Syrie : le grand scepticisme des militaires francais — De Bagdad à Jérusalem : L’Orient indiscret

/syrie-le-grand-scepticisme-des.html

  • Syrie : le grand scepticisme des militaires francais — De Bagdad à Jérusalem : L’Orient indiscret
    http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2013/09/syrie-le-grand-scepticisme-des.html

    (...) Finalement, ce qui inquiète le plus les militaires, c’est la mauvaise prise en compte des conséquences possibles de frappes aériennes, plus par déni que par incompétence :

    . Risque de ressouder derrière Bachar el-Assad la population, souvent indécise, quelles que soient les confessions.

    . Risque sur la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) et sur son contingent français (800 hommes). En cas de frappes, leur mission deviendrait tout simplement impossible, sauf à compromettre à 100% son efficacité opérationnelle pour son auto- protection tant au sud du fleuve Litani que sur l’axe logistique Tyr Beyrouth.

    . Risque de mettre l’ONU en porte-à-faux. Les Nations unies affirment - et c’est le cas - que le Liban est responsable de la sécurité des forces onusiennes. Le Liban qui accepte sur son territoire un pays contributeur d’une mission de l’ONU (la France) en train de bombarder le pays voisin (la Syrie). Il faudrait en plus que le Liban l’accepte et continue de protéger les militaires du pays qui frapperaient le voisin. Du jamais vu. Un casse-tête pour le président de la République, le général Michel Sleimane.