Syrie : les « preuves » de Paris déclassifiées, Al-Assad menace « les intérêts de la France »
▻http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/09/02/syrie-les-preuves-francaises-declassifiees-assad-menace-paris_3470082_3218.h
La première partie introduit le document déclassifié de l’Élysée (cf. ►http://seenthis.net/messages/171565 ) la deuxième rend compte de l’interview d’Assad par Georges Malbrunot pour le Figaro. Ça donne :
POUR AL-ASSAD, LA FRANCE EST DÉSORMAIS UN « ENNEMI »
La publication de la note confidentielle des services du renseignement par le gouvernement semblait répondre par anticipation aux déclarations du président syrien, Bachar Al-Assad, dans une interview publiée par Le Figaro mardi. « Quiconque accuse doit donner des preuves, a-t-il déclaré, niant une nouvelle fois sa responsabilité dans l’attaque du 21 août. Nous avons défié les Etats-Unis et la France d’avancer une seule preuve. MM. Obama et Hollande en ont été incapables, y compris devant leurs peuples. » M. Assad a prévenu qu’en « contribu[ant] au renforcement financier et militaire des terroristes », Paris était devenu un ennemi de Damas, mettant en garde contre les « répercussions, négatives bien entendu, sur les intérêts de la France ».
En fait, Bachar El-Assad répond à une question. Tel que dans Le Figaro :
La mise en garde d’Assad à la France
►http://www.lefigaro.fr/international/2013/09/02/01003-20130902ARTFIG00532-la-mise-en-garde-d-el-assad-a-la-france.php
La France est-elle devenue un pays ennemi de la Syrie ?
Quiconque contribue au renforcement financier et militaire des terroristes est l’ennemi du peuple syrien. Quiconque œuvre contre les intérêts de la Syrie et de ses citoyens est un ennemi. Le peuple français n’est pas notre ennemi, mais la politique de son État est hostile au peuple syrien. Dans la mesure où la politique de l’État français est hostile au peuple syrien, cet État sera son ennemi. Cette hostilité prendra fin lorsque l’État français changera de politique. Il y aura des répercussions, négatives bien entendu, sur les intérêts de la France.
Le reste (au Figaro) derrière #paywall