Le « quotidien vespéral des marchés » (QVM, appelé aussi "Le Monde"), des cadres et des décideurs souligne, dans son éditorial d’aujourd’hui, que selon une étude du German Marshall Fund, les opinions publiques occidentales sont très majoritairement contre une intervention militaire en Syrie — 72 % y sont opposés en Europe, 62 % la rejettent aux Etats-Unis —, mais continue de soutenir l’option des frappes et des bombardements. On a connu ce journal plus équilibré dans son positionnement. La conclusion de l’édito (cf. ci-dessous), est tout à fait éloquente.
« L’indécision en Syrie : le prix politique du fiasco irakien »
▻http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/09/07/l-indecision-en-syrie-le-prix-politique-du-fiasco-irakien_3472856_3232.html
S’ils veulent réussir, les exécutifs favorables à des frappes militaires doivent donc redoubler d’efforts pour convaincre leur représentation nationale, mais aussi leurs concitoyens.