Le grand flou des notes à l’école

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  • Le grand flou des notes à l’école (Le Figaro)
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/10/11/01016-20131011ARTFIG00558-le-grand-flou-des-notes-a-l-ecole.php

    D’un côté, les défenseurs de la notation sur 20, au nom de la précision, de la justesse, de l’exigence ; de l’autre, le camp « pédagogiste » qui dénonce sa subjectivité (s’appuyant sur cette science de l’évaluation appelée « docimologie ») et prône une évaluation dite « positive », par opposition à l’évaluation « sanction ».

    Au-delà des postures, quelles sont aujourd’hui les pratiques ? Absente ou exceptionnelle en maternelle, présente dans moins d’une école sur trois en élémentaire, la notation chiffrée à l’école primaire est désormais un « épiphénomène », constate le rapport. Les notes ne deviennent régulières qu’à partir du CM1 et au CM2, afin de préparer l’entrée au collège où la notation reste de rigueur. Ce recours aux notes serait plus courant dans les secteurs urbains favorisés, preuve de la pression bien connue des parents sur ce sujet. Le rapport explique d’ailleurs que ces derniers aimeraient tout au moins être informés plutôt que de se trouver « confrontés à la décision des enseignants d’abandonner la notation chiffrée ». De leur côté, les élèves en situation de réussite en redemandent, tandis que les écoliers en difficulté jugent le système « cassant ».

    #éducation #école #notation #évaluation

    • Évaluation des élèves, le grand bazar
      http://www.lexpress.fr/education/evaluation-des-eleves-le-grand-bazar_1289547.html

      Ce document fait le point sur les méthodes d’évaluation des enseignants, les systèmes de notation, et la réalité des acquis des élèves. Et sa conclusion est sévère : « On ne sait pas ce qu’on évalue, les niveaux de performance ne sont pas définis. Il est impossible de savoir ce que maîtrisent effectivement les élèves et de comparer les résultats d’une classe à l’autre, d’une école ou d’un établissement à l’autre ».
      « L’absence de différenciation entre évaluation formative et sommative est récurrente. Le mélange des deux empêche les enseignants de connaître le niveau des acquis des élèves et donnent aux élèves le sentiment d’être en contrôle permanent, ce qui engendre une forme de ’stress’ pour certains », relèvent encore les inspecteurs.
      […]
      « L’absence de choix entre l’évaluation par compétences ajoutée à la volonté d’évaluer demanière exhaustive toutes les disciplines entretient la confusion entre les différentes modalités d’évaluation et conduit à laisser le champ libre à des choix individuels ». Enfin, regrette l’inspection générale « ’impossibilité actuelle de repenser le statut des professeurs (missions, polyvalence, etc.) ne permet pas un véritable travail en commun au sein des écoles, des collèges, et entre écoles et collèges ».
      En conclusion, les inspecteurs recommandent de renforcer l’accompagnement des professeurs et de faire évoluer leurs missions et statut. Un rapprochement entre école et collège permettrait ainsi d’assurer une meilleure concertation sur les pratiques de notation, estiment-ils.