The other side of Albert Einstein

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  • Albert Jacquard : « Qu’est-ce que cela veut dire, être intelligent ? »
    http://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20130912.OBS6824/albert-jacquard-qu-est-ce-que-cela-veut-dire-l-intelligence.html

    L’intelligence, c’est la faculté de comprendre. Or comprendre vraiment quelque chose, c’est toujours long. Etre vraiment intelligent, c’est... comprendre qu’on n’a pas compris. Exemple type : Albert Einstein, élève à la scolarité médiocre, qui ne fut certainement pas un enfant surdoué, et dont personne ne prétendra, je suppose, qu’il n’était pas intelligent. Mais comprendre que l’on n’a pas encore compris, c’est beaucoup plus intelligent que de croire que l’on a compris ? ce qui est la caractéristique de l’enfant prétendument surdoué. Ce dernier se signale avant tout par la confiance en soi, par l’habitude de s’imposer, ou l’aptitude à se manifester. C’est une simple question d’aventure sociale.

    • Après l’exemple d’Einstein élève quelconque et dont le « géni » n’etait pas reconnu par l’ecole, ca me fait mal de voire cette fin d’entretiens, sur « l’intelligence scolaire moyenne des filles ».

      Malheureusement, ici comme ailleurs, nous succombons à cette mode absurde : la valorisation de la vitesse, dominant de la société actuelle. Cessons de confondre la vitesse avec l’aboutissement, car, on le sait depuis longtemps, rien ne sert de courir... Moi qui enseigne la génétique à des étudiants en première année de médecine, je constate que, en moyenne, les filles sont meilleures. Est-ce à dire que les garçons sont moins intelligents ? Je pense qu’il y a une explication plus logique : à cet âge, tandis que les filles pensent à leurs études, les garçons pensent aux filles...

      Pour Albert Einstein, il a pu bénéficier aussi du travail de sa première épouse Mileva Maric et l’inverse n’est pas réciproque. Après leur divorce elle n’a pas pu/voulu poursuivre ses recherches et toute son oeuvre est tombé dans l’oubli au point qu’on a perdu les documents la concernant.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Mileva_Einstein

      The other side of Albert Einstein

      Probably the most widely believed claim about Einstein’s darker side concerns his first wife, Mileva Maric. Maric was also a physics student, three years older than Einstein, and rumours have spread since the early 1990s that she was the real brains of the partnership. The story reached its widest audience with the 2003 US television documentary, Einstein’s Wife.

      Maric came to general attention with the publication of the love letters between herself and Einstein as part of the Princeton Press’ Collected Papers of Albert Einstein. The letters show that the two students discussed their work and planned to carry out research together, and that Maric supported her lover while he looked for work before they married in early 1903.

      But did she collaborate on those vital papers of 1905 or even, as some critics claim, do the bulk of the work? Even the 2003 documentary admitted that the evidence was slim. The key piece of evidence waved by Mileva’s advocates comes via the Soviet physicist Abram Joffe who, it is claimed, wrote in a 1955 obituary of seeing an original manuscript signed by ’Einstein-Marity’ (a Hungarianised form of Maric), implying that the two originally shared credit. However, Joffe makes no claim about having seen the original papers, but believed that such a hyphenated surname was the Swiss custom.

      “The fact there was nothing by Maric in her own name or co-signed with Einstein, either before she met him, while they were living together, or in the 30 years after they separated, I take as strong evidence that she never played a major creative role in his thinking,” says John Stachel, director of the Center of Einstein Studies at Boston University, and editor of the Collected Papers.

      Mileva did act as Einstein’s amanuensis, checking his calculations and looking up data, but while he continued to discuss his work in his letters to her, Mileva often did not reply in kind. “We have one of his most important letters about the electrodynamics of moving bodies, and her response where she discusses everything else in his letter but that,” Stachel adds. “There’s no evidence she acted as anything more than a sounding board for his ideas.”

      http://www.2ubh.com/features/Einstein.html
      Les historiens tienne comme une preuve de la non importance de Mileva le fait qu’elle n’ai pas publié après son divorce, mais si son travail lui à été volé par son ex, je peu comprendre son dégout à poursuivre dans ce domaine. D’autre part comme les ecrits de Mileva n’ont pas été conservés on ne saura jamais. Il est aussi pris pour preuve de la non importance de Mileva le fait qu’elle n’ai pas été publié en son nom seul, mais qui prennait au serieux une physicienne en 1905, pas grand monde vu ce que l’histoire nous a laisser de ces chercheuses.

      Voire aussi ceci en Français
      http://www.lexpress.fr/informations/n-numero-1-einstein-un-genie-d-une-sagesse-toute-relative_629587.html

      Cette naissance escamotée creuse un fossé entre Albert et Mileva. Ils se marient en janvier 1903 à Berne. Mais rien ne sera plus comme avant désormais. Hans Albert, leur premier fils, naît en mai 1904. La théorie de la relativité restreinte, elle, voit le jour en 1905. C’est de l’Histoire, la grande. La petite susurre un contre-chant. Mileva, toujours Mileva. Quelle est la part de la brillante étudiante dans l’élaboration géniale d’Albert ? Celle qu’il appelait « ma main droite » a- t-elle inspiré Einstein ? Ou bien lui doit-on le travail mathématique qui accompagne sa théorie ? Les biographes serbes de Mileva lui attribuent presque la paternité de l’idée. Quelques savants américains aussi. La question a donné lieu à des bagarres « homériques », selon Highfield et Carter, au congrès de la très sérieuse association des scientifiques américains (AAAS), en 1990, à La Nouvelle-Orléans. Einstein, c’est un fait, n’a jamais décrit la genèse de l’idée de la relativité. Quand, pour soutenir l’effort de guerre en 1943, on lui demanda de mettre en vente l’original du texte sur la relativité, il répondit qu’il s’en était débarrassé après sa publication. Peter Michelmore, auteur en 1963 d’Einstein, profil de l’homme - un livre décrié par ses thuriféraires - affirme que, selon Hans Albert, Mileva aurait résolu certains problèmes mathématiques, les idées créatrices ayant bien jailli du cerveau bouillonnant du futur prix Nobel. Un prix dont Einstein remettra le montant à Mileva, après leur divorce.