• Séance du dimanche : « Queimada »
    https://quartierslibres.wordpress.com/2015/12/13/seance-du-dimanche-queimada

    Début du XIXe siècle aux Antilles, sur l’île de Queimada, une colonie –imaginaire– du Portugal. On est en plein mouvement d’indépendance des ex-colonies américaines, en particulier espagnoles, mais l’exemple d’Haiti n’est pas très loin non plus. Les colons se soulèvent et veulent chasser la puissance coloniale pour obtenir leur indépendance. Source : Quartiers libres

  • La tanière du loup
    http://www.greekcrisis.fr/2015/02/Fr0407.html

    Ce même soir du 11 février et de l’Eurogroupe, la participation citoyenne à l’histoire sera pour une fois grande et massive. Nos places et nos rues seront remplies, à commencer par la place de la Constitution à Athènes, tous mes amis et connaissances y seront, c’est pour répéter le NON grec, au moment précis de l’Eurogroupe. Source : greek crisis

  • La construction des classes dangereuses
    http://lmsi.net/La-construction-des-classes

    Plutôt que de dénoncer au coup par coup les lois et les politiques publiques de plus en plus brutales qui sont mises en place au nom de ce discours, il vaut mieux prendre le problème à la racine et déconstruire ce qu’il faut bien appeler le mythe de l’insécurité. Il est en effet crucial de ne pas céder sur ce point : l’insécurité telle qu’elle est problématisée dans le débat public est un mythe. (...) Source : Les mots sont (...)

    • Officialisé en 1997 par le premier ministre Jospin et son ministre de l’intérieur Chevènement, un consensus droite-gauche (sans parler des grands médias) s’est installé sur « l’explosion de la violence chez les jeunes de banlieue » et sur le « laxisme de la justice » face à cette violence, ou du moins sur son « inadaptation » aux nouvelles générations de délinquants. Plutôt que de dénoncer au coup par coup les lois et les politiques publiques de plus en plus brutales qui sont mises en place au nom de ce discours, il vaut mieux prendre le problème à la racine et déconstruire ce qu’il faut bien appeler le mythe de l’insécurité. Il est en effet crucial de ne pas céder sur ce point : l’insécurité telle qu’elle est problématisée dans le débat public est un mythe. Il est indispensable de ne pas rallier, comme l’ensemble de la classe politique l’a déjà fait de longue date sur « le problème de l’immigration » [1], le postulat faussement « réaliste » selon lequel « le problème de l’insécurité » est une « vraie question » – ce qui nous condamne à ne critiquer que les « réponses » les plus ostensiblement « antirépublicaines » des démagogues qui nous gouvernent. Il faut enfin résister au discours d’intimidation désormais omniprésent selon lequel quiconque met en doute la réalité des diagnostics catastrophistes est nécessairement « angélique », coupé des réalités en général et des classes populaires en particulier.

    • La logique du bouc-émissaire est aussi dommageable pour l’ensemble de la société : en entretenant l’illusion que l’égoïsme, l’individualisme, la dépolitisation ou encore le sexisme, l’homophobie et l’antisémitisme n’existent qu’en banlieue, le moins que l’on puisse dire est qu’on n’incite pas les classes moyennes et supérieures à traiter ces problèmes qui sont aussi les leurs, et qu’on réserve de ce fait aux femmes, aux homosexuels ou aux Juifs de très déplaisantes surprises.

  • « Vive la crise ! », l’éternel remake ? | Yves Pagès (Pense-bête)
    http://www.archyves.net/html/Blog/?p=1604

    L’abus de commémoration est dangereuse pour la santé mentale. Celle de la victoire de la gauche réformiste le 10 mai 1981 pourrait avoir sa dignité, si l’on osait exhumer dans le parfum de cette époque les idéaux, confus & naïfs, qui s’y exprimaient — et tenter ce bilan rétrospectif sans illusion ni mépris. Mais l’exercice de style nécrologique a une fois de plus vaincu, réduisant les attentes utopiques & concrètes qui avaient alors permis de rafler la mise électorale à une pure et simple hagiographie de François Mitterrand — en l’occurrence un carriériste sans scrupule & dandy littéraire au passé encombrant, collabo pendant l’Occupation, guillotineur pendant la guerre d’Algérie, rétif épidermique à l’esprit de Mai 68, j’en passe et des meilleures… preuves qu’en France un Président de gauche doit, s’il veut réussir, avoir su donner quelques gages à la bourgeoisie la plus conservatrice.