CSP : février 2013

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    • Exploiter les qualités mêmes du camp progressiste, belle trouvaille. La disposition au dialogue et au débat, retournée en obligation de discuter avec ses propres ennemis sinon on passe pour un facho de #gauche, la volonté de laisser la parole à tout un chacun retournée par les réactionnaires qui dégueulent la haine au nom de la « #liberté_d'expression », et nous voilà acculés dans un coin du ring à tenter de nous défendre maladroitement, protestant de notre bonne foi et ne sachant pas comment faire pour nous sortir de là, bien empêtrés dans nos scrupules délicats de gentils gauchos.

      #rhétorique #idéologie #gentil #fascisme #Etienne_Chouard etc.
      le débat : http://seenthis.net/messages/156183
      aussi là : http://seenthis.net/messages/157025
      là : http://seenthis.net/messages/157169

      voir aussi sur #critique #gauche #droite #extrême_droite existe aussi en version #extrême-droite et même #extrêmedroite
      http://seenthis.net/messages/156724

    • Pour un peu, on en viendrait presqu’à croire qu’oser contredire les prescriptions morales du beau parleur de gauche du jour serait être un social-traitre.

      Reprenons les réels fondamentaux :

      parler n’a jamais rien fait progresser.

      Le seul intérêt du débat est de créer le désordre chez ces alliés le plus souvent conscients du capital, de l’ordre et du respect des institutions que sont les intellectuels invitant au débat.

    • Allons plus loin que cette affaire de désordre : les attaques ad hominem et les excommunications ne méritent que le qualificatif de troll (cf. le texte d’Arno* à ce sujet) et stérilisent la pensée. Je ne dis pas « les débats ». Je parle bien de la pensée et de ce qui devrait tous nous permettre d’avancer dans la réflexion et dans cette quête de ce que devrait être le progrès. Ce progrès, cette façon de définir ce qu’est « la gauche », ne se construira que par la diffusion de ces idées et l’éducation de tous à ces idées.

      Je n’ai pas la prétention à la vérité, ni à définir ce que sont ces idées, et pas la capacité à rédiger tout cela convenablement. Mais j’ai par contre la prétention de savoir déceler quand un discours me fait progresser et quand il me mène dans une impasse. Cette discussion du printemps dernier m’a mené dans une impasse... et j’utiliserais bien le pluriel d’ailleurs : elle nous mène encore aujourd’hui dans une impasse.

      A propos d’Etienne, l’important, ce n’était pas Etienne. L’important à mon sens est ce qu’il a en son temps permis de nous faire prendre conscience à sa suite. La suite de ses travaux et de ce qu’il a partagé avec nous étaient importants aussi. Mais comme l’orage, le génie tombe rarement deux fois au même endroit. Alors, à quoi bon vouloir à tout prix donner autant d’importance à cet homme et à ses recherches du jour ? Les idées qu’il a permis de faire éclore méritent le respect. La suite, si elle est aussi sombre qu’on le prétend ne mérite que le mépris. Comme je m’empresse de l’appliquer quand je ferme l’onglet du navigateur par lequel je suis parfois amené à consulter un site « antifa » (notez les guillemets, elles sont là à dessein).