« Robert le paresseux », ou l’assistanat érigé en art de vivre

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  • ça me fait rire, mais le problème, c’est que quand on est en minorité, la provocation sert surtout l’adversaire. Ce mec fait le malin, c’est marrant, mais si on analyse mal le rapport de force, ça peut faire mal. Peut-être va-t-il faire plein d’émules et faire bouger la société, mais dans le cas contraire, comme je le crains, et comme le Figaro s’en délecte d’avance, combien de chômeurs vont se retrouver dans la merde, de façon précipitée, par sa faute ?
    Voilà qui me conforte dans l’idée qu’avoir raison contre tout le monde, c’est bien, mais s’en vanter, c’est idiot...

    « Robert le paresseux », ou l’assistanat érigé en art de vivre

    Son histoire est un cadeau du ciel pour les penseurs et éditorialistes de la droite danoise qui ne cessent de brocarder un système de protection sociale bien trop généreux. Après cet éloge de la dépendance, même la chef du gouvernement social-démocrate Helle Thorning-Schmidt a dû réagir. « Nous allons examiner toutes nos mesures pour l’emploi, et s’il y a des gens comme Robert Nielsen, nous allons exiger d’eux davantage. » Car au Royaume du Danemark, les salariés quittent leur poste à 16 heures, et les chômeurs touchent 80% de leur ancien salaire pendant deux ans. Le taux de chômage est d’ailleurs relativement bas puisqu’il s’établit à 5,6%. Mais suite à la grave crise de l’immobilier en 2007-2009, suivie d’une stagnation économique, le Danemark a revu sa couverture sociale à la baisse.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/10/22/20002-20131022ARTFIG00210-robert-le-paresseux-ou-l-assistanat-erige-en-art-

    #subversion #provocation #stratégie