/002-arnould-geraldine-pipeline.shtml

  • La fronde des #Amérindiens contre « l’enfer sur terre » | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2013/12/18/la-fronde-des-amerindiens-contre-l-enfer-sur-terre

    Le chef du clan des Saikuz auquel appartient Geraldine balaie d’un revers de main la participation de 10 % aux revenus que leur fait miroiter le projet Enbridge : « Si l’argent s’accumule et qu’il n’y a plus rien à manger dans la nature, cela ne vaut rien. » Et le groupe d’annoncer pour 2014 des blocages de route et des actes de désobéissance civile.

    La résistance des Amérindiens au secteur pétrolier canadien ne se manifeste pas seulement en Colombie-Britannique. Elle se répand dans toutes les provinces touchées par les projets d’exploitation des #sables_bitumineux. Les #peuples_indigènes, qui comptent quelque 630 groupes au Canada, craignent la contamination de leurs rivières par des #déchets_toxiques, qui fait peser un risque sur leur santé et sur la pêche. Ils craignent aussi la disparition de la faune, comme le caribou ou le bison.

    Le combat de Geraldine contre le pipeline
    http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2013/12/04/002-arnould-geraldine-pipeline.shtml

    Dans l’attente du rapport de la commission dans les prochaines semaines, les Thomas ne se font pas d’illusions. Ils pensent que le projet sera accepté dans le rapport, moyennant peut-être toute une ribambelle de recommandations de la commission, pour s’assurer de la sécurité environnementale du projet.

    Ils rappellent toutefois que, peu importe ce que recommandera ou pas le rapport, c’est le gouvernement fédéral qui aura le dernier mot pour l’approbation du Northern Gateway. Et comme celui-ci veut exporter le pétrole canadien vers l’Asie, un client gourmant à ne pas négliger, les Premières Nations signataires de la Déclaration du Fraser ne sont pas d’illusions.

    Geraldine et son clan sont prêts à aller jusqu’au bout pour s’opposer au projet. Elle et sa cousine Jackie nous ont juré plusieurs fois qu’elles étaient prêtes à donner leur vie pour « sauver les générations futures ». Blocages de routes, actes de désobéissance civile, ces Premières Nations n’excluent rien dès le printemps 2014.

    #eau #pollutions