unis. J’ai dit un jour à une jeune femme qu’elle ressemblait à une bimbo. Elle a failli me gifler. »

    L’ingrate...

    #French_seduction #sexisme

  • Peut-on tout montrer et rester élégant ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/12/a-t-on-le-droit-de-tout-montrer-.html

    « Bataille avait raison de relier l’œil et le sexe, explique Frédéric. Le sexe qui relie les êtres humains est aussi ce qui leur permet d’entrer dans les zones obscures, d’aller au-delà des apparences… Photographier un #sexe est finalement un acte très redondant, c’est comme si on photographiait quelqu’un en train de photographier… ». Grand amateur de mises en abîme, Frédéric raffole de ces portraits de femmes qu’on ne voit qu’à travers la lentille inversée d’un appareil #photo ancien, sous forme de reflet ou à travers le regard que jette une foule d’observateurs attentifs. Ainsi, la vérité se dérobe sans cesse dans ses photos qui poursuivent sans relâche la même recherche obsessionnelle. « Vers 2002, à l’âge de 40 ans, je me suis dit qu’il fallait que je comprenne mon histoire familiale, pour retrouver ma liberté. Avoir le courage d’aborder la représentation du sexe féminin tout autant que celle du mal. Ouvrir la boîte de Pandore… faire sauter les verrous. »

  • Quand les médecins étaient des gigolos
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/12/quand-les-medecins-etaient-des-gigolos.html

    Créé à l’intention exclusive des hommes, son vibromasseur n’avait pas pour vocation de soigner l’hystérie. Mortimer Granville déconseillait en tout cas fermement que l’on utilise son vibromasseur sur les femmes, incapables, selon lui, de supporter l’ébranlement causé par les vibrations de l’engin… Peut-être craignait-il qu’elles n’en tirent trop de bonheur ? Il faut savoir que jusque dans la seconde moitié du 20e siècle, les médecins trouvent profondément suspect le plaisir que les femmes se donnent… Certains rendent la masturbation responsable de “l’aversion conjugale”… Propos qu’on peut encore entendre dans la bouche de certains psychologues de nos jours qui accusent les sextoys d’être “segmentants” (entendez par là “nocifs pour le couple”) ou encore “addictifs” (c’est bien connu, les femmes perdent facilement la tête dès qu’elles jouissent)…

  • S’embrasser, c’est s’aimer ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/12/sembrasser-cest-saimer-.html

    Vous ne vous embrassez que deux fois dans la journée, vite-fait avant le travail ? Il a oublié de le faire ce matin ? Elle s’écarte stratégiquement quand vous vous approchez d’elle ? Il y a « comme un froid sur tes lèvres », suggère Alexandre Lacroix qui augure mal de votre relation future… Dans un essai à la fois horripilant et lumineux, Contribution à la théorie du baiser, Alexandre Lacroix affirme que sans cette marque d’affection un couple ne peut survivre longtemps. « Pour mesurer la force du lien sentimental, il suffit d’observer la régularité, la durée et l’intensité de leurs baisers. Rien n’est plus destructeur à la longue que l’oubli du baiser. » On pourrait se révolter contre cette forme de diktat insidieuse qui assimile le “calin” conjugal, l’insupportable mamour buccal, à une preuve d’affection… mais ce serait sans compter sur la force des symboles qui structurent notre vision du monde. Même ceux et celles qui se défendent d’aimer cette accolade faciale ne peuvent s’empêcher d’être heureux quand, dans un film hollywoodien, les deux héros échangent un long baiser !

  • Les 400 culs : Y’a-t-il une vie après le X ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/11/ya-t-il-une-vie-apres-le-x-.html

    Prenez Adriana Noranti, par exemple : « Elle a bossé comme assistante maternelle jusqu’à ce qu’un père de famille la reconnaisse. Elle s’est fait virer sur le champ », raconte Nina Roberts, qui n’ose même pas reprendre son ancien travail de coiffeuse, de peur que cela lui arrive également. « C’est totalement illégal de renvoyer une personne parce qu’elle a tourné dans des films pornographiques », proteste Nina. Mais aucune fille ne porte plainte, suivant une sorte de fatalité… « Je pense qu’elles se laissent faire. Elles sont au courant des lois, mais je pense qu’elles sont face à un truc tellement répétitif qu’elles finissent par lâcher l’affaire… Elles n’ont plus envie de se battre. »

    Nina Roberts elle-même semble avoir lâché prise. Son témoignage est bouleversant. Lorsqu’elle s’est “rhabillée”, quittant le cocon protecteur du milieu du X, la jeune femme brusquement bascule dans un univers d’auto-destruction : il est presque insupportable d’avoir à affronter la haine quotidienne des gens qui “détestent” les actrices de X non pas pour ce qu’elles sont mais pour ce qu’elles représentent. Pour protéger son fils de 9 ans, Nina Roberts est obligée d’éviter les foules en sa compagnie. Elle ne sort avec lui qu’à huit heures du matin, ou bien le soir, en rasant les murs, obsédée par la peur d’être reconnue et agressée verbalement en présence de son enfant.

    • Ce qui est marrant dans le texte c’est "... dénoncée par un père de famille qui l’a reconnu... S’il l’a reconnu c’est que c’est un gros cochon qui regarde des films pornos en cachette :) et le cuistre en plus joue les nazis collabo en dénonçant la nana.

      Et par ailleurs les hommes ? hein ? eux pas de pb de reconversion ? on les admire pour la performance ? un nana qui baise c’est une salope, un mec qui baise c’est un surhomme, un héros, un mec on dit ouh là là qu’il est fort celui là ...

    • Je suis quand même époustouflé par l’angle choisi. Pour faire spectaculaire on choisi les filles parce qu’elles sont des filles et que ça fera vendre, ça sera excitant et on espère que tous les vieux vicelards seront devant leur écran en espérant se rincer l’oeil (ils en seront pour leur frais). Alors qu’ils auraient pu choisir de parler des travailleurs du sexe, dans leur ensemble, avec ls problèmes de reconnaissance, de reconversion, de traitement, de perception. Ça aurait été beaucoup plus sérieux et intéressant. Mais non, on veut continuer, à la télé, à traiter les femmes comme des putes. C’est ça qui est vraiment révoltant.

    • Dans le cas d’espèce, c’est un reportage d’Ovidie qui est elle même une « rhabillée » donc je pense qu’on peut l’excuser d’avoir choisi l’angle des seules filles sans crier au machisme. Il serait effectivement intéressant d’étudier la question de « la condition masculine after-porn » mais il y a une raison simple qui fait que c’est beaucoup plus compliqué pour les filles : ce sont elles les stars. À de rares exceptions près, les mecs sont surtout des bites (qu’on a fatalement moins de chances de reconnaître…)

    • Oui à part certains (Ron Jeremy etc.), les acteurs masculins font moins figure de star, c’est même rare que leur nom soit mis en avant, maintenant je suis pas sûr que ça les empêche de rencontrer des problèmes dans leur vie sociale une fois rhabillés.

  • Les 400 culs : C’est une fille ou un garçon ?
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/10/il-y-a-des-filles-qui-d%C3%A8s-le-plus-tendre-%C3%A2ge-ressem

    Depuis qu’il ressemble à un homme, avec sa barbe, ses tatouages, ses muscles, sa poitrine et ses hanches viriles, il se fond dans la masse de ceux qu’il considère comme les “dominants” avec l’impression curieuse d’avoir retourné sa veste. “Transitionner, devenir homme et commencer à apprécier les privilèges du masculin a été très perturbant, avoue-t-il. C’était comme explorer un monde auquel je n’avais jamais eu accès et dont je n’avais jamais fait partie. Je pense que la plupart des hommes qui n’ont pas eu d’expérience transgenre ne réfléchissent même pas à ce qu’est le privilège du masculin… Je pense que le simple fait de marcher dans la rue et de se sentir en sécurité est un privilège masculin.” Rocco a beau dire ouvertement qu’il est trans, lorsqu’il sort dans la rue, pour les passants, il est un mec plutôt très viril et dans les commerces c’est à lui que les vendeurs s’adressent sur un ton nettement déferent. Rocco a beau s’en défendre, même sa petite copine est plus respectée quand elle sort avec lui. Avant, elle n’était qu’une lesbienne. On l’insultait. Maintenant, c’est une “fille bien” : elle s’est trouvée un “vrai mec”. Beaucoup de trans-boys se retrouvent malgré eux dans ce genre de situation. Du moment qu’ils se plient aux règles de ce monde qui veulent qu’un homme, un vrai, s’assoit en écartant les cuisses et marche dans la rue comme si elle lui appartenait, les voilà qui deviennent le gendre idéal.

    #trans #genre

  • Il ne faut pas mélanger les garçons et les fillettes (Les 400 culs)
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/10/il-ne-faut-pas-melanger-les-gar%C3%A7ons-et-les-fillettes.htm

    La soi-disante “tradition” du rose pour les filles et du bleu pour les garçons n’apparaît que très récemment dans la culture occidentale. En ce qui concerne les enfants, il n’y a d’ailleurs, pendant des siècles, aucune différence de couleur : les bébés sont, sans distinction, emmaillotés dans des linges délavés, la tête couverte d’un bonnet et le corps engoncé dans un fourreau de petite momie… Au 18e siècle, comme pour confirmer la valeur "neutre" des enfants, leur couleur devient le blanc, comme celle des vieillards, parce qu’ils appartiennent, aux deux extrêmités de la vie, à ce monde liminal qui est celui de l’innocence. (...) Source : Les 400 culs

  • Les 400 culs : Il faut coucher pour réussir, ma fille
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/10/il-faut-coucher-pour-reussir-ma-fille.html

    Rappelons que Catherine Hakim travaille à la London school of Economics, qui forme les battants et les super-winner : on se doute que la sociologie ici pratiquée relève surtout du coaching. Tous les moyens sont bons dans cette école de l’ultra-libéralisme. Y compris gérer sa sexualité dans le cadre d’un plan-carrière… Le féminisme de Catherine Hakim est donc profondément marqué par cette idéologie du rendement à tout prix : pour elle, les femmes ne devraient prendre conscience de leurs pouvoirs que pour obtenir des avantages matériels, dans le cadre de rapports de force économiques et politiques. Ce point de vue est vulgaire, mais il est indéniable que dans les faits, ça marche : les gens beaux réussissent effectivement mieux dans la vie. Les gens qui semblent avoir une vie sexuelle bien remplie dégagent également plus de charisme et se distinguent du lot : on leur prête plus d’attention. Il est certain que cela joue en leur faveur sur le plan professionnel. “On peut d’ailleurs chiffrer le prix de la beauté, raconte Sonia Arnal, dans un article consacré au livre de Catherine Hakim : à compétences et formations égales, un bel homme gagne en moyenne 17% de plus que ses collègues moins attrayants”. De nombreuses études ont confirmé ces faits : les personnes de grande taille, aux formes athlétiques, aux traits harmonieux, gagnent mieux leur vie. Et pour cause. Mais de ce simple constat -qui relève presque de l’évidence et qui concerne les deux sexes– Catherine Hakim a tiré des conclusions plus que douteuses : puisque ça marche, profitons-en à fond, suggère-t-elle.

  • Les 400 culs : Il faut coucher pour réussir, ma fille | Agnès Giard (Libération)
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/10/il-faut-coucher-pour-reussir-ma-fille.html

    Catherine Hakim, soi-disant “sociologue”, vient de publier un livre qui fait controverse : Honey Money, the power of erotic capital. Traduction : “Tu me donnes la trique, je te donne du fric. Le pouvoir du capital érotique”. J’avais déjà parlé de cette notion plus que douteuse de “capital érotique” dans un article de 2010. Les idées pernicieuses de Catherine Hakim soulèvent une nouvelle vague d’indignation. Non contente d’affirmer qu’il est normal de réussir en jouant de ses charmes, la britannique enfonce le clou en prétendant qu’elle est féministe. Féministe ?? “Les femmes n’ont pas encore appris à exploiter la mine d’or qu’elles sont”, explique-t-elle, encourageant toutes les femmes à s’habiller sexy, à mettre en avant leurs seins et à onduler des hanches au bureau afin de faire avancer leur carrière. Source : Libération

    • http://www.goetzwidmann.de/joint-venture/index1.html

      Fettes, weißes Fleisch, aufgequolln vom vielen Sitzen,
      der Geruch von Magenbitter, Wurstfinger, die schwitzen,
      grabschen nach dem Telefon, bitte, bitte, schnell!
      Zwischen zwei Terminen kommt die Dame ins Hotel.

      http://www.youtube.com/watch?v=nCvtIULm0Kk

      Götz Widmann - Politiker beim Ficken

      Ich hab in meinem Leben schon ne Menge mitgemacht,
      und auch in manchen Phasen mehr gelitten als gelacht.
      Naja, der Mensch wird älter, erfahrener dabei.
      Mit der Zeit macht man sich dann von manchem Fehler frei,
      entwickelt seine Wege, man baut sich seine Brücken,
      mich zum Beispiel plagte, daß in miesen Augenblicken
      ich mich viel zu leicht verlier, konnt ich nie was gegen machen,
      ich bin einfach zu weich, mir vergeht zu schnell das Lachen.

      All die Jahre hab ich meine Depressionen mitgeschleppt.
      Heute gehts mir besser, denn jetzt kenn ich ein Rezept.
      Immer, wenn´s mich umhaut und mir schwindet der Humor,
      stell ich mir Politiker beim Ficken vor.
      stell ich mir Politiker beim Ficken vor.

      Fettes, weißes Fleisch, aufgequolln vom vielen Sitzen,
      der Geruch von Magenbitter, Wurstfinger, die schwitzen,
      grabschen nach dem Telefon, bitte, bitte, schnell!
      Zwischen zwei Terminen kommt die Dame ins Hotel.
      Sie macht es sehr professionell, muß aber doch ein bißchen reiben.
      Wie sie es dann treiben könnte ich hier zwar beschreiben,
      doch ich lass es lieber bleiben, das wär a überzogen
      und du b um den Spaß, dirs selber auszumaln, betrogen.

      All die Jahre hab ich meine Depressionen mitgeschleppt.
      Heute gehts mir besser, denn jetzt kenn ich ein Rezept.
      Immer, wenn´s mich umhaut und mir schwindet der Humor,
      stell ich mir Politiker beim Ficken vor.
      stell ich mir Politiker beim Ficken vor.

      Manche können da nicht lachen, drum zum Ende von dem Ganzen,
      die Strophe für Emanzen und die andern zarten Pflanzen.

      Ficken, zugegeben ist kein elegantes Wort.
      Wenn ich nicht sexistisch wäre, ließe ich es fort.
      Ein Mensch mit Stil und Sitten würd es sicherlich ersetzen,
      um vielleicht nur halb so viel Gefühle zu verletzen.
      Aber denk dir Angie Merkel, hör sie stöhnen, hör sie schrein.
      Also mir fällt jedenfalls kein bessres Wort als Ficken ein.

      All die Jahre hab ich meine Depressionen mitgeschleppt.
      Heute gehts mir besser, denn jetzt kenn ich ein Rezept.
      Immer, wenn´s mich umhaut und mir schwindet der Humor,
      stell ich mir Politiker beim Ficken vor.
      stell ich mir Politiker beim Ficken vor.
      Stell ich mir Politiker beim Ficken vor!!!

  • Les 400 culs : On ne naît pas pouffe, on le devient
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/09/on-ne-nait-as-pouffe-on-le-devient.html

    « Jusqu’à douze ans la fillette est aussi robuste que ses frères, elle manifeste les mêmes capacités intellectuelles ; il n’y a aucun domaine où il lui soit interdit de rivaliser avec eux. Si, bien avant la puberté, et parfois même dès sa toute petite enfance, elle nous apparaît déjà comme sexuellement spécifiée, ce n’est pas que de mystérieux instincts immédiatement la vouent à la passivité, à la coquetterie, à la maternité : c’est que l’intervention d’autrui dans la vie de l’enfant est presque originelle et que dès ses premières années sa vocation lui est impérieusement insufflée.”

  • Les 400 culs : Les vrais fantasmes des faux-culs
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/08/les-vrais-fantasmes-des-faux-culs.html

    Le fantasme, de même, ne se résume pas à l’acte. Il est un spectacle total, qui engage non seulement des mots, des faits, des odeurs, des bruits, mais des pensées, le plus souvent sales, obscènes, parfois même choquantes. La majorité des fantasmes impliquent des relations de subordination : simulation de viol, fantasme de kidnapping, de prostitution forcée, d’abus sexuel, envie de recevoir des ordres ou des instructions : « Tu t’habilleras comme ça pour me recevoir dans la chambre Numéro XX que j’aurai réservée à telle heure dans tel hôtel », « Tu m’attendras dans telle position et ne retourne pas la tête, si ça se fait, je ne serai pas seul(e) », « Va acheter tel et tel objet, rejoins-moi à tel endroit, seulement vêtue d’une culotte sous un manteau / habillé en pute sous ton costard-cravate », etc.

    Certains hommes souhaitent être "plugés", réduits à l’état d’objet fragile et vulnérable, transformés en baby-pute, leurs "petits" trous auscultés et remplis. D’autres préfèrent mener le jeu, livrer leur partenaire à des inconnu(e)s ou le/la soumettre à des séances de “léchage” sanctionnées par des récompenses. Peu importe le lieu. Métro, chambre à coucher, bar d’un hôtel quatre étoiles ou cave… N’importe quel endroit peut devenir le lieu d’un vertige : il s’agit avant tout de (se) désorienter, jusqu’à en perdre même les sens. Dans Petite Anatomie de l’image, Hans Bellmer parle de ces hystériques qui, au 19e siècle, pouvaient transférer des sensations… L’une d’elle, âgée de 14 ans, « perdit la vision par les yeux en même temps qu’elle acquérait la faculté de voir par l’extrêmité du nez et le lobe gauche de l’oreille, tout en conservant la même acuité visuelle. Même transposition de l’odorat qui, plus tard, se déplaça au talon… » (Source : Lombroso, dans Transferts de sensation dans l’hystérie et l’hypnose). Une autre adolescente avait la capacité de voir distinctement avec sa main. « Elle lisait dans l’obscurité ».

  • Les vrais fantasmes des faux-culs
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/08/les-vrais-fantasmes-des-faux-culs.html
    Agnès Giard du blog « 400 culs » démonte l’un des marroniers d’été, « les vrais fantasmes des français ».

    Dans cette presse qui réduit notre libido à des résultats de sondages sans imagination, les fantasmes n’ont plus rien de très fantasmatiques. On n’éprouve à les lire aucun trouble. Seulement de l’ennui. Ce sont les ersatz de libido “désenchantée” d’une presse qui se croit libérée et qui proteste, paradoxalement, contre ce qu’elle appelle “le trop-plein de sexe”. Alors qu’en réalité, nous ne souffrons pas d’un trop-plein de sexe. Nous souffrons d’un trop-plein de bêtise. Tant qu’on réduira la notion de fantasme à ces sinistres énumérations, tant qu’on posera aux gens des questions “fermées” sur ce qui leur donne envie de bander et de mouiller, nous resterons au degré zéro du désir.

  • Les 400 culs : Diable et #sexe : pourquoi la vie est un enfer
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/08/diable-et-sexe-pourquoi-la-vie-est-un-enfer.html

    Dans un livre intitulé La chair et le diable, Jean-Didier Vincent, ex-directeur de l’Institut de neurobiologie du CNRS, réhabilite le diable en l’assimilant à une donnée fondamentale de la science : le principe de l’entropie, qui se trouve au cœur du vivant. « C’est la loi de la #vie, dit-il. Le corps vit parce qu’il se désintègre sans trop se désintégrer. S’il ne se désintégrait pas à chaque seconde, ce serait un minéral. L’âme vit parce qu’elle est perpétuellement tentée, bien qu’elle résiste. Tout ce qui vit s’oppose à quelque chose ». Le diable est ce à quoi tout s’oppose. S’il n’existait pas, rien n’existerait, car il n’y aurait rien à quoi s’opposer.

  • Les 400 culs : La femme qui mit son ventre en cage
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/07/la-femme-qui-mit-son-ventre-en-cage.html

    « Il faut souffrir pour être belle (beau) ». La douleur semble faire partie du jeu. « Considéré comme bestial, le corps nu (...) rejoint l’ordre de la nature et confond l’homme avec la bête, alors que le corps décoré, vêtu -ne fût-ce que d’une ceinture-, tatoué, mutilé, exhibe ostensiblement son humanité et son intégration à un groupe constitué », remarque France Borel, historienne d’art, dans son ouvrage sur Le vêtement incarné. Pour elle, la mode du corset n’a jamais été, même dans ses pires excès, qu’une des formes changeantes du désir profondément humain de s’approprier son corps. Parce qu’on désire toujours changer ce qui nous a été donné de naissance, y compris en le découpant, en l’incisant, en le déformant, en l’amputant… En le barricadant contre toute tentation de laisser aller.

  • Les 400 culs : Un affolant parfum de vieille chaussure
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/07/un-affolant-parfum-de-vieille-chaussure.html

    Pour les amoureux de chaussures usagées, ces jeux restent des préliminaires aux vertus quasi magiques. « Cela peut paraître sale, dit Oscar. Mais moi je n’y vois que la beauté. L’odeur des pieds est délicieuse. Certains hommes ne veulent d’ailleurs que des chaussures avec une semelle intérieure en coton, pour que l’odeur soit presque étouffante. Ils la retirent et lèchent ou sucent l’empreinte des doigts de pied. » D’autres se font des infusions avec les mi-bas et parfois même les semelles intérieures de femmes en les faisant tremper dans de l’eau mise à bouillir. De ces "jus de chaussette" qu’ils boivent ou qu’ils reniflent en flacon, ils parlent comme de divins nectars comparables à l’ambroisie. Ces fétichistes extrêmes ne constituent cependant qu’une infime minorité : dans la communauté des podophiles, la pratique la plus courante consiste seulement à caresser les chaussures qui ont pris la forme d’un pied fantôme et bien-aimé. Un peu comme ces amants qui s’échangent un T-shirt imprégné de l’odeur de l’autre, pour supporter l’attente d’une séparation...

    #fétichisme
    Ha ouais, quand même...

  • French lover et amour courtois (Les 400 culs)
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/06/french-lover-et-amour-courtois.html

    Souvent persuadés d’être les meilleurs amants du monde et les rois de la drague, les Français doivent, depuis l’affaire DSK, réviser leur position… Aux Etats-Unis, où la presse s’est particulièrement déchaînée contre le mythe du “french lover”, l’archétype du grand séducteur en a pris pour son grade. Mais au fait, d’où vient ce mythe ?

  • French lover et amour courtois (Les 400 culs)
    http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2011/06/french-lover-et-amour-courtois.html

    Souvent persuadés d’être les meilleurs amants du monde et les rois de la drague, les Français doivent, depuis l’affaire DSK, réviser leur position… Aux Etats-Unis, où la presse s’est particulièrement déchaînée contre le mythe du “french lover”, l’archétype du grand séducteur en a pris pour son grade. Mais au fait, d’où vient ce mythe ?