• Qu’est ce qui gêne dans le mot « humain » ?
    http://blog.plafonddeverre.fr/post/Comment-les-hommes-r%C3%A9sistent-ils

    Voici quelques titres d’articles que j’ai relevés ces derniers jours. On se demande bien à quoi s’occupent les femmes pendant que les hommes font face à des épidémies. Et je me demande pourquoi c’est si compliqué de mettre « les humains » ou « les gens » ou « les hommes et les femmes ». Cela fait partie d’une habitude à prendre, qui ne consomme aucun temps.

    Sur une page facebook de la Réserve sanitaire (organisme tout à fait officiel) j’ai commenté un post qui faisait le décompte de « jours hommes » mis à disposition des établissements de santé, en faisant remarquer qu’il y avait davantage de « jours femmes ». Je me suis prise une volée de bois verts au motif qu’on avait autre chose à penser.

    Des épidémies et des hommes. (France Culture)
    Comment les hommes ont résisté aux pires épidémies (Nouvel Obs)
    Des épidémies et des hommes. (Le monde)

    En cherchant sur votre moteur de recherche préféré « hommes et épidémie » vous en trouverez toute une kyrielle. Les seuls qui parlent d’hommes et de femmes sont ceux qui comparent comment le virus touche différemment les unes et les autres.

    #femmes #hommes #invisibilisation #male_gaze

    • Polémique dernièrement sur seenthis à propos des dires de paléoanthropologue de Pascal Picq sur les violences faites aux femmes et son gène … sa page WP qui le cite m’a fait tiquer sur sa distinction entre homme et humain.
      Y’a encore du chemin à faire pour que les femmes existent.

      Dans ce même texte, Picq répond à sa propre interrogation en affirmant que : « L’humain est bien une invention des hommes, qui repose sur notre héritage évolutif partagé, mais n’est pas une évidence pour autant. Homo sapiens n’est pas humain de fait. Il a inventé l’humain et il lui reste à devenir humain, ce qui sera fait lorsqu’il regardera le monde qui l’entoure avec humanité. »

      #pseudo_philosophe
      #lmsi

    • « Humain » ca reste au masculin, c’est moins affreux que « homme » et « Homme » mais c’est pas satisfaisant pour autant. « être humain » ça serait un peu mieux. « Femmes et hommes » ca me semble la meilleur tournure.

  • Leur corps expliqué aux enfants
    http://blog.plafonddeverre.fr/post/Leurs-corps-explique-aux-enfants

    L’une des polémiques du jour sur twitter concerne un livre qui vient d’être publié avec pour auteurs Laure Monloubou dessinatrice, et Michel Cymes le docteur bien connu qui passe à la télé. Les pages concernant les organes reproducteurs sont critiquées et je trouve qu’il y a de quoi. J’ai, sur ma page facebook, partagé un statut, qui décrit très bien le problème mais il a eu assez peu d’écho ; mystère des algorithmes. Je prends donc le temps d’en faire un vrai billet car je trouve qu’il y a de quoi, d’autant plus que sur twitter Michel Cymes lui-même a refusé d’aborder sérieusement la question traitant avec mépris celles qui l’interpellaient. Source : Olympe et le plafond de (...)

  • Fillon, MPN extrême ? – Grinçant
    https://www.grincant.com/2017/02/03/fillon-mpn-extreme

    Cela me semble de plus en plus évident.
    Pénélope Fillon ne comprend rien à ce qui lui arrive, et elle n’y est même probablement pour rien.

    via @tout_va_tres

    Depuis le début de l’affaire, je me demande pourquoi ne pas monter un groupe de soutien aux Pénélopes.
    Cette femme se retrouve (malgré elle) le symbole du déni, celui de l’effacement des femmes, puisqu’elle existe pour ne pas avoir été, ce qui est quand même un comble.

    Quand je regarde le visage de cette femme, j’essaie de savoir qui elle est, et non pas ce qu’elle n’a pas été. Je ne sais pas si un seul journaliste a tenté de le faire. Je m’interroge sur cette nouvelle négation, comment fait-elle, comment doit-elle percevoir son rôle de marionnette qui émerge de façon si flagrante des mots de son mari, de ses mots à elle, de ses hésitations, de la souffrance qui émane de son être. Elle n’a rien dit, rien décidé, mais une chose est sure : elle n’est pas.

    Et ce qui m’intéresse finalement, c’est le parcours d’une femme désignée coupable (demain, voir l’expo aux archives) et comment cette france du XVIIIem siècle toujours chiant dans ses bottes féodales de domination masculine, ne lui autorise toujours pas un statut supérieur à celui de reproductrice. Je la plains sincèrement, elle et son sacrifice.

  • Les règles : un sujet tabou ? - Olympe et le plafond de verre
    http://blog.plafonddeverre.fr/post/regles

    Je remets d’ailleurs le lien vers ce billet (en anglais) qui explique que si les hommes avaient leurs règles, mais pas les femmes, on ne manquerait pas de considérer cela comme une preuve qu’ils peuvent seuls exercer certaines fonctions. Comment en effet pouvoir être soldat, politicien, dirigeant sans être habitué à verser son sang tous les mois, sans avoir prouvé que l’on était capable de résister à cette blessure majeure ? Ce serait également une preuve de pureté puisqu’ainsi le sang est renouvellé régulièrement, et on se demanderait même comment avoir le sens de l’espace, du temps et des mathématiques sans ce don qui permet de connaitre le rythme de l’Univers.

  • Femmes dans la guerre - Olympe et le plafond de verre
    http://blog.plafonddeverre.fr/post/Femmes-dans-la-guerre

    Selon le professeur Miguel A Centeno ; la guerre est évidemment une activité masculine. L’hypothèse biologique voudrait que la testostérone, beaucoup plus présente chez les hommes, engendre naturellemnt cette violence, mais si l’on considère la guerre comme un acte social on observe qu’elle est en parfaite coïncidence avec ce qui est attendu des 2 genres. La virilité passe par la démonstration qu’on est capable de se battre, alors que la violence des femmes est un sujet tabou. Lorsque des femmes sont engagées dans des guerres elles sont confinées dans la marginalité.

    Certaines théories font même l’hypothèse que si ce sont les hommes qui font la guerre c’est parce qu’ils sont moins indispensables à la reproduction de l’espèce puisqu’ils suffit qu’il en reste quelques uns. (C’est un professeur de Princeton qui le dit).

    Mais les femmes se voient assignés différents rôles dans la guerre, qu’en général elles assument

    Celui d’envoyer les hommes au front

    • Voir les femmes soldats kurdes. Elles sont des armes redoutables contre les « islamistes ».
      Un « bon » soldat « islamiste » ne veut pas être tué par une femme par peur de ne pas aller au paradis.
      Cependant, la question des viols des femmes dans les armées restent sans réponse de nos jours.

  • Le swing est un geste plus en accord avec la nature gracieuse féminine - Olympe et le plafond de verre
    http://blog.plafonddeverre.fr/post/Le-swing-est-un-geste-plus-en-accord-avec-la-nture-gracieuse-f%C

    L’enjeu est de taille puisque le Golf redeviendra sport olympique à Rio en 2016. Et si j’ai bien compris les hommes et les femmes ne joueront pas les mêmes tournois.

    C’est pourtant typiquement le genre de sport où ni la force ni la vitesse n’ont un rôle majeur. Alors pourquoi ne pas créer des épreuves mixtes ?

    La question se pose régulièrement, elle l’avait été en 2012 par la championne de ski Lindsey Vonn.

    La raison qui parait la plus plausible est que les hommes ont trop peur de perdre face à une femme.

    L’explication officielle, et qui semble tomber sous le sens, est que les performances des femmes sont plus faibles et qu’elles n’auraient donc aucune chance de gagner. Cohérent, et vrai dans de nombreux sports (quoique...) , mais il existe un précédent assez intéressant, et peu connu :

    en 1992 une chinoise a gagné la médaille d’or à l’épreuve mixte du tir aux pigeons aux JO de Barcelone, devant 7 hommes. Aux jeux suivants, à Atlanta le programme n’était plus mixte, il était même réservé aux hommes et ce n’est qu’en 2000 qu’a été crée une épreuve féminine.

    #JO #femmes #femme #sexisme

  • Le manifeste féministe pour enfants
    http://blog.plafonddeverre.fr/post/Le-manifeste-feministe-pour-petites-filles

    J’ai reçu un #livre qui est le" premier manifeste féministe", destiné aux #enfants à partir de 4 ans.

    Un sujet pas facile à traiter quand on s’adresse à de si jeunes enfants . Sans compter que son titre militant intéressera certains parents, mais en découragera d’autres.

    #féminisme

  • Qui a peur des #femmes dans la #culture ? - Olympe et le plafond de verre
    http://blog.plafonddeverre.fr/post/qui-a-peur-des-femmes-dans-la-culture

    Points communs de ces interventions : 1/ elles remettent en cause les compétences et la légitimité de la ministre, 2/ elles dénoncent la nomination préférentielle de femmes au motif que, bien entendu, c’est la compétence qui doit être privilégiée plutôt que le sexe. car, comme le dit NVB dans sa tribune « Certains, certaines voudraient nous faire croire que cette situation est justifiée par les mystères insondables du talent et du génie humains qui, comme chacun le sait, se trouvent si imparfaitement et si injustement répartis entre les sexes depuis toujours… »

    Télérama, est même allé, dans un soudain élan protecteur, jusqu’à craindre que « Nommer des femmes encore peu préparées à diriger une maison pourrait nuire à leur carrière pour longtemps… ». Télérama suppose donc qu’il n’existe dans la culture aucune femme compétente et à même de diriger un grand théâtre.

    #sexisme #discrimination

  • Françoise Héritier explique le principe de la marmite - Olympe et le plafond de verre
    http://blog.plafonddeverre.fr/post/Fran%C3%A7oise-H%C3%A9ritier-explique-le-principe-de-la-marmite

    La domination masculine remonte à la nuit des temps, et plus précisément à l’époque paléolithique, celle des chasseurs-collecteurs. Quand les humains, peu nombreux (de l’ordre de 100 000) vivaient en groupes consanguins de 15/20 personnes.

    L’analyse génétique de groupes décimés par une maladie ou une catastrophe, et dont les membres sont donc morts en même temps, permet de constater que les hommes et les enfants partagent le même ADN, mais que celui des femmes est différent.

    Concrètement, cela signifie que les femmes venaient d’autres groupes. Elles constituaient une monnaie d’échanges ou faisaient l’objet de razzias.

    Françoise Héritier rappelle que ce sont ces humains qui ont crée les premiers systèmes de pensée. Rien avant eux n’existait.

    Or, l’un des mystères auxquels ils se trouvent confrontés et celui de l’impossibilité pour les hommes de se reproduire, alors que les femmes peuvent concevoir des filles mais aussi concevoir des garçons.

    Ils ont remarqué qu’un coït était obligatoire pour qu’une grossesse ait lieu. Conclusion : ce sont les hommes qui mettent les enfants dans les femmes et les femmes sont, avec cette logique, conçues comme des marmites (des vases sacrées nous dit la Bible).

    Il devient donc important pour les hommes de les posséder et les garder.

    En fin de propos Françoise Héritier a suscité les applaudissements de la salle en estimant qu’aujourd’hui nous ne faisons pas des réformettes en essayant d’établir l’égalité hommes/femmes, nous faisons « un recommencement du monde ».

    #recommencement_du_monde #feminisme #paleontologie

    • Le mâle est-il à ce point préoccupé par sa descendance ? Je ne suis pas sûr. Bien sûr des hommes peuvent voir dans leur enfant leur prolongement, leur oeuvre, palliatif pour faire le deuil de notre immortalité. Mais cela me semble trop marginal pour corroborer l’idée de .
      La polygamie me semble être à la base une pratique masculine pour disposer de plusieurs amantes, pas de plusieurs génitrices.
      Pour moi, la pensée à long terme, je la vois plutôt introduite par les femmes. Ce sont elles qui prévoient, qui anticipent. Les mecs chassent, l’immédiateté est leur horizon favori. La descendance je la vois plutôt comme une préoccupation féminine. Filtre sexiste ? Peut-être...

      En fait je vois 3 grandes catégories de mâles alors : les chasseurs, les éleveurs et les curés-empereurs.
      Les chasseurs (violeurs ?) inconsciemment dominés par leur instinct sexuel de reproduction et animés par la pulsion prédatrice du corps des femmes.
      Les éleveurs (dominateurs) conscientisant leur instinct sexuel, et s’organisant pour disposer du corps des femmes, comme on organise un élevage alimentaire, et prêts à prendre les armes en cas de rivalité entre congénères, entretenant pour ça leur virilité comme arme de dissuasion.
      Enfin les curés-empereurs, vivant mal la compétitition intra-masculine entre dominateurs, rêvant d’unifier et organiser le monde selon leur propre vision, prêts à faire la guerre pour cela. Pour moi ce sont eux qui ont commencé à se préoccuper de leur descendance. Ce sont eux qui, en quête de pouvoir et d’ordre public, et identifiant la faiblesse masculine d’être l’esclave de leur instinct sexuel, n’assumant pas cette culpabilité, ont projeté leur aigreur sur les femmes, les accusant d’être source d’impureté, de tentation. Ce sont eux qui ont ont sacralisé la sexualité reproductrice pour mieux diaboliser la sexualité source de plaisir. Ce sont eux qui ont préféré faire des femmes des marmites d’enfantage plutôt que des marmites de plaisir débauchant.
      Oui j’ai une vision très animale de l’humanité, ce n’est pas pour ça que je serais fataliste et patriarcal. Au contraire, je veux favoriser la prise de conscience pour sortir de notre animalité, et le féminisme est une des clés principales pour y parvenir..

      Voilà ma vision, elle peut sans doute choquer, mais je veux bien la confronter à d’autres :-)

    • Euh... alors, si les hommes ne peuvent être que des violeurs, des dominateurs ou des curés et pas autre chose, moi je me flingue tout de suite !

      Entre les boites et les catégories quelques alternatives, non ?

    • @reka : c’est une caricature, une énorme simplification pour évoquer un sujet complexe, je ne dis pas qu’il n’y a que 3 catégories.
      D’ailleurs j’aurais pu en évoquer une quatrième, apparue plus récemment. C’est le « conciliant », celui qui commence à entendre la cause féministe, qui fait des concessions en comprenant qu’il n’a pas intérêt à trop sous-estimer la femme, car elles sont bien utiles et ne disent pas que des conneries, qui leur donne le droit de vote, etc, mais ne se remet pas en cause (ou faiblement : il participe plus aux tâches ménagères à la maison que ne le faisait son père).
      Il est à peu près d’accord pour considérer que la femme est un mec comme les autres, qu’elle peut donc aussi participer à la compétition, et que si elle n’est pas contente malgré tout elle ne peut s’en prendre qu’à elle même (genre la cause des femmes, c’est comme l’environnement ou les accès handicapés, ça commence à bien faire..)
      On essaie, dans notre génération, de sortir de cette quatrième catégorie, mais on n’a pas forcément les idées claires apparemment...

    • J’ai pas beaucoup de temps aujourd’hui, mais il y a ce texte qui pourrait vous intéresser @petit_ecran et @reka
      http://seenthis.net/messages/132556
      et pour vos questions il y a une féministe qui a beaucoup travailler sur la sexualité c’est Andréa Dworkin, la compagne de John Stoltenberg justement. Je la connait encore très mal, elle est très peu traduite en français. Il semble qu’elle analyse le fait que la sexualité patriarcale est toujours du domaine du viol. Idée qui me choque aussi et dont je ne sais pas quoi pensé tant que je ne me serait pas pencher sur les textes de Dworkin.

      j’essaye de réunir tout ce que je trouve sur la #condition_masculine avec ce tag, c’est à mettre en parallèle avec le texte de Ms. Dreydful rapporter ici
      http://seenthis.net/messages/132482
      C’est aussi difficile de penser la condition de blanc que celle d’homme, et pour les deux, il y a tout à faire.

      @petit_ecran, quant tu dit que les préoccupation de descendances ne sont pas si fortes chez les hommes, je tousse un peu, les questions d’héritage, la loi Salique, les accusations de bâtardise... c’est pas une invention soixante-huitarde à mon avis.

    • @mad_meg : je me trompe peut-être, mais ces questions là (héritage, batardisme...) touchent à l’identité sociale du mâle lorsque la société est déjà très structurée (mais bien avant mai 68 je suis d’accord :-)

      Cela touche à la perpétuation de son pouvoir et de son « rang » : les héritiers de mon patrimoine, la pureté de mon sang...
      ça arrive dans les sociétés à une époque, le moyen-âge où les curés-empereurs sont justement en train de sévir..
      Il ne s’agit pas d’un intérêt porté à la descendance, mais de s’assurer que ma descendance est bien conforme à mon pouvoir, compatible avec mon rang. En aucun cas une préoccupation positive envers ma descendance qui me fera voir la femme comme une précieuse marmite à enfanter, bref qui me fera considérer la femme comme un objet stratégique que je dois posséder. Si je la possède, c’est pour mon plaisir, et son rang, sa beauté, doit faire image à ma valeur, ma virilité.
      Le mâle commence à s’intéresser à sa descendance pour s’assurer qu’elle est conforme à l’image qu’il en attend, et contrôler que la maman lui a toujours été parfaitement dévouée et fidèle.
      C’est horrible ce que j’écris, mais sincèrement, je doute que dans l’histoire, les mâles aient toujours accordé une grande importance à la capacité d’enfantement des femmes.

    • oh bah y a un vieux bouquin qu’on appel la bible et qui comporte des généalogies presque exclusivement masculine, il me semble que l’evengile de Matthieu commence par la longue enumeration des poseurs de petites graines...

      Généalogie de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham.
      1.2
      Abraham engendra Isaac ; Isaac engendra Jacob ; Jacob engendra Juda et ses frères ;
      1.3
      Juda engendra de Thamar Pharès et Zara ; Pharès engendra Esrom ; Esrom engendra Aram ;
      1.4
      Aram engendra Aminadab ; Aminadab engendra Naasson ; Naasson engendra Salmon ;
      1.5
      Salmon engendra Boaz de Rahab ; Boaz engendra Obed de Ruth ;
      1.6
      Obed engendra Isaï ; Isaï engendra David. Le roi David engendra Salomon de la femme d’Urie ;
      1.7
      Salomon engendra Roboam ; Roboam engendra Abia ; Abia engendra Asa ;
      1.8
      Asa engendra Josaphat ; Josaphat engendra Joram ; Joram engendra Ozias ;
      1.9
      Ozias engendra Joatham ; Joatham engendra Achaz ; Achaz engendra Ézéchias ;
      1.10
      Ézéchias engendra Manassé ; Manassé engendra Amon ; Amon engendra Josias ;
      1.11
      Josias engendra Jéchonias et ses frères, au temps de la déportation à Babylone.
      1.12
      Après la déportation à Babylone, Jéchonias engendra Salathiel ; Salathiel engendra Zorobabel ;
      1.13
      Zorobabel engendra Abiud ; Abiud engendra Éliakim ; Éliakim engendra Azor ;
      1.14
      Azor engendra Sadok ; Sadok engendra Achim ; Achim engendra Éliud ;
      1.15
      Éliud engendra Éléazar ; Éléazar engendra Matthan ; Matthan engendra Jacob ;
      1.16
      Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, qui est appelé Christ.

      C’est vrai qu’il y a Marie à la fin et Ruth est cité, mais sinon le patriarche Matthieu a fait l’économie des femmes, et c’était bien avant le moyen age...

      L’expression « petite graine » est assez parlante, c’est dans la terre qu’on plante les graines et la terre n’est pas connu pour être un élément actif.

      Je doit partir, on continuera peut être ce soir, mais là je suis désolé de répondre un peu à la va vite.

    • @mad_meg, pas de souci, vaque à tes occupations :-)
      Tu as raison pour la bible, ce bouquin dont on se demande s’il n’a pas été écrit par Hergé, tant les femmes sont aussi visibles que dans un épisode de Tintin.
      Désolé pour les anachronismes de mon modèle alors, disons que le patriarche Mathieu correspond pour moi à un curé-empereur qui va organiser la vie de ses pairs en leur montrer le droit chemin (sur lequel il traîneront leur femme, de gré ou de force). Et surtout ici il est question d’ascendance, pas de descendance. D’où vient Jesus ?

      Je ne veux pas te donner l’impression que je joue sur les mots. Mais très franchement j’ai la conviction que ce qui caractérise l’orientation comportementale du mâle, c’est : « après moi le déluge »

  • #Les_Blogueuses_Préparent… les Beaux Jours !
    http://www.photo-tuto.fr/interlude-photographique/les-blogueuses-preparent-les-beaux-jours

    Ça y est la Ronde des Blogueuses préparent les beaux jours débute ! Je vous rappelle le principe : 10 blogueuses aux univers différents se réunissent pour vous aider à fêter et à profiter comme il se doit du début du Printemps. Durant 12 jours (à partir d’aujourd’hui), avec les copinautes, nous allons nous passer [...]

    #Interlude_photographique

    • Pas terrible ce visuel des blogueuses, elles préparent Noël, le printemps et la saint Valentin, a base de maquillage et petits gateaux, mais ou sont celles qui préparent la révolution ? J’ai rien contre le maquillage et les gâteaux, mais pourquoi que les blogueuses sur ce sujet, pourquoi pas des blogueurs qui se maquillent ou cuisinent ?
      Soit le propos est « préparer une fête » et alors je ne comprend pas le choix de la non mixité, soit le sujet est « les blogueuses » et alors je trouve que le côté préparation de fête avec le visuel mignon est hyper réducteur et sexiste.
      Ça me fait pensé a « olympe et le plafond de verre » qui est une blogueuse féministe qui dénonce le sexisme mais fait la promo de Elle ou Marie-claire en acceptant d’être invité comme blogueuse dans une opération com’ uniquement féminine pour faire de la cuisine. J’ai rien contre la cuisine en soi, mais inviter les blogueuses et uniquement les blogueuses qui n’ont aucun rapport avec la cuisine pour les coller au fourneaux ça me grrrrrr
      http://blog.plafonddeverre.fr/post/Recette-de-cuisine
      #sexisme #grrr

    • je n’ai rien contre les gâteaux

      mais le #maquillage ?… C’est, au moins :
      – une expérimentation #chimique permanente sur le corps des #femmes
      – une injonction à la mise en représentation du visage des #femmes
      – le culte de la jeunesse des #femmes
      – une dépense inutile et imposée aux #femmes, et qui bénéficie à une poignée d’industriels pas franchement sympas

    • Tout a fait @fil, en plus c’est plein de morceaux de chinois dedans. http://seenthis.net/messages/121000

      Mais pour les gâteaux on peut aussi les faire avec des condamnés chinois dedans et plein de produits #chimiques expérimentaux. J’ai d’ailleur un recette de macarons a la ricine à tester, va falloir que je me joigne a ces blogueuses ^^
      Et le maquillage on peut en faire du bio soi même avec des fruits du jardin ou je ne sais quoi. Voilà une recette de rouge à lèvre bio par Catherine de Médicis herself.


      « Prenez demi livre d’excellent beurre frais, avec deux setiers de bonne eau de rose, une once d’orcanette que vous découperez bien menue ; et la mettrez avec ledit beurre et l’eau de rose dans un poêlon avec une grappe de raisin noir et ferez bouillir le tout doucement demi quart d’heure le remuant fort, puis le passerez en un petit linge et le laisserez refroidir afin que l’eau et le jus de raison se séparent d’avec le rouge lequel vous prendrez pour en user comme d’une pommade. »

      c’est une recette qui peut marcher pour un gâteau d’ailleurs, beurre,eau de rose, de la raison... miam miam.

      Je pense que tu as déjà compris, mais c’est pas le maquillage en soi qui me chiffonne, c’est le fait que quant on réunit des femmes c’est encore et toujours pour les réduire a la domesticité et au culte des apparences. Après il y a la photo et la lecture qui sont visible sur l’image, mais vu le contexte de St. Valantin et préparation de fêtes, je voie pas trop l’intérêt de choisir uniquement des photographes femmes. Et puis y a t’il un printemps des blogueurs uniquement masculin qui préparent des gâteaux et se maquillent pour le printemps ?

      #recette_cosmetique_bio

    • Il n’y a d’ailleurs pas que des femmes qui s’y connaissent en maquillage et soins de la peau. Le blogueur Nostradamus propose ceci alors qu’il n’est même pas invité le pauvre :

      Prenez 10 onces de sublimé, réduisez-le en farine dans un mortier en marbre, ajoutez la salive d’une personne qui a mangé de l’ail pendant 3 jours. Pilez avec du vinaigre et quelques drachmes d’argent moulu. Touillez bien pendant 7 jours jusqu’à ce que l’onguent devienne blanc.

      http://www.femininbio.com/beaute-mode/actualites-nouveautes/secrets-beaute-renaissance-68666

  • La dame de fer, sorcière ou réverbère ? - Olympe et le plafond de verre
    http://blog.plafonddeverre.fr/post/La-dame-de-fer%2C-sorci%C3%A8re-ou-r%C3%A9verb%C3%A8re

    - acharnement et cruauté, intransigeance (C’est un propos classique, depuis la nuit des temps toutes les femmes ayant conquis le pouvoir ont été dénigrées, généralement en étant décrites comme acariâtres, jalouses, cruelles.ex : Catherine de Médicis. Pour un homme on parlerait probablement de fermeté, d’esprit de décision)

  • Les gnanganteries de « Marie-Claire » - Olympe et le plafond de verre
    http://blog.plafonddeverre.fr/post/Les-gnanganteries-de-Marie-Claire

    Marie-Claire (le magazine) a trouvé 8 hommes célèbres pour s’engager contre le sexisme.

    Il semblerait que de nos jours lutter contre le sexisme signifie : 1/ s’indigner de constater qu’existent encore des inégalités importantes 2/ marchez aux cotés des femmes dans la lutte contre les inégalités et pour cela chausser des talons « symboles de l’ultra féminité » (c’est la directrice de la rédaction qui le dit)

    Le tout sponsorisé par Sarenza comme il se doit (Sarenza, la marque qui a organisé à plusieurs reprises une course en escarpins)

    #femmes #presse_féminine #sexisme #talons

    • C’est pas ce que j’appellerais des gnangnanteries, mais bien du sexisme carracterisé de la part de Marie-claire. Je suis d’ailleurs certaine que ce torchon compte sur les féministes pour faire le buzz autour de leur réclame pour les escarpins. Ça me fait le même effet que si pour la journée international de lutte contre le racisme, minute faisait des photos de 8 blancs en pagne et leur demandait des anecdotes sur les noirs qu’ils connaissent.

    • Mais je doute qu’en mettant des talons le temps d’une photo un homme puisse changer sa vision du monde (même si certains ont remarqué que c’était difficile de se déplacer avec).

      Pour moi, ça a marché, vraiment. Mais c’était pas le temps d’une photo, c’était plus long... D’abord content d’être plus grand de quelques centimètres, j’ai vite compris l’entrave que c’est sur quelques centaines de mètres...

      Demandons leur plutôt ce que ça fait d’être un homme, de relire les contes de leurs enfance ou de regarder la télé en pointant ce qu’ils y ont appris du masculin et du féminin, de faire attention à ce que leurs enfants lisent, de chronométrer les temps de paroles de chacun en réunion etc...

      Très bonne idée !

  • Jouets pour filles, jouets pour garçons, pourquoi ? - Site de l’Association Adéquations
    http://www.adequations.org/spip.php?article1911

    La majorité des catalogues de jouets et des rayons des magasins sont formels : les filles et les garçons ont des aspirations différentes. Pour les filles, tout se décline en rose : robes de fées et de princesse, poupées, dînette, ustensiles de ménage… Pour les garçons les couleurs sont plus énergiques, bleu, mais aussi vert, rouge, noir : guerriers, voitures, vaisseau spatial…

    Cette ségrégation est analysée et dénoncée depuis les années 70, par des chercheuses, des parents, des éducateurs-trices. Elle perdure, malgré les engagements internationaux, européens ou nationaux de lutte contre les stéréotypes de genre qui assignent filles et garçons à des rôles culturellement construits par la société. Le phénomène aurait même tendance à s’amplifier depuis quelques années, ce qui suggère qu’il est loin d’être « naturel ».

    Ces rôles stéréotypés sont rarement à l’avantage des filles, invitées à s’occuper de la maison, à pouponner , à rêver au prince charmant et à se préparer à lui plaire en soignant leur apparence. Les garçons sont incités à se projeter dans le monde extérieur, l’action, l’aventure, la compétition…

    et je trouve que c’est de pire en pire #sexisme #genre

    • Pas facile en tous cas de lutter contre ça.
      Du côté de notre fille ainée c’est un échec. Les bouquins et les jouets en bois ont fait leur temps et il semble que ça ait exacerbé son désir de jouets « rose brillants » et autres barbies, qui ont encore toutes ses faveurs à l’orée de ses 10 ans... Les parents peuvent ils lutter contre l’influence du monde marchand ? (je précise qu’on n’a pas la télé..)

      Bon en même temps, je pense que l’éducation peut compenser tout ça car elle a parfaitement été d’accord avec moi quand je lui ai montré en quoi un dessin animé « Le roi Lion » était absolument abject. J’espère donc qu’elle aura quand même des armes pour ne pas se faire laminer par le patriarcat plus tard !

    • Ouais nous non plus, pas de télé mais... l’école quoi. Mimétisme de la cour de récré. Et instinctivement les garçons qui restent avec les garçons et les filles qui restent avec les filles (parce que les autres ont été élevés comme ça). Du coup voiture vroum vroum et bataille, épée, guerre.

      Heureusement qu’il préfère les documentaires sur les rapaces aux dessins animés (sauf les films du préau et yakari). Du coup sur les goûts et les jouets il est un peu en décalage avec ses camarades par contre.

    • Télé au compte-goutte, chez nous, beaucoup de documentaires sociaux et animaliers sur Arte. Mais on ne peut pas faire barrage au reste du monde, aux grands-parents en particulier qui mattent les trucs nuls sur TF1 et qui achètent des conneries mièvres et roses à paillettes. Sans compter l’école, grande entreprise de normalisation sociale s’il en est, mais où, hereusement, il y a aussi d’autres enfants de parents un peu comme nous... Donc, elle est moins martienne.

    • Haha le choix entre quoi et quoi ?

      « Tiens on te propose de regarder les dessins animés de Batman à 4 ans avec des meurtres et des bastons toutes les 3 minutes » (véridique, c’est ce que regarde pas mal de ses amis notamment ceux qui ont des grands frères).

      C’est aux parents de graduer en proposant des choses adaptées à l’âge. Pas aux enfants de choisir « dans l’absolu ».

      On est plutôt bien fourni en DVD vraiment pour jeunes enfants et plus encore en livres. Mais il préfère les documentaires.

      J’ai d’ailleurs dû instaurer une convention le soir : on choisit chacun son tour un livre, ce qui permet d’avoir des histoires inventées plus souvent, parce que sinon de lui-même il prend presque toujours des documentaires.

    • 4 ans, c’est en effet fort jeune, ces aigles doivent être tout à fait effrayants… Moi pour commencer en beauté j’ai choisi la petite taupe, qui, dans toute son antiquité tchèque, remplit parfaitement son rôle. Merci @reka !

    • Mon second (7 ans) connait tout aussi bien les circaètes jean-le-blanc et gypaètes barbus que le nom de toutes les toupies beyblades.
      Ma grande (10 ans) lit un roman par semaine, en plus de ses revues Wapiti, et ne regarde que les dessins animés qu’on leur télécharge (légalement :-), mais dans le même temps elle veut s’abonner à chevaux magazine, elle écoute lady gaga en boucle...
      Tant pis pour les clichés... On doit accepter... (comme dit K.Gibran, nos enfants ne sont pas nos enfants...)

      Un DVD à leur offrir absolument si vous les avez pas http://www.folimage.fr/fr/production/ma-petite-planete-cherie-82.htm
      on les a offert à l’école, du mécénat militant !

    • Cf « les films du préau » dans mon premier message @baroug.

      Il me semblait avoir déjà parlé de la taupe ici, ou sur le site d’une personne d’ici, mais je ne sais plus où. C’est le premier et seul animé qu’il a regardé pendant longtemps, tant qu’il était vraiment trop petit pour le reste. On avait immédiatement acheté l’intégrale.

      Pas de paroles, pas de couleurs criardes, mouvements lents, dessins superbes, histoires courtes... KONEC.

    • Tout cela tient tellement du désir ! Et la publicité (télé, journaux, catalogues…) est très forte pour le manipuler, on dirait que pire est la frustration créée par certaines formes d’éducation progressive ou alternative plus augmente le désir de s’habiller en rose paillette, boire du ketchup et rester river à la télé.
      En tout cas, j’ai appris à lâcher prise sur mes présupposés éducatifs pour me consacrer au plaisir de l’écoute et de l’échange d’idées, toujours partagé à ce jour, et tant mieux !

  • Femme en compétition mixte ? (Olympe et le plafond de verre)
    http://blog.plafonddeverre.fr/post/Femme-en-comp%C3%A9tition-mixte
    Je pense qu’à gabarit et entrainement équivalent, une femme peut avoir des performances sportives tout à fait similaires aux hommes. Il n’existe pas de dimorphisme sexuel bien marqué dans notre espèce qui pourrait justifier d’une supériorité physique des hommes sur les femmes. Par contre, il est certain que dès leur plus jeune âge, les filles sont nettement moins encouragées que les garçons à utiliser leur corps, l’espace et à se valoriser dans la compétition.

    Mais le fait que les femmes aient du mal à s’imposer dans des sports comme le golf prouve bien que les aptitudes physiques (force, rapidité) ne sont pas seules en jeu et que d’autres éléments sont à prendre en compte.

    Il y a d’abord le fait que, en ne s’entrainant qu’avec des femmes moins performantes qu’elle une championne comme Lindsey Vonn ne bénéficie pas de la même émulation que ses homologues masculins et on sait qu’en sport l’émulation est une source de progrès.

    On sait aussi que le #sport féminin est moins reconnu, moins rémunéré et bénéficie donc de moyens très inférieurs, ne permettant pas aux sportives de profiter des mêmes conditions tant en confort (qu’on se rappelle que certaines équipes féminines se sont rendues aux JO en classe économique alors que leurs homologues étaient eux en classe affaire), en matériel qu’en disponibilité.

    #sexisme